Radio France
apporte un soutien remarqué à Charles Enderlin. France Inter l’avait déjà reçu dans son émission « Partout ailleurs », le 8 octobre 2010 et France Culture dans
ses « Matins » le 11 octobre suivant (1).
France Inter lui a consacré à nouveau une émission
dans le cadre de sa série« Rendez-vous
avec X », samedi 27 novembre, de 13h20 à 14h.
C’est donc la troisième fois en moins de deux mois qu’elle assure sa promotion. M. Enderlin a publié, en effet, en octobre dernier un livre intitulé « Un enfant est mort » qui, comme son titre à leurre d’appel humanitaire l’indique, est un plaidoyer pour justifier son reportage controversé sur la mort d’un enfant palestinien de 12 ans, Mohammed Al Durah, à un carrefour de Gaza, le 30 septembre 2000. Sans avoir été présent sur les lieux et en se fiant au seul témoignage de son caméraman, il avait imputé cette mort aux tirs israéliens.
Or, de l’enquête menée par plusieurs personnes dont Philippe Karsenty, animateur d’un site d’observation des médias, il ressort nombre d’indices qui conduisent à mettre en doute cette thèse. On aurait pu attendre d’une chaîne publique de radio qu’elle pratique le doute méthodique et se montre rigoureuse dans l’examen des indices qui fondent l’une et l’autre thèses. Eh bien ! Pas du tout ! De l’aveu même de l’animateur de l’émission, Patrick Pesnot, X « « (a instruit) un vrai procès à charge ». Pourquoi pas, si les charges sont évidentes ? Or, elles n’ont pas l’air de l’être tant que ça, à voir les arguments avancés par X : ce sont des leurres dont un agent secret à le secret ! i Ils permettent d’esquiver avec soin tout examen précis des indices de la thèse adverse, et tendent donc, par retour de boomerang, à la confirmer.
1- L’argument d’autorité
Le premier argument brandi par X est l’argument d’autorité qui tire sa puissance du seul réflexe de soumission aveugle que déclenche la parole d’une autorité comme si celle-ci ne se trompait jamais ni ne trompait. On en relève plusieurs variantes.
1- Charles Enderlin est présenté d’abord comme un journaliste d’exception, donc à la crédibilité incontestable en toutes circonstances : « Je ne connais pas Charles Enderlin, observe X d’entrée, mais j’admets avoir été souvent impressionné par la lucidité, l’objectivité avec laquelle dans un contexte aussi passionné il effectue son travail de journaliste en Israël ». Son « travail a été honoré par plusieurs récompenses ». Et « en Israël, Enderlin demeure un journaliste respecté ».
2- On ne peut ensuite accuser Charles Enderlin d’être anti-israélien ni anti-sémite. Il est juif, né d’une mère juive autrichienne réfugiée en France et une partie de sa famille a péri à Auschwitz. Il vit en Israël depuis 1969 dont il a aussi la nationalité. Il y accomplit régulièrement ses périodes de réserve militaire obligatoire. Le responsable du site Rue 89 qui le connaît, raconte même que dans les années 90 « certains confrères l’accusaient plutôt de trop pencher pour Israël ».
3- Charles Enderlin n’était certes pas sur place lors de la tragédie, mais « il (connaît) parfaitement les lieux pour y être passé à de nombreuses reprises ».
4- Il a, d’autre part, une « confiance totale » en son caméraman palestinien, Talal Abou Rahma, dont les explications « l’ont convaincu ». Celui-ci est lui même professionnellement irréprochable et n’a jamais été pris en défaut. Les services de sécurité israéliens eux-mêmes ont démenti à son sujet catégoriquement toute affiliation à un mouvement nationaliste palestinien. Et il était sur place comme témoin oculaire.
5- Enfin, les autorités israéliennes n’ont pas repris à leur compte la thèse contraire à celle de C. Enderlin. Lui et son caméraman ont d’ailleurs conservé leur accréditation pour exercer en Israël.
- Observations
Ce portrait hagiographique permet, en attendant, d’esquiver les indices contradictoires soulevés par la thèse adverse.
1- Or, la qualité de M. Enderlin n’est pas en cause au départ : « Errare humanum est, perseverare diabolicum », l’erreur est humaine, c’est la persévérance dans l’erreur qui est diabolique.
2- L’absence sur les lieux de C. Enderlin , n’est toutefois pas contestée. Seulement, la connaissance alléguée qu’il en a, permet-elle de trancher le problème des responsabilités des tirs mortels ?
3- La présence de son caméraman suffit-elle aussi à fonder son témoignage ? L’usage d’une caméra dont on est embarrassé, ne peut-elle troubler l’observation d’un contexte alentour, du seul fait de l’attention réservée au sujet qu’on filme.
4- Enfin, si, dans un premier temps, les autorités israéliennes ont d’abord admis la responsabilité de leurs soldats, elles ont aujourd’hui corrigé leur point de vue pour adopter une position d’attente estimant que les responsabilités ne pouvaient pas encore être éclaircies.
2- Le leurre d’appel humanitaire
Un second leurre simultanément employé est le leurre d’appel humanitaire. Il vise à stimuler le réflexe de compassion envers la victime et symétriquement le réflexe de condamnation envers le bourreau. À cette fin, une distribution manichéenne des rôles est clairement établie par X.
1- La victime désignée ici est Charles Enderlin, objet d’une « vraie chasse à l’homme ». Il a été menacé « à son bureau et à son domicile ». Sa fille lycéenne, elle-même, selon ce qu’il écrit lui-même dans son livre, aurait été lors d’une épreuve orale du baccalauréat stigmatisée et sévèrement traitée par une examinatrice israélienne à la découverte de son identité.
La raison en serait les positions dérangeantes pour Israël défendues par C. Enderlin - et pourtant admises « par des historiens sérieux » - sur l’origine de la 2ème Intifada provoquée par la venue d’Ariel Sharon sur l’esplanade des mosquées quelques jours auparavant et sur le soutien apporté dans un premier temps par Israël au mouvement islamiste Hamas pour diviser les Palestiniens.
2- Les bourreaux sont évidemment les contradicteurs de C. Enderlin. Ils sont accusés de mener cette « chasse à l’homme », une « campagne anti-Enderlin » « omniprésente », une « inlassable campagne de dénigrement » et de développer une « propagande haineuse » ; « l’affaire Al Durah (ne servirait en fait) que de prétexte ».
Ces contradicteurs sont au surplus des adeptes des « thèses conspirationnistes ». L’un d’eux, Philippe Karsenty, fait même l’objet d’une attaque personnelle : il est présenté comme « étant très à l’aise », pour être un « ancien consultant en finance » et dénoncé comme le « moteur principal de cette campagne de dénigrement ». Il est accusé de mener une « croisade » et d’être un « lobbyiste très habile ». D’autres sont mieux traités comme l’ancien ambassadeur israélien en France Barnavi qui n’aurait été qu’une victime de l’ « acharnement incessant » de Philippe Karsenty.
- Observations
1- L’accusation de conspirationnisme est aujourd’hui l’arme favorite des chantres de « la mythologie de la transparence ». Elle stigmatise quiconque qui, instruit par Histoire, ose prétendre que le secret régit la relation d’information car nul être sain ne livre volontairement une information susceptible de lui nuire. C’est vrai que l’expérience montre qu’autour de soi les acteurs de la relation d’information ont à coeur d’avancer à visage découvert. Soutenir le contraire ne relève-t-il pas de l’affabulation propre à la paranoïa ?
2- Le leurre d’appel humanitaire permet à son tour, d’autre part, d’écarter ce qui devrait seul importer : la réfutation des arguments de l’adversaire. La condamnation sans preuve des personnes dénoncées comme bourreaux vise à jeter en même temps le discrédit sur leur thèse tandis que la compassion suscitée par la victime doit inciter à accorder du crédit à la sienne.
3- Le leurre de la vaccine
Un troisième leurre est le leurre de la vaccine, ainsi appelé par R. Barthes parce qu’il procède comme un vaccin qui par inoculation de germes inactivés suscite la production d’anticorps salvateurs. Ce leurre consiste à reconnaître un peu de mal pour faire admettre un grand bien ou rejeter un plus grand mal.
1- X est, en effet, contraint de reconnaître un peu de mal : il lui est difficile de l’esquiver.
* C. Enderlin, concède-t-il, « a peut-être péché par imprudence en affirmant dans un commentaire que les tirs qui ont tué l’enfant étaient israéliens. Il s’est sans doute un peu trop avancé. ».
* De même, le caméraman a eu tort « dans ces premières déclarations, (d’affirmer) que les Israéliens avaient intentionnellement tiré sur l’enfant. Il ne pouvait pas le savoir. C’est évident. »
2- Mais ces erreurs évidentes reconnues, X ne porte pas davantage attention aux arguments de la thèse adverse. Le leurre de la vaccine feint, on le voit, de recevoir certains arguments gênants de l’adversaire car trop évidents mais pour mieux rejeter globalement sa thèse.
- Observations
1- Le caméraman a, par exemple, encore prétendu que les tirs ont duré une quarantaine de minutes. Au nombre de balles que tirent à la minute les armes automatiques de guerre en usage, c’est au moins un millier d’impacts qui aurait dû être relevé. Or, on n’en compte que 8 sur le mur près duquel se tenaient le père et son fils derrière un baril de béton.
2- De même, X écarte toute possibilité de montage en raison de la présence de nombreux autres reporters susceptibles de le démentir. Or, comment expliquer que le caméraman de France 2 a été le seul à filmer l’épisode de « la mort de l’enfant » ?
4- Le leurre de diversion
Des leurres de diversion sont ensuite multipliés pour toujours éviter l’examen de la thèse adverse.
1- X accable, par exemple, l’auditeur d’un luxe de détails inutiles censés replacer les faits dans le contexte historique : la 2ème Intifada, les provocations de Sharon, son arrivée au pouvoir en février 2001.
2- Ensuite il fait donner le leurre de l’ethnisme : le caméraman « est palestinien et c’est fondamentalement ce qu’on lui reproche ».
3- Puis, par sous-entendu, il insinue que la destruction des bâtiments près desquels se sont produits les tirs est un aveu de culpabilité de l’armée israélienne, puisque toute reconstitution du drame été rendue ainsi impossible.
4- Enfin, la thèse de l’adversaire qui dénonce une mise en scène est mentionnée, mais pour être aussitôt caricaturée en trois variantes sans examen sérieux des indices, aussitôt balayés d’un revers de main :
* l’une, qualifiée de « la plus extravagante », est celle qui voit dans ce reportage un montage palestinien de toutes pièces où tout est fiction, bruitage, acteurs, chiffon rouge simulant le sang, enfant différent montré à la morgue.
* Une seconde supposerait une simulation du père avec un autre enfant, le sien étant mort le matin.
* La plus « absurde » serait l’assassinat pur et simple de l’enfant par les Palestiniens à des fins de propagande.
- Observations
1- L’émission reconnaît, cependant, que cette mort de l’enfant près de son père a eu un grand retentissement dans les pays arabes et musulmans. « Ces images, est-il reconnu, (ont été) abondamment exploitées. Et d’abord, naturellement, et de façon parfois cynique, par le camp pro-palestinien. » Des timbres postaux ont même été diffusés à l’effigie du père et de son fils.
2- Mais jamais X ne procède à une contre-expertise des indices recueillis par la partie adverse.
- Une analyse balistique, par exemple, observe sur les images du reportage des impacts circulaires et non ovoïdes laissés par les balles sur le mur contre lequel se blotissaient le père et le fils derrière un baril de béton. Cette forme d’impact circulaire signe un angle de tir perpendiculaire par rapport au mur qui ne peut pas être attribué aux armes israéliennes qui, se trouvant orientées à environ 35 degrés par rapport au mur, auraient dû laisser des impacts ovoïdes.
- D’autres indices jettent aussi le doute, comme l’absence de traces de sang au sol malgré les puissantes hémorragies qu’auraient dû infliger les armes de guerre, ou la ressemblance incertaine entre l’enfant filmé dans le reportage et celui montré à la morgue, ou encore l’absence d’autopsie.
5- Le leurre par omission
Enfin un leurre par omission permet d’écarter l’autorité judiciaire qui jette précisément le doute sur la thèse défendue par C . Enderlin.
1- Sans doute, à la différence des deux autres émissions sur France Inter et France Culture qui l’avaient en toute malhonnêteté passée sous silence, la procédure judiciaire intentée par C. Enderlin et France 2 contre Philippe Karsenty a-t-elle été évoquée (1). Mais pourquoi X l’a-t-il présentée dans la plus grande confusion ?
2- Il ne ressort clairement que la condamnation pour diffamation en première instance de Philippe Karsenty par le tribunal correctionnel de Paris, le 19 octobre 2006.
3- Et si sa relaxe, le 21 mai 2008, par la Cour d’appel est rapidement mentionnée, les auditeurs n’ont sûrement pas compris grand chose aux motivations de cet arrêt.
- X a mélangé deux autres procédures intentées par Philippe Karsenty et conclues deux ans plus tard en 2010, l’une contre l’Express qui l’avait injurié dans un article sur une émission de Canal + présentant l’affaire, et l’autre précisément contre Canal + à propos de cette même émission. P. Karsenty a été débouté contre L’Express, le 1er juillet 2010, mais Canal + avait été précédemment condamné, le 10 juin 2010 (2).
- X signale certes que la Cour d’appel a jugé P. Karsenty « de bonne foi » mais en s’empressant de souligner que l’affaire est maintenant devant la Cour de Cassation sur pourvoi de C. Enderlin et de France 2.
- Il se garde bien, en revanche, de mentionner les motifs de la Cour d’appel. N’est-ce pas pourtant important ? L’élément constitutif de la diffamation est la mauvaise foi. Or, l’enquête de P. Karsenty a été jugée suffisamment sérieuse et légitime pour que la mauvaise foi ne puisse pas lui être reprochée. Le « droit de libre critique » lui a été reconnu. Surtout, a conclu la Cour, « un examen des rushes(qui n’ont pourtant pas été tous remis par France 2 !!!) ne permet plus d’écarter les avis des professionnels entendus au cours de la procédure » : ceux-ci avaient mis en doute l’authenticité du reportage (3).
- Observations
Pourquoi X a-t-il omis cette information capitale qui montre que la thèse qui contredit celle de C. Enderlin paraît recevable aux yeux de « professionnels » qui se sont exprimés devant la Cour d’appel ?
On connaît la prière : mon Dieu, occupez-vous de mes amis, mes ennemis, je m’en charge ! Il n’est pas sûr que cette défense de C. Enderlin par l’agent secret X et France Inter soit la plus efficace. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir mis le paquet pour défendre son reportage controversé. Mais avec quels arguments convaincants ? L’expérience montre que l’ usage de l’argument d’autorité, du leurre d’appel humanitaire, du leurre de la vaccine, du leurre de diversion et du leurre par omission n’est nécessaire que quand la thèse à défendre n’est pas assez solide pour affronter celle qui la conteste. France Inter, dans son émission outrancièrement partiale de samedi 27 novembre, « Rendez-vous avec X », vient d’en apporter une fois de plus confirmation. X peut bien garder l’anonymat, il n’en a pas moins jeté le masque. Paul Villach
(1) Paul Villach, « La partialité délibérée de France Inter et de France Culture dans l’affaire Al-Durah », AgoraVox, 19 octobre 2010
(2) Paul Villach, « Canal Plus, en croisade contre Internet, se retrouve condamné pour diffamation envers P. Karsenty », AgoraVox, 14 juin 2010.
(3) Paul Villach,
- « France 2 et Enderlin déboutés, Média-Ratings relaxé », AgoraVox, 27 mai 2008.
- « L’affaire Enderlin, France 2 et Média-Ratings : une pétition en faveur de l’infallibilité journalistique ? », AgoraVox, 9 juin 2008.
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Quelle campagne odieuse digne des heures noires de notre histoire ! Les sionistes ne cachent même plus leurs méthodes ignobles. Ils mentent, volent, tuent et tentent d’exterminer le peuple palestinien. Le siècle dernier a connu deux grandes horreurs. Nous vivons depuis une troisième, plus terrible encore dans le silence complice des gouvernants européens.
je ne fuis pas le débat, votre article est partisan et dans cette affaire il est urgent de ne pas l’être.
- Pourquoi ne pas dire dans votre article qui est réellement Karsenty et que son site ne vise que les événements qu’il juge anti-israélite (et accessoirement antisémite) ce qui s’apparente à du Lobbying non ?
Ma première remarque se justifie à elle même, ce ne sont pas des instruments de propagande se sont des êtres humains sur les photos une seule aurait suffi.
Et les soi-disants « arguments » ici convoqués dans le fil par Villach avec morgue et impatience (repris dans son ’article sous les titres Observations"....) ne sont stricto sensu que ceux développés par Karsenty.
Vous vous donnez trop de mal pour contrer la dénonciation d’un assassinat. Il y a d’autres assassinats dans le monde : pourquoi vous décarcassez-vous autant pour celui-ci ?
Villach « Répondez-donc par des arguments aux miens au lieu d’invectiver. Vous ne convaincrez personne à ce jeu. »
*****************
Répondre par des arguments aux « votres » : Bien essayé mais je ne vois pas d’arguments chez vous.
1° technique : faire croire qu’on a développé des arguments.
« Vous ne convaincrez personne » : autrement dit, vous posez que les lecteurs sont vos complices, qu’ils sont déjà d’accord avec vous et que c’est évident. Autrement dit, vous attirez l’accord des autres par un chantage :
2° technique faire croire que je pose un postulat auquel les autres ne peuvent qu’adhérer pour ne pas avoir l’air idiot.
Je regrette mais je ne marche pas dans vos foutaises.
Le gosse a été tué : que ce soit par des israeliens ou par des palestiniens, on n’a pas besoin de « leurre d’appel » pour s’en indigner.
Se donner autant de mal pour dédouaner les israeliens montre bien qu’il est difficile de soutenir indéfiniment que le caractère juif d’israel le dispense des mêmes erreurs que n’importe quel Etat.
Derrière toute votre rhétorique (ignoble soit dit en passant), on voit la monstruosité que vous essayez de faire avaler : le peuple juif est inattaquable par ce que c’est un peuple « bon » par définition. Remettre en question une chose aussi banale relèverait de l’antisémitisme.
Alors qu’INVERSEMENT, c’est du racisme de votre part de vouloir faire croire à une supériorité intrinsèque d’un peuple ou d’une nation.
Ces photos sont horribles je n’ai jamais reussi à les regarder sans en avoir des frissons ainsi qu’une legere envie de gueuler ou degueuler. j’ai deux enfants dont un de dix ans, cette image me rend malade (je m’y vois avec mon garcon !!) Malade parce qu’ils auraient pu etre sauvés. Les meurtriers ils sont tous là à les regarder crever de peur, à tout faire pour saisir le moment ou la mort les emportera. les criminels sont toutes cette floppées de journalistes soit disant grand reporter. ils etaient tous là les uns a cotés des autres avec tout leurs materiels tres sophistiqués. y en a t-il eu seulement un pour rattraper l’inhumanité des autres ? Non........ vous y voyez des hommes ??? des êtres humains ?? Non il n’y a que des sous hommes, faisant passer le scoop avant la vie......triste époque !!
« [...] d’un luxe de détails inutiles censés replacer les faits dans le contexte historique [...] »
« Détails » qui sont les causes de cette escarmouche, et en dernière analyse les vrai responsable de la mort du jeune Al Durah, ainsi que bien d’autres qui n’ont pas été médiatisé.
Villach, je vous croyait simplement doucement dingue avec vos cornichonneries pompeuses de méthonimie, mise en abyme et autres leurres dont vous truffez votre propos, mais ce n’est pas ça, en fait vous êtes un vicelard.
vous réclamez un contre argumentaire, mais il n’y a pas d’argument dans votre propos.
M. Karsenty court le monde avec ses conférences ou il présente son point de vue délirant : les trous rond dans le film monteraient que c’est les palestiniens qui ont tué le jeune al durah, et une image montrant 3 doigts de la main d’une personne inconnue prouverai qu’il s’agit d’un « clap » et donc d’un film monté, et pour tout dire, un chiffon rouge qui bouge prouverai que l’enfant n’est pas mort...
Donc, et pour le dire autrement l’enfant est mort (des balles palestiniennes) mais vivant (il bouge), et le film est véridique (les palestiniens l’on tué) mais c’est un montage (y’a un « clap »). Ma parole, c’est plus un gosse, c’est le chat de Schrödinger qui est à la fois mort et vivant, tant que l’on ouvre pas la boite. Et d’ailleurs, M. Karsenty se garde bien de demander à ce qu’on l’ouvre, la boite pour par exemple faire une analyse ADN sur le corps exhumé, ce que le père du jeune mohammed a accepté.
Il suffit également de voir le comportement de M. Karsenty lors de son procès pour se rendre compte à qui l’on a affaire. Et quoique vous en dites, la question de la provenance des fonds qui financent la campagne de M. Karsenty se pose, dès lors qu’il est un fait qu’il s’y consacre en exclusivité. M. Karsenty voyage énormément, commande des expertises ça et là - dont une expertise graphologique du caméraman a permis de démontrer que sa signature « trahit une écriture orientale ... » (ces salauds de palestiniens, ils signent comme des arabes ...), fait des conférences un peu partout dans des endroits prestigieux, tout cela coute de l’argent, pas mal d’argent. Me souvenant également que M. Karsenty a été condamné à de l’inéligibilité justement pour une histoire de financement de campagne, oui, la question du financement de sa croisade se pose, et jette un doute définitif sur ses motivations profondes.
Mais plutôt que de vous posez ce genre de question, vous avez préféré nous coller un texte pour défendre un obsédé, en bon obsédé du « leurre » que vous êtes.
Un texte avec un « détail » de l’histoire que n’aurait pas renié M. Le Pen.
Le Villach va faire virer ton commentaire, il a fait virer le mien qui disait en quelques lignes ce que tu dis ici...
Non seulement il n’a aucun argumentaire, mais en plus il bade un type comme Karsenty dont on connaît les formidables actions humanitaires.
Le plus comique dans cette histoire Villachienne est qu’il voudrait nous faire passer sa diatribe pour une leçon de morale quand il est le premier à la transgresser en appliquant une censure digne des pires époques staliniennes....
M. Villach, certaines de vos analyses sont pertinentes, mais dans ce cas, je pense que vous vous trompez. X a indiqué, comme vous le rappelez, que le journaliste et le cameraman s’étaient sans doute trop avancés. Dont acte. Cela justifie-t-il la campagne de lynchage ? Non, à mon avis.
L’article donne lui-même dans le leurre de diversion lorsqu’il qualifie de « leurre de diversion » l’hypothèse ethniste avancée par Patrick Pesnot, comme si le seul fait que Patrick Pesnot argumente en faveur de Charles Enderlin était une faute. Cette hypothèse est malheureusement tout à fait réaliste.
L’article donne aussi dans le leurre par omission lorsqu’il omet de réfuter les excellents arguments apportés par l’émission, comme l’absence de contestation de la version Enderlin par l’armée et de façon générale en Israël, la destruction très rapide des lieux par l’armée (mais pourquoi donc ?), la reconstitution hasardeuse et au résultat tenu secret, le fait que le caméraman connaissait très bien les lieux, le fait que tant Enderlin que son caméraman bénéficient toujours de la confiance de leur employeur et ont toujours leurs habilitations, et enfin le fait que l’opposition à Enderlin soit, en France, essentiellement portée par la même poignée d’ultras, toujours les mêmes.
Quant au tribunal, il a juste admis le doute.
L’auteur aurait pu s’en tenir là, plutôt que de prendre parti sans s’en expliquer.
On m’a sucré mon commentaire, ce site ça devient vraiment n’importe quoi, on censure à tout va et on fait paraitre des papiers archi nuls et mensongers qui ne sont que de la pure propagande...Comme celui là !
Je suis moi aussi tombée sur cette émission de France Inter et, ne connaissant rien à cette affaire, j’ai été choquée par l’absence d’objectivité du scénario qui posait a priori qu’Enderlin ne pouvait pas être antisémite ou antisioniste puisqu’il vivait depuis 18 ans en Israël et qu’il était juif.
Piètre argument pour sa défense : Israël est une démocratie qui abrite des juifs qui manifestent ouvertement leur opposition au sionisme et à sa politique. L’Ujfp est une organisation qui se dit juive et lutte contre le sionisme et il y a autant de judaïsmes que de juifs, dit-on.
D’autre part, comme Villach j’ai retenu que Enderlin n’était pas présent au moment du drame et qu’il s’est entièrement fié à ce que lui a raconté son cameraman, lui-même arabe israëlien. Un grand reporter qui raconte ce qu’il n’a pas vu, c’est embêtant pour la profession.
Je n’ai pas d’opinion sur les circonstances de la mort de Mohamed car je n’y étais pas et l’émission de France Inter ne p’a pas permis de m’en faire une sur ce drame comme sur la déontologie de Charles Enderlin.
Je considère que je n’en sais pas plus sur la réalité de cette affaire. Non merci France Inter qui, par ailleurs s’affirme comme la station Bobo du PS. Dommage ;-((((
Les émissions copinage sont la peste du journalisme et ne grandissent pas la profession.
Enderlin veut nous faire croire qu’il est victime d’une « campagne haineuse » . Or, à l’article de Villach, très argumenté et clair, je ne lis ici que des réactions de cette veine, souvent injurieuses, toujours émotives.
Bravo Villach d’avoir le courage d’affronter ces bien-mal pensants. Leurs invectives me laissent penser que, décidément, le souci de l’analyse des faits reste une vertu bien peu partagée.
On voit qu’en effet, l’aveuglement idéologique n’a que faire d’une représentation fidèle de la réalité pour diffuser ses fantasmes. Le 20ème siècle qui est un laboratoire dans ce domaine avec ses massacres comme résultats, n’a pas suffi. Merci de votre lecture attentive. Paul Villach
Vous dites « Surtout, a conclu la Cour, »un examen des rushes(qui n’ont pourtant pas été tous remis par France 2 !!!) ne permet plus d’écarter les avis des professionnels entendus au cours de la procédure " ???
Je vous suggère d’aller revoir l’arrêt disponible sur Internet. Vous y verriez :
1) que les rushes ont bien tous été délivrés à la cours
2) l’extract que vous mentionnez ne vient pas de l’arrêt. La rigueur journalistique que vous semblez défendre voudrait que vous le mentionniez
Maintenant, de ce long article, je n’arrive pas à voir quelle est la thèse défendue : le petit Mohamed n’est pas mort ? C’est ça la thèse ? Enderlin et son cameraman aurait fait un faux ? Mais alors, qui les a poursuivis pour ce faux ? Les officiels Israéliens ? Non ! Ils restent même accrédités auprès de ceux-ci. Des journaux ? Même pas ! Personne ne l’a poursuivi en diffamation pour ce reportage.
Par contre un de ses confrères (Karsenty) avait dit que tout ce reportage était un montage. Là c’est Enderlin qui a poursuivi pour diffamation. Statut aujourd’hui :
En 1ere instance : le fait diffamatoire est retenu et Karsenty est condamné pour l’avoir rapporté
En appel : le fait diffamatoire est toujours confirmé mais la bonne foi de Karsenty est retenue car il n’en est pas l’auteur.
Donc Karsenty a bien publié un mensonge, mais il n’en est pas responsable car il n’en est pas l’auteur.
En d’autre terme, le reportage d’Enderlin est vrai, dire le contraire est diffamatoire.
On en est là aujourd’hui en attendant la cassation.
Donc on peut considérer ce reportage d’Enderlin comme une vérité historique après 10 ans. Et quelle est cette vérité ? Un gamin est mort dans un échanger de tir entre palestiniens et Tsahal, et il y a de bonnes chances que Tsahal soit à l’origine des tirs, mais cela ne peut être démontré en l’état.
« Accessoirement » cet enfant n’est que l’un des milliers tués dans ce conflit, dont 90% tués par Tsahal.
« (…) il apparaît que l’examen en cause d’appel, des 18
minutes de rushes de Talal ABU RAHMA communiquées par FRANCE 2 ne permet pas
d’écarter les avis des professionnels entendus au cours de la procédure ou
ayant versé leurs contributions aux débats, les attestations produites par les
soins du cameraman (offre de contre-preuve, n° 5 à 10) ne pouvant pas, en
revanche, au vu de leur présentation comme de leur contenu, être tenues pour
parfaitement crédibles ; (…)
il y a lieu de décider que Philippe KARSENTY a exercé de
bonne foi son droit de la libre critique ; que, ce faisant, il n’a pas dépassé
les limites de la liberté d’expression reconnue par l’article 10 de la
Convention européenne des droits de l’homme, laquelle vaut non seulement pour
les informations ou idées accueillies avec faveur ou considérées comme
inoffensives ou indifférentes, mais aussi pour celles qui heurtent, choquent ou
inquiètent ; » Paul Villach
Cher Monsieur Villach, je ne saurai trop vous conseiller de changer de radio, ce qui aurait probablement des chances de vous apporter la paix de l’esprit.
Conseillant votre papier, l’honnêteté intellectuelle que vous semblez revendiquer devrait vous dicter la nécessité de présenter les gens dont vous parlez avec plus d’exactitude. Philippe Karsenty, est animateur d’un site d’observation des médias« , comme vous l’écrivez, mais plus précisément il est le »fondateur de Media-Ratings, site Internet qui se présente comme une « agence de notation des médias »,
dont la vocation, selon ses auteurs, est de « fournir une lecture
critique de la presse française », en y dénonçant les points de vue
qu’il juge antisémites ou anti-israéliens comme le note Wikipédia.