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Accueil du site > Tribune Libre > J’achète français seulement si ce n’est pas trop (...)

J’achète français seulement si ce n’est pas trop cher...

Le gouvernement français actuel a fait du combat pour que « l’on garde des usines en France » l’un de ses thèmes de prédilection. L’appel à la relocalisation des usines et à la défense de la production industrielle, est un des thèmes majeurs de la campagne électorale pour la Présidence de 2012. Tous les candidats, de gauche comme de droite, défendent « une grande politique de relocalisation des productions ». Et ils semblent trouver un écho favorable auprès de la population. Les récentes crises économiques et politiques renforcent le sentiment de citoyenneté des populations. Au plus fort de la crise financière, les Français semblent avoir bien pris conscience de l'importance que revêt la sauvegarde des emplois dans leur pays. Les PME, en accord avec les intentions d’achat exprimées dans ces enquêtes, communiquent à leur tour sur l’intérêt d’ancrer leurs activités sur le territoire national[1].

Mais il ne faut pas s’y tromper : entre le 4 et le 6 octobre 2011, une étude d’opinion commanditée par le CEDRE a été menée par téléphone par l’IFOP auprès d’un échantillon de 1 004 personnes, représentatif de la population française majeure. Si 72% des Français se déclarent prêts à payer plus cher un produit fabriqué en France, seulement 1% sont prêts à le payer 20% plus cher, 5% des Français sont prêts à le payer 10% à 20% plus cher, 26% à le payer entre 5 et 10% plus cher et 40% à le payer 5% plus cher.

Il semble donc un peu risqué d’affirmer que la consommation éthique est un véritable ressort des motivations d’achat des Français. En outre, des études du CREDOC ont mis en avant que si plus de neuf consommateurs sur dix déclarent pouvoir boycotter des produits qui ne respecteraient pas certains engagements éthiques, seuls 26% déclarent l’avoir réellement fait. Entre le passage à l’acte et l’intention, le fossé reste important. La multiplication des labels d’origine France, tel le dernier accordé, aux entreprises qui en font la demande, par le Bureau Veritas Certification, ne risque pas de beaucoup changer cet état de fait.


[1] Voir en particulier les nombreux témoignages d’entreprises sur le blog du CEDRE : site : www.asso-lecedre.fr


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19 réactions à cet article    


  • Robert GIL ROBERT GIL 14 janvier 2012 09:29

    Le « made in France » c’est bien, mais le public le plus sensible à ce genre d’argument est un public plutôt âgé, les jeunes sont clairement dans la mondialisation, on les a nourri à la « mobilité ». Deuxième point, les consommateurs intéressés par les produits fabriqués en France sont de la classe moyenne supérieure, les plus riches n’y apportent pas spécialement d’importance, et les plus pauvres regardent avant tout le prix........
    http://2ccr.unblog.fr/2011/12/14/le-%C2%AB-produire-en-france-%C2%BB-de-nicolas-sarkozy/


    • Jason Jason 14 janvier 2012 11:21

      J’ahèterai ma prochaine centrale nucléaire ou mon TGV en France. Que reste-t-il d’autre ?

      Le tout avec un crédit pas cher.

      Quant à la réindustrialisation, le regain de compétitivité, il faudra faire comme tout le monde, càd. se serrer la ceinture, à la plus grande joie du MEDEF, et avec les larmes de crocodile des 8% de syndiqués.


      • iris 14 janvier 2012 12:19

        nous avons tous laissé faire nos politiciens et le medef-voilà ou ça mène la lacheté - le manque de courage -et notre manque de conscience politique-
        mais si si......
        c’est dès le début des délocalisations en 1970 et avec les secteurs textile et métallurgique qu’il yaurait fallu prendre conscience du problème -il n’yavait pas internet....
        et on a eu affaire à de beaux parleurs + interssés par leur reelection que par le peuple français




        • restezgroupir44 restezgroupir44 14 janvier 2012 16:24

          Chat échaudé craint l’eau froide. Ayant changé de voiture (j’avais une allemande catégorie sénior une quinzaine d’années de bons et loyaux services))
          je me suis tourné vers le marché Français et mon choix s’est porté sur Peugeot ..... quelle déception ! smiley
          SAV incompétent, CREDIPAR filiale de Peugeot m’a volé comme au coin d’un bois j’ai été obligé de r’acheter mon crédit de 5000€ car celà frôlait l’usure, lettre a la DGRF pour dénoncer l’arnaque
          (abus de faiblesse) aucune réponse cela fait 4 mois.

          Bref, acheter Français on ne m’y reprendra plus , cette marque à tout gagnée car depuis je lui fait de la pub ,mes enfants et quelques proches de ma famille ne renouvelleront pas leur auto chez peugeot cà c’est certain.

          Crédipar/peugeot grosse arnaque !
          http://forum.lesarnaques.com/credit-consommation-autres/credipar-peugeot-grosse-arnaque-t76452.html

          http://www.forum-peugeot.com/Forum/forum-peugeot/Peugeot-207/Questions-techniques-7/gros-gueule-peugeot-sujet_32455_1.htm

          http://forum.autoplus.fr/autoplus/Peugeot/307/com2000-defaut-serie-sujet_236_1.htm


          • Spip Spip 14 janvier 2012 21:47

            @ restezgroupir44

            Bon, Peugeot c’est français ? Pas si sûr aujourd’hui : une 208 a une chance sur trois de venir de Slovaquie, par exemple. Sans compter, (quelque soit le modèle), les freins, l’injection et l’électronique allemande, etc.

            Qu’est-ce qui est vraiment français dans une voiture française ? Épluchez les notices techniques, vous aurez des surprises...


          • restezgroupir44 restezgroupir44 15 janvier 2012 11:36

            @slip,


            D’accord avec vous en partie.....

            Les structures,le garage,l’organisme de crédit qui a abusé de ma faiblesse avec les personnels qui y travaillent sont Français eux non ?

            La répression des fraudes (DGRF) qui n’a pas daigné répondre à mon courrier ce n’est pas nous les citoyens qui les payons avec le rackett organisé par nos ZELUS ?  smiley

            Comment voulez vous acheter français avec des expériences pareilles ?



          • Spip Spip 15 janvier 2012 13:27

            @ restezgroupir44

            On est bien d’accord qu’il faut considérer l’ensemble des activités générées sur place par un achat. Mais, concernant votre mésaventure avec la société de crédit, je ne suis pas sûr que ça n’arriverait pas chez d’autres marques. Elles ont toutes une filiale de crédit qui fonctionne comme les autres (avec des périodes promotionnelles à saisir quand ça se présente).

            Pour la répression des fraudes, il faut savoir qu’on a bien rogné sur ses pouvoirs et ses effectifs, ces dernières années. Ce n’est pas innocent. Il ne reste aux mécontents qu’à se pourvoir en justice, avec tous les frais, les délais et les incertitudes que ça suppose...


          • restezgroupir44 restezgroupir44 15 janvier 2012 17:40

            @slip,


            Tout à fait celà à part que répondre à un courrier pour une Institution comme la répréssion des fraudes cela serait la moindre des choses enfin en .....démocratie.

            CHARTE DES DEVOIRS QUI INCOMBENT AUX ELUS


            En démocratie le peuple est souverain, 
            il y a séparation des pouvoirs entre le législatif et l’exécutif.
            Les élus de la République doivent se soumettre à cette Charte.

            - Le suffrage universel s’applique pour l’élection des députés du peuple qui forment l’Assemblée. Les promesses électorales doivent être précises, les programmes doivent être clairs, et la parole doit être tenue après l’élection. L’Assemblée doit désigner les ministres à la tête de l’Administration (exécutif) parmi les haut fonctionnaires.

            - Le Parlement (pouvoir législatif) transmet, après débat, les lois et décisions prises à la majorité à l’Administration (pouvoir exécutif) pour les faire exécuter. L’ensemble constitue un gouvernement dans une République.

            - La Constitution de la République ne peut être révisée que par la volonté du peuple. Mais comme il y a séparation des pouvoirs, il n’y a pas lieu d’élire un chef d’Etat. Il faut seulement des ministres au sommet de l’administration, le premier Ministre pour présider. Celui-ci et les autres Ministres pouvant représenter la France à l’étranger en tant que commissionnaires de l’Assemblée parlementaire dans les affaires étrangères les concernant particulièrement.

            - Les services de police ne sont pas plus à la disposition du pouvoir éxécutif (Administration) que du pouvoir législatif (Parlement) mais judicieusement répartis et toute question à propos de l’armée doit être débattue d’abord au Parlement.

            - La magistrature doit être indépendante du pouvoir afin de rendre justice librement et dignement.

            - Tous les comptes publics doivent être présentés à la Cour des Comptes pour être vérifiés. Les ministres responsables d’abus ou de détournements doivent être sanctionnés par leur éviction.

            - Chaque budget doit être débattu séparément et en détail (un budget pour chaque ministère, en fonction des objectifs définis) et le budget global annuel doit être équilibré.

             - Tout ce qui concerne l’Etat, c’est-à-dire tous les Citoyens (négociations, tractations et pourparlers), doit être transparent. Les conciliabules secrets sont interdits. Les tractations secrètes ne sont pas tolérées. Chaque élu, chaque ministre, comme tout fonctionnaire, policier, ou agent de l’Etat, est tenu par des devoirs :

             respecter l’esprit de la Constitution et obéir aux lois.

             respecter les droits de l’homme et du citoyen décrits en 1789 (et ceux de la déclaration universelle des droits de l’homme),

             rendre des comptes, répondre de ses décisions.

             tenir parole, et s’abstenir de la « langue de bois ».

            On peut toujours rêver non ?

             smiley

             être honnête, probe, parler sans détour ni mensonge, déclarer loyalement tous ses revenus.

          • soubise 14 janvier 2012 16:53

            le sarkoland veut réindustrialiser alors qu’il à tant fait pour détruire l’outil,pour mettre le peuple à genoux, ça me fais rire très jaune...


            • christian pène 14 janvier 2012 18:01

              J’achète où je veux , au moins cher.....si les produits « made in France » sont trop chers , pas ma faute ; et puis la France ne fabrique plus certains objets , alors ???? Ne pas compter sur moi pour payer la TVA sur les articles hors taxe les plus chers , je ne veux pas engraisser l’État français dont les dirigeants provoquent les délocalisations ....cet État financièrement aux abois (triple Ah ......... ! ) résulte d’une gestion calamiteuse , et spoliatrice dont la TVA sur l’rmpôt ou les taxes : la TVA sur la TIPP par exemple)


              • fredleborgne fredleborgne 14 janvier 2012 20:12

                Commençons par acheter « Local », ne serait-ce que pour la bouffe !
                Parce que nous avons besoin du paysan français, non par chauvinisme, mais parce qu’une société aussi malade qui pratique la spéculation sur la rareté est capable de nous affamer avant de sombrer complètement dans le désordre...


                • Jason Jason 14 janvier 2012 21:23

                  fredleborgne,

                  Le paysan français dont vous parlez n’existe plus depuis au moins 60 ans. Les paysans sont entièrement soumis aux lois du marché, endettés, soumis aux diktats des rendements maxima, des semenciers, des marchands de produits divers (engrais, pesticides), soumis aux marchands de matériels, et aux acheteurs impitoyables, etc. Ce sont des gérants d’affaires comme les autres, subissant les lois d’airain du commerce. Et beaucoup parmi eux se suicident.

                  Pas beaucoup d’espoir d’amélioration de ce côté-là.


                  • Spip Spip 15 janvier 2012 00:17

                    @ fredleborgne

                    Reste la solution des AMAP, peut-être. Dans certaines villes, il y a même des listes d’attente à cause du succès !

                    Bien sûr, on n’a pas trop le choix de son panier, mais au moins ça évite la sempiternelle question « qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire ce soir... » et ça maintient en vie de vrais agriculteurs.


                    • Spip Spip 15 janvier 2012 00:20

                      PS : tapé trop vite. C’est à Jason que je répondais.


                      • Jason Jason 15 janvier 2012 09:01


                        Bonjour Spip,

                        Les AMAP font leur apparition un peu partout. Mais c’est pour l’alimentaire directement auprès des particuliers. Dans ma région, de jeunes couples ont fondé des sociétés de maraîchage et en vivent tant bien que mal. Ils sont en concurrence avec les potagers familiaux et leurs prix restent élevés.

                        Par contre, pour ce qui se fait à grande échelle dans les fruits, légumes, élevage, la situation est dramatique. La grande distribution fait la loi et bon nombre d’exploitants ne survivraient pas sans subventions. Càd. que la grande distribution bénéficie indirectement des subventions qui, elles, viennent du contribuable.


                        • Spip Spip 15 janvier 2012 13:47

                          @ Jason

                          Je sais bien que l’AMAP est une solution très locale, mais puisqu’on parlait de relocaliser...

                          Pour les paysans au format FNSEA, c’est tout un système bien verrouillé (à leur détriment, finalement) et c’est vrai que ce n’est pas nous qui avons directement le pouvoir de faire bouger ça.

                          Pour ma part, il y a longtemps que je n’achète plus ni fruits, ni légumes, ni viande dans les supermarchés. Vu la qualité médiocre et surtout les marges qu’ils prennent, je ne paie, au final, pas beaucoup plus cher.


                        • Jason Jason 15 janvier 2012 15:02

                          @ Spip

                          Le problême que l’on rencontre le plus fréquemment est celui de la traçabilité des produits offerts lorsqu’on privilégie les achats hors grande distribution. Laquelle grande distrib. est très souvent muette sur l’origine des produits, hors celle de l’origine nationale, qui ne veut pas dire grand’chose concernant l’alimentation animale ou les traitements chimiques.

                          Le petit détaillant sur les marchés ou l’épicier du coin s’approvisionnent chez les grossistes. Retour à la case départ. Seul le petit maraîcher certifié qui vend sa récolte est fiable.

                          Mais il n’y a pas que l’alimentation. Il faut parler des produits importés hors d’Europe. Et là c’est le chaos le plus total en ce qui concerne la qualité. Les vêtements, les chaussures, le petit outillage et quincaillerie, les petits accessoires pour la maison, les appareils électroniques et électriques, et que sais-je encore, sont vendus à des prix très élevés pour une qualité déplorable. Et la fabrication française (ou européenne) ne peuvent rivaliser. Cela fait le bonheur des revendeurs et donne l’impression de pouvoir d’achat aux consommateurs. Et ça marche.

                          J’ai bien peur que tout ça dure encore longtemps. La relocalisation, la compétitivité, et autres slogans n’y changeront rien.


                          • Spip Spip 15 janvier 2012 15:48

                            @ Jason

                            Vous évoquez là un vaste problème qui est une question récurrente chez moi : qu’est-ce que ça veut vraiment dire « local » ? Aujourd’hui, peu de produits peuvent prétendre être totalement locaux, même dans l’alimentation, vous l’avez bien dit.

                            Pour les biens d’équipement, l’éclatement mondialisé des fabrications rend impossible ce genre d’exigence. Même le label CE ne garantit rien de l’origine. http://fr.wikipedia.org/wiki/Marquage_CE

                            Alors, c’est vrai, on a l’impression d’acheter à (relativement) bon compte des voitures, des frigos, etc. Mais au prix d’un appauvrissement de nos capacités dans l’emploi, la recherche/développement, tout ce qui fait la richesse réelle d’un pays.

                            Qui aurait dit, il y a vingt ans, que nous serions satisfaits de devenir des monteurs de voitures japonaises ? (Toyota à Valenciennes) A l’époque, on voyait plutôt ça dans l’autre sens... Notre capital technologique fond comme neige au soleil : la Chine sort 100 000 ingénieurs par an de ses écoles. Il faut bien les employer...

                            Je suis bien d’accord que le « produire local » est, surtout en 2012, une incantation électorale plus qu’une réalité.


                          • aspic aspic 15 janvier 2012 17:30

                            Bonjour,

                            j’ai lu les commentaires, il est vrai que le slogan« produire local » séduit pas mal, mais il y a aussi beaucoup de malentendus voir de mauvaise foi dans ce débat.
                            Je viens de Belgique, donc la question se pose différemment pour moi : je ne peux quand-même pas nier mes sources. Puis j’ai vécu trôp de choses kafkaiennes en m’installant en France. (en 2000)
                            Exemple :
                            nous avions une voiture « française », Peugeot Expert, essence, avec installation de GPL par soucie d’écologie et d’économie.
                            Il nous a fallu un an et demi pour pouvoir « importer » cette voiture en France ! (le moteur était apparemment italien (Fiat), les normes pour le GPL n’étaient pas les mêmes qu’en France : en fait elles étaient trôp en avance pour la France, qui exigeait une pièce de sécurité (standard en Belgique et en Hollande) qui n’était pas encore en vente en France. Nous avions cette sécurité...mais elle ne portait pas le « made in France »...
                            La drire nous a traités comme si notre voiture venait d’Afrique !

                            Nous avons une petite entreprise d’huiles essentielles, ciblé sur l’aromathérapie, avec une gamme très étendu, puis quelques huiles végétales et des produits transformées par nous.
                            Nous travaillons avec des circuits locaux, par exemple un réseau de paysans.
                            C’est vraiment chouette, notre entente avec les producteurs du coin, puis nous faisons souvent des échanges, nos produits contre du blé local, fromages etc...
                            Il faut que nos produits vendus dans ce circuit soient « local », mais ou se trouve parfois la limite ?
                             Local : notre village, département, région, le sud, le nord ?
                            J’avoue que nous avons eu pas mal de discussions et d’interrogations :
                            que dire des paysans transformateurs : des confitures ou des purées de chataîgnes, mais avec 50% ou plus de sucre du Brésil ? Sachant que les apiculteurs nourissent leurs rûches parfois abondamment avec des grands fûts de sirops de sucre... venant de France ? Non : di Brésil ! Même les reines vivantes sont maintenant importées du Pérou !
                            Une huile de massage avec des huiles essentielles produites par nous mêmes mais l’huile végétale (la base) venant d’Argentine ? Ai ai : pas très correct !

                            Ou alors des petites coopartives bio qui ne voulaient pas acheter nos huiles végétales comme du jojoba (origines Argentine), qui croyaient que les autres fournisseurs (qui ne mettaient pas l’origine sur leurs bouteilles) travaillaient avec des productions de jojoba... de France ? (La plante ne pousse pas en Europe)
                            Ou alors le mal que j’ai eu récemment de connaître l’origine de l’huile de bourrache et d’onagre certifié bio : le fourisseur avouant fnalement que l’origine était de Chine ?
                            Un très bon produit, parfaite analyse de qualité, prix malgré tout assez chèr, apparemment pas (assez) de fournisseurs en Europe.
                            J’ai le choix : afficher l’origine et avoir énormément de discussions, ou juste afficher le certificat bio, ou sur l’étiquette est marqué : soit « Origine UE » ou alors « Origine NON UE ».
                            Le « NON UE » concerne donc des produits bio de Chine, Inde« , Argentine, Israel etc...

                            Lequels vendra le mieux croyez-vous ?
                            Bon, nous, on a décidé de toujours marquer l’origine et d’assumer et de défendre nos choix, car nous défendons de toute façon l’usage d’un maximum de produits venant de France, direct producteur distillateur et nous, je crois en ce moment environs 50% quand-même et considérons que chaque pays peut avoir de bons produits, même Chinois (il y a quelques années c’était le plombier Polonais, maintenant c’est »le Chinois")
                            Sachant que l’eucalyptus est d’origine d’Australie ou du Portugal (très peu de production en Corse et pas les mêmes espèces), que la gaulthérie ne pousse pas en Europe, ni les géraniums (sauf en serres en petites surfaces).
                            Il est possible tout de même de retrouver pas mal de molécules dans des plantes dans le sud de la France, mais le coût serait environs 4/5 fois plus élevé, puis on devrait abandonner des produits comme la cannelle, les géraniums d’Egypte, de Chine, le Géranium Bourbon, le Niaouli, le Petitgrain...

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