Lulu,
J’ai bossé comme veilleuse de nuit dans un hôtel, deux nuits par semaine, horaire : 0h30/9h ,
11 euros de l’heure, seize heures par semaine . (J’ai tenu le coup deux mois, pas de quoi prétendre à des indemnités de chômage) .
Des nuits passée à faire le ménage puis préparer les petits déjeuners avec en prime plus de cent coussins de transat à ranger à quatre pattes sous un auvent , puis à ressortir le matin .
Il n’y a pas que les assoc. qui emploient des gens moins de vingt heures par semaine .
D’ailleurs, elles emploient généralement, comme les collectivités territoriales, des CUI/CAE qui leur reviennent moins de un € de l’heure, et ce sont parfois des gens qualifiés, la descente aux eu fond du trou étant très rapide .
Les emplois aidés à vingt heures par semaine ont été mis en place pour remettre le pied à l’étrier des personnes en grande difficulté,déconnectées de l’emploi depuis longtemps, leur faire réacquérir un rythme ...
La perversion du système a abouti à la généralisation de ces contrats, on en trouve dans les collèges, les bibliothèques,, ou ces salariés au rabais (20h par semaine au smic) font le même travail que leurs collègues généralement à l’abris du chômage et percevant un salaire décent .
Je ne voulais pas alimenter un système que je juge pervers, mais je préférerais être exploitée par une association qu’être esclave dans l’hôtellerie .