Karachi : nouvelle mise en examen. Léotard pour bientôt ? et Sarkozy un jour ?
Depuis que les juges Le Loire, Trévidic et Van Ruymbeke s'y sont collés les mises en examens tombent comme à Gravelotes. Ce sont entre autres les amis du clan Sarkozy (genre Guéant, Hortefeux, Copé et évidemment Sarkozy lui-même) Takieddine, Gaubert (très proche de Sarkozy), Bazire (très proche de Sarkozy), Donnedieu de Vabres (très proche de Sarkozy, souvenez-vous aussi dans l'affaire Bettencourt le courrier de Maistre à feu Bettencourt qui lui demandait de faire un nouveau chèque à l'UMP car le même DDV avait encaissé celui adressé à cette Union of Money Profit), voilà un nouveau venu. On a l'impression que tout cela se rapproche en cercles concentriques des trois derniers lascars de l'histoire : Léotard, sa suffisance Jevousdemandedevousarrêter et enfin Sarkozy. La fable grotesque ne semble définitivement ne plus qu'être tragique et honteuse mais fable certainement pas.

Le NouvelObs - qui vient de racheter Rue89, information incidente qui n'a rien à faire ici - : L'ancien PDG de la branche internationale de la Direction des Constructions Navales (DCNI), Dominique Castellan, a été mis en examen pour abus de biens sociaux dans le volet financier de l'affaire Karachi, a-t-on appris mercredi 21 décembre de source judiciaire. […] Selon le libellé de la mise en examen cité par le Monde, la justice reproche à Dominique Castellan la signature "d'un contrat d'assistance fictif contraire à l'intérêt de la DCN", avec le versement de 33 millions d'euros de commission à la société Mercor, une société de l'homme d'affaires franco-libanais Ziad Takieddine, qui aurait servi d'intermédiaire pour le contrat de vente des sous-marins Agosta entre la France et le Pakistan en 1994. […] Dominique Castellan aurait agi "afin de conserver son poste" et "sur instruction du ministre de la Défense de l'époque, François Leotard", est-il indiqué dans le texte de mise en examen. […] Interrogé par la mission parlementaire sur l'affaire Karachi, le vice-président de la DCNI, Emmanuel Aris avait déclaré avoir reçu Ziad Takieddine à la demande de Dominique Castellan, sur recommandation de Renaud Donnedieu de Vabres. Et c'est à la demande de Dominique Castellan qu'aurait été versé 4% de commission, sur montant total de 550 millions de francs, à la société Mercor de Ziad Takiedine, via la société Heine basée au Luxembourg, écrit le rapporteur de la mission parlementaire, le socialiste Bernard Cazeneuve.
Petit à petit la justice avance et c'est une incroyable accumulation de mises en examen qui en ressort. Peu à peu les pièces du puzzle se mettent en place et les preuves s'accumulent.
A l'heure actuelle, selon Le Monde, la prochaine quille de ce jeu de massacre serait inévitablement François Léotard : Les juges Renaud Van Ruymbeke et Roger Le Loire, chargés du volet financier de l'affaire de Karachi, se rapprochent à grands pas de François Léotard, ministre de la défense entre 1993 et 1995. A tel point que les magistrats pourraient être contraints de se dessaisir d'une partie du dossier au profit de la Cour de justice de la République, seule instance habilitée à poursuivre et à juger les ministres ou anciens ministres pour les crimes et délits commis dans l'exercice de leurs fonctions.[…] Les juges soupçonnent M. Takieddine d'avoir reversé une partie de ces fonds à la campagne présidentielle d'Edouard Balladur, en 1995. Or, dans le libellé de sa mise en examen, les magistrats ont pris soin de préciser que M. Castellan, "afin de conserver son poste de président-directeur général", avait agi "sur instruction du ministre de la défense". On ne saurait être plus clair. L'insistance du ministère dirigé par M. Léotard à imposer in extremis M. Takieddine et son associé Abdul Rahman El-Assir dans les négociations du contrat Agosta –ainsi que dans SawariII–, alors que celui-ci était prêt à être signé, a été décrite par plusieurs témoins sur procès-verbal.
On le voit ce n'est pas que Karachi, c'est aussi le contrat Sawari II, et ensuite plus tard la Libye avec l'intervention selon Wall Street Journal du ministère de l'intérieur de l'époque (Sarkozy) puis son soin landau de Président afin que la nouvelle filiale de Bull puisse vendre un système informatique de surveillance d'Internet, t de la population libyenne en contradiction, non seulement avec la morale, mais également avec les accords internationaux et la loi française. Le Monde : Une enquête préliminaire visant la société Amesys pour la fourniture à la Libye de Mouammar Kadhafi d'un système de surveillance a été ouverte la semaine dernière par la justice française, après des dépots de plaintes d'ONG de défense des droits de l'homme, selon des médias français. Selon la Fédération internationale des droits de l'homme, Amesys, une société d'ingénierie spécialisée dans les systèmes sécuritaires, basée dans le sud-est de la France et rachetée par Bull en janvier 2010, a conclu en 2007 avec la Libye un contrat de mise à disposition de technologie aux fins d'interception de communication, de traitement de données et d'analyses.
L'affaire avait été révélée fin août par le Wall Street Journal, qui avait affirmé qu'Amesys avait équipé fin 2009 le centre de surveillance d'Internet de Tripoli avec un système d'analyse du trafic, qui permet de contrôler les messages qui s'échangent, pour éventuellement filtrer voire censurer des "paquets" de données. Pour sa part, Amesys avait reconnu début septembre avoir fourni au régime de Mouammar Kadhafi du "matériel d'analyse" portant sur des "connexions Internet", tout en rappelant que le contrat avait été signé dans un contexte de "rapprochement diplomatique" avec la Libye.
Takieddine qui a été intercepté à la sortie d'un jet privé avec un million et demi d'euros en liquide revenant de Libye (L'homme d'affaires Ziad Takieddine a été placé en garde à vue, le samedi 5 mars au soir, alors qu'il rentrait de Libye, dans un avion privé affrété par Tripoli. Peu après l'atterrissage, à l'aéroport du Bourget (Seine-Saint-Denis), au nord de Paris, les douanes ont opéré un contrôle et découvert 1,5 million d'euros en liquide. L'Express). Sue du beau.
Voici ci-dessous ce que disait Sarkozy à propos de cette affaire, cette fable grotesque, à Bruxelles tout en parlant des victimes, « des choses comme ça », et dont le passage honteux de ces paroles de quelques secondes en toute transparence a été supprimé du site de l'Elysée. Et cet autre extrait des fameux pédophiles de Sarkozy.
Sarkozy et la fable Karachi, le fait rire ! par anti-sarkomania
"Amis pédophiles" : le "off" de Sarkozy à Lisbonne par liberation
Dans cette seconde vidéo, il dit citez moi un seul document qui me met en cause. Jamais, dit-il. Or son nom est cité de très nombreuse fois : police luxembourgeoise, Menayas dans ses carnets, les diverses déclarations, les courriers de Jean-Marie Boivin. Vous remarquerez qu'avant, il glisse comme une langue de vipère, quelque chose comme : je ne sais pas si Léotard ou Balladur sont engagés ou non, mais Moi jamais, pas une seule. Vous analyserez la façon qu'il a de retourner les journalistes qui n'osent plus. Il assène des contre-vérités les unes après les autres. Il dit que l'on parle comme ça de service sans citer lequel, qu'on ne donne pas de nom, pas de nom de société, ce qui est absolument faux. On a les noms des services impliqués, le nom des sociétés, on a les noms des intermédiaires, on a les montants.
On le voit les cercles concentriques se rapprochent. On peut se demander comment Sarkozy qui voit autour de lu toutes quilles tomber : Takieddine, Gaubert, Bazire (et son frère), Donnedieu de Vabres, peut-être ensuite Léotard et par effet de domino s'accélérant Balladur, pourrait ne jamais être inquiété. Et il le faudrait que ce soit avant le mois d'avril. Il y a trop de personnes proches, trop de personnes au même niveau d'implication que lui dans la campagne de Balladur (Bazire, Donnedieu de Vabres, Léotard) pour qu'il s'en sorte indemne.
- La première année de Sarkozy
- La biographie de Sarkozy apocryphe
- La Biographie de Lefebvre
- L’affaire Tapie
- Les petites affaires de l’Immaculé Eric
- l’affaire Karachi
- l'affaire Takieddine (patrimoine de 40 m€ non imposé, Karachigate, SAWARI II, MIKSA (350 millions d'euros), contrats avec la Libye notamment d'espionnage de la population avec l'appui d'une entreprise française et commissions occultes, tractations obscures avec la Syrie, la protection qu'il a ou a, eu selon Mediapart, de la DGSE
- l’affaire GDF
- l’affaire Tapie, enrichie d'évasion fiscale du magot vers la Belgique
- l’affaire Clearstream
- l’affaire Bettencourt
- les affaires Wildenstein
- l'affaire César
- l'affaire Pleyel
- l’affaire de Compiègne
- l’affaire Peugeot
- l'affaire Abdallah Senoussi, bras droit de Kadhafi, patron des services spéciaux libyens et beau-frère de Kadhafi, condamné à une peine de perpétuité en France dans l'affaire de l'attentat contre le DC10 d'UTA et visé depuis lors par un mandat d'arrêt international., que Guéant et Sarkozy ont tenté de protéger
- les affaires Djourhi, Takieddine
- les possibles malettes de Bongo pour financer la campagne de 2007
- les micros partis de Copé, Wauquiez, Woerth, Sarkozy etc.
- l'affaire du Fetia Api
- les discours de Caen, Metz, Nice, du bois de Boulogne, Dakar, Riyad, Latran et du Puy en Velay, la lettre de Guy Môquet, le parrainage d'un enfant de la Shoa, sur la mort de Ben Laden
- l'invitation des dictateurs pour le 14 juillet, celle de Kadhafi avec les ors, le tapis rouge, les petits plats dans les grands, celle d'El Assad en décembre 2010, le copinage avec Dos Santos, les silences sur le Tibet, le Darfour, le prix Nobel de la paix, la présence l'ouverture des JO de Pékin et le fils Louis dans les bras de Poutine
- les fils Pierre et Jean invités dans les voyages officiels à l'étranger (Mexique, Maroc) alors qu'ils ne représentent aucun intérêt pour le bien de la nation.
- la gestion catastrophique de la crise Géorgienne (le Russes y sont encore et ont implanté des bases de missiles), celle de la crise financière, celle de l'Europe, celle des révolutions tunisienne et égyptienne, le fiasco libyen, l'inaction en Syrie
- l’affaire de la Jatte, du Fouquet's payé par Desmarais, du Paloma payé par Bolloré, de la villa mexicaine, de Wolfeboro payé par les dirigeants de Prada et Tiffany, des repas au Bristol 2 fois par semaine, du voyage en Egypte, celle du stylo …
- l’affaire Pérol
- l’affaire de l’Epad (et du scooter)
- Gandrange
- les vaccins du virus H1N1
- les accords entre l'UMP et le Parti Communiste Chinois, l'UMP et la mairie de Paris pour payer les frasques de Chirac, l'envoi par l'UMP des bulletins d'adhésion aux restaurateurs dans la période de la baisse de la TVA à 5,5 %
- les affaires Yade, Boutin, Copé, Juppé, Joyandet, Bertrand, Blanc, Estrosi, Lefebvre, Santini, Proglio, Amara, Laporte, Péchenard, Mitterrand, Ouart, Solly, Soubie, Richard, Fillon, Squarcini, Marleix, Charon, Longuet, Bachelot, Mignon, Morano, Giacometti, Besson, Courroye,Tron, Laroque (Baroin), Guéant (contrats avec la Libye), Dupuydauby, Fontaine, Ceccaldi Raynaud …
- l'utilisation du contre-espionnage pour des affaires privées
- l'utilisation de l'Elysée pour recevoir les caciques de l'UMP et les satellites jusqu'à plusieurs fois par semaine, l'utilisation des moyens de l'Etat pour la propagande et pour préparer et faire la campagne du candidat Sarkozy, la proposition de Sarkozy à Lauvergeon d'une prime de 2 ans de salaires comme si Aréva lui appartenait et qu'il sortait l'argent de sa poche
- les légions d'honneur (Servier, Widenstein, Desmarais, Frère, Maistre, Bourgi, Richard, Peugeot etc.)
- l'Air Sarko One (250 millions d'euros dont 50 % de dépassement selon René Dosière) et ses deux fours à plus de 131 000 € (TTC et avec l'étude), le cocktail de New York à 400 000 euros, le dîner pour l'UPM à 1 million d'euros, les 4 X 4 Nissan de Megève
- la proposition de loi sur la déchéance de la nationalité française et son extension, et le débat sur la nationalité, le fichier EDVIGE, Wauquiez et son cancer de la société, le RSA
- l’affaire de la rémunération illégale de septembre au 31 décembre 2007 (rémunération comme ministre de l'intérieur alors que Nicolas Sarkozy est président), l'augmentation stratosphérique, le divorce, le mariage, l'inscription hors délai sur les listes électorales, la déclaration des impôts en retard, le tout illégal ou non pénalisé
- la circulaire Hortefeux, ses amitiés avec Takieddine, ses déclarations d'Auvergnat, celles de Guéant dont celles répétées sur l'échec scolaire des enfants d'immigrés, l'autre récidiviste, celles de Guaino (béatification, prison, etc.)
- la nomination à la têtes des chaînes audio et vidéo publiques par le pouvoir
- la réforme constitutionnelle
- les ministres aussi maires ou élus, le mélange des genres, la non séparation de l'exécutif et du législatif avec le retour sans élection des députés virés du pouvoir
- l'irresponsabilité pénale du Président de la république
- la position d'Hortefeux dans la condamnation des 7 policiers, et ses deux condamnations à lui
- l’affaire des sondages
- les classements du parquet
- le site France.fr (des millions d'euros pour rien)
- les évictions des préfets pour crimes de lèse-pelouse ou de sifflets
- la paralysie des villes et les moyens de quasi guerre (2 000 CRS pour 600 habitants par exemple) au coût pharaonique pour les déplacements du président
- l’affaire de l’espionnage des journalistes par le contrespionnage
- l’affaire de la validation des comptes de campagne de Balladur et de Chirac
- la scientologie
- l'affaire Servier dont Nicolas Sarkozy a été l'avocat. Coût 1,2 milliards à la Sécurité Sociale en plus des morts.
- l'affaire Bongo
- la proposition de MAM d'aide à Ben Ali et son pouvoir pendant la révolte tunisienne, les lacrymos et son voyage entre Noël et le jour de l'an et ses quatre mensonges fondamentaux, les petites affaires des parents, et Ollier (ses amitiés libyennes en plus), l'utilisation de la Libye et du Japon par Nicolas Sarkozy pour raison électorale
- les vacances de Fillon payées par Moubarak dont la clique a détourné plus de 45 milliards de $ et dont 3 ministres ont été arrêtés pour corruption et détournement de fonds publics, et sa justification, celles Sarkozy au Maroc. Et la Ferrari prêtée en 2009 en pleine crise à Fillon, ses voyages à 27 000 € pour retourner en Sarthe alors que le train met 1h20
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