L’ambition démesurée, ou le complexe d’infériorité

Quand l’égo d’un président de la république est démesuré, c’est tout son staff technique qui le suit dans sa démesure ; La chose politique devient centrée sur sa propre personne, portée par l’ivresse des hauteurs et des honneurs.

L’historique de l’ascension au pouvoir  de Nicolas Sarkozy, président de la république française, révèle l’opportunisme outrancier d’un jeune loup de la politique, qui veut a tout prix arriver au sommet, afin de se prouver, ainsi qu’a son entourage familial, qu’il ne peut être cet enfant effacé et disqualifié par ce père volage, toujours absent, qui peine a constater sa présence, au point du mépris.

C’est  ce non être, et cette non reconnaissance du père de la présence de ce fils fragile, au retard statural, qui suscita en Nicolas Sarkozy un grand complexe d’infériorité, qu’il se devait en son for intérieur de rétablir, et de prouver au monde entier qu’il n’est pas cette entité négligeable que le père veut faire croire.

Désormais, il avance frontalement, silencieusement, et sans trop de calcul, en s’engageant définitivement et totalement en politique, profitant de toutes les opportunités qui s’offrent à lui. Il comprend vite que par le discours et le paraître sous les feux des tribunes, il s’affiche et gagne l’assistance à sa cause ; Mégalomane, il le devient, à ne plus se rendre compte des bourdes et erreurs de jugement qu’il commit.

Il est de tous les combats, qu’il juge ‘’porteurs’’, après la présidence française, il postule à celle européenne, en lui incluant un autre groupe ‘’UPM’’, élargissant ainsi sa sphère de pouvoir jusqu'à la rive sud de la méditerranée (c’est ce qu’il pense). Il est évident que Nicolas veut prouver à son père, tout particulièrement, qu’il est capable de présider à la destinée du monde, pourvu qu’on le laisse faire, ce père qui, justement lui lança une pointe ironique lors de son investiture à la présidence française, histoire de lui dire que cela n’est rien, ‘’ tu devrais être président du monde’’, ce qui de toute évidence est impossible, à ses yeux, il reste l’être inconsidéré voire méprisé.

Ce pourrait-il que ses engagements guerriers et volontaristes rentrent dans cet objectif de domination du monde ? Ces guerres en Afghanistan, Cote d’ivoire, Lybie… (La liste reste ouverte) peuvent suggérer que cela rentre dans ses plans, pour aboutir à un tel but, tant espéré par son conseiller direct Jack Attali (son livre, ‘’la gouvernance mondiale’’).

Une majorité de français est unanime, s’accordant à dire que le prestige de la France a été entamé par les élucubrations d’un président irascible, qui ébrèche par ses interventions, impopulaires et anti démocratiques, le socle même de la république, en suivant ses chimères Donquichottesques, portant ainsi le flanc a tout retour de manivelle.

Sa mégalomanie, qui relève du déséquilibre mental (enfance ignorée par le père, causant une souffrance d’idéal), ne le différencie guère d’un autre président fantasque, en l’occurrence Kadhafi, qu’il combat aujourd’hui afin de lui subtiliser son suc nourricier, nerf de tous les pouvoirs, en faisant croire au monde entier son altruisme désintéressé, d’un soit disant ‘’porter secours aux opprimés contre leur dictateur’’, que son geste est éminemment Humaniste ; Bien entendu, par ses aventures Nicolas cherche a gagner tous les lauriers, en estime et pétrodollars, et pourquoi pas prétendre à la présidence d’une gouvernance mondiale, un vœux cher à.son conseiller Attali.

Pendant ce temps, des citoyens français sont en capture à travers le monde, laissant leurs proches dans une angoisse indicible, otages de l’ambition d’un homme, d’autres sont en liste d’attente, alors que des cris de haine et de vengeance se font entendre ‘’ Haro à la politique Sarkozyienne de la France’’ ; Ne dit on pas ‘’Qui sème le vent, récolte la tempête’’.