Je m’appelle Marc Viot et je suis écorésistant
Je m'appelle Marc Viot et je suis écorésistant. Je participe avec Michel Tarrier, entomologiste connu pour ses positions antispécistes, à un groupe facebook qu'il a créé et baptisé écorésistance. J'administre aussi écopatrie une lettre numérique rédigée par Michel Tarrier et diffusée à plusieurs milliers d'abonné(e)s.
Je tiens tout d'abord à préciser que je ne peux me considérer comme représentant de l'écorésistance, je ne suis pas mandaté ou élu par quiconque.
Je précise aussi que Michel Tarrier n'est pas un écologiste – écologiste est un terme galvaudé qui désigne une personne qui s'intéresse au vivant sans pour cela n'y avoir forcément une quelconque compétence - mais un véritable écologue, un entomologiste de terrain. L'entomologie est le nom de la discipline scientifique qui consiste à observer et à étudier les insectes ; Michel étudie plus particulièrement ceux que nous considérons, à tort ou à raison, comme les plus beaux d'entre eux, les papillons.
Le domaine d'activité générale, de ce courant de pensée est, comme son nom l'indique, l'écorésistance, c'est à dire, l'ensemble des actes favorisant la pérennité et le développement du vivant dans sa diversité.
L'écorésistance prend acte de la pathologie d'une majorité d'humain à suivre des maîtres dont ils ne savent ou ne peuvent se défaire et ce, même si ce mouvement moutonnier va à l'encontre des intérêts des-dits moutons. Ainsi un petit nombre d'humain, pour des raisons de profitabilité à court terme, entraînent derrière eux une foule béate prête à se sacrifier sur l'hôtel, hier du veau d'or, et aujourd'hui du con-fort, grâce au mal nommé libéralisme et à son outil de domination, cette nouvelle fascinante religion des temps modernes appelée « société de sommations des cons ».
Prendre acte c'est en premier lieu faire le constat qu'un changement de comportement est à souhaiter, mais que ce changement ne touchera qu'une fraction trop minoritaire de la population pour avoir un effet suffisamment significatif et corriger la tendance qui nous conduit pour la première fois depuis l'apparition de la vie sur terre à une crise écologique GLOBALE générée par une espèce parasite, suffisamment stupide pour scier la branche où elle est assise.
Ensuite, prendre acte, c'est agir et donc tenter de saper les fondements de tout ce qui peut ressembler de près ou de loin à ce qui constitue pour nous l'origine du mal, c'est à dire la vision antropocentriste. Cette vision antropocentriste, issue de deux millénaires de programmation aux dogmes bibliques et tous ces dérivés place l'homme dominateur au centre de la création en lieu et place de l'équité des espèces vivantes prônée par les spiritualités précédement païennes.
[Je rappelle que selon le dogme "révélé", dans le socle commun aux 3 principales religions bibliques que constitue l'ancien testament, dieu déclare qu' "'il a fait l'homme à son image", et lui offre sa délégation de pouvoir en tant que nouveau maitre et représentant désigné pour se servir d'une nature complètement oubliée de la quasi totalité des écrits « saints » pour le moins con-sacrés.]
[Le dogme biblique a aussi le malheur, d'être devenu l'outil de soumission de la grande majorité de la population planétaire à travers les trois grands cultes qui en découlent et qui sont je rappelle le judaïsme, le christianisme et l'islamisme. Grâce à ce dogme soigneusement détourné par leur soins, les grandes élites de ce monde ont réussi à manoeuvrer des populations conditionnées à leurs souhaits, jusqu'au malheureux avènement de la fascination con-sommatrice]
Nos actes sont regroupés principalement sous deux thèmes abordés par les ouvrages de Michel Tarrier et notamment :
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FAIRE DES ENFANTS TUE … LA PLANETE – qui appelle chacun à maîtriser librement la reproduction – je tiens à insister sur le fait que nous prônons la liberté de choix. Il n'est pas question d'eugénisme.
Ainsi « commençons à améliorer les comportements des humains existants avant de penser pour des besoins égoïstes à accroître l'inertie globale en nous reproduisant » OU encore « pour évoluer, commençons par le commencement : arrêter la fabrique à crétins ».
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DICTATURE ECOLOGIQUE – La seule dictature concevable, c'est la contrainte naturelle qui limite nos prétentions à la liberté par la plus grande des crises actuelles, celle que nous avons souvent tendance à perdre de vue au profit de crises de moindres ampleurs : la crise écologique globale généralisée. Le terme dictature est là pour montrer que les contraintes écologiques s'imposent par nature et pas par la volonté de quelques uns. L'écologie n'a rien d'un principe dont l'application peut ou non faire l'objet d'un choix, elle est une contrainte à laquelle l'exercice ICI de notre liberté de choix conduit AILLEURS à la mort d'autrui ou dans un autre temps.
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divers ouvrages ANTISPECISTES - le spécisme caractérise le racisme humain envers les autres espèces vivantes – L'antispécisme a donc trait essentiellement à la protection animale : le mouvement végan - que certains peuvent connaître sous l'appellation réductrice de mouvement végétarien -, les mouvements contre la corrida, la chasse, l'utilisation des animaux en laboratoire, les modes d'abattages et tout ce qui concerne la Shoa des temps modernes mise en œuvre dans les élevages industriels. Ainsi, il faut reconnaitre que les nazis n'étaient pas allés aussi loin que les producteurs de viande industrielle, eux ne vous faisaient pas manger les juifs torturés.
Pour en arriver enfin aux sujets court-termistes économiques qui préoccupe souvent davantage que le courant de pensée que je viens de présenter, je dirais qu'en sus de l'inévitable contrainte de la crise écologique qui s'impose à chacun, il semble que la volonté de domination à long terme exercée par l'élite mondiale rentre en contradiction flagrante avec celle d'un monde harmonieux et respectueux.
Pour cette élite financière, surpuissante et confiscatoire, l'écologie, comme les religions hier ou le marketing aujourd'hui, n'est qu'un nouvel outil de manipulation ou au mieux un faire-valoir permettant de voiler l'étendue des dégâts qu'ils commettent ailleurs.
Je viens donc porter ici la voix de la terre et j'attends donc de savoir comment cette voie est comprise et comment elle est prise en compte par les personnes ici présentes.
Rejoindre l'écorésistance : https://www.facebook.com/groups/ecoresistance/
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