Jeunes femmes armes au poing
Et oui ! Pas n’importe quelle arme mais des fusils mitrailleurs. C’est ce qui ressort d’une conférence tenue par le Ministère de l’Intérieur Tunisien, au sujet du récent assaut donné dans la banlieue de la capitale contre un nid terroriste. Contrairement à une première version, les cinq femmes qui y ont trouvé la mort, dont une jeune fille de 21 ans ; n’ont pas été les victimes « collatérales » de l’opération, mais bel et bien des combattantes s’opposant, armes à la main aux forces de l’ordre.
L’apparence active aux côtés des djihadistes masculins, de femmes, jeunes pour la plupart, est une nouvelle donne dans la région.
Ainsi, il y a un peu plus d’une semaine une jeune étudiante en médecine, âgée de 20 ans, ayant réussi avec la mention très bien au bac, était interpellée à Tunis vêtue du niqab. Son interrogatoire aurait été pour le moins surprenant. C’est ainsi qu’on apprenait qu’elle faisait partie, dans l’organisation, d’un groupe qui préparait l’assassinat de l’ambassadeur des Etats-Unis ainsi que toute série de fusillades à Tunis. Qu’elle était étroitement liée aux groupes réfugiés dans les montages du sud du pays, qu’elle avait effectué des missions pour le compte d’un chef redoutable de la rébellion algérienne, notamment la location d’une maison proche de Tunis devant servir de dépôts d’arme, d’enrôler à Sousse et Kairouan des jeunes capables de jouer les agents de liaison et enfin de convaincre dans les banlieues déshéritées de Tunis d’autres jeunes a rejoindre leurs rangs.
Quant à l’assassinat du représentant des Etats-Unis en Tunisie, le scénario, selon elle, était déjà avancé. Son meurtre devait être provoqué par une voiture piègée lancée dans le salon de coiffure de la banlieue nord de Tunis où le diplomate avait ses habitudes.
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