J'ai 30 ans, je vis bien, et pourtant, j'ai rien à perdre.
Combien sommes nous ?
J'ai un métier sûr. Je suis Infirmier.
Une femme que j'aime. Et pourtant, j'ai rien à perdre.
Combien sommes nous ?
Conscient de la complexité de nos sociétés, je suis encore plus conscient
de mes lacunes. Je ne dispose pas des bagages nécessaires pour faire
avancer le débat. Je laisse ça à d'autres.
Mais à qui ? N'y a t'il pas de messies ?
Une seule certitude, la société dans laquelle je vis, ne me correspond pas.
Pire, les aspirations de cette société m'affligent.
La chefferie qui gouverne nos états et nos entreprises, n'est pas représentative de mes valeurs.
Combien sommes-nous ?
On nous parle de sécurité, de répression... Moi, ce que je veux, c'est qu'en politique, on nous parle de bonheur.
C'est un sujet important, que les sectes et religions ne peuvent pas traiter seules.
Depuis 2008, les crises mettent en évidence, les véritables dirigeants du monde.
Il ne s’agit pas de ceux que la démocratie à désignés. Mon droit de vote a été usurpé.
Notre droit de vote a été usurpé.
Les indignés, les révolutions arabes, de nombreuses manifestations plus ou moins violentes éclatent de part le monde.
On nous dit que, pour certaines, surtout les manifestations occidentales, qu’il n'y a pas de projets politiques, pas d'idées. Que cela n'est pas porteur.
Ces manifestations, ne sont pas des colloques d'intellectuels.
Elles me représentent, moi et mes lacunes. Elles représentent le peuple. Elles portent, haut, les couleurs du malaise de nos sociétés.
Messieurs les « intellectuels-justes », chaque jours, vous me démontrez sur le net et ailleurs qu'un monde meilleur est possible. Que d'autre solutions existent.
Dépassez les frontières de vos professions, de vos situations, de vos querelles.
Si vous n'êtes pas ambitieux, donnez de l'ambition à vos idées !
Représentez nous !
Parce que nous sommes nombreux, à ne rien avoir à perdre ET A ASPIRER AU BONHEUR.