J’y ai cru, mais c’est cuit ...
L’opposition est carbonisée, elle s’est fait des cendres en flammes. Et Monsieur Mélenchon veut « Allumer le feu ». Mais le pire, au Mann, c’est le manque d’unanimité à la fête de l’humanité.

La France entière souffre d'anosognosie. Le Leader de l’UMP dispose d’un boulevard (construit par Bouygues ?) pour son rouleau compresseur de notre liberté. Le chef des Armées bénéficie d’un grand nombre de divisions politiques. Le paradoxe est que plus l’opposition se divise, plus les chances du locataire de l’Elysée progressent.
Le mythe de David contre Goliath est tenace. Le Front de Gauche n’a pas la fronde de David dans ce combat de forces inégales. Je n’ai, certes pas la patience et les compétences d’Imhotep et d’autres sur ce site. Mais le constat global ne fait aucun doute. Nos dirigeants politiques n’ont plus la moindre honte d’utiliser des casseroles étamées. Mais le dédain remplacera-t-il l’étain ? Le feu de la démocratie est éteint.
Les casseroles cabossées de l’UMPS ont rétamé notre confiance.
Mais ce faisceau de programmes des opposants fait sot dans ce contexte complexe. Pour le premier tour des présidentielles, nous aurons une pléthore de candidats. Certain, je dois le reconnaître, ont de bonnes idées. Mais le Monarque n’en a qu’une : diviser pour mieux régner.
Au second tour, il ne reste en lice que les deux candidats qui ont recueilli le plus de suffrages au premier tour. Ce mécanisme favorise la bipolarité, c'est-à-dire la prédominance des deux partis majoritaires, en général celui de droite (UMP) et celui de gauche (PS), qui tentent au second tour de bénéficier du soutien des candidats et des partis minoritaires qui n'ont pas passé le premier cap.
L’argent est le nerf de la guerre dans une campagne électorale. Le pouvoir en place n’est pas en campagne, il nous informe ! Au frais de l’Etat. (Merci les médias aux ordres !).
N’ayant pas la compétence d’un Thierry Roland pour arbitrer ce match, je reste un spectateur. La démocratie française est malade.
Nous pourrions rallier le panache d’un seul homme pour sortir du bipartisme. Rejoindre en masse celui qui avait prévu cette crise, mais la France reste le pays du fromage. Au soir du premier tour, nous aurons à nouveau ce fameux camembert. Alors, quand le chariot des fromages repassera pour un deuxième tour, le choix ne sera pas terrible.
Dans moins de 350 jours, les partisans de chaque clan vont se réjouir du score individuel de leur représentant. Mais collectivement, notre pays va continuer sa descente en enfer. (Pour la plus grande joie de notre Méphisto à talonnettes : Pub).
Oui, il y a le feu ! Mais chaque corporation de pompiers veut éteindre seul l’incendie. A chaque foyer sa flamme patriotique. Chaque candidat au poste suprême dispose d’un tuyau d’eau, alors que nous avons besoin d’un canadair pour noyer le désastre.
Notre mascotte étant le coq, nous confondons l’ergot et l’égo. (Article de Mediapart).
Jouer sur les mots, est ma petite façon de présenter les maux politiques.
Illustration : http://www.liberation.fr/politiques/01012360463-a-la-fete-de-l-huma-concerts-barbecue-et-election-presidentielle
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