L’argent avec le temps
Le 23 décembre, L'argent avec le temps
Porte-monnaie et portefeuille, ces accessoires sont devenus de plus en plus inutiles. L'argent remplacé par des chiffres, l'individu par des numéros, notre existence se justifira demain avec des cartes.
Cartes à codes barre, magnétiques, à puce, et bientôt les puces sous la peau. La victoire du pragmatisme sur la poésie du toucher avec le contact des pièces, le bruit du papier froissé, le déplaisir de remplir un chèque, l'inquiétude du code des cartes bancaires, la paresse du paiement sans contact, et demain la puce à tout faire sous la peau.
Le progrès n'a pas fini de nous étonner
Le 15 décembre L'argent, c'est l'euro depuis 20 ans
20 ans déjà, l'Euro concrétise notre argent et une certaine idée de l'Europe marchande.
L'Euro détesté par certains, faisant de lui la cause de tous nos malheurs, passés, présents, à venir. L'Euro apprécié par d'autres, pour notre facilité à acheter les produits à bas prix, et voyager pas cher, hors de l'Europe avec un euro fort.
La monnaie n'est que le reflet de la société qui l'emploie, soit florissante, soit anémiée, mais c'est une autre histoire.
Le 8 décembre
Rendre la monnaie de sa pièce est une expression pour une vengeance. Un prêté pour un rendu, a le même sens, quand il s'agit d'une rancoeur à liquider. Tout avec l'argent peut devenir positif ou négatif, cela dépend des personnes, l'argent n'y est pour rien !
Le 2 décembre. L'argent, source de conflits, ou de progrès.
Hollande dans sa campagne présidentielle avait choisi la finance comme ennemie, plus tard les riches à plus de 4000 euros de revenus, lui ayant parait-il 35 000 euros aujourd'hui. Les étudiants ont une vision négative de l'argent, source d'injustice nous dit-on. Seraient-ils influencés par les professeurs ?
L'argent pour le beauf que je suis, a été un instrument de progrès pour les échanges, le troc n'étant pas facile. Autant l'argent thésaurisé est négatif, autant qu'investi il profite à tout le monde, créant même des emplois.
Le 11 novembre
Je n’aime pas parler d’argent, enfin surtout quand il s’agit du mien. Parler de l’argent des autres qu’à eux, a été longtemps mon moyen d’existence, sans être ma raison de vivre.
L’argent d’avant.
Il est à remarquer, lors des vœux traditionnels de début d’année, que ceux vous souhaitant surtout une bonne santé, arguant que l’argent n’est pas essentiel dans la vie, n’en manquent généralement pas. Nous serions tentés de dire « l’argent, pourquoi faire ? » en cette période troublée.
Nous connaissons tous des pécunieux, une obsession les guide avec une maxime simple (j’allais dire une devise) « tout doit rentrer, rien ne doit sortir »
L’avare avec son Harpagon, toujours actuel, revisité régulièrement au théâtre, et magnifié au cinéma par Louis de Funès, et son faire-valoir, Yves Montand.
« Il est l’or, mon Seign-or »
L’argent avait la sonorité de l’or.
L’argent avec le temps est devenu du papier, et maintenant de plus en plus virtuel avec les cartes bancaires, finalisées par un solde… dans le meilleur des cas.
Si j’avais eu le don d’écrire, j’aurais réinventé un Harpagon moderne, disposant de comptes bancaires offshore, mais se trouvant petit à petit frappé de la maladie de la mémoire consciente.
L’argent est de moins en moins matérialisé.
Plus personne ne peut se passer des banques. Tout le monde encaisse et dépense par des opérations bancaires, de compte à compte, de banque à banque, souvent de façon automatique. L’argent s’est transformé en chiffres, dans un relevé détaillé, un historique, presque une histoire, parfois un roman. Seul compte (si j’ose dire) le solde, malheureusement transformé parfois en découvert.
L’argent mondialisé
Avec les échanges entre les pays, votre argent est devenu une devise, et sa valeur n’est plus aussi stable. La volatilité des devises complique l’existence des banquiers. Le banquier de quartier tend à disparaitre, les banques centrales nationales transformées en caisses enregistreuses, la banque centrale européenne joue son rôle d’équilibriste.
L’argent des particuliers, seulement un moyen, un instrument.
L’argent, on n’en fait ce que l’on veut (quand on peut), l’économiser ou le dépenser. Faire le procès de l’argent, ou du capitalisme, c’est comme faire du thermomètre un fautif.
Les suédois ont une notion, un art de vivre, en UN MOT, résumant l’équilibre de tout sur tout, évitant bien des déboires LAGOM …
Bref, une philosophie du Tout-en-un
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