Johnny : Stéphane Delajoux responsable ?
Marie Trintignant, Charlotte Gainsbourg, Isabelle Adjani. Toutes ses femmes sont passés pour des raisons diverses entre les mains de ce neurochirurgien célèbre sur la place de Paris.
L’homme n’est pas un second couteau. Le Matin rappelle qu’en 2003 il a tenté « l’opération de la dernière chance pour sauver Marie Trintignant. Quatre ans plus tard, il opère avec succès Charlotte Gainsbourg, victime d’une hémorragie cérébrale après une chute à ski nautique ».
Le 26 novembre c’est lui qui opère Johnny Hallyday pour une hernie discale à la Clinique Monceau (Paris). Quelques jours après cette opération, le chanteur s’envole pour la Californie. Il doit effectuer une tournée aux Etats-Unis. Hélas lundi on apprend qu’il aurait été affecté par les suites de son opération parisienne. On parle d’une infection nosocomiale. Lundi, à Beverly Hills, le producteur du chanteur, Jean-Claude Camus, tentait de démentir les rumeurs : « Johnny Hallyday a été hospitalisé « par précaution » ». Des complications seraient apparues suite à son opération du 26 novembre dernier à la clinique Monceau (Paris) par le neurochirurgien Stéphane Delajoux. « L’infection qui s’est déclarée suite à l’opération a déclenché des douleurs épouvantables et pour le soulager les médecins américains l’ont plongé dans un coma artificiel, il était sous perfusion avec antibiotiques » rapporte le Parisien.
Stéphane Lievain, directeur de la clinique Monceau, se voulait rassurant : « Il est trop tôt pour le dire, explique au Post, le directeur de la clinique Monceau. Nous ne disposons pas des éléments nécessaires pour déterminer s’il s’agit d’une infection nosocomiale ou post-opératoire, c’est-à-dire une infection liée à des complications qui auraient eu lieu après son passage dans notre clinique ».
Hier Johnny a été plongé dans un coma artificiel pour les besoins de l’opération. Jean-Claude Camus la veille n’était pas inquiet pour l’état de santé de la rock star.
Mais aujourd’hui autre son de cloche. Johnny est certes bien sorti de son coma provoqué. Mais Jean-Claude Camus accuse : « Après son opération, explique-t-il sur RTL, aucun drain n’a été posé et je ne sais pas pourquoi (…) Les médecins américains ont trouvé qu’il y avait des séquelles, des choses pas normales suite à l’opération » a-t-il ajouté la gorge serrée (…) Le danger était que l’infection atteigne la moëlle épinière mais cela n’a pas été le cas ».
Johnny s’est réveillé. Il a reconnu Laëticia. Il semble sorti d’affaire. Pourtant... « Comme pour Michael Jackson on nous dira jusqu’au bout : ce n’est rien, il va bien ». C’est l’un des nombreux témoignages des fans de Johnny Hallyday recueillis suite à son opération de cette nuit à Los Angeles. Si Patrick Bruel s’est dit « inquiet » pour l’état de santé du chanteur dans les colonnes de France Soir, les journalistes de La Nouvelle République se demandent ouvertement « si on nous ment sur la santé de Johnny ».
Jean-Claude Camus va plus loin. S’il tente de minimiser cette triste affaire en soulignant sur Europe 1 que Johnny possédait « une faculté de récupération incroyable » et insistant sur la fait que le chanteur pourrait reprendre sa tournée le 8 janvier comme prévu il s’est laissé aller à critiquer ouvertement le neurochirurgien parisien Stéphane Delajoux qui se retrouve désormais au centre de la polémique. Selon le Parisien, « Jean-Claude Camus a critiqué le chirurgien Stéphane Delajoux qui n’aurait pas pris les précautions nécessaires alors qu’il savait que Johnny Hallyday se rendrait à Los Angeles deux plus tard. »
Le producteur confirme avoir parlé au téléphone au médecin, cinq jours avant l’opération. Celui-ci lui aurait affirmé que Johnny pouvait prendre l’avion pour Los Angeles. Le producteur qui doit être désespéré devant la douleur de son chanteur, de son ami confie au Parisien que « Johnny a beaucoup souffert ces-derniers temps. Il a voulu monter sur scène pour tenir ses engagements mais on a été obligé de le piquer au Voltarène (NDLR : un anti inflammatoire) à chaque concert parce que ses douleurs étaient insoutenables ».
Doit-on imputer la faute au neurochirurgien ou à cette machinerie implacable, la scène, qui brise jusqu’aux meilleurs des hommes ?
Crédit photo : l’Express
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