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Accueil du site > Tribune Libre > L’écriture permet de mieux créer

L’écriture permet de mieux créer

Il est possible de créer sans écrire. Mais sans écrire il faudra revoir sa création si sa mémoire fait défaut. L'écriture associée à la réflexion platonicienne permettent d'élaborer les meilleures créations.

Tout ce qu'on crée nécessite préparation. On peut élaborer toute une démarche dans son esprit. Seulement les notes que l'on aura prises seront ce qui portera notre démarche, non seulement parce qu'on les aura écrites mais aussi parce qu'on les aura critiquées, revues, améliorées ensuite.

Si vous créez sans écrire et donc vous sans vous contredire, sans aller sur les limites de l'humain en croyant qu'il faut plaire aux autres, vous perdez de la conviction et donc de la persuasion. Même ceux qui mentent savent cela. Les menteurs les plus crus mentent sur les limites de l'humain afin que vous y croyiez.

Aller à la source comme un journaliste permet de garder sa vertu et de chercher sa vérité pour son propre bonheur. La vertu est éternelle si chacun veut son propre épanouissement et l'éternité de notre civilisation. Chercher son propre épanouissement c'est chercher à défendre avant tout la civilisation humaine, parce que l'éternité et la raison créative sont permises par notre civilisation.

C'est la réflexion platonicienne qui a permis la renaissance. On peut par exemple citer la construction du dôme de la cathédrale de Florence qui a nécessité la création d'hypothèses par expériences. Cette réflexion platonicienne permet la recherche du bonheur. L'écriture est centrale dans la réflexion platonicienne, car elle permet de savoir ce qu'on a dit pour établir ensuite des hypothèses. Il est très rare de se souvenir d'une phrase telle qu'elle a été dite.

Il est donc primordial d'écrire dès que l'envie vient, car on se posera plus facilement la question du pourquoi, puisque son écrit pourra plus facilement évoluer. On pourra mieux sculpter ce que l'on aura pensé. On pourra se rapprocher des limites de l'humain pour y rester par ses écrits devenant alors de véritables lectures à ses yeux.

 


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6 réactions à cet article    



    • Daniel Roux Daniel Roux 28 mai 2013 09:34

      Écrire ses idées pour approfondir sa réflexion, sa musique ou d’autres choses encore, c’est se permettre d’être son premier critique, d’améliorer et consolider l’œuvre en cours d’élaboration .

      Comme le maçon étaie et règle le linteau avant de poursuivre la construction en cours.

      Rares sont ceux capables de créer leur œuvre en totale abstraction, dans leur tête, avant de la livrer sous une forme aboutie à l’humanité. Il paraît que Mozart en était paraît-il.

      Perso, je pense qu’il n’est pas nécessaire de prétendre au chef d’œuvre ou de se hisser jusqu’aux « limites humaines » pour participer à l’œuvre commune et apporter sa pierre.

       


      • antitroll antitroll 28 mai 2013 11:28

        vous n’avez pas tort, monsieur matthius, du moins dans la civilisation actuelle. celle héritée du philosophe dont vous citez les livres sur (platon).
        mais avant ça ?
        l’oral était la seule parole. puis sont apparus les premiers écrits : des images dans la caverne, en mime des objets réels du dehors.
        moi qui suis nul à l’écrit, j’aurais été le plus heureux avant l’apparition de l’écrit.
        mais je reconnais que j’ai beaucoup appris avec les écrits des autres.
        d’où mon grand respect pour les auteurs qui soumettent leur pensée à la vindicte publique par ce biais.
        surtout quand ils le fond pas pour du fric, et même si je suis pas toujours d’accord avec les idées qu’ils défendent.
        un auteur sincère et honnête, on peut critiquer ses écrits, mais lui, l’auteur, on lui doit le respect. 


        • Francis, agnotologue JL 28 mai 2013 11:46

          Il y a écrire et écrire.

          Écrire pour occuper la place n’est pas une bonne chose.

          Écrire pour préciser ce que l’on a écrit est parfois utile quand on s’est mal fait comprendre.

          Mais gloser à l’infini sur sa prose ou celle de l’autre est le pire des vices de l’écrivain en herbe, et ses écrits sont la pire chose à lire. En être réduit à dire ad nauseam comment il faut comprendre ce que l’on a écrit signifie que celui qui écrit ne réfléchit pas ou ne mitrise pas son sujet, et il est probable qu’il écrit pour occuper le terrain, pour être ’celui qui dit’ tel Humpty Dumpty dans le conte.

          Et laisser un site citoyen être envahi par de telles écrivaillons n’est pas une bonne chose.

          Ps. Je ne parle pas pour vous Matthius, bien que je n’aie trouvé aucune idée originale dans ce petit poulet.


          • lucille lucille 28 mai 2013 13:30

            Ma chère amie,

            lustrer de belles histoires en une tirade, où se ment la princesse de son donjon,

            de son prince, du royaume, des lettres d’amour et de toi, m’est nouveau.

            Le rond en semble portant sans trou, passons ce cours.

            L’émotion peut révéler, tant le vrai conte pour sauver la Princesse, tant le compteur.


            • lucille lucille 28 mai 2013 18:16

              Jeu du Rami dit a dit : "G sorti de la douve la princesse AC ché C cheveux avec un chat sur la lance" en un coup de cil anche, belles chutes de Rhin décidemment, là Prince est-ce ? :

               .

              « Ma chère âme,

              illustrer deux belles histoires en une, tira doucement la princesse de son donjon.

              De sons, princes du royaume des lettres, d’amour aide-toi,

              mais nous voleront ensemble pourtant, cents troupes à son secours : les mots.

              Si on peut rêver les temps, l’œuvre est compte pour sauver la Princesse » tend le conteur,

              sur un fil tendu, c’est une histoire délassée...

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