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Accueil du site > Tribune Libre > L’Anachronie française (1) : la contraception et la paternité

L’Anachronie française (1) : la contraception et la paternité

Quand l’homme redevient le singe soumis d’une ère de sciences appliquées, il est temps que les citoyens français proposent des solutions et ne se contentent plus de subir et d’émettre en retour la grogne d’un souffle de tout à l’ego chaotique d’opinions non synchrones avec les réelles faiblesses de la société et en inadéquation avec les véritables enjeux du moderne à venir. La lenteur de l’unité de conscience française pour assimiler le cycle des mutations du moderne à venir, en préservant ses équilibres fondamentaux et son positivement actif dynamisme entraîne le risque de son déclin.

Dans cette suite d’article sur l’anachronie Française que je préfère diffuser gratuitement à la citoyenneté qui nous concerne tous, Je vous propose un aspect de mon véritable travail de recherche dans la précarité, que l’on peut qualifier d’idiosyncrasie variante d’une philosophie prospectiviste, la conscientisation du champ des possibles d’un présent vivant à la constante mutation. Il s’agit d’appréhender la complexité du réel en évitant les occlusions cognitives, et d’en tirer une force de proposition efficiente pour la coordination d’actions subséquentes.

C’est une philosophie expérimentale ; Elle se situe dans le prolongement de l’adage gouverner c’est prévoir. Aujourd’hui, dans le premier siècle de la mondialisation efficiente, la France est rentrée dans une ère où survivre c’est prévoir et elle doit participer du mouvement de la cognition évolutive dont dépend le pays qui n’a pas de pétrole mais des idées.

Prévoir efficacement consiste à conscientiser le réel racine dans le flux temporel de son ADN anthropologique, conscientiser les possible, conscientiser l’au-delà du possible efficient par l’usage méthodique de l’imaginaire, celui qui oriente la recherche subséquente à la pré conscience d’une hypothèse ou d’un champ de véracité possible, discriminer l’efficace pour le vivant systémique, et accompagner le réel dans sa temporalité de constante mutation évolutive dans une stratégie appliquée par les forces gouvernantes et garantes de la cohésion d’une unicité de communauté de destin.

Si la France était une caravelle sur le fleuve du temps, la philosophie prospectiviste en serait la longue vue, jusqu’à l’invention des jumelles... Elle se fonde sur l’harmonisation féconde des contraires, qui forme le tout du vivant évolutif. Voilà, c’est donc sous « l’étiquette » auto proclamée de philosophe prospectiviste méditant, je j’appelle aussi le regard de l’esprit vers le champ de sa pré cognition, mais surtout de simple citoyen, que je vous livre ici, mon point de vue muni de cette grille de réflexion et d’analyse, sur le présent et les possibilité pour la France d’aller vers un mieux.

Pour ce première article, il conviens de regarder la première brique d’une société c’est la famille. Et les premières technologies qu’il faut étudier de près pour comprendre l’orientation de la mutation, parce qu’elles ont complètement modifié l’assise et la logique des fondamentaux de la pensée de la société Française telle qu’elle s’incarne et se constate par le vivant, ce sont la contraception et l’avortement.

Il y a une histoire de l’ensemble de la communauté de conscience Française d’avant l’instant T de l’entrée de la technologie de la contraception par l’usage légal et facile d’accès. Avant cet instant T, l’ensemble des corpus idéologiques, religieux, sociaux, juridiques et politiques de la continuité de la communauté de pensée Française s’orientait vers une adéquation conscientisée formelle entre le pouvoir décisionnel et la causalité de la décision prise, jusqu’au moment où Nul n’est censé être coupable des conséquence d’une décision qu’il n’a pas pu prendre.

Avant 1967, il était justement considéré que c’est l’homme qui décidait du passage à l’acte amenant la possibilité d’une naissance. De part le rapport de force physique, certes, mais aussi vis-à-vis de la temporalité exacte de la décision source de l’ensemble de la causalité.

Il n’existait pas avant la contraception d’espace de décision permettant d’influer avant la décision masculine, ni suite à un acte fécond. On ne peut pas considérer que les « opérations » effectuées par les faiseuses d’anges, et autres « méthodes » parfois mortelles mais toujours traumatisantes autant physiquement qu’humainement, étaient des possibilités de décider réelles et formelles.

Toutes les idéologies sur la responsabilité de l’homme, de toutes les cultures ayant été pérennes, évolutive technologiquement et expansives, de tous les siècles précédents et de tous les corpus de lois attenants sont fondés sur le besoin pédagogique fondamental de faire prendre conscience à l’homme de sa responsabilité, de son devoir de maitriser son désir et d’assumer la conséquence de ces actes en tenant sa parole.

A partir des technologies de la contraception et de l’avortement cliniquement fiable, le décisionnel source ne se situe plus chez l’homme, mais chez la femme qui décide d’être ou non en situation de pouvoir procréer avant l’acte, et possède une pleine et entière possibilité décisionnelle après l’acte de lui donner pour causalité une naissance ou non.

Le seul décisionnel qu’il reste à l’homme moderne depuis 1967, est celui de se protéger de la causalité féconde d’un acte sexuel et d’induire sa sexualité, et la psyché attenante, vers un refus de risque de paternité jusqu’à l’homosexualité, mais en aucun cas, il n’a accès à la décision source de devenir père. Il peut le vouloir, le souhaiter, y contribuer, l’accepter, mais pas le décider. Il n’y a plus de causalité directe entre je décide de devenir père, un passage à l’acte et une consécutive naissance.

En une seconde féconde, et dans l’inconscience qu’elle l’est, l’homme d’aujourd’hui se voit astreint et sans recours légal, à une décision et une chaine de causalité dont la durée d’implication peut s’étendre jusqu’à la fin de la temporalité de sa vie.

A partir du moment où un homme subit la décision faisant de lui un père, décision l’impliquant légalement et statutairement au sein d’un corpus juridique qui l’exclut complètement d’un droit d’interagir entre la cause et l’effet, l’ensemble de la chaine de causalité subséquente est atteinte. Et dans un pays aux mêmes lois pour tous, ce sont toutes les chaines de causalité paternelles qui sont ainsi modifiées depuis 42 ans.

Ce simple maillon de l’inadéquation entre la réalité de qui décide de quoi depuis l’instant T et toutes les pédagogies pré existante sur la responsabilité des pères, que ce soit en la combattant, la condamnant, la culpabilisant ou la promouvant, est le point de départ du bing bang de l’explosion des familles Françaises et de l’ensemble des troubles attenant au sein de l’unicité de destin.

Il y a une latence normative entre une nouveauté et sa complète assimilation par une population qui en fait une banalité, mais de surcroît, l’ensemble des idéologies qui n’ont pas été aptes à assimiler la mutation dans sa profondeur mais néanmoins ont participé à l’accompagnement pédagogique de cette nouveauté, l’ont instrumentalisé dans des luttes qui ont privé la population Française de conscientiser pleinement les conséquences de la mutation qu’a représenté la contraception.

Toutes les explications considérées comme faisant partie du corpus intellectuel féministe et attenant, notamment socio-psychologique, sur la trahison et la démission des pères, ne prend jamais en compte, même encore maintenant, le fait que la paternité n’est plus du domaine de la responsabilité décisionnelle masculine depuis plus de 42 ans et la loi Neuwirth sur la contraception.

Pas plus qu’elle ne prend en compte la capacité des femmes à faire partir leur conjoint, à imposer des paternités non désirées, à imposer des paternités non connues par le père, tout en continuant à poursuivre une lutte aux fondamentaux issus d’une époque de situation de la femme qui ne décidait pas.

Cette idéologie maintient volontairement son déni du réel décisionnel, mue par la volonté de maintenir la responsabilité légale des pères pour la raison financière évidente que si les textes de lois étaient encore en adéquation formelle avec la réalité telle qu’elle se décide depuis la contraception, il y a une grande refonte à faire, notamment sur la pension alimentaire.

Si nul n’est coupable d’une décision qu’il ne peut prendre ni d’un acte direct de causalité non désirée, sans possibilité ni droit d’intervenir consécutivement à cet acte pour interagir avec la conséquence non souhaitée pendant que décision et possibilité formelle d’intervenir existe pour l’autre partie impliquée dans ce même acte conjoint ici fécond, induisant la même causalité, alors il n’existe aucune raison fondamental au maintien de la pension alimentaire si ce n’est la volonté de garder des us et coutumes iniques et anachroniques.

Aussi la persistance à condamner assidument le masculin d’une causalité issue d’une décision dont la femme jouit seule dans la temporalité précédent l’acte conjoint fécond, ou seule consécutivement à l’acte conjoint fécond est elle aussi complètement anachronique.

Pour un homme, souvent idéologiquement éduqué sous le devoir de responsabilité par les mêmes anachronismes issue de corpus qui n’ont pas assimilé l’impact de la technologie de la contraception dans le champs du décisionnel, il n’est pas formé pour se rendre compte par lui même, est donc non averti, et confond la conséquence d’un désir devenu acte de procréation à conséquences estimées en devoir de l’impliquer ou de le rendre coupable, avec sa réelle capacité décisionnelle.

Il ne peut qu’ensuite interagir dans une chaine de causalités dans un spectre de réaction borné entre son instinct d’amour paternel dans une acceptation plus ou moins longue, et le refus de se plier à une décision qu’il constate n’avoir pu prendre. Décision qui exige et fait de lui, même s’il rejette complètement sa paternité imposée ou l’ignore complètement, un père.

La confusion est idéologiquement entretenue entre son désir de rapport sexuel et sa capacité décisionnel dans la causalité de ce même rapport. Mais de fait, l’homme assume, non pas comme tous les pères d’avant la contraception, sa décision et l’acceptation d’un risque amenant à un rapport sexuel fécond, mais son unique désir d’un rapport sexuel dont il est exclu, en terme de pouvoir décisionnel, de la causalité féconde.

Que l’on ne se méprenne pas sur cet article, toutes les revendication féministes ( travail égal salaire égal ) et des femmes dans le couple ne sont pas anachroniques, loin de là.

Mais à partir du moment où ces revendications reposent sur des certitudes exclusivement accusatoires d’avant la contraception, en excluant la responsabilité des femmes qui va avec le pouvoir de décider, tout en restant dans une logique de combat pour une liberté définie uniquement comme le gain d’une lutte contre l’homme, sauf ceux qui acceptent d’être soumis à leurs critères variant avec le temps, elles sont anachroniques, aussi prétendument d’avenir qu’elles se revendiquent. Nul espace de liberté pour la femme n’existe sur terre qui ne soit pas régulé et défendu par une force organique masculine organisée ( bande, clan, communauté, police, armée, etc..). Faire de l’homme son ennemi est simplement une idéologie suicidaire et stérile. Nuire à la vaillance des bras pour la défendre tue la liberté de la femme plus sûrement que l’inverse sur la durée.

Il est temps de passer à la pédagogie du bon usage de leurs libertés par les femmes, synchrone avec la réalité technologique depuis la contraception, dans une volonté de complémentarité avec l’homme, lui permettant de conscientiser sa responsabilité décisionnelle exclusive sur la procréation, et donc du fait qu’elle décide seule de faire d’un homme un père.

Ce qui doit lui permettre de mesurer réellement l’importance de cette décision, et de sortir de de l’inadéquation/ incompréhension des réactions de l’homme qui lui subit cette décision même s’il la souhaite équivalente.

Pour l’idéologie chrétienne, qui est reconnue comme étant l’adversaire sur le terrain du combat contre la contraception, l’anachronisme est tout aussi présent. Dans le cadre de la responsabilité des pères dans une hiérarchie solidifiée par une exemplarité patriarcale, combattre la contraception au nom d’une idéologie du droit à la vie, alors que la société moderne ne peut se construire sans l’indépendance décisionnelle de la femme et son droit chèrement acquis à disposer de son corps dans cette même indépendance, est anachronique. Nul n’imagine un instant revenir dans une société où la femme violée est obligée d’accoucher, pour ne prendre qu’un exemple de ce qu’a été la vie des femmes en non capacité d’autonomie.

Par contre, le jour où les penseurs catholiques comprendront que si luttes ils doivent mener actuellement pour redonner sens à la famille chrétienne, ils doivent militer pour le droit des pères, sous condition éthique évidente, afin qu’ils disposent d’un premier droit de garde plein, entier et exclusif, là on rentrera dans une autre époque.

Il s’agit d’harmoniser les décisionnels au sein d’un couple marié. Là, ils seront synchrones et redonneront sens à leur doctrine, en la remettant avec la réalité décisionnelle telle qu’elle se vit aujourd’hui à l’ère de la contraception acquise comme habitus.

Ainsi le juste et l’injuste, le sobre et l’alcoolique, le violent et l’homme courtois, ne seront plus indistincts devant une loi n’offrant qu’une variation de temps de séparation d’avec leurs enfants, et à nouveau un modèle patriarcal fiable et sain sera en possibilité d’exister.

Les hommes qui se sentent capable d’élever leur(s) enfant(s) seuls, ce qui n’est pas plus difficile dans le monde moderne que pour une mère célibataire, seront en légitime droit de le faire selon une décision dont ils doivent jouir à leur tour de l’exclusive, ou de ne pas la prendre et d’opter pour la garde partagée, les visites, etc... selon l’adaptation à leur réalité.

Les familles disposeraient ainsi d’un véritable équilibre décisionnel quant à LA décision qui la constitue, celle de devenir parents. D’un côté la femme décide seule de faire de son mari un père, de l’autre l’homme décide seul de faire de sa femme une mère.

Le législateur, évidemment, sur la base de cet équilibre qui doit être le nouveau contrat de la famille dite traditionnelle, adapterait des clauses éthiques, comme un examen de capacité parentale, permettant en cas de litige, de déterminer lequel des deux parents est le plus apte à assumer sa fonction positivement dans l’intérêt de l’enfant.

Ce qui protègerait autant la femme qui a eu le malheur de faire d’un alcoolique violent un père, que l’homme qui a eu le malheur de se voir infliger une paternité par une femme alcoolique destructrice et nocive.

Et ainsi, il serait à nouveau juste de condamner à une pension alimentaire le conjoint qui décide de rompre, qu’il aura effectivement eu la possibilité légale de décider et donc un devoir légitime d’assumer financièrement.

Ainsi nous sortirions les pères de l’obligation de craindre la loi et sa force via le divorce ( dont les conséquences sont autant dans le suicide que dans la hausse des violences conjugales ) et de vivre leurs paternité aimante sous l’injuste, l’usage éventuelle d’une autorité malsaine issue de leur conjointe exploitant la peur des pères, à la merci de la calomnie et des préjugés et en exclusif charge de culpabilité.

Il ne leur faudra alors qu’essayer d’être à nouveau des hommes et des pères fiables selon l’éthique morale et le législateur pour épanouir sereinement dans leur rôle de père avec des repères probant, synchrone, et bénéficiant d’exemplarité non exclusivement sacrificielle.

De leur côté les mères pourront sortir des conséquences nocives et dérégulées d’une décision à long terme qu’elles prennent seules, obligeant leur conjoint à une variété de réactions difficile à vivre, qui va du refus de la paternité imposée, à le voir se transformer en bon copain des enfants de peur « d’être jeté » et de ne plus les voir en cas de séparation, ce qui ne l’incite pas à assumer une autorité mais donne l’impression à la mère d’avoir un enfant de plus à charge ou de vivre avec un homme faux fuyant à la docilité feinte, hostile et contraignante.

C’est généralement ressenti comme un profond sentiment de solitude éprouvant nerveusement et sur la durée engendre bien des crises, notamment l’angoisse d’être abandonné dès que les enfants sont plus grands ; angoisse aussi issue d’une autorité mal gérée de la mère sur l’amour paternel de son conjoint, tout en étant dans l’impossibilité de retrouver une situation de couple qui décide ensemble sur un pied d’égalité en se régulant l’un l’autre.

Le risque est évidemment pour la femme d’avoir à son tour un mari qui la menace de la séparer de ses enfants. Encore faut-il qu’il soit dans le cadre éthique pour pouvoir le faire, ce qui induit un père conscient que des enfants ont besoins d’une mère heureuse.

Mais c’est un risque aux vertus pédagogiques possibles et qui va avec le pouvoir exclusif de décider de choisir un homme pour en faire un père et la responsabilité attenante à ce pouvoir libéré. Le législateur saura sans doute appréhender cet excès probable de façon plus zélée et vigilante que l’excès d’abus d’autorité d’une mère sur son conjoint contraint par la peur de ne pas pouvoir aimer ses enfants à plein temps et d’être jugé coupable par la violence symbolique d’une société entière.

Si on regarde plus loin vers le paroxysme du spectre des réactions masculines lorsque les hommes sentent leurs amours paternels entravés ou mis en danger, ainsi que la sécurité effective de leurs enfants dont ils se sentent en devoir instinctif de prendre charge, ils sont enclins à devenir violents contre leurs conjointes, pour dominer par la force ce pouvoir qu’elles possèdent contre lequel ils ne trouvent aucun autre recours ni aucune réponse idéologique synchrone avec la réalité empirique du décisionnel depuis la contraception.

Que ce danger pour les enfants est issu de la femme, comme le démontre les situations d’hommes battus, préférant prendre sur eux les coups qu’ils craignent voir infliger sur leurs enfants, ou d’un environnement dangereux, comme quand on vit à proximité de personnes peu capables de se contrôler déjà eux-mêmes et enclin à une violence aveugle, celle que les pères ne veulent quitter des yeux pour en tenir leurs enfants éloignés au point parfois de se faire violents eux-mêmes, puis d’y perdre leur contrôle d’eux-mêmes, puis d’être menacés de séparation, et finalement frappent leurs femmes mus par leur besoin souverain de protéger leurs enfants, jusqu’à partir loin d’eux quand ils se savent devenus trop dangereux pour eux, c’est une même pulsion source de l’instinct de protection de l’espèce par le père qui se heurte à une réalité sociale, et une oppression sociologique, légaliste, médiatique et législative anachronique depuis 42 ans.

L’homme ne sait généralement gérer la violence que de deux façons, en la retournant contre lui ou vers l’extérieur. Quand la dose est trop forte, réprimée et non canalisée, il parvient aux extrêmes, le suicide lent dans une autodestruction quotidienne ou rapide, et le crime vers autrui, qui est aussi une façon de se détruire.

Il y a évidement besoin de condamnation pour ces dérives, nul n’ignore les ravages d’un mauvais père, mais il faut aussi un corpus de repères paternels collectivement établis comme fiable pour s’y conformer sans se nier. Refuser de voir pourquoi les violences se produisent pour un pourcentage important de la gent masculine, c’est rester l’aveugle partisan du bâton pour châtier le recours à la violence, sans jamais vouloir voir comment un homme né bébé innocent devient celui que toutes les possibilité que la vie offre à lui, ne trouve que ce recours et devient criminel.

Il y a l’homme incapable d’auto-contrôle et criminel qu’il est juste d’éloigner de sa liberté et de sa paternité, et il y a la quantité d’homme que l’on pousse au delà de leurs capacités à l’auto-contrôle, et elle en devient mutilante, aliénante et criminogène.

Il faut sortir des explications/ occlusions identitaires et cultuelles de la raison. L’homme a un instinct de survie de protection de l’espèce, ensuite, il l’appréhende, se l’explique, le gère et lui donne sens en le projetant dans des luttes. Il naît ignorant comme tout bébé, et par des grilles d’explication historique, cultuelle, identitaire, culturelle, d’une part, et l’assimilation de son individuation historique au sein de celle de sa famille organique puis étendu, ensemble de grilles de compréhension qu’il utilise ensuite pour se projeter dans la vie, faire et expliquer ses choix et ses actes.

Ces mêmes hommes, et quand on prend pour indicateur la chute importante des récidives des petits délinquants qui assument une paternité et se veulent devenir bon père, on peut être optimiste sur une importante majorité de la gent masculine, ces mêmes hommes, donc, si on leur donne la garantie que s’ils se tiennent en père responsable selon un modèle fiable, ils n’ont plus rien à craindre du divorce concernant leur amour paternel, dans un esprit des lois où la quintessence de l’art législatif est de rendre inutile le recours à la violence par celui à la justice, et non seulement la criminaliser en causalité pour tenter une réparation, ils seraient non seulement moins en lutte contre l’ensemble des groupes sociaux qui oppriment leur amour paternel, plus motivés à rentrer dans le cadre de la fiabilité paternel qu’à recourir à la violence, et proportionnellement conscientisés et engagés vers le bien fondé et l’utilité saine de la cité, au sens grec, pour leurs familles et eux-mêmes.

Il n’existe aucune autorité cultuelle, aucune civilisation, aucune idéologie ni tribu devenue peuple puis nation, qui a survécu à l’épreuve du temps quand elle était contraire aux besoins de l’instinct de l’amour paternel. Elles ont toutes été ou vaincues par une armée voisine d’hommes qui se battaient pour l’avenir de leurs enfants, ou en déclin jusqu’au total écroulement dans l’oubli des cultures vaincues.

Regardons les symptômes du déclin que l’on constate en France au présent : incivilité, perte de confiance manifeste dans les valeurs symboliques autres que celles qui sont soutenues par l’exclusive force et idéologie de la puissance démontrée, sentiment d’impuissance partagée tuant les motivations engagées, le masculin organisé répond facilement favorablement à sa pulsion qui l’incite où à partir du pays, ou à laisser s’écrouler ce qui l’opprime à proportion qu’il sécurise la vie des siens, ou à lutter et détruire ou encore de profiter du système organisant l’unicité de la communauté de Destin jusqu’à son épuisement sans s’y engager en responsabilité autrement que pour défaillir au bon moment, la fameuse stratégie du grain de sable.

L’évidente hausse de la violence, mais aussi le mal être de la jeunesse.

Tous les corps masculins d’interventions sont eux aussi affaiblis par le fait même qu’on envoie pas un homme se battre et risquer sa vie pour défendre et protéger une autorité que se réserve le droit de le séparer injustement de ses enfants. C’est le paradoxe insensé du policier à qui l’état confie la charge de surveiller les enfants des autres, mais est séparé de la possibilité d’élever et de veiller sur les siens, alors qu’il constate chaque jour que ceux qu’il interpelle le plus fréquemment sont des enfants sans père physiquement présent, comme les proviseurs constatent que ce sont les mêmes qu’ils convoquent le plus dans leurs bureaux.

Cette réalité condamne l’idéologie dominante du corpus légitimant la volonté de rendre remplaçable ou inutile les pères devenus symbole ou uniquement remplisseur d’éprouvettes à don de sperme.

Il ne s’agit pas de responsabiliser ou d’ajouter un fardeau d’idéologie culpabilisante aux mères célibataires, c’est en dehors de leur décisionnel et possibilité d’autorité et d’influence, c’est dans la nature de l’instinct de survie souverain de l’espèce humaine.

Les enfants sont mus par un instinct de survie nourricier les incitant à prendre très tôt en conscience la volonté de préservation de leurs mères qu’ils sentent en danger là où ils vivent, et à prendre corps avec la violence environnementalle afin d’avoir de quoi éloigner cette même violence de leur mère et éventuelles frères et sœurs. D’où l’importance des réputations, des bandes organisées en quartier d’immeuble ou village et cette proportion d’ainé des familles mono parentales à être plus ostensiblement violent.

Cela n’a rien à voir avec la responsabilité et la qualité de la mère, même dans un environnement sans danger et avec un père positif, le jeune garçon se rêve héros protecteur et sauveur de sa mère. Mais ailleurs où la violence est plus présente et fréquente et sans personne pour tenir le rôle, même si la mère essaye de l’en dissuader, il passe à l’acte et oriente ses choix en fonction de son instinct dominant son esprit infantile.

D’où par exemple, des choix d’études ou leur refus, l’enfant ne se projette jamais dans la possibilité d’un éloignement physique conséquent de sa mère qu’il sait seule et en probable danger. Il préfère faire partie de la violence pour la contrôler, parce qu’il suit son instinct de survie nourricier, et pallie au plus urgent, même s’il n’en a pas les moyens, même s’il gâche sa scolarité et son potentiel lorsque ses sens lui disent de sortir de l’école et d’être prêt et plus proche de son lieu d’habitation au cas où il arrive quelque chose à sa mère. L’enfant le fait même si le danger pour sa mère est son père.

En conclusion, pour lutter à la racine du mal, à la fois contre le malaise de la femme française moderne et contre la hausse de la violence masculine continue, il faut légiférer pour la sécurisation de l’amour paternel en adéquation avec une charte éthique et la réalité du décisionnel synchrone depuis la contraception, et si possible vite.

Parce qu’on en est déjà à un demi siècle de dérives, qui tient sur la latence des pédagogies pré existantes à l’instant T, le décalage d’armement entre le civil et le policier puis le soldat, le recours à l’industrie massif du média, mais l’évolution vers le pire est continue, et elle ne peut se combattre avec plus de force de l’ordre, puisqu’elles sont elles aussi constituées d’homme et de pères confrontés à la même anachronie et même injustice.

Si rien n’est fait, nous continuerons à vivre la continuité de la dérive constatée dans une société où chaque père pour sécuriser son amour paternel usera et stigmatisera la peur des autres, palliant par le clanisme et le tribalisme à son rejet de la loi et de son esprit systématiquement accusatoire.

Au bénéfice secondaire et involontaire mais réel des mères incapables d’auto contrôle et nocives. L’enfant seul avec une mère célibataire qui se défoule négativement sur lui existe aussi, et toute la société expliquera à l’enfant que c’est normal jusqu’à ce que plus grand et moins physiquement soumis... et son passage à l’acte nocif.

Nous allons vers une vision de l’autorité politique affublée d’une détestation en hausse constante, parce qu’elle n’ incarne non plus la hiérarchie parentale et les pères dignes d’être élus, mais les pères qui détruisent les autres pères et, les juges remplaçables arbitrairement, en les condamnant injustement au détriment de leurs enfants au nom d’une décision qu’ils n’ont pas pu prendre.

L’autorité floutée par le miroir déformant des médias est de plus en plus perçue, par la conscience racine, comme un léviathan paganisé. Elle sacrifice aléatoirement sur l’autel de ses symboles des familles entières, ainsi atomisées et ainsi rendues sans force de cohésion en pleine période de mutation identitaire., Et la France est perçue telle un hydre qui se repait de leurs destruction en applaudissant à la vue de leurs blessures en une bacchanale médiatique incessante.

Donneriez-vous votre vie pour une autorité qui considère comme normal de vous séparer de vos enfants et de les mettre en danger en diminuant leur chances d’évoluer positivement dans l’obtention d’une vie intéressante parce que vous êtes né homme ? Si la réponse est non, alors constatez que vous êtes dissident au régime actuel.

 

Amicalement barbouse. KECK Mickaël

 

PS : merci d’avoir lu un texte aussi long sur un écran et de pardonner mes fautes. J’incite pour une fois à sa diffusion, et cher lecteur sur agoravox, si d’ici quelques mois vous constatez l’apparition d’une nouvelle orientation politico médiatique qui tend vers la sécurisation de l’amour paternel, vous mesurerez j’espère l’intérêt d’avoir lu ce papier avant.

Je n’ai pas mis la grille de lecture économique volontairement, parce qu’avec la hausse des suicides d’hommes au travail en ce moment, ce serait malvenu même si cela participe de la même problématique. S’investir en énergie et temps de sa vie pour une entreprise et société qui conjointement puise de vos efforts et vous castre en vous privant d’une sécure paternité engendre une prison de conscience souffrante dont l’issue semble la mort.

Qui veux profiter du mouvement avant ce qui sera politique dans quelque mois pour être dans la vague n’a qu’à s’inspirer de ce papier, y ajouter sa réflexion en y ajoutant 100 pages de contenus exposés, 3 références, 8 citations et une bibliographie. Ne pas me citer, ni reconnaître que l’idée vient de cet article et donc de moi, c’est sans aucune importance par rapport à la réalité du sujet.

Sans les bon diagnostics, loin de toutes les idéologies engendrant des occlusions cognitives, point de bon remèdes.

Je me tiens à votre disposition via email, pour répondre à des questions sérieuses le cas échéant, en toute confidentialité si demandée. Le choix de la photo du lion est un hommage à Nietzsche et sa prose sur le chameau, le lion et l’enfant dans « ainsi parlait Zarathoustra. » 


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9 réactions à cet article    


  • jondegre jondegre 26 octobre 2009 12:22

    Rien à dire sur l’article, beau boulot, tout y est !


    • barbouse, KECK Mickaël barbouse, KECK Mickaël 26 octobre 2009 13:00

      merci :))

      puisqu’on m’a demander pourquoi le lion de Nietzsche par e mail,

      ce sont les 3 phases de l’esprit évoluant selon lui : le chameau qui dit je dois, et porte tout sur sont dos, puis le lion qui dit je veux et crée l’espace de liberté permettant à l’enfant, l l’esprit de l’innocence créatrice, de s’épanouir par la suite.

       


    • soi 26 octobre 2009 18:36

      Un humaniarcat où l’humain est valorisé quelque soit son âge, son sexe, son état, etc....


      • Mayaz Mayaz 26 octobre 2009 22:39

        Bonjour Keck Michaël. Je suis d’accord avec vous à 100 %. Pouvez-vous contacter [email protected] pour un contact.
        Merci,
        http://laviedeperes.over-blog.com/article-32892978-6.html#c


        • Christian Delarue Christian Delarue 27 octobre 2009 07:49

          Est une thèse masculiniste ?


          • barbouse, KECK Mickaël barbouse, KECK Mickaël 27 octobre 2009 20:26

            bonjour,

            une thèse masculiniste sous entend, a cause du isme, définir le masculin comme l’opposé du féminin, et non comme son complémentaire. Hors tel n’est pas mon propos.

            je pense que vue comment s’oriente la jeunesse féminine vers les autorité de type patriarcale, pour garder la liberté de la femme, il faut rendre l’amour paternel sécure dans un cadre éthique sain et réaliste, autrement on cours vers une lutte tout aussi anachronique et possiblement voir probablement nocive quand à la liberté de conscience de la femme.

            amicalement, barbouse.


          • Prosper Youplaboum 27 octobre 2009 11:59

            tres bon article... tres juste...
            bravo


            • barbouse, KECK Mickaël barbouse, KECK Mickaël 30 octobre 2009 12:38

              bonjour,

              il est étonnant de constater que c’est mon article engendrant le moins de réactions ici, le plus d’ e-mails reçus, et en même temps c’est le plus repris sur les blogs concernés, même sur un blog en translate to korean.

              on souffre véritablement d’un tabou sur la paternité en France, il faut se réveiller.


              • dereck 15 décembre 2010 15:33

                Article très intéressant qui propose un réel contre pouvoir a la toute puissance féminine qui sévit dans le domaine de la procréation.
                Les choses avancent petit a petit malgré la misnadrie ambiante.

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