• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Juste...un viol

Juste...un viol

 

La Justice est bien logée, vous avez remarqué ? Les plus beaux palais, les plus beaux marbres, les plus belles colonnes, les plus belles peintures. C’était au temps de la grandeur, et il fallait impressionner. J’ai vu, j’y ai même été invitée, un petit boui-boui dans la zone, pour les Rappels à la Loi qui concernent principalement les nouveaux habitants du lieu. Mais restent impressionnants le froid et l’inhumanité qui y règnent.

Et il faut y juger des pathologies ; une délinquance qui relève d’une sociopathie. Des crimes qui ne sont que des actes d’insanité psychique.

On dit toujours « raide comme la Justice », il me semble à moi qu’il est plus convenant de dire « souple comme la Justice ».

J’ai toujours été étonnée par les grands écarts faits dans les valeurs de notre civilisation ; la Vie par exemple, son sacré son précieux, à géométrie variable selon qu’il s’agit de maman ou de papé qu’il s’agit de faire durer au-delà de toute limite, ou bien d’inconnus que l’on transforme sans broncher en chiffre de dégâts collatéraux, et encore, en les minimisant.

Pour réduire l’écart, récemment nous avons beaucoup parlé du consentement au viol. Si le violeur ne fut pas contraint de couper la jambe à la violée pour arriver à ses fins, le consentement est toujours suspecté.

Est-ce que cette suspicion est due à l’expérience, et tendrait à protéger les dénonciatrices compulsives qui veulent se venger d’un tel ou un tel qui les aurait boudées ?

Non, il y a là aussi un grand écart, le pataquès invraisemblable autour du metoo-je-dénonce-mon-cochon, qui a me semble-t-il nuit à pas mal de mecs dont on ne saura jamais s’ils étaient plus cochons qu’un autre, cette complaisance à l’égard de la dénonciation voire de la délation étant antinomique, vous le remarquez, du consentement. S’agissait-il de donzelles de différentes races ? Je veux dire classes ? Ou bien d’une vision de l’humain qui, on voudrait lui couper là main irait quand même, et, quand il s’est gouré, que l’expérience est négative, s’en prend à l’autre. Dans les sectes c’est flagrant, il s’agit toujours de servitude et soumission, non seulement volontaire mais bien enthousiaste, mais si on s’aperçoit à temps que ça craint, on se rebiffe et demande aide et réparation au commun des mortels. Pour moi, ne pas assumer ses conneries est insensé.

En tous cas, on dit que la vérité sort de la bouche des enfants, il faut peut-être savoir entendre.

Je vais vous parler de cet homme accusé de viol sur une élève de quatre ans, vous vous rendez compte ? On trouve le sperme du père de l’enfant dans la culotte, mais on accuse l’instit.

 

Vous trouverez les détails de cette affaire sur internet, je voudrais juste recadrer sur la Justice comme seul recours.

https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/viol-a-genlis-l-entourage-de-l-instituteur-mis-en-cause-denonce-inefficacite-de-la-justice-1520433150

 

 

En résumé : un instituteur de maternelle est accusé par une fillette de quatre ans, de viol ; depuis le début il n’y a aucune ambiguïté, non seulement, matériellement, l’accusé n’aurait pu commettre cet acte mais la chose est également impossible vu ce qu’il est ; aussi un comité de soutien se met en action très vite et comme des milliers d’autres j’en fais partie très tôt, d’abord un petit mot de soutien, puis réécrire des courriers prémâchés adressés au Ministre de la Justice, au Juge local, etc.

Seulement, comme je vous l’ai dit, le père aurait dû être suspecté puisque l’on a retrouvé son sperme dans le slip de sa fille, mais la mère, une fliquette, déjoue la preuve, soutient son mec et accuse l’instit.

Parole de flic, on confond toujours « être assermenté » et « dire la vérité ». J’en sais quelque chose.

Certes la parole de l’enfant est donnée comme justification , comme vérité quoi, alors que si on se penche un peu on aperçoit la parole d’un flic impossible à mettre en doute.

En tant qu’être humain, et en tant que femme, on se demande bien quel genre de relation existe entre ce mari et cette épouse, pour qu’elle sacrifie ainsi son enfant, même si on se doute que tout son être refuse le réel, et que son déni est pathologique. Et à cet endroit, son malheur nous incline à la compassion, une femme complètement paumée qui s’accroche à la première bouée offerte. Cela est déjà un point important qui prouve que la Justice, la formation des juges, procureurs et autres avocats n’abordant au grand jamais ce type de problèmes, n’est pas vraiment adéquate pour s’occuper des histoires intimes.

La Justice s’occupe de divorces, c’est dingue ; je suis d’accord, c’est aux notaires de s’occuper de ça, le mariage n’étant qu’une question de fric, patrimoine, partage, succession,etc.

Je voudrais juste, en aparté, souligner que c’est bien par les divorces, dès le début des années quatre vingt dix, que les « féministes » ( entendez les femmes qui ne comptent pas quitter le lit marital sans un sou) avec leur porte voix avocates ont propagé une drôle de Justice !

Plutôt que faire des lois à la con, d’une part, et s’en offusquer, d’autre part, nous devrions bien réfléchir à comment résoudre, à la fois le problème du viol, à la fois le problème de la dénonciation calomnieuse (mon innocence ne va pas jusqu’à croire à leur fin).

Il est tout de même notable de constater que, d’après ce qu’on en sait via les médias, il y a une multitude de viols non punis, avec des filles qui restent meurtries à vie, et d’autre part une quantité non négligeable de gars accusés à tort, que rien ne viendra jamais dédommager.

Rien ne me révolte plus qu’un gars libéré quinze ans plus tard quand la fille prise de remords avoue sa dénonciation calomnieuse. De ce que j’en sais, une somme est versée en dédommagement au prisonnier libéré, somme payée par le contribuable, tandis que la fille rentre chez elle soulagée de sa bonne action. Qu’on comprenne bien, pour moi le sexe n’est pas en cause, mais celui qui dénonce un autre par calomnie pour je ne sais quelle raison psy tordu devrait quand le pot aux roses est découvert, être astreint aux mêmes peines que l’autre a subies : quinze ans de taule.

Vous me direz le monde est ainsi fait que si c’était le cas personne jamais ne viendrait avouer ( et je crois que c’est rare, les salauds et salaudes savent se cacher toute une vie, étude n’a jamais été faite de savoir si leur vie en a été écourtée), mais je crois qu’on devrait se donner les moyens de chercher les coupables quand il y a des suspicions d’innocence avérée.

Un contre pouvoir du pouvoir Justice, quoi.

Nous sommes chacun dans l’empathie et la compassion qui correspond le mieux à ce que nous sommes et je voudrais dire sans vouloir provoquer, que si la condamnation du viol est une évidence, il ne concerne que deux individus ( le problème des tournantes étant à mon sens d’une autre essence encore plus violente) tandis que la dénonciation calomnieuse implique la Justice et vous aurez compris comme moi que si je dénonce le fils du préfet de m’avoir violée, je peux toujours courir tandis que si la fille du préfet m’accuse, moi garçon fils de sans dents, de l’avoir violée, je ne pourrai plus courir.

Personnellement j’avais ce sentiment là avant de l’avoir vécu ; l’injustice du condamné à tort a toujours été pour moi quelque chose d’insupportable, mais après l’avoir vécu, je sais qu’on en reste anéantie : rien ne peut réparer cela, la société toute entière tout en gardant l’arrogance de son pouvoir, qui se dévoile arbitraire puis menteur, qui cache ou occulte des documents ; c’est à exploser.

Tout ce qui concerne les relations d’une personne à une autre peut, si on veut, être débrouillé, compris, dépassé. En tous les cas la blessure persiste, après n’est plus comme avant, mais c’est toi, et moi.

Quand la justice s’en mêle, elle se mêle de ce qui ne la regarde pas et donne raison à toi ou toi ou moi, on ne sait pas pourquoi ( si on le sait…) et celui qui a tort à ses yeux crève !!!

On peut très bien comprendre qu’une femme soit déçue par son mec, elle espérait l’amant valeureux à vie, plus le père exemplaire, plus le pourvoyeur de richesse, et voilà que le gus ne peut jouer qu’un de ces rôles là parfaitement !! mais on comprend moins bien que la Justice, la société, donne raison à ces donzelles et que le pauvre gars imparfait doive renoncer à son officine, son entreprise, son exploitation, pour en donner la moitié à sa moitié qui, de toutes façons n’y a rien branlé de sa vie ! On voudrait garder les femmes immatures et infantiles qu’on ne s’y prendrait pas autrement !

Le monde, au moins à mes yeux, va complètement à l’envers : une femme féministe est une femme qui s’assume, assume sa liberté, elle veut quitter le cocon douillet et sécurisant du couple, elle se retrouve dans la jungle, ben oui.

Ben non, la jeune femme qui a épousé un futur pharmacien, entrepreneur, commerçant, quand au bout de vingt ans elle s’ennuie, trouve que son mec a grossi, qu’il est toujours au boulot et n’a plus grande envie d’elle, si elle en trouve un autre plus neuf, elle voudra partir et la justice obligera le mec à tout vendre pour lui en filer la moitié alors qu’elle aura vécu gratos sur son dos pendant tout ce temps !

Ce qui me rend dingue, c’est qu’on appelle celles-là des féministes !! On confond féministe et femme frustrée qui se venge ! La plupart des féministes que je connais sont compagnes de mecs à faire rêver !

Je ne vais pas m’appesantir, ce n’est au fond qu’une question de pognon qui cache une forêt de névroses ; revenons à Éric notre accusé à tort.

Pour ceux qui ont la télé, Sur France 5 le 11 septembre, il y a une émission à voir.

Je vous copie le dernier courrier reçu du comité de soutien à Éric :

 

« Chers soutiens,

 

Ne manquez pas l'émission diffusée mardi 11 septembre à 20h50 sur France, Le monde en face.

 

Souvenez-vous, lors de notre grande mobilisation du 12 octobre 2017 pour soutenir Éric devant les portes de la cour d'appel de Dijon, Florence Kieffer et son cameraman étaient là pour capturer ces instants qui nous avaient tous marqués par l'incroyable humanité qui s'y était dégagée.

 

Après plusieurs mois de tournage, Florence Kieffer diffuse son reportage "En prison pour rien", qui retracera le parcours de trois hommes dont la justice a transformé profondément leur vie. Éric sera le fil rouge de ce reportage, et interviendra dans les conditions du direct sur le plateau de France 5 pour un débat autour de la malveillance de la justice envers les présumés innocents coupables.

 

Ce reportage fait écho avec le premier reportage qu'avait réalisé la journaliste l'année dernière, Justice, le douloureux silence. On vous invite à visionner ce premier reportage d'une très grande qualité : JUSTICE LE DOULOUREUX SILENCE  »

 

 

 

Pour conclure je voudrais insister sur le fait que bien sûr, comme tout le monde, je condamne les actes criminels et délictueux mais je fais la différence entre une relation entre deux personnes, et comme je me considère l’égale de l’autre, si je me fais avoir c’est d’abord moi que j’interroge. Dans les relations naturelles ou sociales, les rapports de force ne sont pas absents loin s’en faut, seulement, plutôt que nous élever en prédateurs, nos géniteurs bisounours nous élèvent comme des proies, des proies qui, humaines, ont le privilège de se plaindre et d’avoir gain de cause !

Je m’insurge contre ça, je pense qu’il est urgent et vital d’élever nos enfants pour qu’ils soient capables de faire face, de se défendre, dans n’importe quelle situation et que s’il y a manquement, si une proie est saisie, il s’agit d’une relation à deux. Non pas que la civilité doit être écartée ou tenue pour rien mais au bout du compte chacun doit être à même de vivre sa liberté face aux fauves lâchés.

Donc je peux à la fois penser que la violée possède des carences de forces d’autonomie tandis qu’on a incubé dans la psyché du violeur des pathologies ; l’humain est quasi le seul prédateur de l’humain, c’est tout de même à transmettre ! Et on ne connaît pas le viol en milieu animal ( je sais bien que certains, pour corroborer leurs délires, y voient de l’homosexualité,- pourquoi pas du viol-). Donc pour moi se faire bouffer par un lion ou violer par un malade, c’est de la même veine, une violence qui échappe, qui a échappé à ma vigilance.

Il semble que le mâle protecteur soit enclin à décliner toute force autonome à la femme, de la même manière que celle-ci féministe est encline à jouer les victimes dans n’importe quelle situation. Je m’insurge évidemment contre ces deux faces d’une même pièce. Ceci n’empêchant pas l’aide, l’entraide, la compréhension, le soutien, en cas de pépin ! Parce que nous ne sommes pas parfaits et on peut espérer que nos faiblesses et nos manquements ne nous tuent pas du premier coup. Néanmoins nous ne sommes pas obligés d’en faire des qualités indépassables, on peut se contenter d’exprimer que quelque soit l’endroit du chemin où nous sommes, nous aimerions bien soutien.

 


Moyenne des avis sur cet article :  4.65/5   (23 votes)




Réagissez à l'article

48 réactions à cet article    


  • Clark Kent Joker 10 septembre 2018 08:13

    J’ai toujours été étonnée par les grands écarts faits dans les valeurs de notre civilisation


    vous avez raison, et la suite de votre article le démonte, il faut revenir à procédures moins laxistes

    le mot « civilisation » vient justement du fait que les procès se sont trouvés adoucis dès lors qu’il ont pu être transférés d’une cour martiale ou inquisitoire à une juridiction ni militaire ni religieuse, mais « civile » - on a appelé cette possibilité nouvelle la « civilisation » d’un procès.

    il est vrai que les atermoiements des colonels ou des cardinaux sont moins fréquents et qu’ils se posent moins de questions avant d’envoyer au bûcher ou au peloton d’exécution

    c’est ce retour-là que d’aucuns souhaitent : mort à la sorcière, au bûcher le bouc !

    • alinea alinea 10 septembre 2018 08:47

      @Joker
      Moins injustes suffirait ! je ne sais pas ce qui vous laisse penser ce que vous écrivez dans l’article mais je ne peux faire plus qu’écrire en français.


    • Clark Kent Joker 10 septembre 2018 10:37

      @alinea

      j’avais oublié de mettre des guillemets à la première phrase de mon commentaire, c’est une citation tirée de votre article qui m’a suggérée la suite :


      « J’ai toujours été étonnée par les grands écarts faits dans les valeurs de notre civilisation »

      moi, je n’aurais pas mis de « e » à « étonné(e) », à cause de ce petit bout en plus qui se traduit par des lettres en moins dans les accords...

    • alinea alinea 10 septembre 2018 11:07

      @Christ Roi
      Vous pouvez être un peu plus explicite, j’aime bien comprendre ce qu’on me dit.


    • alinea alinea 11 septembre 2018 12:52

      @Christ Roi
      J’attaque les hommes ? où ? vous êtes sûr d’avoir lu l’article ?


    • velosolex velosolex 10 septembre 2018 10:34
      . Votre article donne lieu à beaucoup de réflexions, comme dirait l’autre : La justice aux ordres ou pas, la calomnie, la roublardise des individus de tous sexes de tous ages, la chance aussi ( car on tombe sur un cour de justice comme dans un bloc opératoire plus ou moins compétent)....Le sexe reste une bombe dans le sens que son déroulement est lié à des codes suggestifs, évoluant sans cesse. 
      L’homme,( je ne dirais tout de même pas le pauvre) après s’être vu traité d’impérialiste et de colon dans le tiers monde, se voit maintenant accuser de la même façon dans sa propre maison. C’est le dernier sous sol, après l’expertise de Freud (pas au centre de l’univers, et même pas maître de sa psyché. Les femmes derniers modèles ont des couteaux entre les dents, et un acte notarié dans la poche. Elles sont aux taquets et accusent le pauvre gars de tous les maux. Brassens en avait eu l’intuition (concurrence déloyale) :  Ell’s prenn’nt sa place. De la bouche au pauvre tapin Ell’s retir’nt le morceau de pain, C’est dégueulasse......
      Serena Williams dans un autre sujet mais qui est finalement lié, a accusé hier l’arbitre de tous les maux prenant le public acquis à témoin " voleur, menteur !...Et a souhaité après match que les matchs féminins soient arbitrées par des femmes....S’i n’y avait pas eu les images et les paroles, montrant le grand dérapage de la diva, on aurait pendu par les couilles le pauvre gars, en toute justice, afin de donner justice à cette égérie costaude. Et encore...Beaucoup prennent le parti de serena...https://bit.ly/2wVdCmG..Le principal dans ce sketch est la différence de vision, instrumentalisée par ce qu’ on pourrait nommer la guerre des sexes, avec des scénario digne de la lutte entre deux mafias, à des fins de pouvoir personnel, sur fond d’ego surdimensionné. 

      • alinea alinea 10 septembre 2018 11:05

        @velosolex

        C’est vrai qu’il est difficile d’imaginer une Justice, une École qui ne dégringolent pas avec les valeurs au rabais de la société du spectacle, après tout, les gens qui les font en font partie.
        On n’a pas fini de s’offusquer !

      • velosolex velosolex 10 septembre 2018 10:46

        Sur la violence entre hommes et femmes, mais pas seulement : Une charge tragi comique contre notre époque bourré d’égos et de revendications, regardez ce petit chez d’oeuvre que j’ai eu le bonheur de découvrir dernièrement. 

        « Les nouveaux sauvages », film argentin rappelant un peu « affreux sales et méchants » par exemple, mais avec le pouvoir et la violence extrême, survenant inopinément, sans prodrome....On pense aussi aux frères coen....Une série de sketchs effrayants et hilarants, en disant beaucoup sur notre époque mondialisée.....Le dernier sketch, celui du mariage, à l’air de sortir au début d’un conte de fées pour s’enfoncer rapidement dans l’univers de Bosch....Ca repasse le 20 septembre sur arte, à une heure du matin je crois mais je pense qu’on pourra le regarder en replay sur l’ordi.Les Nouveaux Sauvages, Bande-annonce

        • Fergus Fergus 10 septembre 2018 15:26

          @ velosolex

          Excellent film, « Les nouveaux sauvages » ! Et féroce à souhait ! Ne surtout pas rater les premières minutes, un bijou d’humour noir. 


        • bonnes idées 10 septembre 2018 11:22

          Vous avez sans aucun doute mille fois raison puisque personne ne se gène alors celui qui a les moyens de sa politique profite au maximum de cette vie qui est la sienne.


          • Ciriaco Ciriaco 10 septembre 2018 12:28
            Depuis #metoo, qui dénonce des agressions sexuelles - visiblement c’est très emmerdant, il semble bon de mettre les féministes dans ce qui sert de balance à modération : à les mettre comme d’habitude à l’extrême, on les garde où il faut qu’elles soient parce qu’on ne les veut pas ailleurs - pensez, des agressions sexuelles - et on se tape gentiment le sentiment de justice qui va bien, tel un chevalier blanc. Je parle là de féminisme, alors que je devrais simplement parler de bon sens, parce que les femmes qui ont porté leur voix dans la sphère publique sont loin d’être toutes féministes.

            Perso je soutiens à fond ; y’a que les mecs soucieux de leur territoire que ça gêne, et c’est bien ça le problème. Y’a qu’à vivre un peu la nuit en ville pour se rendre compte du merdier. De 3h à 6h du mat, c’est juste une zone de non droit, et fait pas bon être une fille à cette heure. Et je ne parle même pas des villes comme Bordeaux, Paris ou Marseille.

            Concernant, la justice, je dirais qu’elle est assez bien faite, mais qu’il faut souvent en avoir les moyens. Et c’est là où ça dysfonctionne. L’accompagnement nécessaire dans toute affaire délicate n’est toujours pas de son domaine et les dernières évolutions législatives n’en disent toujours rien de plus. Parce que c’est comme ça qu’on se fait baiser, pour le partage équitable après un divorce comme pour le reste.

            Après y’a les télés et leur business model, voyeuriste, indélicat et provocateur ; mais résonner à partir de ça, c’est juste grossir la confusion qui règne en faisant du cas particulier, certes réel, des généralités qu’on ne vit pas et dont ne sait rien.

            • alinea alinea 10 septembre 2018 15:11

              @Ciriaco
              Et bien dîtes donc, je ne vous croyais pas si conforme !


            • Ciriaco Ciriaco 10 septembre 2018 15:53

              @alinea

              Je l’ai déjà dit plusieurs fois : être modéré est une chose difficile dans cette époque, tant on est alors pris entre les conservateurs, les opportunistes et les réactionnaires, néo-tendances avec leurs sphères de culture mainstream.

              On s’accomode à la longue d’un certain isolement.

            • alinea alinea 10 septembre 2018 16:02

              @Ciriaco
              Si c’est une ligne de conduite délibérée... !


            • Fergus Fergus 10 septembre 2018 16:10

              Bonjour, Ciriaco

              Je suis très largement d’accord avec votre commentaire !


            • zygzornifle zygzornifle 10 septembre 2018 14:44

              La Justice est bien logée, vous avez remarqué ? Les plus beaux palais, les plus beaux marbres, les plus belles colonnes, les plus belles peintures.


              c’est d’une laideur ce doré ces meubles gros et sombres ces tentures et peintures d’outre tombe ,on se croirait chez un notaire des années 60 , je te foutrais le feu la dedans ..... 

              • alinea alinea 10 septembre 2018 15:09

                @zygzornifle

                 smiley pas grand chose brûlerait !!

              • Armelle Armelle 10 septembre 2018 16:47

                Alinéa bonjour,

                Je m’y retrouve, un peu d’objectivité fait le plus grand bien !!!
                Notamment avec ceci ;
                "Ce qui me rend dingue, c’est qu’on appelle celles-là des féministes !! On confond féministe et femme frustrée qui se venge ! La plupart des féministes que je connais sont compagnes de mecs à faire rêver", qui me semble un résumé concis et pertinent des raisons de cette vague féministe insensée... Mais je pense néanmoins que ceux qui tiennent la première marche du podium sont les pauvres types qui défendent cette cause !!! Certainement d’autres frustrés, en manque manifeste de reconnaissance féminine, sans doute à travers l’incompréhension totale dont ils font preuve à l’égard de la femme, peut être aussi pour certains pour tenter de se racheter d’un machisme refoulé mais conscient, et d’autres pour faire bien parce que le courant de la bien-pensance va par là !!! Enfin tout un tas de paumés quoi !!!
                Et l’argent qui serait l’arbre qui cache la forêt ne peut qu’imager l’aspect vénal intrinsèque de la femme, une stratège à deux balles espérant cacher la grossièreté de ses manoeuvres sous le martyrisme chronique qu’elle entretient avec passion pour la servir au moment venu !!! Quelle bassesse !!! Je suis peinée et furieuse d’être associée à cette gente que certaines (et certains) se plaisent à inférioriser à ce point en sans même s’en rendre compte !!!
                Quant au pouvoir, il m’est difficile de l’imaginer vivre avec un vrai contre-pouvoir. D’ailleurs si tel était le cas, ça ne s’appellerait plus le pouvoir !!! Le pouvoir n’est aussi QUE le fruit de notre modèle de démocratie (représentative)


                • alinea alinea 10 septembre 2018 17:10

                  @Armelle

                  Non, on peut juger efficace un pouvoir, dans la complexité du monde, pour organiser et ordonner une communauté ; un contre pouvoir ne peut être alors qu’une instance,un groupe de gens, volontaires ou tirés au sort, qui s’avisent qu’il n’y ait pas d’abus. On peut connaître et tenir compte des fragilité des hommes !! il y a aussi le projet d’un référendum révocatoire ; cela peut refroidir certaines ardeurs de certains, en attendant de choisir toujours les bons !!
                  C’est vrai que devant la taille des états, des pays, des groupements d’humains, je ne vois guère dans un avenir imaginable une manière de gérer le commun qui ne passe pas par le choix. Je ne rêve même pas d’un monde de cent pour cent conscients !
                  Moi je n’ai plus assez d’énergie pour être peinée et furieuse, mais le cœur y est, parce que je le fus !
                  En tout cas, je suis bien d’accord pour dire qu’il y a tout un tas de mauvaises raisons pour que les mauvaises causes gagnent le terrain !
                  Bien à vous Armelle

                • Armelle Armelle 10 septembre 2018 18:30

                  @alinea
                  Pour ma part, l’énergie me manque moi pour imaginer la moindre efficacité d’un contre pouvoir, même dans la forme que vous évoquez. En effet, l’effet pervers et oppressant du pouvoir, se révèle aussi à travers le « propre » de ceux qui le détiennent, à savoir l’humain, avec toutes ses failles et ses faiblesses. Par conséquent, imaginez un contre pouvoir m’amène à le percevoir dans la même forme puisque lui aussi composé de l’humain faillible et faible face à la « proposition qu’on ne peut refuser » !!!
                  A chaque tentative de réflexion sur le sujet, j’en arrive à la même conclusion !!!
                  Cet forme de dérive, préjudiciable au plus grand monde, je l’ai vécue de près pdt 25 ans dans les couloirs des adjudications publiques, là où toutes les strates recèlent ces mêmes dérives, celles-ci étant d’ailleurs proportionnelles à l’importance du pouvoir que chaque intervenant détient, jusqu’au gardien d’immeuble par exemple qui va privilégier l’accès à l’immeuble à une entreprise parce que celle-ci lui a fait un petit cadeau...
                  Et c’est sans doute un constat qui met en évidence l’origine de la crise profonde que nous vivons aujourd’hui dans ces multiples facettes et laquelle est sans doute initiée d’abord par une crise morale sans précédant
                  ...Sur ces considérations enchanteuses...
                  C’est sans doute la raison pour laquelle quelque part je ne hais pas certains riches qui, à défaut d’autres qui considèrent la richesse comme une fin, voient eux en la richesse un outil capable de leur servir la liberté, tout au moins une forme de liberté, certes au mépris des autres qui eux ne disposeront pas de ces moyens mais je peux, avec une certaine compréhension, y percevoir une forme de légitimité !!!

                  ...Sur ces considérations enchanteuses...
                  Bonne soirée et bon vent


                • alinea alinea 10 septembre 2018 19:43

                  @Armelle

                  Moi je me fous des riches !
                  Vous oubliez que c’est la situation qui fait le larron ; dans une société où le pouvoir est un atout pour se servir, la corruption est monnaie courante, la malhonnêteté aussi ; en revanche, d’autres tirés au sort pour empêcher ceux-là de déborder se trouveraient dans une situation où le fait d’être à la hauteur de la tâche serait l’enjeu premier.
                  Avec des tours bien, sûr ; chacun un an par exemple !
                  Vous avez sans doute déjà rencontré la grande rigueur de ceux qui s’investissent dans une « œuvre », sociale, laïque, religieuse... cela aussi fait partie de l’humain, il n’y a pas que le moche !

                • Armelle Armelle 12 septembre 2018 09:16

                  @alinea
                  Vous avez raison, et j’en ai effectivement rencontré des comme ça. Le problème est que les autres constituent le grain de sable dont on ne peut se contenter dans la mesure où ils gangrènent la société. Et c’est d’autant plus regrettable dans une organisation où l’on a choisi (puisqu’on a admis que l’humain n’est pas parfait) la loi, la règlementation, la norme, et bien sûr l’instauration d’une police de répression. Or moi je m’en tape de la police et de la justice (post acte par définition). Moi ce qui m’importe c’est que l’état n’intervienne qu’après, une fois que le mal est fait et force est de constater que ce système n’est pas efficace puisque nous devons construire toujours plus de prison... Les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets... Mais ce qui m’achève c’est de constater qu’il ne s’agit pas de bêtise mais de stratégie, laquelle produit une activité pour alimenter la machine, au même titre que la mal bouffe que nos institutions favorisent largement, ce n’est plus à démontrer...
                  Donc quand vous dites « cela aussi fait partie de l’humain, il n’y a pas que le moche ! » moi je n’accepte pas que l’on m’impose le moche sous prétexte que je suis née dans une société qui m’oblige à vivre « avec les autres qui ne sont pas comme moi », et qui instaure des lois auxquelles moi je dois me plier...


                • alinea alinea 12 septembre 2018 10:56

                  @Armelle

                  Le fait de devoir se plier à des lois à la con faites uniquement pour le un pour cent de contrevenants ou délinquants, moi aussi ça m’emmerde, d’ailleurs je désobéis beaucoup, sans nuire car je suis bien plus honnête et intègre que la société !
                  Un pour cent de nuisible fout en l’air toute une société ; c’est une loi contre laquelle notre fameuse démocratie du nombre, la majorité(!), ne peut rien. Ça serait tellement plus simple s’il fallait un majorité de nuisibles pour tout gâter ! mais les lois naturelles, personne ne veut les connaître, tous braillent à la liberté chérie, sans savoir ce que c’est pour la plupart, et en ignorant ce à quoi nous sommes soumis, forcément, de par notre condition.
                  Voilà, on en est là !!

                • Armelle Armelle 10 septembre 2018 17:08


                  La justice est une invention de ceux qui ont de la chance
                  A ; Langevin


                  • pallas 10 septembre 2018 19:14
                    alinea
                    Bonsoir,

                    Vous ne prenez pas en compte la pathologie mentale « histrionique », ça n’est pas une maladie psychiatrique mais neurologique, le cerveau au niveau du cortex préfrontal est défaillant, à mettre en parallèle avec le syndrome bipolaire et donc la stérilité, les femmes sont gravement touchés, une épidémie, tel la sclérose en plaque.

                    Pour les hommes, le cas est pratiquement le même, hyper sexualisation d’un autre (la femme), hyper pulsion sexuel de l’autre (l’homme).

                    Nous arrivons au cas concret d’aujourd’hui, des viols massif, et infertilité, l’un ne va pas sans l’autre.

                    Au dela de la justice, la recherche en neuroscience ne trouve pas de solution, voir les travaux de Paris Saclay.

                     smiley

                    C’est amusant tout ça.

                    Salut

                    • alinea alinea 10 septembre 2018 19:46

                      @pallas
                      J’ignorais cela ! aussi ne pouvais-je y penser ! de toutes façons « ils » sont complétement dégénérés ( je dis « ils » parce que je ne le suis pas, et je n’en connais pas !! alors « ils », c’est « les autres » !)


                    • pallas 10 septembre 2018 19:59

                      @alinea


                      Bonsoir,

                      Je n’est que faire de votre ignorance, une blatte reste une blatte apres tout.

                      Des femmes faisant dans la drague à outrance, et des hommes dans la perversion de leurs pulsions sexuels.

                      Des viols massif, et la justice ne pouvant plus traité ces sujets car trop nombreux.

                      Un monde de psychopathes, un éloge du soit disant humain nouveau, stérile, stupide, cupide, ne sachant pas lire et n’y écrire.

                      Meme un cafard ou une Mouche a plus d’intelligence que l’individu moyen.

                      Georges Orwell et Itoh n’avaient pas prévu ce genre de choses, trop humanistes à mon gout, Wells lui avait pris fait et cause de cette réalité.

                      Je suis un peut le docteur Moreau dans l’histoire, ou bien Azazel regardant la neuvième chambre des enfers de Dante.

                      Mon sourire est tout grand et joyeux smiley

                      Salut

                    • alinea alinea 10 septembre 2018 21:19

                      On n’a pas parlé d’Éric ; c’est curieux comme j’arrive mal à mes fins.


                      • cevennevive cevennevive 11 septembre 2018 08:30

                        @alinea, salut ma Belle,


                        Comme toujours, juste colère et remarques pleines de bon sens, surtout dans cette phrase que je vais mâcher avec des dents gourmandes :

                        « celui qui dénonce un autre par calomnie pour je ne sais quelle raison psy tordu devrait quand le pot aux roses est découvert, être astreint aux mêmes peines que l’autre a subies : quinze ans de taule. »

                        Et tu as raison, les « féministes » sont souvent des nanas qui estiment ne pas avoir reçu le respect qui leur est dû... (respect étant : argent, cadeaux, bon sexe, admiration et protection). Décidément, pas du tout pour moi ni pour toi !

                        Quant à cette affaire déplorable et ignoble, elle me rend malade...

                        Bien à toi.




                      • gaijin gaijin 11 septembre 2018 08:41

                        @alinea

                        «  c’est curieux comme j’arrive mal à mes fins. »
                        problème de hp ?
                        tu est trop « pensée complexe » modérée pondérée raisonnable .......
                        rien de bon en ces temps de bruit et de fureur où il faut marteler le signifiant
                        au demeurant il ne faut pas trop en la possibilité d’une communication chacun ici ne faisant que dialoguer avec les ombres qu’il projette a la surface de sa propre conscience ...........

                      • gaijin gaijin 11 septembre 2018 08:43

                        @gaijin
                        oups
                        « pas trop croire en la possibilité »


                      • alinea alinea 11 septembre 2018 09:58


                        Merci pour ta toujours belle humanité cevennevive ; je te souhaite une belle journée


                      • alinea alinea 11 septembre 2018 10:03

                        Oui, je le sais bien mais j’ai quand même l’impression qu’on ne parle jamais du sujet que je mets sur la table ! et je le mets toujours parce qu’il y a interrogation, besoin d’autres regards pour avancer... toujours un peu frustrée quand même, mais je dois dire que quand j’échappe aux attaques, c’est comme un champ de fleurs !
                        Merci à toi aussi gaijin...


                      • Yanleroc Yanleroc 11 septembre 2018 11:40

                        @gaijin, c’ est beau, ça fait penser à la caverne, nous avons tous notre propre réalité et c’ est la seule vraie !


                        Mais nous savons maintenant qu’ il y a divers plans de réalité, ainsi les couleurs, les sons que notre Véhicule ne perçoit pas à-priori, 
                        et surtout que Les consciences sont reliées à la Conscience Globale, donc que notre conscience est « informée », remise à niveau à chaque fois que l’ on s’ en sert « en conscience », encore faut-il en avoir une, bien sur ! 

                        dialoguer avec les ombres qu’il projette a la surface de sa propre conscience ...........
                        tout comme de dialoguer avec l’ idée qu’ on se fait d’ un pseudo à la surface de son écran..

                        Y’a pas, le dialogue, surtout « martelé » ce n’ est pas l’ action « en conscience ».

                      • gaijin gaijin 12 septembre 2018 09:00

                        @Self con troll

                        « Mais peut-être parles-tu de la communication à notre époque en général. »
                        oui en effet

                      • gaijin gaijin 12 septembre 2018 09:10

                        @Yanleroc

                        «  nous avons tous notre propre réalité et c’ est la seule vraie ! »
                        mais non : elles sont toutes illusoires ! notre rapport au réel est si ténu que nous croyons souvent qu’il n’existe pas mais la caverne est réelle tout comme est réel ce qui est a l’extérieur

                      • Michael Gulaputih Michael Gulaputih 11 septembre 2018 10:27

                        @alinea

                        ...Et on ne connaît pas le viol en milieu animal...

                        Je n’aime pas trop ce sujet mais je vais vous éclairer : oui le viol existe chez les animaux et particulièrement de la part des ours mâles ! On peut également citer les chevaux, les ânes...


                        Bref... une simple recherche sur google vous apprendra que c’est fréquent dans la nature. Et là je n’ai cité que des cas extra spécifiques car c’est le plus spectaculaire et prouve de façon irréfutable le caractère du viol.
                        Car en matière intra spécifiques les scientifiques tempère ce que nous appelons viol par des « accouplements violents provenant de mâles alpha » (sic).

                        Dernier détail très récent : un maire du Finistère interdit la baignade en raison de la présence d’un dauphin en rut. L’article envisage à demi-mot qu’il y avait risque de se faire violer ! 


                        • Michael Gulaputih Michael Gulaputih 11 septembre 2018 10:38

                          @Michael Gulaputih

                          Je reprends mon post car en le relisant je constate qu’il y règne comme un côté zoophile...donc fatalement malsain.

                          Ce que je voulais mettre brutalement en exergue c’est qu’il faut arrêter de comparer l’Homme rempli de tous les vices à l’Animal paré de touts les vertus de l’innocence. Cela relève vraiment du mythe du bon sauvage de Rousseau.

                          Nous sommes ce que nos gènes sont. Point barre.
                          Et c’est tout à l’honneur de chacun de lutter contre afin de respecter la vie en société.
                          C’est très binaire mais c’est comme cela que je vois l’humain.

                        • alinea alinea 11 septembre 2018 11:27

                          @Michael Gulaputih

                          Si un mâle est en rut, c’est que les femelles l’appellent ; les tendres féministes disent que les chats violent les chattes ; moi j’ai vu des coïts de taureaux/ vaches (!) sauvages, et c’était très tendre, sauf à voir cette masse se soulever !
                          On raconte que ce ne sont pas les femelles qui appellent le mâle qui se font violer chez les humains, que le rut du mâle est un truc dans sa tête. Mais je n’en sais rien, je ne suis pas dans la tête d’un mâle en rut ni d’une fille qui se fait violer.
                          La nature est hors vertu ; les vertus c’est les hommes qui les inventent, du reste c’est aussi l’homme qui nomme, le viol par exemple, qui juge... bref j’essaie de me tenir au dehors de cette suffisance.

                        • Yanleroc Yanleroc 11 septembre 2018 11:45

                          @alinea, mouais, vous n’ êtes déjà plus de ce monde ?..


                        • alinea alinea 11 septembre 2018 12:17

                          @Michael Gulaputih

                          C’est vrai !! j’ai vu le zizi de l’ours !
                          Oui ça fait mal à la petite fille bisounours en moi ! qu’un prédateur tue une proie en prenant tout son temps
                          Mais à l’adulte que je suis devenue, ce qui me fait le plus mal, c’est le voyeurisme de ceux qui regardent et filment !
                          Quand l’homme voit un mâle sur un autre mâle, il dit qu’il est homo ; l’homosexualité est donc naturelle, voyez ! il ignore tout des gestes de dominance !
                          bref je vais arrêter là.

                        • alinea alinea 11 septembre 2018 12:50

                          @Yanleroc
                          J’essaie de m’en protéger, c’est pas évident, mais ce qui l’est c’est que je suis en dehors de bien des pensées partagées, et ce n’est pas confortable mais je n’ai plus la pêche pour faire des efforts.


                        • alinea alinea 11 septembre 2018 13:26

                          @Michael Gulaputih

                          je vous ferai une leçon une fois mais là je n’ai pas bien le temps ; juste : on ne sait pas d’où vient l’ours, mais il est encagé derrière des clôtures ; on ne sait pas d’où vient la biche, mais elle est encagée derrière des clôtures.
                          Bon, alors le premier paragraphe de la leçon un, c’est que partout où l’homme fout sa patte il fout en même temps le bordel.
                          la nature n’a pas inventé la prison, et le piège c’est l’homme qui l’a fait ; il peut arriver qu’une bête se coince quelque part mais c’est rare !
                          or les éthologues le disent : enfermé l’animal devient fou.
                          je crois que l’homme est devenu fou encagé dans ce qu’il croit être une civilisation, une société. Je ne le crois pas plus mauvais qu’un autre à l’origine mais il s’est donné des conditions de vie qui envenime toute l’espèce.

                        • Michael Gulaputih Michael Gulaputih 11 septembre 2018 14:13

                          @alinea

                          Je suis preneur de toutes les leçons si elles me font progresser.

                          J’ai appris ce truc bizarre d’ours violeur en lisant il y a 20 ans un livre de John Irving « l’épopée du buveur d’eau » et sa façon de raconter cet épisode où un ours viole une chienne est à se rouler par terre de rire. Je sais...ce n’est heureusement qu’un roman. smiley
                          Mais j’ai décidé de creuser le sujet et j’ai appris que les animaux sauvages violent aussi.
                          Par contre de filmer ça reste rare. Et donc ce que YT nous montre est largement pollué par la main de l’homme, je vous l’accorde.

                          Konrad Lorenz a magnifiquement exprimé la violence intra spécifique comme stratégie sélective positive. En précisant que celle-ci se devait de s’exercer de la part d’un mâle contre un autre mâle. Ca c’est dans les conditions optimales.
                          Si vous restreignez ces conditions cette violence s’exercera contre sa femelle, sa progéniture car contrairement à nous, le pauvre animal n’a pas la chance de pouvoir raisonner et de s’empêcher d’avoir ce type de comportement.

                          Et comme vous je crois que on s’est « encagé » mais qu’en tant qu’être humain on a le devoir de retenir ses pulsions. Sinon on finit comme cet ours par violer une biche...


                        • alinea alinea 11 septembre 2018 15:23

                          @Michael Gulaputih

                          Ce que je sais des mœurs animales, outre mon observation qui ne va pas bien loin, mais quand même assez éclairante dans la vie de troupeau, je le dois au éthologues.
                          Ce qui est vrai pour les mammifères est vrai pour les mammifères et je suppose que ce n’est pas semblable chez les autres car exceptées les fourmis et les abeilles je ne vois pas de sociétés autres que mammifères. Et encore, on appelle ça une société, quand on est apiculteur on sait que l’animal c’est l’essaim, l’abeille une cellule du corps particulièrement sophistiquée.
                          Donc les conditions qui nous rendent fous rendent fous les animaux aussi ; mais ces conditions sont toujours crées par l’homme.
                          En revanche, que le mâle tue les nouveaux nés, c’est assez courant, et je n’en ai pas la clé.
                          Mais une bête piégée ou acculée, obligée de survivre dans des conditions qui ne sont pas siennes, oui, des comportements violents et anormaux ont lieu, mais cela est très logique ; si on avait plus cette logique à la tête à propos de nos congénères, on essaierait peut-être de changer les conditions plutôt que remplir les tribunaux !
                          Qu’un ours viole une chienne en chaleur, ( je pense que c’est difficile quand on sait qu’une Irish Woolfhound par exemple, avec ses quatre vingt cinq centimètres au garrot, ne trouvera personne d’autre qu’un compère pour la saillir ! donc on imagine mal une chienne de son gabarit, et même très volontaire, la chienne en est pour ses frais, et fera, oui, une grossesse nerveuse !) disons qu’ils sont cousins, mais une biche c’est impossible ; il est évident qu’il ne s’agit pas d’un viol avec pénétration, juste un jeu, mortel. On va dire que la biche est une proie, mais peut-être une voisine ; ça titille l’ours...
                          mais enfin, même pour un domicile, un viol c’est une pénétration.
                          je pense qu’il faut contenir ses pulsions ( qui, sont toujours perverties donc n’ont rien à voir avec les instincts) mais je crois aussi et surtout qu’il nous faut changer la donne ! les conditions de vie de nos congénères. C’est pourquoi, quelles que soient les violences de la nature, et dieu sait s’il y en a, qui heurtent nos sensibilités, je n’aime pas qu’on s’y réfère pour excuser les perversions des hommes ; pour éviter les perversions, il nous fallait conserver les actes salvateurs de l’espèce, tenir sous le boisseau une sensiblerie qui n’a pas lieu d’être, et moi j’aimerais vivre dans une société où, l’âge venu de ma dépendance, j’irais mourir sur la montagne.
                          C’est ce que je ferai d’ailleurs si dieu me préserve d’une attaque qui me laisserait idiote.

                        • Michael Gulaputih Michael Gulaputih 11 septembre 2018 15:42

                          @alinea

                          Je ne dis pas le contraire.
                           
                          ...l’âge venu de ma dépendance, j’irais mourir sur la montagne...

                          Vous, vous avez vu la ballade de Narayama de Imamura !

                          Je sais, je suis lourdissime mais même dans ce magnifique film sur le Japon du pré-industriel il y a une scène de viol d’un homme (un peu simplet certes mais quand même) sur une chienne. Je ne reviens pas de cette coïncidence.
                          On y revient toujours !

                        • alinea alinea 11 septembre 2018 16:35

                          @Michael Gulaputih

                          Pauvres chiennes !
                          Non, ce n’est pas ce film que je n’ai pas vu mais dont j’ai entendu parler. C’est la mort de Pauline Lafont, accidentelle, elle ; par la suite j’ai appris que la mort la plus douce était celle par refroidissement ; entre temps j’ai vécu une expérience d’hypothermie qui aurait pu mal se terminer, et qui corrobore cela. Comme je suis extrêmement hors du lieu des hommes de société (!) l’idée qu’on me tripote,qu’on me lave, m’habille, qu’on me trouve déjà, puis qu’on m’enterre avec ou sans flonflons, me paraît totalement inapproprié à ce que je suis. Je sais qu’un cadavre est nettoyé en quinze jours, os blancs et détachés. Cela me va, je suis bio. Mais il faudra se cacher ! smiley

                        • foufouille foufouille 12 septembre 2018 10:42

                          @alinea

                          la différence entre les humains et les animaux est qu’ils n’ont pas la notion de mort ou de temps.
                          certains singes ont appris le langage des signes, la femelle demandera toujours où est le bébé.
                          le viol ne peut exister car la douleur ou la mort n’existes pas sauf chez les espèces crée par l’homme comme les poules ou les chiens.

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON



Publicité



Les thématiques de l'article


Palmarès



Publicité