L’automne de la réinformation

Le Kraken

Le Kraken ou Poulpe Colossal dont on a longtemps, à tort, nié l’existence.

Un Monde rempli depuis toujours de phénomènes inexpliqués…

L’Histoire fourmille de faits inexpliqués qui furent ultérieurement compris, mais pour lesquels à l’époque où ils furent observés, il n’existait pas d’explication rationnelle !

Cela signifie qu’aujourd’hui, le Monde est encore rempli de phénomènes que nous sommes incapables d’expliquer rationnellement !

Quels comportements face à l’Inexpliqué :

Face à ces phénomènes aujourd’hui incompréhensibles, quatre attitudes sont possibles :

1 – Vouloir les expliquer à tout prix, coûte que coûte, rationnellement.

2 – Les rattacher à des croyances, et donc prétendre les expliquer en dehors du champ scientifique.

3 – Les nier !

4 – Admettre qu’on ne sait pas les expliquer.

Analysons ces comportements :

1 – Vouloir tout expliquer rationnellement.

Ce comportement est à mon sens sain à condition… de ne pas en abuser !

Il permet de réaliser un tri sélectif parmi les phénomènes dit inexpliqués qui nous sont soumis et de dire : « Ah, pour celui-là, on a une explication possible… » et donc de cerner les phénomènes vraiment inexpliqués.

Ceci dit, pour extraire les faux, les trucages volontaires, le professeur Broch nous a montré qu’il ne fallait s’appuyer sur des scientifiques ! Il a eu le bon sens pour cela de s’en remettre à des professionnels : des prestidigitateurs !

Nous le voyons la tentative d’explication des phénomènes dits inexpliqués par la science rationnelle est limité ! Et cette démarche ne doit virer à l’acharnement. Il y a toujours eu et il y aura toujours des phénomènes qui ne sont pas explicables dans l’état présent des sciences.

S’obstiner comme un âne à vouloir tout faire rentrer dans le cadre des connaissances du moment est un pêché d’orgueil. C’est un comportement très prétentieux car il sous tend que nous saurions, tout !

2 – Rattaché l’inexpliqué à des croyances irrationnelles (paranormal etc…).

Pourquoi pas ? Où est le mal ? Il faut juste garder à l’esprit que tout cela n’est pas démontré, n’est souvent pas démontrable et donc n’est pas dans le champ de la Science, on est dans le domaine de la foi.

Chacun son truc, le cerveau humain est ainsi fait.

3 – Les nier.

C’est plus grave, car là, on n’est ni dans la vérité, ni dans la croyance, quand on nie des phénomènes inexpliqués avérés, on est dans l’erreur, tout simplement !

Et les scientifiques ou prétendus tels, retraités ou en activité, croyants ou athées qui se contentent de nier tout ce qu’ils ne savent pas expliquer à la lumière du savoir scientifique du moment sont tout simplement dans l’erreur !

Eux qui prétendent donner des leçons feraient mieux d’en prendre !

4 – Savoir Dire : je ne sais pas.

Bizarrement plus les gens sont éduqués et savant, plus ils semblent avoir du mal à prononcer cette phrase ! C’est bien dommage ! Ils sont trop timides les gens qui n’ont pas fait d’études ou qu’ils les poursuivi sans les rattraper. Et ils ont tort ! Mon plombier dit beaucoup moins d’ânerie sur la Politique Internationale que BHL !

Que nous enseigne l’Histoire ?

Il faut toujours revenir à l’Histoire car elle est un témoin, parfois un juge, impartial.

Je vais donner 3 cas de phénomènes jadis inexpliqués qui ne l’on été que récemment, des phénomènes pour lesquels les savants d’antan auraient dû savoir dire « Je ne sais pas » au lieu de les nier ou de les rattacher artificiellement à des choses connues alors, mais qui n’avaient rien à voir.

Les vagues scélérates.

Pendant des siècles, des marins ont raconté ces histoires de vagues géantes trois fois, quatre fois plus hautes que les autres qui engloutissaient les bateaux.

S’ils avaient écrit il y a 100 ans nul doute que certain pourfendeurs actuels du paranormal et des OVNI nous auraient expliqué dans des articles-fleuves assommant comme eux seuls savent les écrire ! que cela est strictement impossible parce que la géométrie ceci, parce que les vents ceux là, et gna gna gna et gna gna gna et ils auraient conclu en disant que de toutes façons, les marins qui racontent ça sont des alcoolos et qu’il faut vraiment être un demeuré pour croire à ces salades !

Oui, mais manque de bol, aujourd’hui les techniques photographiques qui se sont répandues, ainsi que les satellites ont permis de photographier les vagues scélérates et une branche nouvelle et récente des mathématiques, les mathématiques du Chaos, permettent d’expliquer leur création !

Le Kraken ou Poulpe Géant.

Même motif, même punition, pendant des siècles, de doctes professeurs parfois retraités, parfois athées, prenaient pour des alcooliques et des menteurs les marins qui racontaient ces « sornettes » !

Jusqu’à ce que... l’on trouve les traces des ventouses des poulpes sur des cachalots, preuve de l’existence de ces poulpes géants que l’on n’a que très récemment filmés.

Les scientifiques reconnaissent qu’on connait très peu et très mal, aujourd’hui, au XXIem siècle les fonds marins ! ça n’empêchait pas jadis d’aucuns doctes savants de proclamer haut et fort l’inexistence de ces monstres biscotte la Science les avait pas encore répertoriés.

Le Cœlacanthe

Le cas du cœlacanthe est moins impressionnant que les deux précédents, mais sa portée scientifique est immense. Il s’agit ni plus ni moins que de la découverte à l’état vivant d’une espèce que l’on croyait éteinte depuis 100 millions d’années. Une sorte de mini « Monde Perdu » (rapport au roman de Conan Doyle) en quelques sortes.

D’autres exemples existent, sur terre de découvertes très récente d’animaux jusqu’alors inconnus comme une nouvelle espèce de chèvre, non à EELV, celle-là on la voit tout les jours même qu’elle vient d’écrire un livre sur Hollande plein de méchanceté, la vilaine ! (et hop ! Neuf mois de prison pour une boutade !) mais au Viet Nam ! Sous l’Antiquité, là ça nous renvoie un peu plus loin, le gorille a longtemps été vu comme un animal imaginaire (là, je fais plus de plaisanterie parce que les neufs mois de prison ferme, je vais les avoir pour de bon, quoique ? Quelqu’un sait-il si Agoravox est lu en Guyane ?)

Que conclure ?

Je crois surtout que les ayatollahs du scepticisme se sont fait berner !

La démarche scientifique, la vraie, c’est le contraire de la pédanterie. Ca n’est pas d’ânonner : "Je sais tout, j’explique tout et ce qui ne me convient pas, je le nie". La démarche scientifique, c’est d’abord l’observation, l’écoute attentive, la recherche et surtout… le doute.