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Accueil du site > Tribune Libre > L’agonie de l’idéologie

L’agonie de l’idéologie

Inutile de nager à contre-courant, le siècle des Lumières s’éteint, peu à peu. Période obscure de cette ère de communication, où la technologie permet à l’information de circuler si vite qu’elle affole les esprits et fait perdre les repères. Plus les idées volent, plus le monde devient uniforme !

La science des idées, à peine née, tend à disparaître. Petite piqûre de rappel, « l’idéologie possède actuellement (d’après le dictionnaire), différentes acceptions : un ensemble plus ou moins systématisé d’idées, d’opinions, de croyances, constituant une doctrine, qui influence le comportement individuel ou collectif, ou selon la définition marxiste de l’idéologie, la représentation de la « réalité », représentation propre à une classe sociale, ou péjorativement, un ensemble de spéculations, d’idées vagues, qui prône un idéal irréalisable. » Les champs de l’idéologie sont vastes, sociaux, politiques, éthiques, etc. « Le terme idéologie apparaît à la fin du XVIIIe siècle : il fut forgé en 1796 par Destutt de Tracy (Mémoire sur la faculté de penser), pour désigner l’étude des idées, de leur caractère, de leur origine et de leurs lois, ainsi que leurs rapports avec les signes qui les expriment. On employait, dès la deuxième moitié du XVIIIe siècle l’expression sciences positives pour désigner l’apport que les sciences pouvaient apporter au progrès de l’esprit humain (Condorcet), afin de stigmatiser l’obscurantisme de l’époque. « Dans la continuation des Lumières, les idéologues, groupe animé par Destutt de Tracy, (Destutt de Tracy, Cabanis, Volney, Garat, Daunou) voulaient instaurer une science des idées, dissiper les mythes et l’obscurantisme. Dans la lignée du sensualisme de Condillac, qui cherchait déjà l’origine des idées, ils voulaient faire une analyse scientifique de la pensée. Où en sommes-nous aujourd’hui ? Monarchie, république, la planète a adopté la démocratie, si l’on oublie les quelques pays totalitaires, et les dictatures. La Révolution industrielle a été accompagnée de révolutions des idées. Comment oublier le Front populaire, l’affranchissement des ouvriers, les débats sur leurs causes ? La période actuelle est celle de la mondialisation, de l’information, du commerce, et des idées. Que reste-t-il du communisme ? Rien, le bloc de l’Est s’est effondré, les rouges ont perdu leurs couleurs ; plus loin encore, la Chine est entrée dans ses propres contradictions. Au sein du même pays, certains travaillent comme des fourmis, d’autres se nourrissent du grand capital, les frontières s’ouvrent, dit-on. En un siècle le sang a énormément coulé, pour des idées, une notion du capital, de la solidarité, du partage. Idées obsolètes qui partent aux oubliettes, que reste-t-il des propos de Karl Marx  ? Rien qu’un flot d’insultes, et l’interdiction de circuler aux Etats-Unis, la honte. L’ obscurantisme a créé sans le savoir le siècle des Lumières. Nous sommes les enfants de ses idées, et pourtant, l’impression générale me donne le sentiment d’un grand retour en arrière. Des exemples : l’affaire des caricatures, les propos du pape, et j’en passe...

Ne seraient-ce pas des méthodes obscures dont abusent les religieux au pouvoir ?

Parfois, quand je me promène, je regarde, j’observe, et la tendance est à l’uniformité. Uniformité vestimentaire, et de pensée, de son et d’évolution de la langue, que l’on soit citadin, ou un terrien des provinces. Les codes sont les mêmes, l’art publicitaire a gagné, ses enfants de lumières se battent pour un crocodile, une larme, une panthère, quel mystère ? Un siècle auparavant, les enfants de Zola n’avaient pas bonne mine, leur gueule était noire, ce n’était pas l’immigration des idées, ce n’était pas le rêve américain, l’école abandonnée, ils trimaient à en perdre la vie. Aujourd’hui, l’enfant est roi, préservé, or cette génération perd le Nord, consommateurs effrénés, sans le culte de l’effort. L’idéologie à l’agonie, j’ai ce sentiment que la solidarité plie sous les coups égoïstes de l’individu. Marx parlait de capital mort, financier. Des montagnes de chiffres qui perdent leur sens, si l’on oublie d’y apposer la douleur des noms, de ces travailleurs qui perdent leur honneur, les jours de délocalisation, ou de compression, de réduction des charges salariales, au coeur d’entreprises saines, et bénéficiaires. Idéologie du monde capital, tout est fait pour la croissance et le profit, ce qui ne constitue pas un mal en soi, si l’on n’omet point le respect des mains et des têtes qui y travaillent, en ne considérant pas seulement l’accroissement des masses financières. D’où la naissance du monde libéral : « Pour les libéraux classiques, le système ne doit pas être jugé (seulement) en termes d’utilitarisme, mais (surtout) d’un point de vue moral : il appartient aux entreprises et aux actionnaires de déterminer ce qu’ils font de leur capital de départ. Les libéraux ne nient pas les rapports de forces économiques, mais ils nient que l’on puisse les équilibrer ou les résoudre : on peut selon eux seulement les déplacer avec une perte due à la prise en compte de critères moins pertinents du point de vue de l’allocation optimale des ressources, et sans garantir de « justice sociale ». Toute notion d’arbitrage est alors considérée comme un leurre. Et l’opposition dans leur courant de pensée  : « Les interventionnistes de gauche et de droite jugent le système à ses résultats sociaux. Selon eux, le capitalisme produit des rapports entre riches et pauvres toujours plus déséquilibrés en termes de pouvoir et d’inégalités économiques, et une sclérose sociale qui nuit à l’économie générale. Il appartient alors au pouvoir politique de rétablir à la fois l’équilibre et les conditions de la prospérité générale et de développement. Selon leur sensibilité à l’un ou l’autre aspect et leur appréciation globale de la situation, les utilitaristes préconiseront un arbitrage politique variable. »

Ce qui m’amuse quand je regroupe les idéologies, ce sont les extrêmes, ainsi deux groupes d’hommes, bien distincts, vont être capables d’ insultes, voire de crime, pour des idées qui ont un point commun, la liberté ! Le courant anarchiste, souvent associé au chaos, adopte cette doctrine : « L’anarchisme non-violent : mouvement dont le but est la construction d’une société non-violente. Les moyens utilisés pour arriver à cette fin sont en adéquation avec celle-ci : écoute et respect de toutes les personnes présentes dans la société, choix de non-utilisation de la violence, respect de l’éthique (la fin ne justifie jamais les moyens), place importante faite à l’empathie et à la compassion, acceptation inconditionnelle de l’autre. Apolitique, profondément humaniste, il vise à rassembler les hommes pour construire une société où chacun est poussé à se réaliser (la société est au service de l’individu) et en même temps incite l’individu à collaborer, à contribuer au bien-être de tous les acteurs de la société (l’individu est au service de la société). » Ce courant est souvent assimilé à sa branche armée, et fait peur. L’humanisme, le respect font peur ?

Évidemment, la fonction de l’Etat est admise par tout le monde. Le domaine international a peu de chance d’exister, le monde capital est en pleine forme, car l’arrogance de l’argent renvoie à la puissance, à un désir, où à un paradis pour certains. Le mot de la fin est utopie, et son explication première, celle qui vient du livre Utopia : le sens d’utopie est donc, approximativement, "sans lieu", "qui ne se trouve nulle part". Cependant, dans l’en-tête de l’édition de Bâle de 1518 d’Utopia, Thomas More utilise, exceptionnellement, le terme d’Eutopia pour désigner le lieu imaginaire qu’il a conçu. Ce second néologisme ne repose plus sur le suffixe privatif u mais sur le suffixe eu, que l’on retrouve dans euphorie et qui signifie bon. Eutopie signifie donc "le bon lieu".

L’idéologie est née pour vaincre l’obscurantisme, mais les Lumières n’ont pas vaincu : « L’obscurantisme élabore ses méthodes propres pour combattre la diffusion du savoir.

Notre pays la France, s’est séparé de l’Eglise. Sa démocratie est libre, et son état laïque, sa culture est le fruit de ce siècle des lumières. Or les idées traversent les frontières, la violence morale existe, et pousse certains vers des voies extrêmes, vers des chemins obscurs, vers des lieux où des avions déviants, des bombes tentent de tuer Satan. Des lieux si loin de mon utopie, ce lieu que l’on imagine en musique...

(sources : Wikipédia, encyclopédie universelle)


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29 réactions à cet article    


  • (---.---.139.91) 19 octobre 2006 12:43

    Décidément, beaucoup de rédacteurs broient du noir en ce moment sur Agora ! Fin de la culture, retour à la philosophie classique, fin du livre,..., !

    Et ben non ! les idées avancent, il n’y a jamais eu autant de livres produits, de réflexions nouvelles, de brillantes thèses,..., mais leurs nombres sont des poissons perdus dans un Océan, et la pêche n’est pas toujours miraculeuse !

    Le web a tendance à diluer, mais rassurez-vous ce foisonnement est de mieux en mieux canalisé par les internautes de plus en plus expérimentés et avertis !

    Avoir accès a tout et croire, que nous ne sommes rien, et bien plus important que de n’avoir accès à rien et croire que nous sommes tout !

    philgri


    • Antoine Diederick (---.---.105.86) 20 octobre 2006 00:41

      D’accord avec vous, l’auteur fait un coup de déprime...

      ...« siècle des Lumières s’éteint, peu à peu. » écrit l’auteur ds le chapeau de son article.

      Eh bien pas d’accord avec lui, jamais autant que maintenant on ressort Voltaire et les autres auteurs qui ont construit la pensée française et européenne et américaine.

      D’ailleurs, tiens, je sens que je vais m’y remettre à lire Voltaire...


    • DEALBATA (---.---.166.140) 19 octobre 2006 13:25

      @l’auteur

      « L’idéologie est née pour vaincre l’obscurantisme, mais les Lumières n’ont pas vaincu : L’obscurantisme élabore ses méthodes propres pour combattre la diffusion du savoir. »

      Si il est vrai que l’obscurantisme s’oppose aux siècles des Lumières, on peut se demander de qu’elles lumières parle-t-on ? Et qu’ont-elles éclairés ? Ce qui semblait être un puissant phare comparé aux époques « sombres » du passé, ne se révèle être qu’une lumière blafarde dont la portée idéologique se trouve de plus en plus réduite quant à ses prétentions premières. Elles éclairent en fait leurs propres incompétences tant du point de vu de la Connaissance du réel que du point de vu de ses périodes dites « sombres » qu’elles ont cru mettre définitivement au placard de l’histoire. Las, c’était sans se rendre compte que ce château de carte idéologique n’avait que comme frêle équilibre la pensée humaine sous ses aspects les plus arrogants et tous ses systèmes d’idées se contredisant les uns avec les autres et ne trouvant que comme unique légitimité des « principes » idiomatiques tels que l’égalité, l’individualisme ou la démocratie. Le siècle des lumières est en fait l’ego humain qui se regarde et s’admire se croyant libéré de toutes contraintes et de tous liens Célestes dont il a voulu faire croire à cette humanité devenue incrédule qu’il les remplaceraient par d’avantageuses idéologies. Le siècle des Lumières ayant coupée illusoirement les fils de la marionnette humaine, celle-ci et son système idéologique, politique et sociale est en train de s’écrouler sur elle-même s’apercevant par là même, la profonde méprise et erreur qu’elle a commise par sa vanité sans limite.

      Cioran disait : « Une civilisation commence par un mythe et finie par un doute »


      • Antoine Diederick (---.---.105.86) 20 octobre 2006 00:42

        Wouarffff...Ciorian est mort ya pas de doute, lui mme d’ailleurs n’en doute plus !!!!! smiley smiley smiley


      • (---.---.37.70) 19 octobre 2006 13:28

        Faudrait arreter avec ces histoires de siécle des Lumiéres, c’est ridicule ! Surtout qu’il n’a rien inventé, mais au contraire, simplifié à outrance les découvertes du XVIIéme (dont on ne voit pas du tout en quoi il serait « obscure », au contraire, étant le sommet de l’histoire de France).

        Les « philosophes » du XVIIIéme était là pour divertir l’aristocratie, qui les subventionnait, rien de plus. Ils devait donc, puisqu’ils étaient en concurence entre eux, toujours afficher des nouvelles idées piquantes, provocatrice, voir faire la lecon aux clients nobles pour aprés montrer comme ils était maintenant Bon puisque « éclairé ». Ils n’avaient donc pas payé pour rien.. Ceci explique aussi pourquoi aucun n’était d’accord sur rien, change d’avis sur tous, et pourquoi le principal ennemi des Lumiére, Rouseau, est beaucoup moins rigolo (mais vie toujours au frais de l’aristocratie, malgrés toutes ses jolies poses).

        Par ailleur dés les année 30, l’idéologie des Lumiére est l’idéologie dominante. C’est l’idéologie des Nobles, une idéologie de classe, comme aujourd’hui nous avons nos bobos et leur Marxisme.

        Bien sur on a accusé les lumineux illuminés d’être la cause de la Révolution et des massacre du à la Révolution (4 millions de morts, les allemands chauffés, et la France ruinée), car une idéologie est par définition toujours fausse (c’est une « opinion », donc opposé au savoir, à la « science »). Mais en fait, on peut les inocenter, car trés peu de gens les lisaient. 5000 exemplaires vendu était le record absolu. La populace ni les bourgeois n’ont jamais lu ces braves gens. Par contre ils ont pris au pied de la lettre certaine expression un peu rafinés d’origine philosophique, d’ou le grand bordelle qui en a suivi (« C’est nous qu’on est égaux ! » Ah ! Ah !).. De plus la Révolution a cherché à se légitimer par une idéologie, elle à donc pris ce qu’elle avait sous la main, rebaptisé en Raison. On connait le suite. Tous ca est une bouffonerie sanglante assez comique. Il n’y a évidament pas plus de raison aux XVIII qu’au XVII, mais un simple changement de sensibilité, donc d’irationalité.

        Bref, croire que les lumiére on entrainé la révolution de 89, c’est un anachronisme, et d’ailleur la révolution fut condamné par toute la génération nouvelles des philosophes (sauf ceux qui ont finis guillotinés, comme quoi...)

        On les a accusé aussi d’avoir construit des utopies complétement coupés de la réalité, faute d’avoir jamais cherché à acquérir une expérience de la vie réel et de l’administration de l’Etat, et totalement ignorante de la mentalité des peuple et de leur quasi absence de plasticité. Cette critique m’a l’air plus juste. Les sociétés ne se change pas, en fait, parce que les individue on une identité et qu’elle est quasi invariable. Et d’ailleur la plupart des choses que l’on croit avoir été créé par la Révolution ne sont que en fait que des reprises de ce qui existé avant.


        • Bill (---.---.76.11) 19 octobre 2006 13:40

          Alors là Deabalta, tu me coupes le souffle ! Pfiou !

          Notre Révolution Française dont nous sommes si fier a bien été une Révolution bourgeoise, et peu de gens savent que la première devise était « liberté, égalité, PROPRIETE ». Mais il faut bien préserver quelques mythes... smiley


          • (---.---.37.70) 19 octobre 2006 13:53

            En fait non, c’est une révolution des noble, puisque sur les 600 et quelques députés des Etats généraux, ci aprés constituante, il y avait 1 paysan, 11O bourgeois, et tout le reste de nobles.


          • Bill (---.---.76.11) 19 octobre 2006 17:47

            Merci de cette précision j’ai goutté avec plaisir votre intervention plus haut.


          • ZEN zen 19 octobre 2006 13:49

            Un fourre-tout indigeste , désordonné, un puzzle sans cohérence ni approfondissement.Quand on se contente d’associer des bribes de dictionnaires ou d’encyclopédies sans maîtriser son sujet, il vaut mieux s’abstenir ...


            • Marsupilami (---.---.47.194) 19 octobre 2006 14:32

              @ Zen

              On ne saurait mieux dire. C’est vraiment du décousu main, cet article. A se demander s’il n’a pas été écrit par un générateur de texte fou...


            • roumi (---.---.74.206) 19 octobre 2006 19:55

              @marsu ben le texte fou ca a donne ca ;(mais c est juste dans le cas d une contribution positive !)

              Après huit mois de travail, je venais enfin de mettre un terme à mon roman. Il était tard, les couilles me démangeaient, je n’avais qu’une seule envie : jouir et aller me coucher. firmin avait enfin découvert qui avait sauvagement mutilé ursula à grands coups de massue. Ce salaud de sarko, vice-président de onu Corp. était maintenant sous les verrous, et je pouvais enfin les oublier tous, les abandonner au fond de mon ordinateur jusqu’à ce qu’un éditeur daigne leur prêter attention. Les yeux fermés, je goûtai ce moment de tranquillité tant attendu lorsque le téléphone sonna. Surpris, je m’empressai de décrocher : « seik ? » - oui, c’est moi - Espèce de vieille pute, tu vas payer cher ... On n’envoie pas sarko si facilement sous les verrous. onu Corp a beaucoup de contacts, tu dois le savoir... Regarde derrière le mur la prochaine fois que tu sors... au cas où quelqu’un t’attendrait. » sarko raccrocha. Je restai pantois... Etais-ce une mauvaise blague d’un ami pete ? Ou était-ce l’heure tardive et les 1959 daikiri que je m’étais enfilé pour clore ce torchon ? Je me redressai, arrêtant momentanément de jouir. Je secouai la tête pour me débarrasser de la torpeur qui m’envahissait. Se pouvait-il que mes personnages soient réels... que ce vieux fantasme de tout écrivain ait curieusement pris corps pour moi ? Je me retournai vers mon écran pour y apercevoir le visage goguenard de firmin. A suivre...

              me voila ecrivain comme dw ! je suis tout estourbi de bonheur

              un grand merci a marsu d’avoir assure ma promotion intellectuelle !

              roumi


            • Marsupilami (---.---.47.194) 19 octobre 2006 20:01

              @ Roumi

              De rien de rien. Je suis toujours prêt à œuvrer pour augmenter le potentiel philosophique et créatif de mes contemporains... Pas mal, ce générateur de textes, hein ?


            • roumi (---.---.74.206) 19 octobre 2006 20:17

              c’est tellement pratique ces petits logiciels .

              j’aime ces outils pour jouer !

              la palombie reconnaissante ! Hein kessed

              roumi


            • jeffjoubert jeffjoubert 28 septembre 2012 02:47

              Très rigolo.


            • Marc Bruxman 19 octobre 2006 14:21

              Sauf que une bonne partie de l’idéologie des lumiéres et de la révolution c’était justement plus de libertés. Même si aprés devant le bordel généré par une libéralisation non préparée, il a fallu restaurer l’ordre et donc on a modifié l’idéologie et ce dés le début des années 1790. Napoleon n’a fait que remettre une grosse couche pour stabiliser le bordel ambiant.

              Je crois que le communisme aurait plutot fait hurler Voltaire. Et même Rousseau n’aspirait pas je pense à la société Marxiste mais beaucoup plus à une société anarchiste centrée sur l’individu.


              • jeffjoubert jeffjoubert 19 octobre 2006 14:53

                Bonjour, je m’exprime, c’est tout. Merci, pour les comentaires détaillés, ceux qui exposent leurs point de vus en quelques lignes, et qui éclairent mes côtés obscures. Et, j’espère, comme certains, que la circulation massive d’informations, và permettre à chacun d’évoluer, de mieux ce situer dans son époque, mais aussi face à l’histoire. Merci, pour le débat lancé sans agressivité, quand aux autres, ils ont leurs consciences...


                • Antoine Diederick (---.---.105.86) 20 octobre 2006 02:48

                  ben oui...chacun sa conscience et perso je la garde pour moi...pour les autres , je ne sais pas. Pour les consciences défaillantes, il y a les tribunaux smiley


                • Stravos (---.---.132.162) 19 octobre 2006 18:33

                  Je ne crois pas que les idées aient pour fonction de dissiper l’obscurantisme. Car elles ont toutes aux moins un point commun : une simplification outrancière du réel au profit de quelques sentiments grossiers et inavoués que, précisément, lesdites idées ont pour charge de dissimuler sous un beau manteau. De plus, les idées présentent toutes un fort coté kitch : ce sont rarement les « nôtres », mais celles d’un autre qui lui-même les tient d’un autre bis, et ceci jusqu’à l’infini (mais un infini du pauvre)... Quoi de plus vulgaire que les idées disait un certain Louis-Ferdinand, et il n’avait pas tord cet affreux... Car aucune idée n’est vrai ou fausse dans l’absolu, tout dépend du contexte qui l’a vu naître. Ainsi, de mon point de vue - plutôt droitier sur ce point précis - être ou non dans le « vrai » ne dépend pas des idées que l’on choisit, mais d’un art personnel qui vise à extérioriser nos sensations et nos sentiments. En d’autres mots, je ne crois pas à l’abstraction, aux choses « en soi », chères à une certaine philosophie... Bref, toutes les idées ont pour moi une origine de glandes et de secrétions, de poil et de plumes. Exit Platon et sa prétendue « chevalité », sensée précéder le cheval lui-même. L’abstraction n’est rien d’autre qu’une mise à distance plus ou moins grande ( trés grande dans le cas des mathématiques, sans pour autant que ces dernières se coupent totalement du monde sensible). Et l’idéologie dans tout ça ? Hé bien, en tant que pot pourri plus ou moins subtil d’idées diverses et variées, je ne vois pas ce qui pourrait la racheter : toutes les idéologies se résument à un préfabriqué qui nous dispense de sentir et penser par nous même. Ce n’est plus nous qui pensons, mais un type nommé K.Marx ou quelque autre illustre penseur, qui a fait son nid dans notre pauvre cerveau (mais le plus souvent, l’oiseau c’est un truc minable comme Tf1 !). En somme, penser celà revient à chasser les méchants coucous qui cherchent à squatter le nid douillet de nos habitudes... Mais il n’est pas interdit de garder quelques-uns de leurs oeufs...


                  • Antoine Diederick (---.---.105.86) 20 octobre 2006 02:46

                    Encore un coup du générateur de texte fou.... smiley


                  • Stravos (---.---.132.162) 20 octobre 2006 08:36

                    Bon d’accord, pour un sensualiste tel que moi les idées sont parfois difficiles à saisir...Caractère qu’elles partagent avec les anges (eux même créatures célestes sans plumes). Je ne me vexerais pas d’être un « générateur de texte fou ». Tout plutôt que lecteur du monde !


                  • roumi (---.---.74.206) 19 octobre 2006 21:22

                    psst psst quai malbert ca pulsait dur .

                    goemons sur le bitume !!!

                    roumi


                    • arturh (---.---.119.98) 20 octobre 2006 11:16

                      « Inutile de nager à contre-courant, le siècle des Lumières s’éteint, peu à peu. Période obscure de cette ère de communication, où la technologie permet à l’information de circuler si vite qu’elle affole les esprits et fait perdre les repères. Plus les idées volent, plus le monde devient uniforme ! »

                      est une variante de : Inutile de nager à contre-courant, le siècle .... s’éteint, peu à peu. Période obscure de cette ère de communication, où L’IMPRIMERIE permet à l’information de circuler si vite qu’elle affole les esprits et fait perdre les repères. Plus les idées volent, plus le monde devient uniforme !


                      • josé (---.---.141.163) 20 octobre 2006 14:15

                        Vous autres et vos « lumières » me font toujours rire mais... je vous plaint de plus en plus. J’espere que l’Europe ne vous plaindra pas, bien plus que moi, à la fin. A vous de jouer.


                        • jeffjoubert jeffjoubert 20 octobre 2006 14:39

                          Tout a fait d’accord, avec l’histoire de la télévision, deux à trois heures d’utilisation en moyenne par jour, et une qualité de programme, si faible. Savez-vous qu’environ 50% de la nouvelle génération, ont pour idéaux dans la vie, un CDI, et devenir fonctionnaire. Je sais, ça va crier. Mais bon, que peut-on faire contre un générateur de texte fou ? Le supprimer ?


                          • Le péripate Le péripate 23 octobre 2006 12:18

                            J’aurai, pour ma part, une définition de l’idéologie assez simple. Les religions proposaient une cité idéale dans l’au-delà. Lors de la déchristianisation, les idéologies ont transposé l’idée de cette cité ici-bas. Nation et/ou prolétariat ont été les porteurs de cette idée. Il n’est donc pas étonnant que si l’on renonce à l’idée de la cité idéale, cela signifie la mort des idéologies. On pourrait sans doute ajouter que les doctrines nouvelles, écologie, xénophobie, et néolibéralisme sont des mouvements profondément conservateurs et réactionnaires, au moins dans le sens où ils ont renoncé à bâtir la cité idéale.


                            • Ark EvoluVeur Ark EvoluVeur 23 octobre 2006 14:32

                              ...notes : révolution n’est pas synonyme de liberté ni de conquètes d’avancées pour le peuple ignorant toujours et encore : la noblesse s’est auto-transformée : situation similaire aux personnages politiques actuels.

                              Si la crainte de ne pouvoir se loger, se nourrir, se vétir...s’amuser, connaitre et sortir ensemble est la plus forte, notre jeunesse deviendrait vite malléable et manipulable, qui nous réservera un futur... ouai enfin moins de rigueur et plus de simplicité dans la bureaucratie et les solutions « raisonnables » : En fait , à lire ce texte, effectivement : « que l’administration disparaisse ! »...car une vie vaut-elle de controler que chacun respecte les normes et le remplissage de paperasses pour un réseau interne et sclérosé ? Si ce choix est si important, est-ce pour une question de gout politique ?..non ...ce n’est pas un argument politique , ni un choix social, mais un choix pragmatique bien ouvert et lisible pour un futur agréable. Et vous savez pertinemment que les technologies s’ont accompagnées (dans les pays créateurs) d’éthique et d’usages... La jeunesse n’est pas molle, elle apprend...ce qu’elle sait aujourd’hui, vaudra notre futur social.


                              • jeffjoubert jeffjoubert 23 octobre 2006 14:50

                                Je l’espère, car a mon avis, internet éclate les frontières, spaciales et sociales. Toutefois, voyez ce qui ce passe, dans un certains univers, proche de chez nous, une mini guerre civile, les valeurs même de la démocratie sont ataquées, plus de respect, et cela c’est un message que la rue nous renvoie, et c’est de cela, que j’ai peur. Pas que les générations à venir n’est point d’avenir !


                              • Ark EvoluVeur Ark EvoluVeur 25 octobre 2006 20:34

                                Que reste-t-il dans les écoles alors ? qui soit suffisament important aux yeux des « enfants » qu’ils puissent regarder autrement que dictés/manipulés par quelques uns de leurs ainés...ou simplement leurs « idoles »...musiques aggressives (même s’ils savent que c’est parfois un jeu...)...période de vie violente, l’adolescence qui ne peut s’exprimer, sa « peur » de l’avenir, de la sclerose et de la routine des adultes et de leurs misères morales et matérielles, entendus dans les radios, ATTention ! le sexe vous ne savez ce que c’est mais vous regardez deja des porno...vous ne saveez pas ce qui a déclenché la 2nde guerre ? Un fou, un seul ?...le racisme/ l’antisemitisme ?...aussi simple les données ? impossible d’avoir (même pour un adulte) un raisonnement raisonnable et avec du recul, un vrai...juste des états d’âmes et des émotions fortes...pas d’explication justes (l’histoire est ré-écrite...on finit par avoir un aperçu un jour...mais lentement, avec les années, les recoupements et une expérience d’adulte aussi...ce n’est qu’un cas explosif parmi d’autres... Est-ce que l’enseignement est insuffisant ? non...il est faussé...il est partial et orienté...il tente de donner des éléments intelligents et lisibles, des faits même...mais ce ne sont que des petits bouts de savoir qui fausse les esprits et le jugement...l’avenir par le passé enseigné est horrible, le futur, n’est pas enseigné, il est inexistant dans l’école : sauf dans les courbes analysées quelques fois en économie : mais elles orientent aussi une pensée construite autour d’une économie simplifiée. Et au comble du bonheur la politique y est interdite ! interdite vous ? Alors que tout se base sur une hierarchie ? Pa s encore sociale mais fonctionnelle , et sans negociation... Reviser l’education nationale et ses enseignements, y ajouter des formations plus pointues , pour des adultes aussi ! le présent n’est pas celui des medias, ni celui des historiens...il est ce que vous vivez tous ! Vous devez changer votre présent et pour cela chercher à atteindre les personnages politiques qui vous entourent : approchez les de plus près, ils vous ressemblent et malgré leur intelligence , n’ont jamais la science ni la decision infuse... Ces jeunes ont la vision de leur âge, la puissance de réponse des medias...mais la parole limitée à ce qu’ils connaissent.


                                • sarah berg 12 novembre 2006 11:40

                                  ou la victoire de l’individualisme exacerbé, comme seule methode de survie ! et l’humanisme crié par tous ne se revèle qu’un inhumanisme !

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