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Accueil du site > Tribune Libre > Je vous rassure, il n’y a pas de chemin à suivre !

Je vous rassure, il n’y a pas de chemin à suivre !

N’importe quel auteur qui se respecte devrait se poser la question suivante : Pourquoi j’écris ce que je suis en train d’écrire ? Dans le cas de mon texte précédent qui parle des échelles sociales qui régissent notre société consciemment ou non, mes motivations étaient purement personnelles. J’ai tenté de mettre en mot mes impressions face à une réalité à laquelle je suis confrontée et, en même temps, c’était un bel exercice de pensée et d’argumentation. Mais en le relisant plusieurs fois, je me suis rendu compte qu’il n’y a pas de direction précise ce qui rend son interprétation assez vague. Dans le cas de ce texte, mes motivations sont toutes autres. Je désire exposer une situation qui confronte mes valeurs morales, mais j’aimerais également tenter de trouver des solutions, ou du moins des idées, pour peut-être faire germer dans vos têtes ce qui se passe dans la mienne. Je crois, peut-être avec la naïveté d’un enfant, qu’il est encore possible d’un jour espérer vivre dans une société meilleure…

 

La situation à laquelle je suis confrontée est la valorisation de certains critères et la dévalorisation d’autres. Notre société valorise des échelles sociales comme la beauté et l’intelligence, et diminue ou accorde peu de crédibilité à d’autres comme le travail manuel ou même la gentillesse. L’hypocrisie sociétaire est tellement subtile qu’on la confond malheureusement avec la réalité…

Exposition de la situation

Dès notre plus jeune âge, la société nous force déjà à entrer dans un moule. À la maternelle, par exemple, on se retrouve confronté à la valorisation d’une certaine caractéristique, l’intelligence. Seulement par la présence de notes, on apprend aux enfants qu’il existe une échelle sociale qui les distinguent et que ceux qui obtiennent des meilleures notes sont forcément de meilleures personnes. Or, il est clair que le système d’éducation « traditionnel » n’est pas adapté à tous. Certains enfants auront de la difficulté seulement parce que la façon d’enseigner du professeur ne coïncide pas avec leur façon d’apprendre. Malheureusement, en les notant, on instaure déjà dans leur tête l’idée qu’ils ont une valeur beaucoup moins importante que ceux qui réussissent bien.

 

Et ce « moule » se poursuit tout au long des études… Lorsqu’on arrive face à notre choix de programme au cégep, il n’est pas rare d’entendre « choisit science nature si tu ne sais pas où aller, ça va t’ouvrir plus de portes ». Or, il est évident que tous les étudiants n’ont pas le profil pour aller en science nature. Mais par cette simple phrase qui paraît anodine, on accentue encore le fossé entre un programme considéré plus dure, donc qui requiert plus « d’intelligence » (et par intelligence, je parle seulement de l’interprétation que l’éducation fait de l’intelligence, c’est-à-dire les notes), et un programme considéré plus facile et beaucoup moins valorisé.

 

Et par ces deux exemples, j’illustre également une autre situation. La propagande d’égalité entre chaque individu. Malheureusement, nous ne naissons pas tous égaux, nos chances de départs ne sont pas les mêmes… Une phrase comme, « si tu deviens médecin, tes parents vont être fière de toi » prétend que n’importe qui qui décide de devenir médecin pour rendre ses parents fiers peut le devenir. Et c’est complètement faux, puisqu’il faut des caractéristiques spécifiques pour être médecin et ce n’est pas tout le monde qui possède ces habilités. Ce genre de phrase peut causer des dommages à une personne par deux façons : premièrement, par la déception de ne pas pouvoir atteindre ce que la société qualifie d’élogieux et deuxièmement par la dévalorisation de ses propres aptitudes, qui ne sont pas considérés aussi élogieuses.

 

Je réfère beaucoup à l’échelle sociale de « l’intelligence », mais ce problème est présent avec d’autres inégalités. La beauté est l’une des échelles sociales la plus présente et visible dans notre société. Par le biais de la publicité, on a associé le fait d’être beau au bonheur. L’argent également est un autre aspect de notre société extrêmement valorisé. « Devient médecin, c’est payant ! » Je pense que le but ultime d’une vie, mais trop souvent négligé ou peu abordé, c’est le bonheur. Avec un slogan comme « Devient médecin, c’est payant ! », il y a le sous-entendu subtil que si tu es médecin et que tu as de l’argent, tu es automatiquement heureux, mais c’est complètement erroné.

L’argent, la beauté, ni même l’intelligence ne peuvent t’assurer le bonheur…

 

Solutions sociétaire

La première solution est toute simple et très complexe à la fois. Elle implique un changement personnel de la part de chacun. Je crois que pour mettre fin à ces discriminations envers les caractéristiques humaines qui nous différencient, il faut d’abord commencer par faire une réelle introspection de soi. Se poser la question, Qui suis-je ? Quelles sont mes forces et mes faiblesses ? Quelle est la valeur réelle de mes forces ? Et quand je parle de valeur réelle, je ne parle pas de l’interprétation que la société en fait, mais bien quelle est l’utilité de ces forces dans ma vie et de quelles manières y agissent-elles. Probablement que pour un mannequin, sa beauté est très utile à sa vie professionnelle, mais pour un mathématicien, sa logique et ses habilités avec les chiffres auront une valeur beaucoup plus grande dans sa vie, que s’il avait une symétrie parfaite de visage, par exemple. Ce qui est difficile, c’est qu’il ne faut pas tomber dans le piège que la société nous tend. Il faut, de façon détaché de tout autre individu, être capable de reconnaitre nos faiblesses, mais particulièrement nos forces et leur réelle valeur. Il ne faut toutefois pas ignorer nos faiblesses, parce que si nous ne sommes pas capables de les accepter, elles deviennent des complexes. Cette introspection implique d’accepter qui nous sommes en tant qu’individus, mais implique également d’accepter que les autres peuvent être différents de nous.

 

La deuxième étape pour l’élimination de ces discriminions est plus difficile puisqu’elle ne s’adresse pas à quelqu’un en particulier, mais tous à la fois, c’est de la société dont je parle. Il faut rendre possible et profitable l’introspection de tous en changeant l’image que la société projette. Le problème c’est que si la société était une personne, il y aurait longtemps que plusieurs gens auraient tenté d’entretenir une conversation avec elle… Mais une société est constituée de plusieurs conscience et façon de penser, et pour qu’un changement s’y opère, chaque personne qui compose la société doit faire partie du changement. Comment changer une société ? Je pense que la meilleure façon est d’éduquer la population (je ne parle pas de les enfermer dans une école pendant 10 ans), mais de faire circuler des idées, de leur montrer d’autres façons de voir, de les pousser chacun d’eux à faire une introspection d’eux même…

 

Un changement un peu plus concret et à la portée de tous serait de se poser une autre question : Qu’est-ce que je veux faire de ma vie ? Ou Quel sens je veux donner à ma vie ? Encore là, il n’est pas seulement question de choix de carrière, mais de réalisation de soi. Il faut arrêter de croire qu’il y a LE CHEMIN ULTIME à suivre, et commencer, en tant qu’individu, SÉPARÉMENT, à trouver son propre chemin.

Cela signifie aussi parents, de laisser vos enfants choisir le leur…

 

Propositions

Malheureusement, la société a été basé sur ces inégalités, en essayant de convenir à la majorité, mais laisse de côté beaucoup trop de gens démunis voire non-adaptés devant le parcours plus « traditionnel » et commun. C’est le cas du système d’éducation qui se base souvent sur un seul critère : l’habilité à retenir ce qui t’es montré… Elle néglige entre autre des critères comme la créativité, la force physique, la gentillesse, l’esprit critique, l’intérêt envers le sujet appris. Il serait peut-être à l’avantage de tous d’essayer d’intégrer aussi ces facteurs considérables dans l’évaluation des enfants. L’intérêt envers le sujet est aussi extrêmement important dans l’apprentissage d’un enfant. Peut-être que de laisser la possibilité à l’enfant de choisir son sujet dans la rédaction d’un texte de français améliorerait grandement la qualité de celui-ci. Il en est de même dans toutes les matières. Et plus vieux également, l’intérêt est le facteur qui a la plus grande influence sur de décrochage scolaire. Il serait possible, au cégep par exemple, de laisser les élèves créer leur propre « profil » en ajoutant à leurs cours de base, des cours qu’ils auront eux-mêmes choisis dans la liste de cours disponibles. Et peut-être que de pouvoir également choisir son professeur ne serait pas une si mauvaise idée. Chaque enseignant a sa méthode d’enseigner et certains élèves se sentent plus alaise avec une méthode particulière. Ce ne sont que des propositions parmi tant d’autres.

« La société ne peut pas être adapté à chaque individu, mais elle peut être adaptable à chacun. »

 

Peut-être qu’une société sans discriminations des caractéristiques humaines vous parait utopique, mais rappelez-vous il y a à peine 50 ans au Québec, on aurait jamais cru possible une société sans la religion chrétienne… Et maintenant, la religion est libre de pratique à chacun. C’est le même genre d’emprise sociétaire que la religion imposait à l’époque contre lequel je veux lutter. J’aimerais que la façon dont on décide de vivre sa vie soit libre à chacun… Qu’il n’y ait pas de chemin meilleurs que d’autres, car nos différences sont nos forces. Les gens qui ont marqué l’histoire sont ceux qui, par l’acceptation de leurs différences, ont choisis de suivre leur propre chemin !

« Sans une déviation de la norme, le progrès n’est pas possible », Frank Zappa.


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33 réactions à cet article    


  • howahkan Hotah 6 octobre 2014 11:36

    salut..merci de cette bonne base de « méditation » ...je dis cela car je ne crois plus en la valeur intelligente de la réflexion...
    pour faire trop court,sans se connaître ,de rémission de la barbarie humaine il n’y aura pas..au mieux on peut tomber sur un leader et des soumis qui vont un peu aller dans un sens de partage ..des leaders de ce genre ont existé et existent...à vous de voir qui .

    La solution n’est pas , n’a jamais été humaine pour moi....la psyché analytique humaine ou pensée qui dit « je »...émet dès ce moment un opposé qui n’est pas « je »..

    Alors ce procédé est utile ou çà ? déjà pour se repérer dans l’espace....« je » me repère physiquement dans l’espace, ceci est vital n’est il pas ? il y a moi et l’espace physique autour dans lequel je me déplace je suis une sorte de centre de mon univers.,il y a une sorte de binarité objective utile a ce niveau, sinon je tombe de la falaise....c’est utile aussi quand il y a un besoin vital d’agir physiquement pour nourrir et protéger le corps et tout ce genre de choses pratiques..
    « je » analyse grâce a ses capacités innées sa propre mémoire, pas celle du voisin, meme si le voisin vous a appris quelque chose, avec un but dans le futur ,toujours dans le futur pour faire quelque chose..la pensée analytique est l’analyse du passé qui projette le futur.....cela donne des méthodes ,des outils pour vivre la praticabilité du présent ..survivre est le propos....c’est comme de fournir un moteur en carburant ....simple,pas de quoi en faire un plat..

    et bien si vous voyez cela ,vous venez de commencer à comprendre vers l’origine de toutes les divisions, de tous les conflits ,de toutes les guerres, de tout le « merdier » humain et aussi de votre souffrance, car je qui voit toit binairement croit que la souffrance de vivre et lui sont deux objets séparés...LA FAUTE LA PLUS CONSÉQUENTE,qui va empêcher le cerveau entier de s’ouvrir ..

    ...car ce processus vital de repérage de soi meme ,va envahir tous les champs de la vie binairement, moi et le monde....alors qu’il n’a aucune compétence intelligente pour cela....il essaye d’agir là ou il ne doit pas..........LA FAUTE millénaire ..
    Pour moi il y a clairement eu des hommes éveillés ,pas comme nous donc, au début ..je n’explique pas , pas de preuves bien sur et en fait ça n’a pas d’importance pour changer...puis on a fauté...gravement fauté pour arriver a ce criminel qui s’ auto pardonne tout et meme se positionne comme le sauveur ,le héros etc etc

    alors ce « je » qui se repère par rapport à son environnement, pratique déjà rien que pour marcher, ce qui est vital, il faut absolument le saisir que c’est vital , hélas va alors voir toute la vie uniquement sous cet angle..........
    cela devient « je » contre l’univers, contre les autres ..et puis se rajoute par là dessus le fait que ce processus qui regarde son passé pour projeter l’avenir n’est mentalement pas dans le présent sauf physiquement quand il cultive un jardin par exemple,mais ce présent mental n’est que l’expression d’une méthode mécanique mémorisée, le mental analytique n’est pas dans le présent la machine physique que nous sommes alors oui bien sur...

    le corps lui ne peut être que dans ce présent..mais notre mental ne vit que le futur ou essaye de revivre le passé, le tout en mode totalement encore binaire, oui je garde, non je te tue...

    il y a création d’une sorte de centre qui dit « je » se prends pour un humain alors qu’il est machine de chair et de sang et qui sait tout, il sait tout car il ne regarde que ce qu’il sait,comme il ne sait pas qu’il fait cela, il croit que tout ce qu’il sait est LE TOUT..

    la pseudo conscience c’est çà, ma propre mémoire y compris celle du futur désiré...

    alors de meme que ce « je » évolue dans l’espace physique en mode binaire, il y a moi et ce qui m’entoure en différenciant bien les deux ce qui est vital a ce niveau...il va commettre l’erreur énorme et fondamentale de faire la meme chose sur les plans non physiques, sur des plans conceptuels, intellectuels analytique de la pensée elle meme.....il y a partout « moi » ,les autres....il y a partout des conflits....

    mais c’est loin d’être fini..son champs d’action est de planifier soit le futur quasi instantané pour marcher et ne pas tomber dans le vide etc mais aussi un futur plus lointain là aussi pour éventuellement prévoir un minimum pour la corps,abris, nourriture,,habits,et des moyens X pour faire cela...ce programme automatique contient des sous programmes pour que cela soit fait correctement , c’est bien si le toit ne tombe pas ....il contient donc un sous programme qualité qui peut éventuellement par accumulation d’informations amener à ce que nous appelons des améliorations...toujours estampillés de la mention :BIEN !! pourquoi ? parce que il ya aussi un autre sous sous programme d’auto satisfaction du travail réalisé....et bien plus encore....

    le tout donne un ordinateur cerveau qui fait des ordinateurs, tout ce monde est binaire, ou 0/1....

    l’ordinateur humain ne sait pas qu’il est un ordinateur donc une machine et qu’il n’y est pour rien dans ses capacités, il ne sait pas qu’il fonctionne automatiquement, mécaniquement et aléatoirement au hasard de motifs-désirs X profonds qu’il ne connaît pas,car il ne voit que la surface des choses....il croit qu’il a peur de la mort en surface alors qu’il recherche la continuité absolu de ce qu’il ’aime« ,genre à jamais, à jamais , à jamais etc ..
    il ne sait pas que en étant binaire, moi contre l’univers il crée ainsi des zones qu’il ne peut voir, on appelle cela l’inconscient or il n’y a ps d’inconscient sauf pour notre »je« binaire..qui sépare tout , tout le temps

    Ceci a pour effet non seulement d’isoler un individu humain des autres humains par le conflit moi contre le reste, mais aussi d’isoler chaque humain de TOUT ce qui est....univers et origine inclus.........

    Tout ceci était connu de la »Création« , qui en créant cet être augmenté en capacité mentale, sachant la limite de ce mental car en étant le »Créateur« , à alors doté ce programme de ce que on appelle la souffrance, souffrance qui est quand à son origine totalement inconnu de nous et que l’on essaye de rejeter binairement ,vous savez oui j’aime je garde, et non je n’aime pas je rejette..
    Alors avec notre souffrance de vivre qui est le lot de tous ,si si..le clown est si triste malgré tous les faux semblant et l’or et le pouvoir amassé..la souffrance passe en case binaire »non« et est rejeté comme n’étant pas parti de »je« .....toujours le conflit moi et le reste...bien pour marcher....faire des outils,manger etc mais pas ailleurs

    la souffrance qui pour moi est une volonté et une nécessite de la création , est rejetée mentalement..mais çà ne marche pas du tout,elle reste.......

    elle avait un coté bien sur symptôme qui signale : faute !!! mais aussi de ce que je connais un coté catalyseur vital....avant d’être souffrance elle est juste un signal faible d’erreur,comme on ne sait rien on ne fait rien et elle s’amplifie,ne s’arrêtera jamais....

    seule la souffrance résout la souffrance........pour cela »je« contre le reste du monde doit cesser...car il n’y pas de »je" contre le reste du monde......sauf quand le corps doit évoluer physiquement dans ce qui est ..il n’est pas impossible que de saisir comment vivre la souffrance comme il le faut soit notre seule première étape.......toujours rejetée bien sur...


    • Neymare Neymare 6 octobre 2014 16:44

      Salut Howakhan
      « souffrance qui est quand à son origine totalement inconnu de nous »
      L’origine de la souffrance est de vouloir que les choses soient différentes de ce qu’elles sont
      A partir du moment ou vous acceptez les choses telles qu’elles sont, certes vous pouvez ressentir la douleur, mais la souffrance n’existe plus : la souffrance est la projection de la douleur dans le temps. Celui qui vit dans l’instant présent en prenant ce qui arrive, ne projette plus la douleur dans le temps et ne souffre plus
      Chaque etre nait et se développe avec des caractéristiques uniques qui définissent sa destinée : tout celà fait parti d’un système parfaitement maitrisé, permettant avec un esprit unique d’obtenir une telle diversité. Vos caractéristiques, que vous soyez beau ou laid, intelligent ou idiot, vos expériences, votre éducation vous permettront de vivre une expérience particulière et unique.
      La souffrance naitra de ne pas accepter cette « programmation » ou la destinée qui en découle, particulièrement parce que l’homme n’ayant aucun repère que les autres hommes il passera sa vie a s’autoévaluer en relation avec le reste de l’humanité, non pas sur des critères objectifs mais sur les critères subjectifs que lui fournit la société a un moment donné
      La seule solution est d’aller chercher une autre référence, et cette référence, cette fois absolue, se situe dans notre esprit


    • howahkan Hotah 6 octobre 2014 19:18

      Salut à toi Neymare... smiley
      ..content de te revoir !

       : « howhakhan : souffrance qui est quand à son origine totalement inconnu de nous »

       tu dis : L’origine de la souffrance est de vouloir que les choses soient différentes de ce qu’elles sont..

      par expérience je sais cela, mais cela ne suffit pas meme si c’est très vrai, pour moi.....je sais que je m’adresse à des gens qui ne savent pour la plupart rien de l’origine de leur souffrance ,et de ce que je sais de dire ce que tu dis ,et qui correspond à une vérité que j’ai aussi vu pour moi , en général ne parle pas...j’ai passé 5 ans sur des sites dédiés a krishnamurti comme ici sur ce sujet qui est tres difficile a dire,car « on » cherche une soluton à la souffrance ,pour moi elle doit être vécu et pas solutionnée car elle contient sa propre solution qui n’est plus de l’ordre de la pensée..,...c’est une expérience renouvelée dans les grandes lignes mais qui ne peut être une méthode d’où la grande difficulté du sujet , je ne peux reproduire deux fois le meme moment..ce qui a été apliqueé une fois ne marche pas une deuxieme fois est ce que je connais...krishnamurti dit aussi la meme chose..bon OK ça ne veut pas dire que ce soit juste mais mais il y a quand meme d’abord expérience d’abord puis on essaye de dire..

      en fait je ne me situe pas dans l’explication de la souffrance car je crois que cela ne va rien apporte, ou du moins pas assez...en tous les cas c’est ce que je vis...meme si c’est juste une analyse rationnelle de la souffrance ne la solutionne pas..mais attention à l’analyse ,elle est tres perverte car sa logique semble dire des choses justes alors que souvent !!!!!
      exemple vécu plus d’une fois.en pensant donc en analysant ,la mort me semble être problème catastrophique , ca cée une souffrance terrible qui fut laissé libre comme il le faut et montra alors le réel probleme de fond qui est le desir absolu de continuité qui si il n’est plus là ne fait plus de la mort un problème mais un fait vivable ..la souffrance ouvre des portes sur le non cosncient pour l’analyse trop limité, entre autre

      je ne pense pas que d’accepter les choses telles qu’elles ont soit non plus le chemin, toujours pour moi bien sur..car derriere l’acceptation se cache encore et toujours la pensée binaire analytique qui cherche à fuir, une solution or de chercher une solution comme on le fait aussi dans le monde des problèmes dit extérieur ne me semble as judicieux car c’est le problème qu’il faut comprendre ! ...or « moi » essaye de fuir la souffrance en créant deux sujets : moi d’un coté et la souffrance de l’autre..

       or pour moi c’est clair il n’y a pas moi d’un coté et la souffrance de l’autre....cette dualité est fausse..tout le reste découlant de cela sera aussi faux..

      donc je reste sur ce point précis exprès...

      tu dis : La seule solution est d’aller chercher une autre référence, et cette référence, cette fois absolue, se situe dans notre esprit..

      je ne peux aller chercher une telle référence, car ce sera encore « moi » déguisé qui essaye un autre tour de passe passe avec lui meme..c’est ce que je vois pour moi .....le « pour moi » est important bien sur.

      « je » n’a pas de solutions pour cette souffrance, il peut juste saisir indirectement sans chercher à quel point il est le centre des problèmes et ce en vivant la souffrance.. sans absolument ni essayer de la solutionner, ni de la fuir, ni de lui faire face, ni de s’y habituer, ni de essayer de l’oublier etc ..pour moi toute action de la pensée sur la souffrance ne mène que a plus de souffrance ou a une sorte d’auto hypnose qui fait du bien sur le moment et pourquoi pas, je n’ai rien contre,mais ce qui m’ intéresse est ailleurs.
      .la souffrance vécu contient non seulement son anti dote mais bien plus..je ne vais pas beaucoup et exprès dans le« bien plus » car si la souffrance n’est pas laissée libre il n’y aura pas de « bien plus »..encore une fois c’est ce que je vois par expérience pour moi ..vers 14-15 ans je faisais cela .....j’ai ensuite perdu de vue tout ceci qui est alors revenu plus tard, ce fut une redécouverte de ce principe de laisser la souffrance libre, la pensée à ici un rôle majeur,celui de renoncer sous le poids de la souffrance à resister....il est question d’abandon....de vivre dans l’inconnu........

      merci des échanges..désolé de faire souvent un peu vite, mal dit et tout, mais le clavier ne m"inspire pas..cela dit l’outil est là alors je m’en sert

      amicalement


    • Neymare Neymare 7 octobre 2014 09:10

      Salut Howakhan
      Le personnage que tu observes dans ce monde souffre, mais tu n’es pas ce personnage, tu es la conscience.
      Meme si c’est par un processus intellectuel, tu dois t’installer non pas dans la peau du personnage mais dans le siège de la conscience
      Ton intellect est ton outil pour te sortir de là, meme s’il te semble que c’est de l’imitation d’une image (de la conscience) que tu peux avoir, fais le quand meme, place toi juste en observateur du personnage que tu joues dans ce monde, sans le juger, comme si tu regardais un film dans la peau d’un personnage
      Fais toi confiance, il y a des forces énormes qui vont t’amener là ou tu dois aller, tu dois juste laisser passer ces forces a travers toi, en étant juste le témoin de ce qu’il se passe, sans implication directe


    • wonderland wonderland 6 octobre 2014 13:11

      Une précision sur mon texte :

      Par rapport à la propositions de donner la possibilité aux élèves de choisir leur professeur, il faudrait, pour que mon idée soit cohérente, que la décision de l’élève soit basé uniquement sur les compétences à enseigner du professeur... En raison de la quasi impossibilité de l’absence totale de discrimination sur toutes autres caractéristiques, du moins dans notre société actuelle, il serait une mauvaise idée d’exposer les professeurs à une telle situation !


      • quid damned quid damned 6 octobre 2014 23:32

        « ... et diminue ou accorde peu de crédibilité à d’autres comme le travail manuel ...  »
        Il est vrai que déconsidérer ou mépriser le travail manuel est une incommensurable ineptie. C’est une échelle de valeur très dommageable.
        « ...ou même la gentillesse. »
        On m’a dit un jour que « la méchanceté est un début d’intelligence » J’ai trouvé ça d’abord stupide, et étonnant venant de la personne qui tenait ce propos. Mais si l’on considère que l’« intelligence » est ce qui différencie l’Homme de l’animal (ce qui est très discutable à bien des égards) effectivement l’animal n’agit jamais de façon « méchante », il n’est vraisemblablement mû que par la vitale nécessité et a priori sans calcul au sens péjoratif. Donc dans ce cas, effectivement la méchanceté est un début d’« intelligence ». Mais tout début laisse supposer une évolution. En dehors du débat qu’est-ce que gentil, qu’est-ce que méchant, il semble que nous n’ayons pas fait de chemin significatif depuis ce début. Essayons d’être le moins injuste possible. Unum non nocere.


        • prolog 7 octobre 2014 08:41

          Bonjour,
          c’est chouette de faire passer des idées comme ca.
          La hiérarchisation des valeurs, leur existence même, engendre la guerre dans laquelle on est actuellement, soi même ou en groupe.
          Proposer une solution concrète revient à remettre en place une échelle de valeur.
          Faire le lien entre notre souffrance et nos valeurs serait déjà pas mal
          merci


          • wonderland wonderland 12 octobre 2014 16:58

            Oui, magnifique vidéo ! J’ai eu la chance de le voir il y a quelques jours. Merci pour votre commentaire aussi honnête !


          • Xenozoid 12 octobre 2014 16:14

            i’l n’y a que vous, je sais je provoque
            Il n’y a pas de bon ou de mauvais
            Il n’y a pas de bon ou de mauvais qui soit universel
            Il n’y a que vous ...

            Il n’y a pas de bon ou de mauvais
            Il n’y a pas de bon ou de mauvais universel
            Il n’y a que vous ...
            et les valeurs que vous choisissez pour vous-même.
            D’où nous vient donc l’idée de « loi morale » ?

            Il était une fois, presque tout le monde croyait en l’existence de Dieu


            • Xenozoid 12 octobre 2014 17:43

              pour evualuation, tu parles a qui ?ton début de piste ?


            • gaijin gaijin 12 octobre 2014 17:52

              xenozoid
              oui tout a fait il n’ y à que moi
              mais ensuite ?
              moi c’est quoi ?
              c’est qui ?
              ça va ou ?


            • Xenozoid 12 octobre 2014 17:57

              pas dans une vérité, pleine de je sais,c’a marche pas, les anarchites le savaient


            • Xenozoid 12 octobre 2014 18:02

              un « vrais »Anarchist ne fait pas dan l’illusion. il l’latend, a condition que les autres fasse le même ?
              hmmm le dilemme


            • Xenozoid 12 octobre 2014 17:32

              cela dépend de l’espoir que tu lui donne, et de se que tu veux.mai bien sure un gourou ne te le dira jamais


              • foufouille foufouille 12 octobre 2014 19:03

                « La société ne peut pas être adapté à chaque individu, mais elle peut être adaptable à chacun. »
                et on fait comment avec le sociopathe, par exemple ?
                ou le politique


                • wonderland wonderland 12 octobre 2014 20:00

                  La sociopathie est un cas particulier, c’est une exception à la règle... Je ne suis pas spécialiste en sociopathes, mais je sais que c’est un trouble mental à même titre que la pédophilie ou le pervers narcissique... Ce sont des psychopathies qui requiert des soins particuliers. Il ne sont d’ailleurs, la plupart du temps, pas visé par les mesures sociétales prises.

                  Je dois avouer que je n’ai pas la réponse à votre question.

                  Je vous en pose une à mon tour : Faudrait-il que la société permettent aux gens atteint de psychopathies comme la sociopathie ou la pédophilie d’exprimer librement leur personnalité ?


                • wonderland wonderland 12 octobre 2014 20:05

                  **Non pas psychopathie, mais déviance pathologique !


                • foufouille foufouille 12 octobre 2014 20:14

                  @constant
                  sorry


                • foufouille foufouille 12 octobre 2014 20:17

                  "Je vous en pose une à mon tour : Faudrait-il que la société permettent aux gens atteint de psychopathies comme la sociopathie ou la pédophilie d’exprimer librement leur personnalité ?"
                  c’est juste l’extrême que j’ai pris comme exemple.
                  une bonne partie veut cette compétitivité.
                  ce sera le même problème qu’avec le communisme.
                  que fait on de ceux qui veulent tout et sont prêt à presque tout pour le faire ?



                • wonderland wonderland 12 octobre 2014 20:24

                  Je pense que la liberté individuelle de chacun doit trouver ses barrières lorsqu’elle rencontre celle d’un autre...


                • Xenozoid 12 octobre 2014 20:24

                  et qui vous dis que vous avez raison ? ou tord ?


                • Xenozoid 12 octobre 2014 20:26

                  on peux trouver celle de l’autre quant il a tord. n’est ce pas


                • wonderland wonderland 12 octobre 2014 20:29

                  En faite, c’est que je crois qu’avant de poser un geste on doit se demander, Est-ce quand faisait ce que je m’accorde de faire (Au nom de ma liberté), je brime la liberté de quelqu’un d’autre (selon cette même vision de liberté) ?


                • wonderland wonderland 12 octobre 2014 20:34

                  Je crois que son commentaire signifiait simplement que votre destinataire n’était pas clair dans votre intervention.


                • Xenozoid 12 octobre 2014 20:57

                  une nouvelle couche

                  Cela signifie également qu’il n’y a pas mythique « Ils ». D’innombrables mouvements radicaux et critiques de la société se sont appuyés sur ce concept de motiver les gens pour attiser la haine des " mauvais " orchestrateurs de la souffrance humaine, les ennemis qui conspirent contre nous. Mais ce genre de réflexion ne sert qu’à nous diviser les uns contre les autres, et si nous sommes divisés sur des lignes de classe, sur des lignes de couleur, ou selon d’autres catégories, cela nous distrait des questions importantes et entrave notre progression. Nos véritables « ennemis » sont les forces sociales et les modes de travail qui nous définisse et ce sont ces forces que nous devons comprendre et combattre.

                  Mais ne veut pas dire qu’il n’y a pas d’individu dont le comportement est particulièrement néfaste pour les autres, dans la mesure où ils perpétuent ou amplifient l’état d’urgence actuelle. Même si ces personnes ont de mauvaises intentions, il est encore peu probable qu’elles possèdent une compréhension claire des conditions extrêmement complexes auxquels elles contribuent.
                  Les personnes qui ne sont pas satisfaites de cette vie, qui sentent la « pauvreté » de l’existence que la civilisation moderne a à offrir, doivent chercher les autres qui éprouvent des symptômes similaires. Ensemble, pour construire et diffuser une analyse de la situation :

                  Une théorie du pourquoi, les êtres humains agissent et interagissent de la même façon dont ils le font aujourd’hui, et comment cela conduit à nos sensations d’aliénation, de désorientation et d’épuisement.
                  Cette analyse doit avoir une action efficace d’un certain type nécessaire et immédiate, ou bien, cela n’aboutira à rien.
                  Et cette lutte suppose, de la part des participants qui se battent, de voir et de sentir le changement au cours de leur propre vie, comme nous allons le voir . . .

                  Quelle que soit la solution, ou révolution, proposée, elle doit être présent-orientée plutôt que tournée vers l’avenir si l’on veut véritablement voir un quelconque changement. Mais aussi, ne plus réagir, mais agir.

                  Le passé et le présent sont à la fois plein d’exemples qui indiquent cela. Pour envisager une demande : Christianisme demande à ses disciples de retarder toute satisfaction jusqu’à l’entrée dans l’autre monde, quand ils seront supposés être récompensés pour leur bonne conduite ; ce faisant, il suppose que cette bonne conduite présente doit être régie par des codes et des lois pour être récompensé. Ce genre de pensée reflète un malentendu terrible de la nature du bonheur humain, car le bonheur est à trouver dans l’activité, à des activités qui sont excitantes et satisfaisantes en soi, plutôt que dans l’attente passive des récompenses pour les activités insatisfaisantes et statiques. Il n’est donc pas surprenant que beaucoup de fervents chrétiens deviennent, des individus malveillants, amers, qui en veulent jalousement à toute activité saine et d’excitation de l’autre - car ils sont persuadés qu’ils ne trouveront le vrai bonheur que dans leur « récompense céleste » dans un comportement qui n’est pas du tout excitant pour eux, et doit donc regarder avec envie ceux qui le font librement alors qu’ils ne peuvent que rêver de le faire dans leurs fantasmes les plus « coupables  ». Inversement, il y a beaucoup de chrétiens qui sont heureux en dépit de leur christianisme, parce qu’ils sont capables de prendre du plaisir dans leur vie et les actions de ce bas monde.


                • wonderland wonderland 12 octobre 2014 21:03

                  Prendre en considération autrui, ne signifie pas nécessairement remettre en question toutes ses actions par rapport au autre. Je crois plutôt pour cela, qu’il suffit simplement de poser nos actions en fonctions de valeurs morales universelles comme l’amour, le partage...

                  Prenons par exemple la lutte homosexuelle :

                  Si quelqu’un se pose la question, Est-ce que ça va offusquer des gens qui je montre mon orientation sexuelle librement, la réponse est oui !

                  Mais, ces gens qui se sentent offusqués n’ont pas de réelle raison d’être offusqués puisqu’il ne brime leur droit en aucun cas.

                  Ses agissements sont simplement basés sur des valeurs fondamentales et universelles. L’amour dans ce cas-ci.

                  C’est d’ailleurs les raisons des agissements de la plupart des causes sociales.. Il revendique des droits égaux pour tous !


                • Xenozoid 12 octobre 2014 21:08

                  encore Qui ?


                • Xenozoid 12 octobre 2014 21:11

                  je parlais a katerine


                • Xenozoid 12 octobre 2014 20:34

                  mais on ne vit plus madame on est alors delusionisé et on s’en réfere a l’avenire, a défaut de plaire


                  • wonderland wonderland 12 octobre 2014 20:46

                    Mais c’est par la peur et l’illusion du changement qu’on se sent en vie et ne fait pas qu’attendre l’avenir, mais essayons de le changer entre illusionné...


                  • wonderland wonderland 12 octobre 2014 20:48

                    Pourquoi un mot comme illusion semble t-il si péjoratif dans ce contexte ?


                  • Xenozoid 12 octobre 2014 20:49

                    bien sur ............

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