JE SUIS FIDEL

@Jacques-François Bonaldi

Bonjour,

Je suis d’accord avec vous, je ne m’incline pas beaucoup sur les hommes politiques qui ne sont pas pour moi non plus des références.

comme je vous le dis dans ma réponse faite à votre intervention sur mon article.
Intervention dont j’ai apprécié la sincérité et la mesure.

Nous ne sommes pas d’accord, c’est un fait, et mes arguments ne cherchent ni à vous fâcher ni à vous convaincre.

Salutations

C’est mon idole en en tant qu’homme véritable, en tant que communiste, en tant que lutteur pour la dignité, qui a su exploiter les conditions et l’histoire de son pays pour le sortir des griffes du Kapital, en l’occurence celui des USA.
----------------------------------------------------------------------------------------
@Michel Maugis

Moi, mon idole, c’est Joseph Staline. J’aimerais bien avoir l’immense talent de Paul Eluard, plus grand poète français de toute la très longue histoire de la poésie française et même de la poésie universelle, pour lui consacrer un plus long poème que l’ode qu’il lui dédia en 1950. Si je disposais des oeuvres complètes de cet immense et génial auteur dans la très belle édition de la Pleiade, je recopierais entièrement ce très long et si beau texte. Je n’ai pu trouver sur l’Internet qu’un tout petit extrait dont il faudra se contenter. Cela touche quand même au sublime.

Ode à Staline (1950)

Staline dans le coeur des hommes
Sous sa forme mortelle avec des cheveux gris
Brûlant d’un feu sanguin dans la vigne des hommes
Staline récompense les meilleurs des hommes
Et rend à leurs travaux la vertu du plaisir
Car travailler pour vivre est agir sur la vie
Car la vie et les hommes ont élu Staline
Pour figurer sur terre leurs espoirs sans bornes.

Et Staline pour nous est présent pour demain
Et Staline dissipe aujourd’hui le malheur
La confiance est le fruit de son cerveau d’amour
La grappe raisonnable tant elle est parfaite

Staline dans le cœur des hommes est un homme
Sous sa forme mortelle avec des cheveux gris
Brûlant d’un feu sanguin dans la vigne des hommes
Staline récompense les meilleurs des hommes
Et rend à leurs travaux la vertu du plaisir
Car travailler pour vivre est agir pour la vie
Car la vie et les hommes ont élu Staline
Pour figurer sur terre leur espoir sans bornes.

@Christian Labrune
J’aime beaucoup aussi ce très beau poème d’Aragon, notre plus grand poète français depuis l’homme de Néandertal. Je le recopie ci-dessous. Il y est question de l’admirable GPU, pollice politique de l’Union soviétique avant le NKVD, qui permettait d’arrêter toutes les crapules susceptibles de ternir l’image bien-aimée de Joseph Staline (mon idole !), afin de faire en sorte qu’elles soient immédiatement obligées de mettre fin à leurs agissements pervers.

Prélude au temps des cerises In : Persécuté-Persécuteur, 1931

Il s’agit de préparer le procès monstre
d’un monde monstrueux
Aiguisez demain sur la pierre
Préparez les conseils d’ouvriers et soldats
Constituez le tribunal révolutionnaire
J’appelle la Terreur du fond de mes poumons
Je chante le Guépéou qui se forme
en France à l’heure qu’il est
Je chante le Guépéou nécessaire de France

Je chante les Guépéous de nulle part et de partout
Je demande un Guépéou pour préparer la fin d’un monde
Demandez un Guépéou pour préparer la fin d’un monde
pour défendre ceux qui sont trahis
pour défendre ceux qui sont toujours trahis
Demandez un Guépéou vous qu’on plie et vous qu’on tue
Demandez un Guépéou
Il vous faut un Guépéou

Vive le Guépéou véritable image de la grandeur matérialiste
Vive le Guépéou contre Dieu Chiappe et la Marseillaise
Vive le Guépéou contre le pape et les poux
Vive le Guépéou contre la résignation des banques
Vive le Guépéou contre les manoeuvres de l’Est
Vive le Guépéou contre la famille
Vive le Guépéou contre les lois scélérates
Vive le Guépéou contre le socialisme des assassins du type
Caballero Boncour Mac Donald Zoergibel
Vive le Guépéou contre tous les ennemis du prolétariat.

Aragon

@Michel Maugis

Bonjour,
 je vous ai laissé un petit billet sur mon article, mais vous ne l’avez peut-être pas lu
je vous le retranscris ici

Mon cher Maugis,

 Ayant fait des études de médecine, je me suis penché sur votre cas .Vous souffrez je pense d’une pathologie que l’on appelle la CASTRISTE AIGUË dont les symptômes sont la « diarrhée verbale. »

Bon, rien de bien grave pour l’instant.

 le remède que je vous conseille pour que cette affection n’évolue pas, sont le repos et surtout le silence.
si il y avait une aggravation pour non observation de mes conseils, n’hésitez pas à me contacter de nouveau, je vous indiquerai des remèdes complémentaires.

@moderatus
Permettez-moi, même si je n’ai pas fait d’études de médecine, de contester votre diagnostic. De très grands auteurs, je pense en particulier à Paul Eluard, dont on a donné le nom a beaucoup de collèges et de lycées en France (dont un à Saint-Denis, où l’on peut même voir son buste en bronze), ont fait en leur temps l’éloge de Joseph Staline, immense humaniste, que ses travaux sur la linguistique et sa contributions au matérialisme dialectique auront rendu universellement célèbre. Notre très-regretté Fidel Castro fut beaucoup inspiré par ce grand dirigeant. On peut même, à bien des égards, considérer qu’avec Mao et Pol Pot, il est l’un de ses principaux continuateurs. Peut-on se fourvoyer quand on marche sur les traces d’un si grand génie, d’un si incontestable bienfaiteur de l’humanité ?

Michel Maugis a parfaitement raison. J’espère qu’on saura faire taire en France, par des moyens appropriés et qui ont déjà fait leur preuve à Cuba, tous ceux qui continueraient à médire du lider maximo. Une statue devrait lui être élevée, près du métro Stalingrad, et ce serait une occasion d’y placer aussi celle de Joseph Staline, laquelle manque encore cruellement - et depuis la guerre !- en pareil lieu.
A Belleville, il y a beaucoup de restaurateurs Cambodgiens qui sont tous venus s’installerb en France, je ne sais trop pourquoi, à la fin des années 70. Une statue de Pol Pot près du métro Belleville s’imposerait aussi, dont tous ces gens seraient particulièrement honorés et ravis. Si on commandait les trois statues au même fondeur, on bénéficierait probablement d’un tarif intéressant. Il faudrait suggérer cela à Mme Hidalgo, maire de Paris et membre du même parti que notre immense et très vénérée Ségolène Royal.

J’approuve entièrement ces propositions. Elles procèdent du plus élémentaire bon sens. A Nasser, Khadafi et Chavez, permettez-moi d’ajouter Pol Pot. Tous ces gens-là auront certes généreusement massacré, mais ce que les négationnistes qui pullulent sur cette page ne voient pas, c’est qu’ils ont n’ont jamais procédé à des exterminations, comme Staline, qu’avec le plus grand discernement et pour le bonheur des générations futures. S’il n’y avait pas eu en URSS la Guépéou, la Lubianka, les purges des années trente et le Goulag, l’holodomor qui devait débarrasser l’Ukraine en 32 de l’emprise de quatre ou cinq millions de koulaks contre-révolutionnaires, la Russie actuelle ne serait pas un paradis sur terre où la plus parfaite égalité communiste est enfin réalisée. Ceux qui sont morts ne sont donc pas morts pour rien.
« Faut qu’ça saigne ! » comme disait Boris Vian. C’est le prix à payer pour la paix et la prospérité universelles. Plus on massacre et plus les peuples, qui adorent ça, sont heureux. 

@Christian Labrune

J’ai écrit un article « Les peuples pleurent les tyrans » qui m’a valu de la part de Maugis une dizaine de billets plus agressifs et injurieux les uns que les autres.

Ne voulant pas évoluer dans la même tonalité, et voyant sa colère grandir, j’ai craint pour sa santé et lui ai proposé quelques remèdes pour soigner son affection .

Mais après réflexion, votre proposition me parait judicieuse, pour apaiser les esprits, élever à Paris des statues à la gloire d’ illustres dictateurs au pied desquels les fidèles viendraient se recueillir .je pense que pour ne mécontenter personne, on pourrait en ajouter d’autres au gré de la demande, l’Histoire ne manque pas de héros .

@moderatus
Si j’avais vu à temps votre article, qui est fort bien documenté et rapporte des faits indiscutables et accablants, j’aurais foncé dans la bagarre avec le plus grand plaisir. Je reverrai cela dans quelques heures, et si les débats se prolongent, je n’hésiterai pas à sabrer autant que je pourrai.

Avant l’internet, à une époque où l’on n’avait aucune idée précise de ce qui pouvait fermenter dans les têtes de ses contemporains puisque l’édition et la presse exercent quand même un contrôle qui empêche la publication des pires âneries, je me demandais comment il avait été possible que les Allemands du IIIe Reich pussent tomber dans le pire des totalitarismes. Avec l’Internet, désormais, on voit à plein l’intérieur des têtes et on comprend mieux ce qui aura pu se passer. Ca fait froid dans le dos.

Je ne sait plus quel crétin, il y a deux ans, grand admirateur de Robespierre, m’avait assuré qu’on finirait bien par réhabiliter un jour la mémoire de Pol Pot !