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Accueil du site > Tribune Libre > L’Allemagne en dehors de l’euro ? Et pourquoi pas (...)

L’Allemagne en dehors de l’euro ? Et pourquoi pas ?

L’Allemagne en dehors de la zone euro : et pourquoi pas ?

Quel est l'argument principal des défenseurs de cette thèse ? L'argument principal, pour les pays les plus en difficulté, est qu'ils ne seraient alors plus soumis au diktat allemand de l'ordo-libéralisme et de ses plans d'austérité.

Une fois l'euro abandonné par l'Allemagne, la monnaie unique pourrait se déprécier, ce qui stimulerait les exportations et améliorerait la compétitivité de la nouvelle zone euro. Pendant ce temps, les pays riches pourraient organiser et établir une zone monétaire commune, un nouveau système monétaire européen en dehors de la zone euro. L'Allemagne pourrait en être le premier participant.

Le problème des pays fragiles dans la zone euro est la question de leurs déficits budgétaires. Mais un autre aspect de la question complique la donne : la réduction du coût du travail se fait au détriment de la croissance. En effet, au cours de ces dernières années, l'accès facile au crédit - résultat des politiques budgétaires expansionnistes - a fait flamber ce coût. C'est pourquoi ces pays ont perdu en compétitivité et ont importé toujours plus cher.

De 2000 à 2007, l'augmentation du coût du travail a réduit la compétitivité de 10 % à 20 % en Italie et en Espagne, et leurs mesures d'austérité depuis 2008 n'ont eu qu'un effet très limité sur cette compétitivité. Que faire dans un contexte où la baisse des salaires n'est pas possible politiquement ?

Il reste en fait une solution, qui sera de plus en plus présente dans les débats : celle de la dévaluation, pour baisser le coût du travail de manière indolore à l'intérieur de la zone euro. Cette zone euro serait composée des pays fragiles.

Quel est l'intérêt de créer une zone euro des pays fragiles et de faire sortir l'Allemagne ?

Il y a de très nombreux gains et coûts à calculer (dans des hypothèses de sortie de l’Allemagne comparées à son maintien) mais restons simple ici. Imaginons tout d'abord que les pays fragiles sortent de la zone euro. Si ce sont les pays fragiles qui sortent, leurs nouvelles monnaies seraient rapidement sous-évaluées face à un euro qui se renforcerait.

Dès lors, les anticipations d'une dévaluation, par les épargnants, engendreraient une fuite des capitaux depuis les banques locales vers les banques des pays membres de la zone euro.

Dans le même temps, les pays devraient rembourser une dette en euro qui serait d'autant plus forte que la monnaie nationale se dévaluerait. Le résultat final serait donc une fuite des capitaux et l'inflation des taux d'intérêt, entraînant inéluctablement un défaut en cas de sortie des pays fragiles de la zone euro.

À l'inverse, si c'était l'Allemagne qui sortait de la zone euro, le cours de l'euro chuterait, mais par rapport à la monnaie allemande et au dollar ! Les pays restés dans la zone euro pourraient dévaluer autant que nécessaire et réduiraient automatiquement leur coût du travail, sans couper dans les salaires. De plus, la valeur de leur dette externe déclinerait avec la baisse de l'euro, ce qui leur laisserait une chance d'éviter le défaut.

Le principal argument contre cette solution, serait que la perte de valeur des dettes souveraines en euro entraînerait de lourdes pertes pour les banques qui posséderaient en masse des obligations d'État. Mais ces pertes, issues du risque de marché, seraient moins importantes que celles faisant suite à des défauts brutaux en cas de sortie de la zone euro.

JPEG - 124.3 ko
Pièce allemande de 1 euro émise en 2002
crédit : Prométhée33 https://fr.wikipedia.org/wiki/Utilisateur:Prom%C3%A9th%C3%A9e33

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33 réactions à cet article    


  • BA 29 avril 2013 22:03

    Aujourd’hui, les banques de l’Union Européenne ont dans leurs livres 1500 milliards d’euros d’actifs pourris.

     

    Je dis bien : 1500 milliards d’euros d’actifs pourris.

     

    Ce sont des actifs pourris, des obligations pourries, des créances irrécouvrables, … bref ce sont des merdes.

     

    http://www.pauljorion.com/blog/?p=52911

     

    Comment les banques de l’Union Européenne se débarrassent de toutes ces merdes ?

     

    Réponse :

     

    Les banques françaises donnent les merdes françaises à la Banque de France, qui les donne à la Banque Centrale Européenne.

    En échange, la BCE donne à la Banque de France des dizaines de milliards d’euros tout beaux, tout neufs, tout propres. Ensuite, la Banque de France donne ces liquidités aux banques françaises …

    … et les banques françaises utilisent ces liquidités pour acheter les obligations de l’Etat français.

    Conséquence : l’Etat français peut continuer à emprunter sur les marchés internationaux. Son taux d’emprunt ne cesse de baisser.

    Conclusion :

    Tout le monde est content !

     

    Dans tous les pays européens du sud, le mécanisme est le même : en Italie, en Espagne, etc.

     

    Les banques italiennes donnent les merdes italiennes à la Banque d’Italie, qui les donne à la Banque Centrale Européenne.

    En échange, la BCE donne à la Banque d’Italie des dizaines de milliards d’euros tout beaux, tout neufs, tout propres. Ensuite, la Banque d’Italie donne ces liquidités aux banques italiennes …

    … et les banques italiennes utilisent ces liquidités pour acheter les obligations de l’Etat italien.

    L’Etat italien peut continuer à emprunter sur les marchés internationaux. Son taux d’emprunt ne cesse de baisser.

    Tout le monde est content !

     

    Mario Draghi est un alchimiste : il transforme la merde en euros !

     

    Bon, évidemment, les journalistes allemands et les dirigeants politiques allemands ne sont pas contents.

     

    Vendredi 19 avril 2013 :

     

    Schäuble en faveur d’une action de la BCE pour réduire les liquidités.

     

    Le ministre allemand des Finances verrait d’un bon oeil une action de la Banque centrale européenne (BCE) pour réduire les liquidités en circulation dans la zone euro, selon un entretien à WirtschaftsWoche, mais juge que cela est difficile dans la situation actuelle.

     

    « Il y a beaucoup d’argent sur le marché, selon moi trop d’argent », a déclaré Wolfgang Schäuble dans un entretien au magazine allemand à paraître lundi, mais dont des extraits ont été publiés vendredi.

     

    Donc « si la BCE essaie d’utiliser sa liberté d’action pour réduire un peu cette grande quantité de liquidités, je ne pourrais que le saluer », a-t-il ajouté.

     

    Mais la liberté d’action est minime actuellement en raison de la crise qui frappe nombre de pays de la région, a-t-il aussi souligné. « Nous ne devons pas oublier en Allemagne que beaucoup de pays européens sont encore dans une situation de croissance précaire ».

     

     

    http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/afp-00515597-schauble-en-faveur-d-une-action-de-la-bce-pour-reduire-les-liquidites-560016.php


    • Laurenzola Laurenzola 29 avril 2013 22:48

      @L’auteur

      L’Allemagne, nouveau bouc-émissaire, pas mieux ?

      Vous avez l’audace d’oublier l’essentiel, un transfert massif de l’ensemble des richesses de notre planète vers l’actionnariat et la finance, alors qu’une transaction sur 10 finit dans l’économie réelle.

      Mammon a fait du beau travail, un lavage de cerveau à tous les étages de la société.

      Moi j’ai une autre proposition à vous faire pour redresser l’économie, il faut tuer tous les vieux à la naissance, ça nous évitera de payer leur retraite, qu’en pensez-vous ?

      Prenez tous vos diplômes, faites en des cocottes en papier, au moins vous pourrez redonner de la joie à ces enfants qui finirons tôt ou tard dans le seul marché en pleine croissance et qui alimente généreusement l’économie, la drogue, la prostitution et autre activité lucrative du marché parallèle, où dans une usine textile du Bangladesh par exemple, pour prendre un sujet d’actualité.

      Merci de votre participation à la désinformation et au maintien de votre gagne pain.


      • Al West 29 avril 2013 23:33

        En voilà une idée qu’elle est bonne. Le seul problème c’est que vous ne pensez pas « global ». Vous proposez une solution qui d’une part ne fonctionnera pas sur le long terme, mais qui surtout ne remet pas en cause la base du problème, à savoir le transfert de richesses du peuple vers la finance internationale par le truchement de l’emprunt et des intérêts à payer sur celui-ci - sans parler de tous les autres schémas de ponction de l’argent public dont la liste serait bien trop longue.

        On va baisser le coût du travail donc on va réduire notre dette extérieure. Chouette, on fait pas défaut ! L’horreur que ç’aurait été... Bon une fois qu’on a dévalué qu’est-ce qu’on fait ? On va acheter notre pétrole bien plus cher et on est reparti pour un tour du manège endettement. D’autant plus que même si le coût du travail diminue, on va vendre à qui ? Le problème étant qu’aujourd’hui personne ne consomme. Et pour cause, quasiment tout le monde est endetté. Y a pas un pékin pour avoir la bonne idée ou le courage de dire que ça suffit, maintenant on fait défaut, on rembourse pas et on crée notre propre monnaie.

        Est-ce que vous avez compris l’essence même du système monétaire qui rend impossible le remboursement de la dette ? Ce n’est mathématiquement pas possible, il faut faire défaut à un moment ou à un autre.

        Alors heureusement que vous voulez nous éviter cette solution, on l’a échappé belle.


        • Al West 29 avril 2013 23:54

          Toutes mes excuses, j’avais omis de lire la description de votre profil :

          « Il a également publié « Voyage au cœur d’une révolution : la microfinance contre la pauvreté » (Editions Jean-Claude Lattès, 2007) présenté par Jacques Attali et Yann Arthus-Bertrand et préfacé par Muhammad Yunus, Prix Nobel de la paix. »

          La phrase qui résume tout.

          La microfinance, ça n’est pas contre la pauvreté, c’est surtout un gisement énorme de pauvres gens que l’on peut forcer à l’usure avec des taux d’intérêt exorbitants au prétexte que la somme prêtée est faible. Généraliser la pratique sur quelques centaines de millions de pauvres gens et vous avez de quoi vous faire un petit pactole. Heureusement que Seigneur Attali est là pour penser au bien-être des populations du tiers-monde.


        • Al West 30 avril 2013 10:13

          Je voulais bien sûr écrire dans mon premier message :

          « On va dévaluer l’euro donc on va réduire notre dette extérieure. »

          et non pas

          « On va baisser le coût du travail donc on va réduire notre dette extérieure. »

          Mille excuses.


        • escoe 30 avril 2013 11:03

          La microfinance, ça n’est pas contre la pauvreté, c’est surtout un gisement énorme de pauvres gens que l’on peut forcer à l’usure avec des taux d’intérêt exorbitants au prétexte que la somme prêtée est faible. 


          Depuis la plus haute antiquité les usuriers juifs savent qu’il est bien plus rentable de prêter à des taux exorbitants à des pauvres étranglés par les difficultés qu’à des riches qui disposent des moyens de rétorsion appropriés.
          Quant à Monsieur Attali il est plus prompt à protester contre l’écrasement des patrons par les charges que contre l’écrasement des ouvrières de ses usines qui s’écroulent au Bangladesh.

        • Ouioui Ouioui 1er mai 2013 16:19

          Une triste réalité ,Interview d’Aaron Russo par Alex Jones,

          Tout est vrai ?

          C’est possible ?

          http://youtu.be/xX5KYZoNmBA


        • eau-du-robinet eau-du-robinet 30 avril 2013 02:49

          L’Euro, ne sert pas à la population Européenne mais les intérêts des groupes financiers (Banques, Multinationales, spéculants) donc c’est un instrument pour spolier les travailleurs.

          L’Euro est une monnaie esclavagiste qui est au service de la Troïka ;
          La Troïka désigne les experts représentant la Commission européenne, la Banque centrale européenne et le FMI.

          Le projet Européen (Maastricht) et celui de l’Euro ont semé les chômage de masse en Europe, L’Euro est un des instruments qui à servie (et qui sert toujours à appauvrir les travailleurs Européens... Les riches sont toujours plus riches est le travailleurs de plus en plus pauvres, et parallèlement les chômeurs sont de plus en plus nombreux.

          Pourquoi ne pas l’avouer qu’il sera le mieux pour tous les pays Européens de dissoudre l’Europe, une Europe profondément anti-démocratique, donc les représentantes non élus à la commission Européenne sont au service du projet atlantiste par intermédiaire d’environ 15.000 lobbyistes, donc le prochain étape est le projet du grand marché transatlantique prévue 2015 (projet en cours de création en tout opacité).

          L’Allemagne en dehors de l’euro ? Et pourquoi pas ?

          Les 27 pays en dehors de l’euro ? Et pourquoi pas ?

          Ce qui sont attaché à l’Euro, après tous qu’on à vécu ce derniers années son généralement ceux qui travaillent pour le monde de la finance, voire des ignorants !

          Regardez cette vidéo : Euro : histoire d’une escroquerie

          Sortons de l’Europe atlantiste ... et vite !


          • Christoff_M Christoff_M 30 avril 2013 03:13

            Un fantasme bien repandu l’Allemagne est un des derniers fabriquant de machines et de voitures qui s’exportent et l’Europe constitue encore une grande part de ses ventes...

            Plus d’Europe plus d’Allemagne, c’est bien cela le problème, et plus d’Allemagne aux créances plus d’euro et plus d’Europe...

            C’est un cercle vicieux difficile d’en sortir car l’Allemagne biaise les cartes pour rester maitre à bord du vaisseau Europe même si celui ci prend l’eau avec ses orientations... c’est Merkel qui tient la barre quoiqu’on en dise...

            Reste les elections a venir...


            • Christoff_M Christoff_M 30 avril 2013 03:22

              Depuis 1945 la reconstruction d’une soi disant Europe ne sert que les interets des banques et principalement les anglo saxonnes...

              Cherchez l’erreur qui a orienté un max la reconstruction avec le plan Marshall, les USA... De Gaulle l’avait bien compris... étonnez vous que l’Europe actuelle servent les banques et les grandes sociétés mondialisées... ce sont les mêmes qui tirent des bénéfices de tout depuis des siècles et qui ont orienté l’économie par des groupes et des cartels bien avant la guerre 45 et qui ont prospéré de plus belle sur la fameuse construction de l’Europe après 1950....

              Creation du Bilderberge entre autre en 1953 et début d’une certaine guerre froide.... qui n’empêchait pas BP d’exploiter du pétrole en Iran... derrière les apparences les rois du commerce, du pétrole, de l’alcool et des armes ont toujours été la... guerre ou pas !!!


              • lulupipistrelle 30 avril 2013 03:32

                On reviendrait à un Deutsche Mark = 2 euros ?


                • lulupipistrelle 30 avril 2013 03:36

                  PS je sais très bien qu’ au départ 1 euro = 2 DM, mais si l’Allemagne revient à sa monnaie nationale, et que les autres gardent l’euro pour dévaluer, ben on aura bien une nouvelle parité. 


                  Et que je sache, une monnaie forte n’a jamais empêché l’Allemagne d’exporter. 

                • Denzo75018 30 avril 2013 07:16

                  Quel affreux Diktat Allemand !!!!!

                  Il est vrai que mettre en place des solutions qui ont permis en Allemagne de ramener le taux de chômage à 5%, développer le Commerce extérieur au delà de 200 milliards d’euros tout en contenant la dette en dessous de 80%, est profondément insuffisant pour les Français et la France !

                  Il faut dire que fidèle à nous même, nous sommes certainement persuadés de pouvoirs faire mieux !?


                  • chmoll chmoll 30 avril 2013 07:56

                    la populace européenne , c’est une nouvelle pâtisserie pour la « haute » finance des basses oeuvres
                    elle s’en délecte


                    • daniel paul 30 avril 2013 09:35

                       hélas exact.....l’espoir du jackpot sans doute...doit on en rire ou en pleurer ?


                    • chmoll chmoll 30 avril 2013 10:08

                      un 1789 européen pourrait les faire pleurer, et nous d’en rire


                    • daniel paul 30 avril 2013 08:21

                       Ami englués dans la compétition en pensant :  génial çà y est je vais gagner le jackpot il est temps de sortir du rêve enfantin et de rentrer dans le cauchemar de la vie , car compétition veut dire un gagnant et des tas de perdants..continuez à jouer à ce jeu pourquoi pas, mais je ne comprends pas pourquoi râler quand on perd...

                      compétition implique misère,guerres,crimes ,assassinats, spoliation, tortures, vol, tricheries ,vie de merde ! ..etc etc..tous gagnant dit le monsieur néo con ou autre..et non justement les perdants passent à la caisse, pour payer leur dettes,vraies ou fausse ça n’a aucune importance ...fallait pas jouer ducon smiley

                      Ami humain très intelligent, il est temps de devenir très inintelligent , peut être que de ce coté il y a une solution... smiley


                      • COLLIN 30 avril 2013 09:33

                        Alors soit,retour de l’idée de deux « zone euro »,une pour un « euro sud »,et une pour un « euro nord »,avec mécaniquement un renchérissement de l’euro nord et une dépréciation de l’euro sud.

                        Étant donné que le différentiel de cout de production d’une automobile,disons entre la Turquie et la France dans la zone euro actuelle est de l’ordre de 10%,en y incluant les coûts de transport pour amener cette auto sur le marché UE,si la devise euro sud est crée et adoptée par la France,cela signifierait la mort à terme de l’industrie Allemande !

                        De plus,l’inflation consécutive à cette scission,revient à l’annulation de la dette pour la zone sud,mais également à un renchérissement de la dette de la zone nord ,et l’Allemagne étant endettée à environ 100% de son PIB,cette dette passerait mécaniquement à 130% voire à 150% de son PIB ?

                        Pensez vous sérieusement que l’Allemagne commette cette erreur ?


                        • TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE 30 avril 2013 09:40

                          avec gross deutschland quand ils sont perdants ........................ILS GAGNENT

                          QUE LA GUERRE SOIT TERRESTRE OU ECONOMIQUE................

                          ils ont une sacrée réserve de main d’oeuvre a l’est ils n’ont pas besoin comme le reste de la cee de pakistanais et d’africains...

                          ils payent ces gens en leur« disant ici votre paye c’est votre liberté » ARBEIT MACHT FREI

                          ont ils une couverture sociale a 1 euro/jour pour le salaire a 2 euros.......


                          • Robert GIL ROBERT GIL 30 avril 2013 10:09

                            On nous prédit une dévaluation des monnaie des pays qui feront ce choix et alors, malgré les multiples dévaluations du franc entre les années 50 et 80, cela n’a pas empêchés la France de connaitre « les trente glorieuses » et des avancés sociales les plus importants de son histoire ! Si simultanément un groupe de pays décidaient de quitter l’euro, la monnaie unique n’y survivrait pas........

                            voir : SORTIR DE L’EURO


                            • Jean d'Hôtaux Jean d’Hôtaux 30 avril 2013 10:22

                              Il est regrettable que l’auteur n’ait soufflé mot de l’inflation inéluctable, et de ses conséquences, qu’un tel scénario ne manquerait pas de provoquer.
                              Cette inflation pousserait les prix des biens importés à la hausse : matières premières et notamment le prix des hydrocarbures et du gaz.

                              C’est un scénario très dangereux, extrêmement risqué et peu crédible, aussi bien économiquement que politiquement.
                               


                              • sam turlupine sam turlupine 30 avril 2013 11:09

                                Le retour du spectre de l’inflation, si cher à l’Allemagne, qui lui a permis d’obtenir cette position hégémonique, et( d’écraser tous les autres pays européens !
                                Le spectre de l’inflation qui permet au monde de la finance de continuer à asservir les états ; remède bien pire que le pseudo "mal’ que ça prétend combattre.

                                Une inflation mesurée, avec indexation des salaires et des prix, aurait, en fait, un tas d’avantages ; ramener l’euro à sa réelle valeur, donc plus compétitif face au dollar, et ne pénaliserait, in fine, que l’argent dormant, la spéculation, les paradis fiscaux, les grosses richesses.
                                Tout ceci, bien sûr, accompagné de l’annulation de la dette illégitime, et d’une réforme monétaire ; comme l’ont fait l’Argentine, plus récemment l’Islande.

                                Assez d’agiter le spectre inflationniste, qui ne sert les intérêts que des mafias financières.


                              • Wendigo Wendigo 30 avril 2013 10:23

                                 

                                La force gravitationnelle ....

                                 c’est elle le problème de l’économie, cette dernière n’en a pas tenu compte et se retrouve maintenant dans la position délicate de la « vitesse négative », rien, absolument aucune manœuvre ne peut plus empêcher à cette loi universelle de s’appliquer.
                                 toute action reviendrait à croire qu’en sautant sur place dans un ascenseur en chute libre empêchera de s’écraser avec lui. si vous permettez la métaphore.

                                La seule chose qui reste à faire et que personne ne fera, c’est de laisser faire la nature et de s’écraser l’édifice. toute autre action équivaudrait à faire la danse du ventre et à s’accorder de faux espoirs, tout en amplifiant les dégâts que la chute inéluctable produira.

                                En espérant que cette chute ramènera les pieds sur terre à nos économistes .

                                 


                                • daniel paul 30 avril 2013 10:46

                                   Comment vivons nous les uns à coté des autres,car on ne me la fait pas, nous ne vivons pas ensemble..

                                  le groupe produit des nécessités vitales ensemble car il n’y a aucun autre moyen que de faire ENSEMBLE ,ôtez de vos yeux ce qui a été fait ensemble il ne reste rien du tout..faites en l’expérience,regardez cela avec attention et à cause de la valeur donnée à certaines personnes(par elle même), à certains métiers (par eux même)..le partage de ce qui est fait en groupe va profiter à certains plus que d’autres , ce qui est la négation même de la réalité....c’est le groupe qui produit tout,pas le particulier ;seul un humain ne fait absolument rien ,pas même survivre...

                                  Alors pourquoi tout çà. ? Pour voler le travail collectif bien sur...ce sont des voleurs du collectif qui dominent la planète....seul l’eveil d’une intelligence perdue et collective mettra un terme à ce monde compétitif...barbare , violent ainsi que criminel....
                                  Les voleurs mettent en avant nos différences pour que l’on se batte, nous devons mettre en avant ce qui nous réunis....organiser ensemble la survie par et pour tous..sans aucun avantage à certains métiers..rien et bien au contraire,rien n’empêche les talents variés de s’exprimer, de plus rien n’interdit de se construire un château, cela dit seul ça prendra environ 10 000 ans car seul pour produire sa nourriture, se loger, avoir des enfants, les élever, construire, il faudra bien environ 10 000..mais pourquoi le faire seul seul son gros château ? et bien si on nie le collectif,ce qui est le cas sur cette planète, attention dans les faits on ne peut le nier, faut assumer son choix jusqu’au bout et ne plus l’utiliser pépère...


                                  • sam turlupine sam turlupine 30 avril 2013 10:52

                                    La sortie de l’Allemagne de la zone Euro serait effectivement une très bonne chose pour les autres pays européens SI ET SEULEMENT SI leurs dettes sont annulées, et l’article 127 du Traité Européen abrogé ; permettant à la BCE ou aux banques nationales de prêter directement aux états, sans passer par les banques.
                                    RIEN NE POURRA CHANGER SANS L’INDISPENSABLE REFORME MONÉTAIRE !


                                    • kemilein 30 avril 2013 11:24

                                      avant de parler de « cout du travail » mon bon seigneur révélez nous le montant de votre revenu et accessoirement des parts d’actions que vous possédez.
                                      sachez que le cout de VOTRE travail est alors tout aussi élever que celui de tout les autres.

                                      nous comprenons parfaitement votre raisonnement les chinois travaillent 10 heures par jours 6 jours par semaines et les vacances c’est limite s’ils connaissent pas et le tout pour une misère. enfin tout ca c’était « avant » car ils ont décidé de faire un développement intérieur justement pour échapper au commerce international dont ils perçoivent la limite a venir qui les ruinerait.
                                      votre discourt est de celui qui ne vivent pas de ce qu’ils affirment

                                      vous dites que pour concurrencer des esclaves chinois les français doivent devenir des esclaves. et vous ne rougissez même pas. Vous n’avez pas même le bon sens de vous dire que certain de ceux que vous souhaiteriez voir comme esclave auraient la présence d’esprit de voir votre grossière manoeuvre.

                                      votre idéologie est de facto un crime contre l’humanité puisque l’esclavage est un crime contre l’humanité.
                                      vous oeuvrez pour le rétablissement du servage, après le travail Gratuit le travail Forcé ?
                                      nos amis les teuton on une maxime qui vous ravira
                                      «  »Arbeit Macht Frei«  »

                                      il serait bon de cesser de nous rabattre ces arguments éculer et falacieux
                                      a bonne entendeur...

                                      note : je ne parle ici que d’un point dans l’article pas de sa globalité, la dévaluation mécanique est comparable a de l’inflation, pour peu qu’on index les smic et les retraites dessus les plus en bas ne souffrent de rien.


                                      • lulupipistrelle 1er mai 2013 11:54

                                        On ne peut parler d’esclavage, si l’individu reste maître de son corps... 


                                        Quoique... en décidant a priori que chacun donne à la médecine le droit de disposer de ses organes post mortem, la société française actuelle a fait un grand pas vers le rétablissement de l’esclavage... 
                                        En laissant juger et condamner qu’à 8 ans maximum les médecins albanais du Kosovo qui trafiquaient des organes*, par une justice fantoche d’un Etat fantoche, la communauté internationale entérine aussi ce retour à l’esclavage qui ne dit pas son nom.





                                        *organes présumés achetés à des malheureux, en réalité prélevés sur des Serbes exécutés à cette fin.... 

                                      • Relladyant Relladyant 30 avril 2013 13:03

                                        Il est surprenant de voir a quel point notre époque peut s’épuiser dans de longs débats pour redécouvrir la roue.

                                         

                                        Vous pouvez tordre le probleme dans tous les sens que vous voudrez, le fait de base, irréfragable, est que des économies et des cultures différentes ne peuvent partager la meme monnaie ! Point barre ! Il n’y a pas besoin de philosopher des heures et des heures, les idéologues ont cru pouvoir contredire cette vérité millénaire avec l’euro mais il a fallut 20 ans a peine pour leur montrer les résultats…


                                        • rotule 30 avril 2013 14:08

                                          J’aime bien la voix dissonante de l’Allemagne (enfin de la Bundesbank), qui me semble la seule à comprendre le fonctionnement de tout ce bordel et la seule à voir que le véhicule Europe va dans le mur et que la dernière goutte permet d’accélérer.

                                          Oui, la Bundesbank a bien raison de ne pas être enthousiaste à voir que la BCE se charge de créances pourries (voir le commentaire de BA plus haut).


                                          • Captain Marlo Pilou Camomille 30 avril 2013 17:22

                                            à l’auteur,
                                            Vous enseignez à Sciences Po et à HEC et vous n’avez pas lu les Traités européens ?

                                            Il n’est pas prévu dans les Traités de sortie de l’euro. Ni pour l’ Allemagne, ni pour quelque Etat que ce soit....

                                            La seule possibilité pour sortir de ce bouzin, c’est l’article 50 du TUE pour sortir de l’Union européenne.

                                            Si l’ Allemagne voulait revenir au mark, elle devrait d’abord sortir de l’UE.
                                            Et l’UE éclaterait... , enfin !

                                            Tout le reste n’est que littérature.

                                            Les dettes sont libellées en euro, quel qu’en soit le prix pour les populations, ils veulent sauver l’euro pour sauver les banques. Rien de plus.

                                            L’Allemagne est donc chargée de sauver cette monnaie, tout en sachant que le dernier pays qui sortira, héritera du mistigri, c’est à dire des dettes des autres. Les Allemands se font du mourron, et ils ont bien raison !!

                                            Vous devriez regarder les vidéos de François Asselineau, en particulier « La tragédie de l’euro », cela vous ferait un excellent recyclage.


                                            • rafbress 6 mai 2013 00:47

                                              Le R.U. comme la Suède et le Danemark ne sont jamais rentrés dans l’euro. Une fois rentré dans le zone euro impossible d’en sortir (cf. Attali qui compare l’euro à une autoroute sans sortie) lisez les traités au lieu de sortir de pareilles bêtises.


                                            • baldis30 1er mai 2013 21:25

                                              L’auteur oublie une chose essentielle relative à la sortie de l’Allemagne de l’euro, car ce qui est envisagé à la demande expresse de merkel c’est un double euro .... et le premier euro serait constitué par l’Allemagne, la Finlande et les Pays-Bas .... les autres relevant d’un euro-deuxième.

                                              cette triple alliance rappelle quelque chose , d’il y a deux générations .... C’est public , et publié dans la meilleure presse . Le pangermanisme est en route , avec cette fois-ci un allié de moins au Sud .

                                              il faut être inconscient pour ne pas voir les conséquences sociales et démocratiques de l’attitude de l’Allemagne, usant d’une pression pour faire monter le chomage afin de d’entraîner des troubles graves sociaux et politiques dans d’autres pays !


                                              • Papat 2 mai 2013 09:46

                                                « Le problème des pays fragiles dans la zone euro est la question de leurs déficits budgétaires. »
                                                Non,le probleme est qu’il est impossible de concilier les interets economiques de 17 pays en meme temps. Deplus les deficits budgetaires sont essentiellement dus aux interets d’une dette illegitime. (art. 123 du TFUE)

                                                « la monnaie unique pourrait se déprécier, ce qui stimulerait les exportations et améliorerait la compétitivité de la nouvelle zone euro »
                                                Exact, mis a part que l’euro est une monnaie commune et pas unique. Mais les 16 pays restant dans la zone euro s’accorderont-ils sur ce point ?

                                                « Dans le même temps, les pays devraient rembourser une dette en euro » Pourquoi la rembourser ?

                                                « Le principal argument contre cette solution, serait que la perte de valeur des dettes souveraines en euro entraînerait de lourdes pertes pour les banques » Et donc ? Elles sont en grande partie responsables de la crise mondiale. Qu’on les laisse essuyer ces pertes,comme toute autre entreprise privée (cf l’Islande)

                                                « De 2000 à 2007, l’augmentation du coût du travail a réduit la compétitivité de 10 % à 20 % »
                                                Discours classique de patron. Le travail ne coute pas, il produit ! Mais le probleme n’est pas la. La perte d’emplois en Europe est surtout due aux delocalisations qui font petit a petit disparaitre toutes les indutries d’Europe. Ces delocalistions sont le fait del’art.63 du TFUE qui interdit toute restriction de capitaux entre les pays de l’UE mais aussi entre les pays de l’UE et les pays tiers (comprendre le monde entier)

                                                l’Allemagne a de toute facon deja prevu de sortir de l’Euro et a commandé l’impression de Marks a la societe De la Rue (UK) depuis au moins 2011.

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