Dans le cadre d’une soirée « Théma » intitulée « Le racisme au
quotidien », ARTE a diffusé, mardi 25 janvier, un film de Günter
Wallraff, « Noir sur blanc, voyage en Allemagne ».
Un spécialiste de l’information extorquée par quiproquo
On ne présente plus Günter Wallraff, l’auteur de « Tête de Turc », livre paru en 1986 qui relate les tribulations d’Ali, un immigré Turc en Allemagne, en butte à l’hostilité de son entourage et contraint aux travaux pénibles et dangereux.
Il incarne le journalisme d’investigation qui n’a rien à voir avec celui qui se contente de relayer l’information inédite communiquée à un journaliste sans coup férir par des sources clandestines au service de causes diverses. Günter Wallraff pratique le quiproquo de l’infiltration qui lui permet d’obtenir de ses interlocuteurs, abusés sur son identité, des informations habituellement cachées par autocensure puisque nul être sain ne livre volontairement une information susceptible de lui nuire : c’est ce qu’on nomme une « information extorquée » car arrachée à l’insu et/ou contre le gré de l’émetteur. En 2010, Florence Aubenas a publié un livre « Le quai de Ouistreham » qui est, lui aussi, le résultat d’une enquête menée dans les même conditions sur la vie des travailleuses précaires (1).
Günter Wallraff a procédé par caméra cachée portative doublée de celle d’un complice.
Le noir bilan d’un voyage en Noir
Comme son titre l’insinue, le film de Günter Wallraff présente le bilan de son voyage en camping-car à travers l’Allemagne, déguisé en Noir, prétendument originaire de Somalie. Il est allé de Dusseldorf en Haute Bavière, de la Saxe en Brandebourg pour revenir à Cologne. Visage et mains maquillés, couvert d’une perruque crépue, il a testé dans différents milieux les réactions des gens à la présence d’un homme noir d’âge mûr, solitaire ou accompagné d’un ami ou d’une famille, et parlant un allemand châtié, appris, explique-t-il à l’occasion, au Goethe Institut.
- Dans les espaces publics
Ainsi le voit-on circuler dans des espaces publics : au café, dans des jardins ou des parcs, une fête foraine, aux abords d’un stade où vient de se jouer un match de football, dans le train parmi les supporters. L’attitude des gens oscille manifestement entre l’incorrection, la méfiance et la moquerie, voire l’agression. On refuse de lui parler sur un banc. Un adolescent qui joue au ballon avec lui, est bientôt emmené par sa mère. Des femmes changent de table au café quand il vient s’y asseoir, la serveuse le rudoie. Intéressé par l’achat d’une montre de prix dans une bijouterie, il ne peut l’essayer : on ne lui la laisse qu’avec le dispositif anti-vol. On refuse de répondre à sa demande sur le résultat d’un match ou on rétorque par des plaisanteries. Un supporter l’agresse verbalement dans le train et lui demande de dégager : il en viendrait aux mains si un policier dans les parages ne l’en avait pas dissuadé.
- Administration, recherche d’emploi et location d’un appartement
A-t-il plus de chance dans la recherche d’un travail, une administration pour l’obtention d’un permis de chasse, ou la location d’un logement ? Il se heurte à des tracasseries qu’un Allemand de souche ne connaît pas : il lui est demandé des documents pour prouver qu’il n’est pas immigré clandestin, y compris son ami immigré qui l’accompagne, naturalisé depuis longtemps : on lui demande de revenir avec ces documents. Mais l’accueil pour un travail dans le BTP reste ouvert.
En revanche, le permis de chasse paraît inaccessible, on y met les conditions d’un examen qui n’existe pas et, devant son insistance, on le menace de la police s’il ne s’en va pas. La location d’un appartement est aussi difficile : la propriétaire est très réticente, elle lui conseille de réfléchir, mais avoue tout net à d’autres personnes ne pas vouloir de Noir dans l’immeuble. Sur un terrain de camping, on voit d’un aussi mauvais œil qu’il vienne s’installer avec sa famille en camping-car et caravane : il risque de faire fuir les autres clients.
- Dans les espaces privés
Ses tentatives d’intégration à un groupe privé ne sont pas plus heureuses. On prend ses distances avec lui dans un club de randonnée : l’un des marcheurs est même heureux d’avoir un parapluie pour se défendre à l’occasion. Des conditions fantaisistes lui sont imposées quand il veut acheter une maison avec jardinet. Il n’a pas plus de succès auprès d’un club de dressage de chiens policiers : on augmente les prix, 250 euros le droit d’entrée au lieu de 60. Il insiste vainement pour entrer dans un club de danse : on exige une carte d’adhésion qu’on ne délivre pas, on lui demande de revenir. Et quand, dans un café, il offre des fleurs à une femme qu’il invite ensuite à danser, il est prié de payer et de quitter les lieux : on lui fait savoir qu’il n’est pas le bienvenu au milieu de « gens qui eux se connaissent tous ». Dans un autre, il se fait clairement chasser de façon injurieuse : « L’Afrique aux singes, l’Europe aux blancs ! »
Si l’on excepte l’accueil dans l’ entreprise de BTP, pourvu qu’il ait ses papiers en règle, une fête où une fillette lui offre une couronne et un couple dans un café qui prend sa défense, Kwami, le somalien joué par G. Wallraff, n’est vraiment pas le bienvenu en Allemagne : il suscite même, chez certains, de la haine, et, chez beaucoup, du mépris et du dégoût.
Une enquête au goût d’inachevé : "le racisme", une appellation d’origine mal contrôlée
Cette enquête laisse pourtant un goût d’inachevé. La notion de racisme que certains continuent à croire univoque ne l’est plus depuis longtemps. L’intolérance ou la distance gardée envers autrui ne s’explique pas toujours de façon simpliste par une discrimination « raciale » et encore moins par la croyance à la supériorité d’une « race » sur une autre. De vagues notions de génétique ont conduit à écarter le concept de « race », puisqu’il n’a pas de sens dans l’espèce humaine. En revanche, celui de culture reste bien fondé. Or, l’enquête de G. Wallraff se focalise sur « la race » et non sur la culture.
Quand il a étudié la soumission à l’autorité entre 1960 et 1963 à l’Université de Yale aux USA, Stanley Milgram a pris soin d’assortir son expérience centrale de variantes pour mesurer les effets importants de facteurs variables qui pouvaient influencer le degré de soumission à l’autorité : la proximité ou l’éloignement entre le moniteur et l’élève qu’il martyrisait en lui envoyant des décharges électriques à chaque erreur, le laboratoire de recherche ou une salle ordinaire, la solitude du sujet étudié ou son accompagnement d’un collègue de même statut, etc. Milgram a ainsi étudié les effets de 18 facteurs.(2)
L’enquête de G. Wallraff ne prend en compte aucun facteur susceptible d’influencer l’accueil de l’immigré noir dans les groupes qu’il rencontre. Or, on est fondé à penser que des variations pourraient être observées.
1- L’apparence physique
L’apparence physique est un premier facteur d’acceptabilité de la personne, quelle que soit sa couleur : « Le médium est le message », dit Mac Luhan. G . Wallraff offre sous son déguisement une apparence peu avenante sinon rébarbative. Qu’en serait-il si une jeune femme noire comme Mme Rama Yade se présentait ? À en juger par le parcours que cette jeune femme d’une trentaine d’années a effectué en France, secrétaire d’État et maintenant ambassadeur de France à l’Unesco, elle n’a pas suscité le rejet raciste dénoncé par l’enquête malgré sa couleur noire, mais exercé au contraire une séduction qui lui a même fait brûler les étapes et qui montre que la couleur est un facteur discrimant très relatif et non absolu comme le fait croire l’enquête de G. Wallraff.
2- Les signes extérieurs d’appartenance à une classe sociale aisée
Les signes extérieurs d’appartenance à une classe sociale aisée ne sont pas davantage testés. Tout juste le sont-ils quand G. Wallraff prétend acheter une maison avec jardinet. S’il se porte candidat, on peut supposer qu’il en a les moyens. Mais son allure extérieure ne le montre guère. De même quand il prétend acheter une montre de prix dans une bijouterie, il a beau avoir enfilé un costume, il ne paraît pas soigné de sa personne : la vendeuse se méfie et ne lui laisse la montre qu’avec le dispositif anti-vol.
Or, il suffit de regarder aujourd’hui autour de soi pour se rendre compte que la couleur ne modifie nullement les relations de gens dont l’aspect extérieur trahit sinon la propriété d’une fortune du moins l’aisance. Nombre de joueurs de l’équipe de France de football le montrent, tout comme le tennisman-chanteur Noah.
3- L’intrusion de l’inconnu
L’intrusion de l’inconnu n’a rien à voir non plus avec la couleur de sa peau. On tolère plus ou moins qu’une personne inconnue s’immisce soudainement dans ses relations ou ses affaires de façon impromptue.
Or, c’est souvent ce que fait Günter Wallraff en voulant lier connaissance et en importunant sans le vouloir les personnes qu’il aborde et qui n’ont pas forcément envie de répondre : qu’il cherche à entrer dans un cercle de randonneurs ou de consommateurs dans un café, il se présente d’abord en intrus avant d’être Noir.
4- La culture
La différence de culture est un facteur qu’on ne peut écarter non plus d’une chiquenaude pour expliquer une intolérance. Un exemple apparaît pourtant dans l’enquête. Il survient au cours de la visite de l’appartement que G. Wallraff, déguisé en Somalien, envisage de louer. Sans doute la propriétaire se montre-t-elle réticente. Mais le Somalien ne fait rien pour la rassurer : il conteste les charges qui comprennent l’entretien de l’escalier commun dans l’immeuble ; il se propose de les réduire en donnant lui-même le coup de balai !
Nul ne peut nier que des modes de vie peuvent entrer légitimement en conflit et expliquent les distances que l’on garde envers autrui.
5- La représentation de l’immigré dans le contexte de la mondialisation
Le contexte de la mondialisation a enfin profondément changé l’image de l’immigré. La faute à qui, quand des entreprises sont délocalisées pour profiter des salaires de misère de pays pauvres et que des immigrés sont encouragés à venir même clandestinement dans un pays riche pour pousser les salaires à la baisse ? L’immigré est regardé comme un adversaire. Peut-on en faire le reproche à ceux qui voient leur salaire stagner depuis 25 ans quand une ploutocratie s’enrichit au point qu’on enregistre des écarts de salaire de 1 à 400 SMIC et plus ? Là encore, la couleur n’entre guère en ligne de compte dans le rejet éventuel, mais la seule concurrence économique déloyale encouragée par une ploutocratie devenue un ennemi intérieur.
ARTE a diffusé, a-t-on dit, le film de G. Wallraff dans le cadre d’une soirée « Théma » intitulé « Le racisme au quotidien ». N’est-ce pas aller un peu vite en besogne que de taxer de « racistes » tous ces gens qu’a rencontré Kwami Ogonno, le Somalien joué par G. Wallraff ? Il ne s’agit pas d’excuser des primates comme ces supporters qui professent encore « un racisme » originel conforme aux stéréotypes inculqués par l’Histoire. Une minorité continue d’exister qui n’apprendra jamais rien. On n’efface pas en quelques années les préjugés inculqués par cinq siècles d’Histoire. Chaque groupe enseigne à ses membres pour sa propre conservation une image de lui-même par rapport aux autres groupes : l’individu est ainsi au centre de six cercles concentriques où lui sont inculqués des réflexes selon l’âge, le sexe, l’ethnie, la nation, la classe sociale et la famille. Il importe seulement d’admettre que l’accueil d’autrui ou son rejet ne se limite pas au phénotype de la couleur : un contexte économique mondial et une interaction entre les individus interfèrent pour régir ces relations. En l’oubliant, mais avec les meilleures intentions du monde, l’émission d’ARTE ne contribue-t-elle pas, par une approche simpliste du « racisme », à culpabiliser les Européens pour faciliter le fonctionnement d’une économie mondialisée qui enrichit une minorité et appauvrit une majorité ? Paul Villach
(1) Paul Villach, « Le quai de Ouistreham » de Florence Aubenas : le courage de "l’information extorquée" », AgoraVox, 24 février 2010.
(2) Paul Villach, "Le suicide collectif de la secte du Temple du Peuple : une explication salutaire de Stanley Milgram", AgoraVox, 31 janvien 2008.
Moyenne des avis sur cet article :
3.92/5
(48 votes)
J’ai vu ce bon documentaire fait par un vrai journaliste-écrivain d’investigation. Et le constat est limpide, du côté allemand le multi-kulti est mort pour de bon.
Mais bon, il ne faut pas s’en étonner plus que cela, surtout pour moi. Et soudain, il me revient une anecdote en mémoire.
En 1983, j’avais une adorable copine allemande de Coblence, nous sortions ensemble, et je me suis retrouvé chez elle, pendant des diverses vacances. Un jour, en fin de journée nous avions décidé d’aller prendre un verre en ville. Nous étions neuf. Une discussion s’engagea pour déterminer l’endroit ou prendre ce pot. Ils furent incapables de se mettre d’accord.
Résultat des courses, cinq d’un côté et quatre de l’autre. Moi qui ne comprenais rien à ce qui se disait, j’en fus effaré, et cet égoïsme m’est resté gravé en mémoire.
Comme quoi il vaut mieux être blanc, riche, beau et présentant bien. Mais cela, on le savait déjà.
« il a beau avoir enfilé un costume, il ne paraît pas soigné de sa personne » : Comme argument subjectif, on ne fait pas mieux. Où comment juger sur l’apparence. Finalement, l’article revient à justifier et normaliser tous les préjugés que l’on peut avoir vis-à-vis des étrangers, des pauvres, des pas-comme-nous, sans rien remettre en question. Vous allez faire un tabac.
Enfin ! Y a qu’à voir la photo, il ressemble à rien ! C’est quoi cette coupe afro, aucune personne soigné aujourd’hui ne se coiffe comme ça ! Je parle même pas de la chemise ! Et le maquillage pose problème aussi, même grimé en noir, on sent tout de suite comme une anomalie, quelque chose qui cloche, qui, au minimum, fait dire que ses traits ne sont pas harmonieux et qui, inconsciemment, doit inspirer méfiance à n’importe quel personne encore doté d’un minimum d’instinct. Bref, j’aimerais revoir le même documentaire avec un vrai noir, beau, jeune et bien habillé. Pour voir...
Il ne suffit pas de peindre un blanc en noir pour que ça fasse de lui un Africain crédible et n’importe qui sentira bien qu’il y a quelque chose qui cloche.. (les traits du visage ne sont pas les mêmes entres autres)
Un Africain peint en blanc serait tout aussi suspect et rencontrerait très certainement pas mal de difficulté pour se faire accepter dans les mêmes milieux.
Je ne suis pas en train de nier le racisme à l’égard des noirs mais il est clair qu’un authentique Africain permettrait de recueillir des réactions moins biaisées qu’un journaliste vaguement maquillé en noir...
Un « vrai » noir ne pourrait jamais vivre cette expérience comme si elle était nouvelle, justement parce qu’il est noir. A lire et relire Wright et Baldwin entre autres, pour comprendre à quel point l’identité des noirs était et est encore dans certains cas définie par le regard que les blancs portent sur eux.
A lire et relire Wright et Baldwin entre autres, pour comprendre à quel point l’identité des noirs était et est encore dans certains cas définie par le regard que les blancs portent sur eux.
L’identité de tout être humain est définie par le regard que les autres êtres humains portent sur lui. Que les gens soient noirs, gros, petits... Vous découvrez cela aujourd’hui ?
Pas seulement le regard des autres, mais aussi leur histoire, pour autant qu’ils l’aient écrite, la place qu’ils occupent dans la société, pour autant qu’ils l’aient choisie etc.
Et allez donc, sur Arte, une émission supplémentaire assurant la promotion de la colonisation et de l’immigré roi, que devrait accepter sans broncher tous ces salauds racistes d’indigènes allemands. Terrorisme moral : traiter de raciste tous ceux qui veulent résister à la conquête de leur pays.
Monsieur Villach vous expliquera qu’il s’agit de préjugés sociaux et culturels, et non pas de racisme. On ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre.
« Allez dans certains quartiers à forte proportion immigrés vous verrez le racisme anti blanc et anti français » : Personnellement, j’ai habité 5 ans à St-Denis, et ça m’est effectivement arrivé. Une seule fois, dans le RER, un type noir a fait une remarque sur les « faces de craie » alors que je passais à coté de lui. Je me suis retourné face à lui et l’ai regardé fixement, et il n’a plus rien dit. J’ai souris et je suis parti.
En 5 ans, c’est la seule anecdote de ce genre que je peux raconter.
Vous voulez que je vous raconte tous les contrôles d’identité aléatoire-au-faciès que j’ai pu voir, durant ces 5 ans ? La fois où j’ai vu un gamin noir d’une quinzaine d’années se faire violemment plaquer au sol par au moins une dizaine de flics ? C’était à la gare RER du Bourget, pendant le salon, au milieu de la foule. Le gamin était là, il ne demandait rien à personne. Après plusieurs passages de policiers et de gendarmes (l’émulation peut être dangereuse, entre ces deux engeances, visiblement), subitement, un flic décide de le contrôler (encore un contrôle complètement aléatoire). Ils sont à quelques pas de moi, ils échangent quelques mots. Je dois dire que j’ignore ce qui se dit, mais ça n’a pas l’air spécialement hostile, et subitement, les flics se jettent sur le gosse, le plaquent au sol et le menottent. Ils le traineront ensuite hors de la gare sans lui permettre de se lever. Je peux continuer les anecdotes, si vous voulez ?
Ca moinsse mes commentaires, mais ça ne conteste pas ni n’approuve bruyamment les saloperies que je dénonce. C’est bien, ils ont quand même encore un peu honte. Tout n’est pas perdu !
Juluch : Allez dans certains quartiers à forte proportion immigrés vous verrez le racisme anti blanc et anti français.....
Allez chiche.., Juluch, racontez-nous les agressions verbales, morales ou physiques que vous avez subies cette semaine, de la part de blacks, beurs ou musulmans.
Et pas de fantasmes ou inventions...
Moi personnellement rien !!
J’ai pas le physique à me faire marcher sur les pieds !
Des potes à moi si, des flics aussi, les témoignages aussi de victimes.
Un ami au volant traité de sale Français par un ...........
sinon, tout simplement aux actualités lors d’émeutes de ses braves garçons victimes de la société !
Anecdote : téléphonez aux associations anti racistes et dites que vous avez été victimes d’insultes raciales anti blanc......vous verrez la réponse !!
« éléphonez aux associations anti racistes et dites que vous avez été victimes d’insultes raciales anti blanc » : C’est une bonne idée. A approfondir !
Les Allemands ont été eux aussi à une époque des immigrés en Afrique noire. Ils vivaient eux aussi dans des quartiers à majorité blanche, ils ne faisaient aucun effort pour se mêler à la population locale pour apprendre leurs moeurs, leurs coutumes. Ils devaient puer la saucisse et la bière, Aujourd’hui ils râlent. Ils n’ont pas appris à vivre en harmonie avec leurs frères d’ Afrique. Ce journaliste aurait dû plutôt se déguiser en Turc, majoritaire en Allemagne. Des presque Européens eux au moins.
J’avais bien aimé « Tête de turc », surtout le passage ou employé chez McDo, on ne fournit qu’un seul chiffon au héros, pour nettoyer tables et chiottes, quand on pense que c’est « Quick » qui déguste aujourd’hui ! A part ça, la suite manque d’intérêt,rien de neuf sous le soleil, aurait pu être écrit par un négre, capable d « assumer sa négritude » comme dans un dessin Wolinski... ( seuls peuvent comprendre les afficionados de Wolinski, pardon pour les autres...)
Ras-le-bol de ces antiennes anti-racistes ! Je n’ai surtout pas regardé l’émission. Pour moi, un imbécile est un imbécile et qu’il soit noir, rouge ou bleu, ce n’est pas sa couleur de peau qui m’empêchera de le lui dire, si besoin est. Et en écrivant cela, je sais qu’on est toujours l’imbécile de quelqu’un...
Peut etre bien cela dit regarder ce reportage aurait pu vous eclairer sur la connerie des gens, mais de vous voir tel que vous etes est quelque chose que vous ne souhaitiez peut etre pas !!
« Pour moi, un imbécile est un imbécile et qu’il soit noir, rouge ou bleu, ce n’est pas sa couleur de peau qui m’empêchera de le lui dire, si besoin est » : Ça ne change rien au fait que le racisme existe. Tout le monde n’est malheureusement pas aussi tolérant que vous !
Il est question dans cet article d’une émission d’arte et de racisme envers les personnes à la peau « noire ». (En fait si nous regardons la couleur de notre peau nous pouvons constater qu’entre ces deux couleurs, le noir et le blanc, il y a une multitude de nuances).
Si vous voyagez un peu, en Asie, au Maghreb, pays de l’Est, vous vous apercevrez que dans beaucoup de pays, les noirs sont très mal acceptés et sont victimes de racisme. Mais bien sûr il est plus facile de taper sur des pays où la liberté de paroles est assurée et ainsi accuser toute une population, ici allemande, plutôt que d’approfondir la question au niveau mondial.
A mon avis, l’Europe est le continent où il y a le moins de racisme, mais je ne nie pas qu’il y a des européens racistes. Voyagez, regardez, écoutez, sans préjugés, vous serez surpris.
“Moi et mes congénères vivons l’humiliation et l’offense dès que nous sortons dans la rue. On se fait traiter de Kahlouch (”nègre”), d’oussif (“esclave”) ou de Kird ( “singe”), comme ça, gratuitement. On voit les gens faire des grimaces à notre passage, se boucher le nez ou rire bruyamment. Je ne suis pas étonné de rencontrer des gens racistes, il y en a dans toutes les sociétés. Ce qui m’étonne plus, c’est la passivité de la “majorité silencieuse”. L’absence de réactions des gens dans le bus ou dans le métro, quand on se fait insulter par des enfants. Les parents ne semblent éprouver aucune gêne quand ils voient leur progéniture nous balancer des noms d’oiseaux. Au contraire, ils en rigolent. Pareil comportement serait impensable dans nos sociétés africaines. Cela me déçoit profondément. Cela ne correspond pas à l’idée que je me faisais du Maghreb. »
Des témoignages comme celui-ci, on pourrait les multiplier à l’infini. Les Noirs, dans les pays du Maghreb, font en permanence l’objet de réactions instinctives et épidermiques, qui vont de la simple moquerie blessante à la franche hostilité, et qui ont pour dénominateur commun le mépris.
« Tête de Turc » était plus convaincant, c’est vrai Il n’y aurait pas de racisme en Allemagne ? Allez donc sur la côte balte où des groupes néo-fascistes font la loi impunément. Le problème n’est pas nouveau -Schwarz auf Weiß avait déjà dénoncé le racisme en Allemagne.
Des violences contre des immigrés, turcs notamment, dont les
industriels avaient et ont besoin, ont déjà eu lieu depuis des années,
notamment des meurtres xénophobes. _________-Mais, depuis quelque temps, il semble que l’on ait franchi une étape nouvelle, l’exemple venant de haut. Posture « décomplexée » d’un membre de l’institution : l’affaire Sarrazin, « héros populaire » pour der Spiegel, qui a dû finalement démissionner de la Bundesbank pour les propos qu’il a tenus, vient au premier plan de l’actualité , comme révélatrice d’un mouvement de fond et des clivages de la société allemande.
Oui, Sarrazin (ça ne s’invente pas !), c’est aussi celui qui peste contre les chômeurs et les pauvres Sortir une phrase de son contexte, c’est facile mais pas très honnête, Herr Gelone
Les petits fachos moinssent django !!! C’est quand même extraordinaire : ils sont déçus parce que la révolution en cours dans le monde arabe n’est pas pilotée par les islamistes !!!!!!!!!!!!
Où les intérêts des haineux de tout poil se rejoignent, comme toujours !!!
Ah, vous comptez sur la pression économique pour faire rentrer la Tunisie dans le rang. Evidémment, dans un monde libéral, c’est si elle rentre dans le rang que les problèmes économiques commenceront vraiment ! Le pillage est rarement profitable aux pillés...
« L’émission d’ARTE ne contribue-t-elle pas par une approche simpliste du » racisme « à culpabiliser les Européens pour faciliter le fonctionnement d’une économie mondialisée qui enrichit une minorité et appauvrit une majorité ? »
Entièrement d’accord avec votre conclusion, M. Paul Villach.
Et c’est pourquoi , plus haut, j’ai dit mon « ras-le-bol » de ces sempiternelles leçons de morale anti-racistes que nous balancent sans cesse les médias et les tenanciers de boutiques bien rentables ( pour l’entrée en politique par exemple —voir Harlem Désir — ) comme SOS-Racisme.
Il y a au CSA des gens qui s’occupent des « quotas » pour la représentation des minorités dans les médias : à la limite, pas besoin d’être compétent, c’est votre couleur de peau qui décide pour vous ! Si par exemple, il « manque » ( selon leurs critères ) quelques éléments à la peau foncée, entre eux et des « blancs de blancs » aussi ou plus qualifiés, ce seront forcément les plus foncés qui seront choisis ; n’est-ce pas du « racisme à rebours » ?
On connaît les ravages du « politiquement correct aux USA.
Plus vous culpabilisez, mieux ça vaut pour les exploiteurs ; et c’est ainsi que nombre de gens n’osent rien dire devant des comportements de voyous, de malpolis, tellement ils craignent d’être taxés de racistes !
Le racisme est hélas la chose la mieux partagée du monde et existe dans tous les groupes ethniques, pas seulement chez les humains qui ont la peau blanche.
Si quelqu’un d’une autre couleur que la mienne me » pique « sous mon nez et avec désinvolture la place où j’ ai prévu de me garer ( en avertissant de mon intention avec force clignotants ) , eh bien , ce quelqu’un sera fortement admonesté. Et ne pas le faire serait, pour le coup, être raciste.
On veut nous faire » avaler « à tout prix la mondialisation et ce qu’elle entraîne comme traite de chairs humaines venues de tous les horizons ; » grâce " à ces pauvres hères payés à vil prix, les charognards qui les exploitent n’ont pour but que de faire baisser les salaires de tous les travailleurs européens.
Je n’ai pas vu ce documentaire, mais j’en ai vu la bande annonce. On montrait le protagoniste principal se faire maquiller et se faire teindre les cheveux pour avoir l’air d’un noir.
On le voyait, dans cette bande annonce, tel qu’il se présentait une fois transformé en noir . Une chose est certaine, c’est qu’il n’avait pas du tout l’aspect habituel des noirs tels qu’on les voit d’ordinaire. Ce déguisement lui donnait un air franchement bizarre, à la limite de l’antipathique.
Bien que la télévision ne restitue pas les sensations olfactives, il est plus que probable qu’une telle couche de maquillage devait sentir le cosmétique à trois mètres à la ronde !
On peut donc concevoir que cette probable odeur prononcée de maquillage ait pu en incommoder plus d’un : il est heureusement rare que des hommes dégagent une odeur de fond de teint ( même si j’ai ouï dire que dans certains milieux parisiens à la mode, certains hommes, pourtant hétérosexuels, achèteraient des crèmes à visée cosmétique et s’en tartineraient le visage, chose que j’ai peine à croire). Une telle odeur chez un homme est de nature à susciter la répulsion ( l’odorat est l’organe des sens le plus directement relié aux centres cérébraux régissant les émotions )
Comme tout fond de teint, ce maquillage noir devait se craqueler en cours de journée,comme tout fond de teint, et donner à ce G. Walraff un air encore plus bizarre ( ces craquelures évidemment sont aussi invisibles à la télé que les odeurs de maquillage ! ).
Enfin, la coiffure dont il est affublé sur la photo est un style qu’on appelait la coiffure « afro, » qui était à la mode entre 1966 et 1975, et que plus aucun noir ne porte depuis l’époque du feuilleton « shaft » . Donc, non seulement, il a l’air d’un noir bizarre, mais en plus il a l’air d’un noir atrocement ringard transféré par capsule temporelle des années 70 !
Un air et une odeur bizarre et un aspect ringard suscitent inconsciemment une méfiance des gens que l’on rencontre. ( on pourrait imaginer le même film avec un blanc habillé et coiffé dans le style Claude François, tartiné de fond de teint, avec col « pelle à tarte » et costume à pattes d’éléphant, il aurait certainement des problèmes identiques à ceux rencontrés par ce noir ! )
Si l’auteur avait voulu faire un film convainquant, déjà il n’aurait pas joué lui même le rôle de noir, et aurait confié ce rôle à un vrai noir. D’autre part, il aurait demandé à ce noir de se vêtir de vêtements communément portés en Allemagne, et non pas de vêtements antédiluviens et loufoques comme sur la photo. Enfin, il n’aurait pas réalisé lui même le film, mais l’aurait fait réaliser par quelqu’un n’ayant pas d’idées préconçues sur le racisme supposé des allemands.
En effet, on sait depuis une affaire survenue aux Pays Bas, qu’avoir des idées préconçues sur le résultat d’une expérience incite à se livrer à des manipulations éhontées pour faire correspondre le réel à la théorie, comme je l’avais montré dans un article.
J’habite dans la bonne ville de Rouen. Avec le même caméscope une voix off et un micro trottoir, je pourrais tourner deux films : l’un présentant ma ville comme un paradis écologique architectural et de modernisme culturel, l’autre la présentant comme un enfer de pollution atmosphérique, de laideur et un désert culturel ringard.
Les deux films seraient aussi vraisemblables l’un que l’autre pour quelqu’un n’ayant jamais mis les pieds dans ma ville !
Je ne sais pas combien de temps a duré le périple du cinéaste, mais je suppose qu’il a duré beaucoup plus longtemps que le film. Par conséquent, une bonne partie des images ont du être coupées au montage. Il ne m’étonnerait pas du tout que parmi ces images coupées figurent les moments ou ce réalisateur déguisé en noir a été bien accueilli malgré son aspect peu engageant !
Beaucoup trop de différences entre les hommes, race culture, religion ... et j’en passe.
La couleur de peau ou l’apparence physque n’est qu’un tout petit élément des différences, à peine le haut de la pointe d’un iceberg.
Le multiculturalisme (en fait un déguisement du melting pot généralisé) ne peut pas effacer ce que la nature (l’évolution biologique et culturelle) a mis des millénaires à incrire en nous, y compris l’esprit de corps de pair avec une forme d’exclusion de l’étranger. C’ets un « principe de précaution » inné. Cà peut s’aménager, mais pas se nier ni s’effacer.
l’émission d’ARTE ne contribue-t-elle pas, par une approche simpliste du
« racisme », à culpabiliser les Européens pour faciliter le
fonctionnement d’une économie mondialisée qui enrichit une minorité et
appauvrit une majorité ?
au contraire .. c’est un aproche du racisme, au même temps que du CLASSISME . et l’HYPOCRESIE.
on voit bien que si il aurait ete noir mais à l’aparence aisée il aurait etre reçu tout autrement . vous le fait remarquer au sujet de Mlle Yade, ( on pourrait ajouter dans ce cas aussi la LASCIVITE) la preuve on reçoit trés bien les princes saoudiens partout en Europe, dans leur cas on s’en fiche de leurs 40 épouses habillées en noir dont on ne voit que leurs yeux ..
ça me tente de mettre un foulard et me faire passer par turque.. en Alsace.. je vais aussi me rendre dans de clubs de randonnée , des bijouteries, etc etc. avec ma camera cachée.. comme ça on verra l’état des choses en France..
je viens de voir,la rediffusion du doc... que dire ?....je comprends maintenant ;la haine des noirs à notre encontre.. çà me confortes,dans ma these,que tout ce tintouin,sur la laicité,l’islam,l’hyper delinquance,etc etc etc...,n’est que la manifestation déguisés,du supremacisme blanc... et que le fond de la controverse et purement et pathetiquement..... RACIAL. j’ai honte !!!!!
Il n’y a pas d’"anti-racisme dévoyé’ qui soit. L’anti-racisme est une aberration en soi, un reflexe - conditionné - de déracinés, de sans foi ni loi, de pariahs.
les blancs sont racistes ok mais cela ne me dit pas au nom de quoi on se laisserait envahir /emm..der par les étrangers ? et ne me sortez pas de la morale chrétienne je m’en torche comme les juifs ou les muzz..