Juppé : une perfusion ratée sur l’UMP

Trouver une surface propre (et désinfectée) du jeu politique relevait du défi. Installer au pied du lit de l'UMP des poubelles de tri des déchets de l'histoire était plus facile, puisque depuis longtemps on avait déshabitué les citoyens à l'hygiène du respect de la parole dans les partis politiques.
Ça n'empêche, Juppé voulait faire comme si, se munissant de compresses stériles comme des promesses et s'apprêtant à les imbiber de savon antiseptique avant d'en passer un à l'une des parties qui décomposait l'autre. Des spectateurs ne purent s'empêcher de sourire quand il demanda des gants stériles.
Manquait le cathéter. Et le pansement occlusif pour masquer ce qui pouvait l'être, sachant que la partie serait rude, puisque même le dernier des carabins sait qu'on ne peut l' utiliser sur une plaie infectée...
Restait à choisir et vérifier l’état cutané de la zone de ponction : l'abdomen ou les cuisses, étant entendu que dans les deux cas une dépilation de la zone à perfuser serait nécessaire, avec une tondeuse ou aux ciseaux, réalisée dans le sens du poil des militants qu'il ne fallait pas trop raser. C'était du travail.
Juppé savait que l’antisepsie de l'UMP serait délicate et incomplète.
Tout le travail de Juppé serait de jongler avec ces particularités. La tubulure de la perfusion allait en voir de toutes les couleurs.
Dans l'ombre, Sarkozy enfila un tablier et se prépara à ouvrir les bras, après qu'il ait administré une hydrothérapie du côlon à l'UMP. Même si d'aucuns disent que cette thérapie n'a pas de fondement, le côlon étant le deuxième cerveau de son parti, celui de l'inconscient.
Léon
3 réactions à cet article
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON