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Accueil du site > Tribune Libre > Jean sarkozy, fils de Nicolas Ier

Jean sarkozy, fils de Nicolas Ier

Si la volonté de changement a marqué la politique de « Rupture » du roi de France, Nicolas Sarkozy Ier et la succession royale de Jean Sarkozy, qu’en est-il du changement réel dans la vie politique et sociale des Français ? Oui Martin Hirsch a facilité l’insertion d’un jeune en quête de débouché. Jean Sarkozy. Fils de son père. Président de l’Epad, organisme gestionnaire du plus grand centre d’affaires d’Europe, il a 23 ans, est étudiant en deuxième année à la faculté de droit. Sans oublier qu’il est vice- président du Conseil général des Hauts-de-Seine. La charité bien ordonnée, commence par soi même. Ce que cette succession qui ne dit plus son nom suggère, n’est ni un processus en trompe-l’œil ni un bouleversement, mais une tradition française, tous les présidents l’ont pratiquée dans la cinquième République. De, De Gaulle à Sarkozy. Cette recomposition à la manière des Sarkozy de l’espace public n’implique pas, pour autant, une modification dans la distribution du pouvoir. L’Afrique n’est que sur la voie de son maître.

Une succession personnalisée

C’est plus qu’un signe d’extinction de la liberté d’expression. C’est véritablement l’aspect majeur d’un nouveau règne qui n’accepte plus que son rapport aux différentes sphères de pouvoirs soit l’objet de questionnements publiquement formulés. C’est ce qu’on appelle, les pleins pouvoirs. Cette dérogation constitutionnelle, le plus souvent est dévolue au président d’une République, dont les institutions sont en danger, par exemple, l’Etat de siège. Dans le cas contraire, ce sont des monarques qui exercent les pleins pouvoirs, sans aucune contestation. La France n’est pas si loin.
Le nouveau Souverain de France, allait-il être dans la continuité de ses prédécesseurs, ou bien allait-il se contenter de régner tout en étant le garant de la pérennité des institutions et le recours suprême pour leur bon fonctionnement ? Pour le savoir, il suffisait d’attendre. En fait, on n’a pas attendu longtemps. Dès son accession au Trône, il était évident que Sarkozy avait sa manière personnelle d’incarner son rôle, de pratiquer son métier de président. Aussi vrai que le style fait l’homme, tout est dans la manière d’assumer et d’exercer son statut. Le style Sarkozy s’articule autour d’un triptyque bien visible : Moi, ma femme et mes enfants. Ce n’est pas une stratégie élaborée, mais une façon personnelle d’être souverain, dans une nation dite démocratique. Une attitude sincère et spontanée qui a valu à Jean Sarkozy, premier surdoué de France d’être immédiatement adopté, sinon adulé chaque fois qu’il allait à la rencontre de la population, plus particulièrement des petites gens. La déclaration de Patrick Balkany, député-maire UMP de Levallois-Perret et ami du Président. Sur RTL, ne conforte que la glorieuse idée que je me fais de la démocratie française : « Moi qui ai connu Nicolas Sarkozy à 22 ans, il avait déjà beaucoup de talent. Et je peux vous dire que Jean Sarkozy, à 23 ans, a peut-être encore plus de talent que n’en avait son père à son âge. »

Situation paradoxale

En somme, on demandait à Nicolas Sarkozy à la fois de faire l’inventaire du règne précédent pour marquer quelques ruptures bien senties et d’intervenir moins fréquemment dans la conduite des affaires du pays. La nomination de son fils à l’Epad, ne confirme que cet enracinement monarchique et absolutiste dans la gestion des affaires du pays. On se retrouve alors dans une situation pour le moins paradoxale, dans une France qui non seulement cultive elle-même les paradoxes, mais les inspire chez les observateurs étrangers ; De mémoire d’observateur indépendant que je suis, jamais un gouvernement n’a eu autant de dépendance vis-à-vis du palais de l’Elysée, comme celui de François Fillon. Il fut un temps pas très lointain où cette liberté d’initiative constituait la revendication centrale de l’ancienne opposition aujourd’hui au pouvoir, dont un certain Nicolas Sarkozy était le pourfendeur.

Suivant leur appréciation du personnage lui-même, les politiciens jugent de manière variable le travail de Jean Sarkozy comme conseiller général dans les Hauts-de-Seine. Il est certain que la nouvelle école politique où il faut fourbir ses armes dans le régime de Sarkozy, est meilleure que l’ancienne, ne serait-ce qu’en raison de l’élévation du niveau de recrutement (bac+2). Ainsi, on peut donc changer les règles d’admission à l’examen, pour être « grand » en France : Plus  d’anonymat dans la correction des copies au concours d’entrée à l’académie des commandeurs, il faut surtout avoir un géniteur président.

Nicolas Sarkozy, dans sixième République supprime par décret le mérite. Comme l’ensemble du corps électoral, et tous les jeunes en quête d’insertion, Jean Sarkozy est placé en model labelisé et garanti. Pour  Xavier Bertrand, qui s’était totalement impliqué dans la création de l’Académie Royale des Sarkozy, on n’a pu entendre cette sentence : « Le début du parcours de Jean Sarkozy est dû à une seule chose : l’élection. [...] Il n’y a rien de plus noble que la confiance des électeurs. Voilà sa légitimité et, aujourd’hui, il veut se consacrer à fond à son département ». Le Parisien

On pourrait dire, sans plus se tromper : Aux ordres Citoyens !

Car, « La discipline ne confère aucun mérite lorsqu’un ordre nous est agréable. La discipline revêt sa vraie valeur lorsque nos pensées nous conseillent le contraire de ce qu’il nous est ordonné, lorsque notre cœur cherche à susciter une rébellion intérieure, ou lorsqu’un ordre est arbitraire ou erroné. Telle est la discipline que nous observons. » Francisco Franco

A sa Majesté, Sarkozy, le peuple vous écoute !

 

Aimé Mathurin Moussy


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17 réactions à cet article    


  • Alpo47 Alpo47 13 octobre 2009 13:08

    Bon, Balkany fait ..... du Balkany. Rien ne doit nous étonner venant de lui.
    Et, en même temps, soit quelque chose m’échappe dans le cursus du « prince Jean », soit être en deuxième année de Droit à 23 ans, n’est pas vraiment le signe du génie. Ou alors, un génie très incompris. On n’est pas loin de l’idiot de la famille.
    On ne peut plus s’étonner de la perte de repères d’une partie de notre société, lorsque les élus, font preuve de favoritisme, de népotisme, et nombre de postes sont dus à ces processus.
    Où sont passé les valeurs d’intégrité, d’honnêteté, d’éthique, d’égalité .
    Etonnant, ce matin, dans un discours consacré à l’école, notre (hélas) président fait l’éloge du mérite et des études, opposés aux « droits de naissance ».
    Chiche !


    • chams 13 octobre 2009 15:38

      mettez vous a la place de sarkozy 1er !
      quand on a un fils assez cretin pour etre encore en 2eme annee de droit a 23 ans, on fait tout pour le caser, assurer son avenir et enfin pouvoir dormir tranquille sans se demander ce que va devenir rejeton 1er

      c’est humain
      on ferait tous pareil
      sarko est un bon papa smiley


      • Gabriel Gabriel 13 octobre 2009 15:41

        A propos, est ce qu’on a retrouvé le scooter ? Parce qu’avec la circulation à la défense, Pauvre Jeanjean, bonjour les bouchons ! 


        • M.Junior Junior M 13 octobre 2009 19:03

          L’école est le seul moyen pour lutter contre les privilèges de naissance.

          Ne croyez pas que Jean, bien que jeune, est été élu pour son nom mais bien pour son intelligence.

          Souvenez-vous comment il a abandonné la liste de Martinon suite à un sondage qui le donnait perdant. N’était-ce point une marque de génie ?

          Les électeurs ont bien compris aux cantonales qu’ils devaient voter pour ce jeune homme, non en raison de son nom mais bien de son talent et des valeurs qu’il a su incarner.

          Vous, chers français, vous savez bien que les habitants de Neuilly sur seine prône l’égalité des chances et la mixité sociale.

          Ne tombez pas dans la caricature avec Neuilly sa mère.

          Ne tombez pas bêtement dans le procès d’intention.

          Montrez-vous à la hauteur de votre président.

          J’entends déjà, certaines voix ironiser sur son parcours universitaire.

          Mais comme vous le savez, l’université va mal et c’est pour cette raison qu’il faut la réformer.

          Aujourd’hui, grâce à un parcours exemplaire. Isabelle Balkany le déclare elle-même :« Il est formidable ».

          Elle qui a su recevoir la légion d’honneur en janvier 2008.

          Quel chemin parcouru depuis les différentes condamnations de son ex-mari pour diffamations, injures ou prises illégales d’intérêt. Cette femme d’honneur connait la face cachée des hommes et elle a su reconnaitre le potentiel de Jean.

          Alors ne faite pas d’amalgame, chers français.

          Jean sera élu Président de l’EPAD sur ses simples compétences. Vous le jugerez sur ces actes.

          A l’heure où la crise est derrière nous, il fallait envoyer un message fort aux entreprises. Il est important que les dirigeants qui se battent chaque jour pour gagner plus puissent à nouveau avoir confiance en l’avenir.


          • joelim joelim 13 octobre 2009 20:00

            J’ai crû que c’était du 2e degré mais non !!!

            Jean, bien que jeune, est été élu pour son nom mais bien pour son intelligence.

            Vaste blague, c’est le fils de son père ! Quelle sorte d’éducation est-ce que de donner un tel fromage à un jeune sans qualifications ? Qu’il fasse ses preuves ! Même l’UMP est outrée c’est dire...

            Aujourd’hui, grâce à un parcours exemplaire. Isabelle Balkany le déclare elle-même :« Il est formidable ».

            Ah ben oui puisqu’elle le dit çà vaut un Master à l’Université avec 15 ans d’expérience ! Quand est-ce qu’elle ouvre sa propre fac ? Elle va avoir du succès !

          • furio furio 13 octobre 2009 19:34

            discours de sarkosy !!!!!!
            « Je veux une démocratie irréprochable.
            La démocratie irréprochable c’est la participation de chacun à la définition du destin de tous.
            La démocratie irréprochable c’est celle où il n’est pas nécessaire de voter pour les extrêmes pour se faire entendre. Celle où il n’est pas nécessaire de descendre dans la rue pour crier son désespoir. Celle où chacun reconnaît dans la politique de son pays une part de lui-même.
            La démocratie irréprochable ce n’est pas celle où l’enfant d’un de ces quartiers dans lesquels s’accumulent toutes les difficultés qui regarde la télévision trouve qu’aucun homme politique ne lui ressemble.
            La démocratie irréprochable c’est celle qui permet aux enfants de tous les quartiers de ressentir qu’ils ont quelque chose en commun.
            La démocratie irréprochable c’est celle qui permet d’arracher le poison de l’extrémisme du cœur de tous ceux qui se laissent entraîner par leur colère et par leur peur parce qu’ils se sentent exclus.
            La démocratie irréprochable ce n’est pas une démocratie où les nominations se décident en fonction des connivences et des amitiés mais en fonction des compétences. C’est celle dans laquelle l’Etat est impartial. Si l’Etat veut être respecté, il doit être respectable. Je ne transigerai pas. Pour certains postes il ne doit pas y avoir de nomination sans qu’au préalable celui que l’on envisage de nommer ne soit contraint d’exposer ses vues stratégiques pour l’entreprise ou l’organisme qu’il veut présider. Et de surcroît cette nomination doit être ratifiée par un vote des commissions parlementaires concernées. Le fait du prince n’est pas compatible avec la République irréprochable. »


            PAUVRE France d’avoir élu un tel « Parangon de l’Hypocrisie » On va retrouver ce crétin de Jean premier ministre avant la fin du mandat de talonetto, à ce train là !!!!


            • joelim joelim 13 octobre 2009 19:55

              Il y a un rapprochement à faire entre la « valeur » que ses défenseurs attribuent à Jean Sarkozy, et la « valeur » que ses défenseurs attribuent à Polansky.

              Dans les deux cas ce sont des opinions éminemment subjectives.

              Bien sûr cela est fort commode pour fouler aux pieds les principes de la République... 

              Ils sont valeureux donc ne jugeons pas l’un pour crime ! Donnons à l’autre un poste dans lequel il n’a aucune compétence ! Et vive la république bananière !

              • Alpo47 Alpo47 13 octobre 2009 20:15


                Faisons court : Le pouvoir actuel est de type mafieux.


                • moebius 13 octobre 2009 20:33

                  mais non ! ce type s’est fait élire et il est tout a fait en droit et en position de prétendre à ce poste... Mais pourquoi ces électeurs balnieusards de l’ouest parisien , les plus friqués qui soient sont a ce point amateurs de rallyes de saga familliale, de reproduction sociale ? la est la question ? ....
                   Das Kapital


                  • BA 13 octobre 2009 21:06

                    Dialogue entre Nicolas et Jean Sarkozy.

                    - Jean, lis cette feuille.
                    - Pourquoi, papa ?
                    - C’est des « éléments de langage ».
                    - C’est quoi, papa ?
                    - C’est des phrases-type, des réponses-type. Tu dois les apprendre par coeur et tu dois les réciter quand un journaliste te pose une question sur l’EPAD.
                    - C’est quoi, l’EPAD, papa ?
                    - C’est là où on prendra le pognon pour l’élection de mai 2012.
                    - Quelle élection de mai 2012, papa ?
                    - T’occupe pas. Tu apprends par coeur ces phrases. C’est LOUVRIER qui les a écrites.
                    - C’est quoi, l’ouvrier, papa ? J’en ai jamais vu.
                    - Non. Pas l’ouvrier. Je parle de FRANCK LOUVRIER.
                    - C’est qui, papa ?
                    - C’est le mec qui s’occupe de la communication à l’Elysée. FRANCK LOUVRIER m’a dit que tu devais te couper les cheveux, te les faire teindre en châtain, et tu dois mettre des lunettes.
                    - Pourquoi, papa ?
                    - Parce que tu dois prendre le look des mecs qui bossent à La Défense.
                    - Mais non, au foot, je joue en attaque.
                    - Tu fais ce qu’on te dit de faire et tu arrêtes de poser des questions.


                    • eugène wermelinger eugène wermelinger 14 octobre 2009 20:10

                      superbe, BA : le B.A. BA


                    • furio furio 13 octobre 2009 22:18

                      Quel cirque !!
                      Même l’Ump pour dire « On a un problème de ressources humaines dans les hauts de seine !!! » Sur ce suspension de séance ! Circulez ! Et Copé fait dégager les mauvais coucheurs !


                      • norbert gabriel norbert gabriel 13 octobre 2009 23:50

                        le monde entier rigole, c’est un plébiscite inespéré, tous les pays parlent de la France, ça c’est de la com’ efficace, enfin un résulat positif ... 


                        • norbert gabriel norbert gabriel 13 octobre 2009 23:50

                          et meme un résultat ...


                          • pierre60 pierre60 14 octobre 2009 05:28

                            Jean SARKOZY est un elu comme les autres.
                            Comme les autres fils de president africain s’entend.
                            Un elu comme le fils Bongo, le fils Eyadema ou le fils Kabila.
                            Aujourd’hui, Nicolas Sarkozy ferait peut-etre un tout autre discours en Afrique.
                            L’Afrique, c’est l’avenir !


                            • Woland Woland 14 octobre 2009 05:48

                              Un père qui se réjouit de voir son fils prendre des responsabilités dans l’entreprise familiale, qui songerait à l’en blâmer ? Un parent qui prend la Défense de son enfant, quoi de plus légitime ? Que notre bon Roi prépare l’avenir et se soucie de donner une formation au Dauphin, voilà qui l’honore et devrait lui valoir la reconnaissance unanime de ses sujets. Vive notre beau Royaume, vie la Sarkozycratie !


                              • zadig 14 octobre 2009 07:04

                                Enfin du positif :
                                 un jeune de la banlieue,
                                 issu de l’émigration,
                                 faiblement diplomé ;

                                 Accède a un poste plein d’avenir.

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