L’absurdité du passe vaccinal confirmée par les chiffres du Gouvernement : notre vote sera décisif
Nous avions alerté les parlementaires le 28 décembre 2021 sur l’absurdité de la mise en place du passe vaccinal. Le vote de cette loi en procédure d’urgence, lors de la trêve des confiseurs, était justifié selon le Gouvernement par le rebond des contaminations par le variant Omicron. Le passe vaccinal constituait une obligation déguisée de se vacciner, la vaccination étant présentée comme l’arme principale pour contrôler l’épidémie du Covid et éviter l’engorgement des hôpitaux.Aujourd'hui, l’absurdité du passe vaccinal est confirmée par les chiffres du Gouvernement : la vaccination ne protège plus aujourd’hui ni contre la contamination, ni contre les cas graves. Il est urgent que la raison reprenne ses droits et que le passe vaccinal, ainsi que l’état d’urgence sanitaire, soient définitivement abrogés. Le choix de nos futurs députés sera décisif.
Nous avions alerté les parlementaires le 28 décembre 2021 sur l’absurdité de la mise en place du passe vaccinal. Le vote de cette loi en procédure d’urgence, lors de la trêve des confiseurs, était justifié selon le Gouvernement par le rebond des contaminations par le variant Omicron. Le passe vaccinal constituait une obligation déguisée de se vacciner, la vaccination étant présentée comme l’arme principale pour contrôler l’épidémie du Covid et éviter l’engorgement des hôpitaux.
Quatre mois plus tard, on a passé le pic de la vague, et l’on peut vérifier que le passe vaccinal n’a aucunement réussi à contrôler cette épidémie. C’est ce qui ressort de l’analyse des données officielles de la DRESS accessibles sur le site officiel : https://data.drees.solidarites-sante.gouv.fr/explore/dataset/covid-19-resultats-par-age-issus-des-appariements-entre-si-vic-si-dep-et-vac-si/information/?refine.age=%5B80 ;%2B%5D
On trouve sur ce site un tableau fournissant jour par jour les données sur le nombre de malades hospitalisés avec le Covid, sur le nombre de ceux qui passent en soins critiques, et sur les décès, selon leur statut vaccinal. Il donne également le nombre total de personnes vaccinées et non-vaccinées dans la population française.
En additionnant le nombre de personnes hospitalisées à l’échelle du mois, on obtient le graphique suivant :
(auteur du graphique : Thierry Mascaut - Lettre d’information Santé non censurée - 8 avril 2022)
On y observe que, si les non-vaccinés étaient les plus nombreux jusqu’à octobre 2021, depuis cette date leur proportion ne cesse de baisser, pour atteindre 22 % en mars 2022. Ce qui signifie que 78 % des hospitalisés sont désormais des vaccinés, alors qu’ils représentent 80 % de la population fin mars. Ceci confirme que l’efficacité du vaccin contre la contamination est désormais quasiment nulle, du fait notamment de la généralisation du variant Omicron, qui est à la fois plus contagieux et (heureusement) moins dangereux que les variants précédents.
On entend cependant couramment dire depuis quelques mois que « si le vaccin n’empêche pas d’être contaminé, il protège contre les formes les plus graves » : mais que nous disent les statistiques publiques ? Au niveau des soins critiques, il n’y a pas vraiment de protection contre les formes graves, on trouve qu’en mars 2022, 76 % des entrées en soins critiques sont des vaccinés.
Par contre, au niveau des décès, la proportion baisse légèrement, on est en mars à 72 % des décès avec Covid dans la population vaccinée.
(auteur du graphique : Thierry Mascaut - Lettre d’information Santé non censurée)
Le risque de décès reste donc un peu plus élevé pour les non-vaccinés que pour les vaccinés. Comment cela évolue-t-il dans le temps ? Pour répondre à cette question, nous avons élaboré la courbe suivante, toujours sur la base des mêmes données, mais à l’échelle journalière et jusqu’à fin mars :
Source : graphique élaboré par les Citoyens en Alerte à partir des données de la DREES.
Ce graphique montre que le taux de mortalité avec Covid à l’hôpital est plus élevé dans la population non vaccinée que dans la population vaccinée en France. Cela a été particulièrement visible d’août à octobre 2021, puis de décembre à février 2022. Le risque de décès était environ deux à trois fois plus élevé durant cette dernière période pour les non- vaccinés. Cependant, l’écart se resserre en période de décrue de l’épidémie, et début avril 2022, ce taux est comparable dans les deux populations vaccinées et non vaccinées.
En conclusion :
1) Dire que les services d’urgence ont été saturés par les non vaccinés, voire même comme certains l’ont affirmé, qu’il n’y avait que des non-vaccinés dans les urgences, est une exagération, voire un mensonge manifeste. Depuis octobre 2021, la majorité des hospitalisés sont vaccinés.
2) La vaccination ne protège pas contre la contamination, ni contre l’hospitalisation, ni contre les formes graves.
3) Il est vrai que la vaccination diminue le risque de décès avec Covid, mais cet avantage se réduit rapidement en période de décrue, il est aujourd’hui nul.
On a donc la démonstration de ce que nous avions annoncé le 30 décembre 2021 dans notre lettre aux parlementaires, lors du vote de la loi du passe vaccinal, à savoir que : “L’efficacité de la vaccination et du passe sanitaire n’a pas du tout été démontrée par le Gouvernement.”
Nous nous étions à l’époque basés sur les informations et sources scientifiques disponibles à l’époque, dans une analyse détaillée consultable sur notre site : https://citoyensenalerte.wordpress.com/2021/12/30/labsurdite-de-la-vaccination-obligatoire-et-du-passe-sanitaire-ou-vaccinal/)
Cette analyse est donc aujourd’hui corroborée par les chiffres du Gouvernement. Il n’y a aucun avantage collectif de la vaccination en terme de contrôle de l’épidémie, puisque les risques d’infection sont les mêmes chez les vaccinés que chez les non-vaccinés. Chacun sait maintenant que “l’immunité” collective est une chimère dans le cas du SARS-CoV-2. L’instauration d’une obligation vaccinale “de fait”, sous forte contrainte, n’avait donc aucune justification éthique.
Le choix de se faire vacciner ou non aurait dû rester la décision individuelle et souveraine de chaque citoyen, sur la base de l’évaluation bénéfices/risques de la vaccination dans son cas particulier, compte tenu de son âge, de son profil médical, après consultation d’un médecin de son choix. C’est le principe du consentement libre et éclairé du patient, principe intangible depuis la loi Kouchner. Et ce d’autant plus que s’agissant d’un traitement encore en phase expérimentale, les risques potentiels sont plus élevés que dans le cas d’un traitement connu depuis de nombreuses années.
Un dernier point sur le plan politique : il est difficile de croire que les experts du Ministère de la Santé et des différents conseils consultatifs aient pu ignorer les données et les faits qui soulevaient dès décembre 2021 un sérieux doute sur la stratégie du “tout vaccinal”. Par conséquent, cela renforce la suspicion que l’instauration du passe vaccinal et le durcissement des restrictions pour les non-vaccinés, afin de les “emmerder”, comme l’a annoncé Emmanuel Macron, obéissait à d’autres motifs que ceux de la protection de la santé publique. La désignation des non-vaccinés comme boucs émissaires de cette crise sanitaire, comme citoyens de seconde zone avait l’immense avantage de détourner l’attention de la gestion calamiteuse du Gouvernement, ne serait-ce qu’au niveau de l’hôpital public, et de marginaliser toute contestation. Il permettait par ricochet de renforcer le socle électoral de M. Macron, autour d’une partie de la population terrorisée par cette pandémie et prête à renoncer à toutes ses libertés pour préserver sa santé et sa sécurité. Vieille recette des gouvernements contestés, provoquer une “guerre”, fut-elle sanitaire et civile .
Il est urgent que la raison reprenne ses droits et que le passe vaccinal, ainsi que l’état d’urgence sanitaire, soient définitivement abrogés. Le choix de nos futurs députés sera décisif.
Voir les votes de nos députés sur le passe vaccinal : https://citoyensenalerte.wordpress.com/2022/05/17/quel-deputes-ont-vote-pour-le-passe-vaccinal/
Jean François Kibler. Les Citoyens en Alerte
Les Citoyens en Alerte est un collectif de veille et d’action citoyennes créé en mai 2020 lors de la première prolongation de l’État d‘Urgence Sanitaire en procédure accélérée. Il alerte systématiquement les parlementaires et les citoyens sur les décisions et les actions du Gouvernement et du Parlement qui attentent à nos libertés fondamentales et fragilisent le fonctionnement démocratique. A-partisan, il appelle à l’organisation de débats contradictoires qui permettent à tout un chacun de se forger son opinion sur la crise sanitaire et la façon dont elle est gérée. https://citoyensenalerte.wordpress.com
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