Une rumeur ? Non, non, je ne vous parlerai pas aujourd’hui des frasques du microscosme parisien ni de l’ouverture du blog de Rachida Dati. Non, non. Non plus de la profession journalistique, fort mise à mal ces derniers jours par quelques irresponsables qui veulent la transformer en auxiliaire de police. La rumeur, la très vilaine rumeur, parle d’un ancien stagiaire de l’école de journalisme de Lille, pourtant, pourriez-vous me dire. Invité en 1985 par le gouvernement Fabius avec une dizaine de ses amis à fuir le régime soviétique de l’Afghanistan et à venir étudier en France, Hamid Karzaï, puisque c’est de lui dont il s’agît, y avait acquis entre autre la maîtrise du français. Et la rumeur qui le concerne, depuis plusieurs semaines est qu’il serait héroïnomane...
Dans son pays, vous allez me dire, ce ne serait pas vraiment une surprise. Mais l’infâme rumeur qui vient de lui être accolée semble davantage être l’aboutissement de clashs successifs entre le dirigeant de l’Afghanistan et ses anciens maîtres qui l’ont amené à ce poste. Mais elle existe, elle est déjà tenace, et mérite toute notre attention : à en remonter l’origine, on découvre vite qu’aujourd’hui les ponts sont rompus, effectivement, entre le président afghan et les USA. C’était à pressentir, et ce n’est que l’aboutissement d’une crise qui perdure. Il y a un an déjà, je vous annonçais l’homme sur un siège éjectable. On vient d’appuyer semble-t-il sur le bouton d’éjection.
Ça ressemble à un règlement de comptes, en réalité. Emanant de loin, mûri depuis longtemps : tout cela n’est que le sommet d’un iceberg d’au moins 20 ans d’âge, au pire, et remonte à 2001 au moins. Reprenons le cours de l’affaire. Ça commence tout d’abord par le frère maudit de la fratrie Karzaï, le plus jeune, Ahmed Wali Karzai, accusé nommément voici cinq mois le New-York Times d’être à la tête du trafic de drogue le plus important du pays. Dès 2008 la rumeur avait déjà couru à son propos. Mais pas que de cela : accusé aussi d’émarger aussi depuis des années sur les fiches de paie de la CIA (depuis 2001 !) et également d’entretenir une bande de mercenaires opérant au nom de cette même CIA, une milice privée, dans les alentours de Kandahar, une milice résidant au beau milieu d’un camp des forces spéciales US ! Pas moins que ça en effet ! Un peu chargé, pour un seul homme !
Selon le New-York Times,en effet, "les pratiques de la C.I.A. suggèrent que les Etats-Unis ne font pas tout ce qui est en leur pouvoir pour arrêter le lucratif commerce de drogues afghanes, source de revenus importante pour les Talibans". Tiens tiens, voilà qui est fort diplomatiquement dit : on sait que la CIA se nourrit de ce genre de commerce pour alimenter ses "extras", ou ses opérations si spéciales que le Congrès n’a pas à y voir la moindre dépense y afférant. Un cas d’école classique chez la CIA, celui démontré par Gary Webb, qui y a laissé la vie. Ça fait plus de cinquante ans qu’elle fait ainsi ! Or, comme le note si justement le Maj. Gen. Michael T. Flynn, de l’intelligence militaire (qui se heurte donc régulièrement à la CIA), "si nous voulons conduire une stratégie orientée vers la population en Afghanistan, en étant perçus comme des gangsters, nous minons nos propres efforts." C’est le moins qu’on puisse dire ! La CIA serait-elle à ce point devenue indifférente au sort des militaires au point de laisser fleurir un commerce qui lui rapporte mais rapporte tout autant, sinon davantage, aux talibans ? C’est suicidaire comme attitude, et ça fait très peu de cas des pauvres troufions US qui vont se faire trucider par des Kalachnikovs neuves achetées avec l’argent de la vente de l’opium ! Si le frère de Karzaï joue au crocodile en eau trouble, c’est bien en fait parce qu’on lui a laissé un marigot où exercer ses talents ! Car le plus étonnant de l’histoire, justement, ce n’est peut être pas que le trafic de drogue, justement, mais bien tout ce qu’il y autour !
Wali, décrit ici par Rachel Maddow, (toujours avec son débit incroyable), aurait eu comme principal contact en ce qui concerne l’opium Haji Juma Khan, surnommé le “Pablo Escobar de l’Asie du Sud, (ici dans le reportage faisant visiter son "royaume")” détenant "200 maisons", celui qui mettait par an un milliard de dollars de drogue sur le circuit mondial. Etrange personnage ce Khan, qui avait tout l’air d’un occidental (voire d’un russe ?), sous ses lunettes noires, buvant son gin, et surtout pas d’un afghan ou encore moins d’un taliban !!! Il avait été arrêté en 2001 par les américains, puis relâché, puis à nouveau arrêté le 21 octobre 2008. Selon certaines sources, pour éviter certaines attaques talibanes, Khan les aurait à plusieurs reprises rémunérées : argent contre l’absence d’attaque terroriste, le deal classique là-bas !
Selon Gretchen Peters, une productrice d’ABC News, auteur deSeeds of Terror, un documentaire passionnant sur l’opium afghan, ce n’était donc pas qu’une rumeur mais bien une constatation de fait : Wali Karzai est bien aujourd’hui à la tête du principal réseau de drogue du pays, une fois Haji Juma Khan jeté en prison par les américains ! Un réseau incluant des officiels, des membres du gouvernement (dont son propre frère ?) et ceux de la police... Un homme, Celerino Castillo III, ancien de la DEA, a bien décrit ces liens nauséabonds entre le pouvoir et les marchands de drogue afghans, il figure dans le documentaire de Peters. Il a aussi écrit sur les réseaux colombiens, qu’il a combattu sur place. Wali Karzaï, donc, arrivé à la tête du réseau de vente de l’opium, oui, mais comment exactement ?
Wali Karzai, pour tout dire, côté drogue, aurait bâti son empire sur celui de son prédécesseur sur le terrain, Haji Bashir Noorzai. Un beau cas d’espèce lui aussi : sous l’emprise soviétique, c’était un des pivots de la lutte des moudjahidines de Kandahar. Déjà en 1990, il était en relation avec le Mollah Omar, al-Qaida, et les services secrets pakistanais de l’ISI. Mais était en relation aussi avec les américains. L’homme avait en effet reçu par eux des missiles Stinger, pour abattre les avions russes : plus de 400 exemplaires, venus par camions entiers ! Venus du Pakistan voisin ! Selon un numéro de Time de 1991, le Pakistan avait alors été associé à la fourniture des missiles : "parce que les États-Unis voulaient fournir aux rebelles moujahidines en Afghanistan des missiles Stinger et d’autres équipements militaires, ils avaient besoin de l’entière coopération du Pakistan". Selon le même article de Time, signée Alfred McCoy, "en 1979, les régions frontalières entre le Pakistan et l’Afghanistan devinrent la première source mondiale d’héroïne, fournissant 60 % de la demande américaine". En 1995, l’ancien directeur des opérations en Afghanistan, Charles Cogan, avouera la CIA avait en effet sacrifié la "guerre à la drogue" à la "Guerre froide".Pour battre les russes, il fallait de l’argent, énormément d’argent, et l’opium apportait à la CIA des revenus mirifiques. Pour mieux combattre le communisme, il fallait savoir fermer les yeux...
Drogue et armes, un cocktail connu. Le fief de Noorzai résidait alors à Spin Boldak, à la frontière pakistanaise, où il avait rencontré en novembre 2001 des agents de la CIA qui souhaitent le recruter. Il était alors l’un des plus gros trafiquants d’opium du moment et certainement l’homme le plus riche de tout l’Afghanistan. Et également LE chef de guerre incontesté de la région de Kandahar : voilà qui ne gênait en rien à l’époque cette même CIA, qui avait fait de lui un de ces hommes sans aucun état d’âme ! L’homme vivait au Pakistan davantage qu’en Afghanistan, là où se trouvaient ses laboratoires de transformation du pavot. Tout le monde était au courant des activités d’Haji Bashir Noorzai : la CIA comme l’ISI. Tous deux en profitaient.
A la victoire des Talibans, Haji Bashir Noorzai, plutôt prosaïque, avait vainement tenté de les rapprocher des américains : il y avait tout intérêt pour continuer son commerce florissant. Or les talibans s’étaient mis en tête d’éradiquer le pavot ! Ce sont bien les seuls à avoir essayé de le faire ! En 2004, une réunion avec le FBI avait été prévu entre les américains et lui, mais elle ne s’était pas faite : Noorzaï, depuis longtemps déjà financier d’Al-Qaida, avait alors été laissé sur la touche de manière assez incompréhensible, sans aucune explication ! En 2005, on le convoque à New-York pour ce qu’il croît être une "Melmastia", à savoir une réception sur le code de l’hospitalité pashtoune. Son code d’honneur l’oblige à y répondre. Mal lui en prend : à peine arrivé, il est fait prisonnier comme n’importe quel trafiquant de drogue de bas étage ! A-t-on cherché à l’enfermer pour qu’il n’évoque pas trop ses liens d’antan ? C’est possible. En tout cas, on ne saura jamais ce qu’il a bien pu raconter sur le trafic de drogue, le rôle de l’ISI et le fonctionnement d’Al-Qaida : il a été condamné depuis à la réclusion à vie, le 30 avril 2009 seulement. Lors de son arrivée pour les pourparlers aux États-Unis, il était accompagné par un ancien colonel de l’ISI du nom de Saitullah Khan Babar, pourtant. Encore un dont on ne sait pas ce qu’il a pu faire depuis son arrestation ni où, et qui se voit condamné de façon fort expéditive après quatre années de préventive. Encore un passé d’allié à suspect... renvoyé au fond d’une geôle dont on ne connaîtra même pas le nom. Pas le premier, dans le genre. Mais le premier à faire la une de Time le 29 février 2007. Le Time, qui se demandait alors candidement pourquoi la "guerre au terrorisme" et la "guerre à la drogue" étaient antagonistes ! 16 ans après avoir expliqué l’origine de la drogue afghane !!!
Noorzaï reste un beau mystère ; donc : longtemps informateur des américains, il est envoyé par eux dans une prison pour la vie. "Plusieurs officiels des renseignements, de lutte contre le terrorisme et d’application des lois confirment que les fonctionnaires américains se sont réunis à plusieurs reprises avec Noorzai au fil des ans. Parce qu’ils ont fourni peu de détails au sujet de la substance des pourparlers, il est difficile de déterminer comment de quelle utilité Noorzai s’est avéré être. Il n’était pas payé pour ses informations, et la relation a été jugé plus qu’informelle, selon ces responsables". Une relation "informelle" ? Avec l’homme qui finançait Al-Qaida au vu de tous ? Quelle était véritablement le rôle de Noorzaï, chef de guerre, trafiquant mafieux et allié des américains ? Double jeu raté, ce qui expliquerait sa condamnation, ou simple éviction pour mettre en place un autre ?
Car Noorzaï a bel et bien été l’allié des américains, et pour un cas très précis, qui explique peut-être sa disgrâce, d’ailleurs. M. Noorzai avait promis et offert d’agir comme intermédiaire entre les les dirigeants talibans et les Américains. Au point de persuader l’ancien ministre des affaires étrangères des Talibans, Wakil Ahmad Mutawakil - le fils du mollah de la ville natale de Noorzai-, de se rendre en février 2002, après d’interminables tractations où il avait joué un grand rôle. L’homme était considéré partout comme "le plus modéré des talibans". Son père avait été tué durant l’occupation soviétique, et il est par exemple partisan de l’école pour les filles (en hijab bien entendu, et séparées des garçons !). Or, à peine remis aux Américains, Ahmad Mutawakil fut envoyé directement en prison à Bagram ! Pourquoi donc avoir agi ainsi avec lui ? Pour une raison relativement simple : Wakil Ahmad Mutawakil en tant que modéré, et avec le Conseil Religieux Afghan, avait demandé, à Ben Laden... de déguerpir du pays ! Ce que ce dernier à refusé de faire fin 2001. Ahmad Mutawakil s’est aussi fâché avec le Mollah Omar, qu’il jugeait bien trop extrémiste (il avait été auparavant son secrétaire et porte parole, pourtant).
Pourquoi enfermer Mutawakil, le modéré ? Pour une raison simple : il savait à l’avance ce qui allait se passer en Afhganistan. Ça a l’air incroyable, mais c’est vrai, et ça a été raconté récemment par un post envoyé à Mohammed Soltan Sharifi dans le Surghar Daily : "je me souviens d’une entrevue avec Wakil Ahmad Mutawakil à Kandahar en 1997. Au moment où il était ministre des affaires étrangères. Il m’a dit que les États-Unis souhaitaient la guerre avec l’Afghanistan. La ruse de Ben Laden est juste une ruse, une justification". Selon le journal, Ben Laden était loin d’être populaire en Afghanistan. Selon lui encore, "un autre morceau de l’histoire souvent ignoré, c’est le fait que les Talibans ont fait des ouvertures multiples au FBI comme au Pakistan pour se débarrasser de Ben Laden . Chacun de leurs efforts pour résoudre le problème a été repoussé par les administrations Clinton et Bush"... Les américains ont tout fait pour garder Ben Laden, voilà qui est fort intéressant comme révélation, et voila qui le positionne au milieu de leur stratégie comme élément indispensable ! Pour faire la guerre, il vaut mieux se trouver un adversaire. Et s’il n’y en a pas, autant en créer un de toutes pièces. Ben Laden, l’homme idéal d’un projet vieux de vingt années. Ben Laden ou comment arriver plus vite au New World Order. On comprend mieux beaucoup de choses, avec l’aveu de Wakil Ahmad Mutawakil. On comprend aussi pourquoi il a été jeté en prison, celui-là ! Au bon moment en plus, au début des préparatifs de l’invasion de l’Irak ! Le temps de monter le dossier de Colin Powell à L’ONU !
Mutawakil est donc un des hommes clés de la situation afghane....mais on est alors en 2001, et l’heure n’est pas à la réconciliation avec les Talibans. Le Le 9 septembre 2001, le commandant Massoud est assassiné dans de bien étranges circonstances, le 11 septembre débarque deux jours après et dans les semaines qui suivent les américains déboulent dans le pays. Les Talibans sont vite chassés. Et dans leurs bagages, les américains apportent Hamid Karzaï, comme ils amèneront Ahmed Chalabi en Irak : ce dernier a raconté pendant des années que Saddam Hussein possédait des armes de destruction massive, ce qui s’avérera faux : il quittera vite la scène, évincé par un scandale financier en Jordanie. Pour Karzaï, en revanche, tout baigne : il a amené avec lui sa famille. Une large famille. Son règne désastreux commence.
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Du triangle d’or de la peninsule indochinoise , à la Colombie (Panama , Medelin , Cali) en passant maintenant par l’Afghanistan, l’histoire du finacement occulte de la CIA est toujours en phase avec le traffic de Drogue. A chaque fois que l’autochtone qu’elle a mis en place « s’emancipe » , refuse de payer sa dime à la maison mère, il est emprisonné, disqualifié , eliminé. Ainsi va Noriega hiers. Ainsi va Karzai aujourd’hui. Le finacement de la poursuite de la guerre en Afganistan passe a l’evidence par le traffic de drogue mais curieusement, l’Otan ne bombarde pas les champs... Curieusement des avions de la CIA bourré de drogue tombe parfois, et si cela se trouve, d’autres croisent la route de boeing d’air France ?.... Karzai a signé les documents qu’ils devaient signer.
Desormais les pipelines construits sont sous protection des etats unis et peuvent lui donner pretexte a invasion s’ils sont menacés par quelques pouvoirs que ce soit. Desormais les richesses minières de l’Afghanistan sont elles aussi reservées a des interets US karzai a fait son job, il demande une augmentation ? Il va etre licencié.... Mais a ce niveau, le licenciement vaut peine de mort. Car on va livrer suffisament d’info aux talibans pour qu’il soit abattu par ses frères afghans.... C’est pas nous ma bonne dame !
L’Afghanistan a deux choix possibles : voter pour le futur candidat des etats unis Ou subir le sort de la somalie , pas de gouvernement du tout. Les deux options sont accptables pour les forces du NWO.
Du triangle d’or de la peninsule indochinoise , à la Colombie (Panama , Medelin , Cali) en passant maintenant par l’Afghanistan, l’histoire du finacement occulte de la CIA est toujours en phase avec le traffic de Drogue.
c’est ce que j’ai dit ici sur ma saga de la CIA, et cet été vous en saurez davantage encore sur le sujet.
Cela rappelle, en plus moderne (menée cette fois-ci par les Etats-Unis), la « Guerre de l’opium », menée dans les mêmes buts que ceux des Anglais lors des première et deuxième Guerres de l’opium (1839–1842 et 1856–1860) contre l’empire chinois de la dynastie des Qing. L’imposition de l’opium à l’Empire du Milieu provoqua, comme on le sait, la désintégration totale de la société chinoise et une instabilité politique à l’intérieur du pays dont le résultat fut la Révolte des Boxers en 1900 – la révolte souhaitée par les Européens leur donnant le prétexte pour l’invasion.
Karzai est un pantin de la Cia , une marionette mue seulement par l’avidité du pouvoir et le désir d’enrichissement personnel ! que ce soit lui ou Mollah Omar sur le trône de cette république islamique , on s’en tape , tous sont des islmistes arriéres partisans de la burka ! rapatrions nos troupes , il est temps d’arrêter les frais , aucun d’entre eux ne mérite que ne soit versée la moindre goutte de sang d’un de nos soldats !
Tout a été dit, Karzai est en sursis de placard...un mort vivant !
petit aparté, j’ai eu mal pour vous.... Pourriez pas éviter vos petites crises de jalousie chez Dugué et votre obsessionnel combat contre l’extrémisme chez Navis ?? Être agrégé d’histoire ne vous donne pas le droit de nier des affaires que vous ne connaissez visiblement pas.....et arrêtez de vomir systématiquement sur Robert Charroux, il a été un des précurseurs à dénoncer les mensonges de la science officielle.... Elle est belle la science aujourd’hui, n’est-ce pas ? elle a perdu son âme.....vous n’allez quand-même pas dire le contraire ?....
je ne suis pas « agrégé », mais possède une licence de géographie et constate que j’ai déposé un texte qui a été recopié en partie. Quant à « Robert Charroux, il a été un des précurseurs à dénoncer les mensonges de la science officielle », c’est un des pires charlatans que l’histoire ait pu avoir. Et de ça, je ne démordrai pas.
Elle est belle la science aujourd’hui, n’est-ce pas ? elle a perdu son âme... aucunement, ce sont ces utilisateurs qui l’ont dévoyé...
Elle est belle la science aujourd’hui, n’est-ce pas ?
elle a perdu son âme... aucunement, ce sont ces utilisateurs qui l’ont
dévoyé...
Ben oui les utilisateurs officiels ou déclarés comme tel, bref, un tribunal inquisitionnel quoi... quand je m’en prends à la science ,bien entendu, c’est à certains scientifiques actuels ayant pignon sur rue et grassement rémunérés pour ne pas s’égarer hors des sentiers battus, ... Alors que la science se doit d’appartenir à tout le monde, pas seulement aux seuls scientifiques, l’habit n’a jamais fait le moine....mais comme partout, l’argent mène le monde, y compris la science et surtout même, pour fabriquer des armes et des immondicités, voilà son seul rôle actuel, le profit... Quant à dire que Charroux est le pire charlatan, là, vous êtes parfaitement injuste..., il s’est planté à maintes reprises « errare humanum est », certes, mais il a raison sur de nombreux points, et puis il a incité des générations à avoir le goût de chercher ce qui ne colle pas avec l’histoire officielle enseignée, moi le premier... ! quand j’étais ado j’adorais ces livres et bien d’autres auteurs aussi, mais depuis j’ai appris à penser par moi-même ,cependant, ce précurseur avait planté sa graine, qui un jour germerait, c’est la plus belle des choses , n’est-ce pas ? Pas un charlatan ! un rêveur, un explorateur intuitif et un empêcheur de tourner en rond .... mais, hélas , il ne pourra pas vous répondre...
....et constate que j’ai déposé un texte qui a été recopié en
partie....
ça, je ne peux pas le savoir.....arrangez-vous avec qui de droit !! Fallait être plus explicite dans le post et le prouver.... Cela dit, Dugué aurait dû demander votre autorisation, c’est évident !
Bien d’accord...toutefois, sur un média citoyen, l’important est l’info, pas la gloriole qu’on pourrait en tirer....mais pomper un article en attente n’est pas très correct quand-même, ça prouve au moins que vos articles sont une mine d’or !
La triplette de Mon -P/ Pigier accuse une licence de droit .. Watermelon Don Didier de la F une carrière bien remplie de garde-chiourme surveillant d’internat, pion ,surge...... agrémenté d’un travail en Histoire de l’Art. Siestophile, dit-il... on conçoit.
En créant et en participant à l’entité disons Bararats, z’êtes devenus très vulnérables devant le droit national et international.
Pas trop de commentaires sur votre article. En fait je voulais attirer votre attention sur quelques faits relevés dans la presse et dont apparemment je suis seul à m’inquiéter. Le 04 juin je
relevais dans Le Monde une brève
au sujet des dégâts causés par la striure brune du manioc, virus qui se
répand
dans la région des Grands Lacs d’Afrique. Connaissant bien cette région
pour y
avoir longuement travaillé, je me suis aussitôt inquiété des
conséquences
désastreuses que pourrait occasionner la disparition, et même seulement
la
raréfaction du manioc. Mais cette brève me laissait sur ma faim, une
information manquait… Réparation dès le
dimanche 06
juin, toujours dans Le Monde, dans un article consacré à cette menace, et dans lequel on pouvait lire
qu’au
moins un laboratoire « travaille sur des plants génétiquement modifiés,
afin de lutter contre la mosaïque et la striure brune. » Alors bien sûr, je
suis un
incurable paranoïaque, un pauvre « conspirationniste » qui « cherche des
solutions simples
à un monde complexe qu’il ne maîtrise plus » ; bien sûr oui.
N’empêche que je n’arrive pas à m’ôter de la tête l’idée que, peut-être,
cette
striure brune, ce virus mutant, aurait son origine dans quelque
laboratoire. Un
bien beau test non ? Dans cette Afrique dont tout le monde se fout.
Éradiquer la culture prédominante, avec comme seule alternative des OGM. Et observer comment une société digère le transfert vers un tout OGM, avant de s’en prendre au blé.
Voila, pas vraiment de rapport avec votre article* mais je souhaitais savoir si vous pouviez nous faire une ch’tite série sur le bio-terrorisme...
*Quoique : il parait qu’un autre virus mutant est lui en train d’éradiquer la culture du pavot en Afghanistan ; quand on sait l’importance des revenus du pavot pour la guérilla, on peut dire qu’il tombe à pic non ?
Voila, pas vraiment de rapport avec votre article* mais je souhaitais savoir si vous pouviez nous faire une ch’tite série sur le bio-terrorisme...
NON.... désolé : j’ai d’autres sujets sur le grill, dont la drogue pour une très longue enquête, et là vient de débuter un gros dossier sur l’Afghanistan. Je célébrerais aussi à ma manière la Libération de 45, car je trouve que ça a été faiblard cette année pour le 65 eme anniversaire du D-Day
j’ai enfin une autre série encore en cours.. mais cela vous le découvrirez à la rentrée. On va parler société, école, gouvernement et groupuscules je pense...
au fait sur cet excellent sujet : pourquoi vous ne vous lancez pas ? contactez la rédaction qui vous donnera mon mail : si vous voulez bénéficier d"une aide c’est no problemo !
Et la série blue bayou ?? c’est loin d’être fini, hélas....on est maintenant à 100 000 barils par jour avoué ( ça peut encore être au dessus....) ,avec une pression inimaginable de 1500 bars sur une faille dangereuse avec certainement plusieurs fuites...et l’option nucléaire reste envisagée.. on court au désastre biblique comme le dit Jovanovic... Tenez à ce propos, vous connaissiez la porte de l’enfer qui brûle depuis quarante ans au Turkménistan ??...
Mais c’était pour dire que ce puits peut déverser cette saloperie de pétrole, de sulfure d’hydrogène, de benzène pendant 40 ans....voire plus... Abiotique, fossile, ou les deux mon capitaine ? d’ailleurs, quelle importance ?..... La côte est des états-unis , du Mexique, voire plus...pourrait devenir impropre à la vie pendant des siècles avec des conséquences inavouables ailleurs....vous êtes aussi optimiste que moi ? et ces cons veulent aller guerroyer en Iran.. des malades mentaux je vous dis !!!
Une maladie inconnue a détruit près de la moitié de la récolte de pavot à opium, semée en Afghanistan, a annoncé jeudi à RIA Novosti un porte-parole de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC).
Selon lui, la surprise a été grande tant pour les paysans qui produisent l’opium que pour tous les spécialistes chargés de lutter contre « la mort blanche ».
Initialement, il était estimé que le pavot à opium était dévoré par un insecte, mais à présent, les spécialistes sont enclins à penser que cette plante a été victime de spores d’un champignon inconnu qui attaquent les fleurs du pavot, les faisant d’abord changer de couleur et les desséchant totalement ensuite.
Selon l’interlocuteur, ce sont les provinces sud de l’Afghanistan qui ont été le plus fortement frappées par cette maladie du pavot. Les paysans afghans estiment que la responsabilité incombe aux Américains et aux Britanniques, ces derniers s’abstenant de tout commentaire.
Comment les Talibans vont-ils faire ?
Les voilà privés d’une bonne partie de leurs revenus !
Notre ami Morice ferait mieux de remballer son « gros dossier sur la drogue en l’Afghanistan » dans lequel il comptait accuser la CIA et les « Sionistes » du crime de trafic de drogue commis en fait par les Talibans en Afghanistan.
Le trafic de l’Héroïne, qui est un sous produit de la culture du pavot, est en effet la principale ressource des Talibans.
Malheureusement pour eux, un champignon microscopique « d’origine inconnue » a détruit la moitié de la récolte de pavot en Afghanistan cette année !
Les paysans Afghans accusent les Américains d’être responsables de l’introduction de ce champignon microscopique, mais voilà une accusation qui sera difficile à prouver, car il est relativement facile de semer discrètement un champignon microscopique soigneusement sélectionné et qui est capable de se goinfrer, de prospérer et de se multiplier sur une ressource naturelle bien choisie qu’il trouvera en abondance !
La sélection, la production et l’épandage de parasites naturels qui s’attaquent spécifiquement à des plantes ciblées, tel que le pavot par exemple, fait partie de l’arsenal de la guerre biologique que l’on peut mener pour frapper les ressources économiques de l’ennemi.
Notre ami Morice ferait mieux de remballer son « gros dossier sur la drogue en l’Afghanistan » dans lequel il comptait accuser la CIA et les « Sionistes » du crime de trafic de drogue commis en fait par les Talibans en Afghanistan.
manque de bol pour vous ? Lyon, ce dossier ne parle en rien de l’Afghanistan : vous êtes un bien mauvais prophète !
que viennent faire les « sionistes » dans votre propos sinon votre obsession ?
Les Russes ont récemment fait pression sur la maison blanche pour que britanniques et américains procèdent ENFIN à une éradication du pavot sur les territoires qu’ils occupent et dont la production a été multipliée par 40 depuis qu’ils sont arrivés. Or,, ces derniers refusaient la demande des Russes sous prétexte qu’ils ont déjà suffisamment de mal à amadouer les populations locales pour les priver de ces importants revenus (et des revenus des ricains et anglois également à l’image de la guerre de l’opium en chine, la création de la HSBC et Dubaï qui remplace Hong-Kong désormais de le rôle de lessiveuse d’argent sale).
Il faut savoir que la Russie est la plus grande victime de la consommation de drogue dans le monde (plus que toute l’Europe réunie) à savoir 40000 jeunes russes qui en meurent par an. Je serais donc assez heureux à l’idée que les Russes aient pris les devants pour éradiquer cette saloperie au grand dam des salopards qui ne sont pas toujours ceux que l’on croit qui profitaient de ce traffic.
Voici quelques références concernant la destruction de la récolte de pavot en Afghanistan :
on le sait tout ça, Lyon...
Le trafic de l’Héroïne, qui est un sous produit de la culture du pavot, est en effet la principale ressource des Talibans.
et de la CIA...
La sélection, la production et l’épandage de parasites naturels qui s’attaquent spécifiquement à des plantes ciblées, tel que le pavot par exemple, fait partie de l’arsenal de la guerre biologique que l’on peut mener pour frapper les ressources économiques de l’ennemi.
l’épandage n’a jamais eu lieu, et en lisant mon enquête vous saurez pourquoi et qui bénéficie des revenus de l’opium... une famille, en priorité.
Pendant que bling badaboum se fait traiter d’enc...., la marionnette Obama et son admin, de tantouzes et de crétins... l’interwiew Mac Chrystal par rolling stone magazine....ya de l’eau dans le gaz , le boucher de Bagdad prend la relève....