L’Empire du Milieu brille particulièrement
La guerre contre le terrorisme qu’est en train de préparer l’ensemble des gouvernements de la planète, en s’entraînant contre des ennemis réels (ceux des deux tours*), potentiels (ceux qui sont enfermés par principe de précaution **) ou virtuels (nombreuses simulations dans différents pays), cette guerre, les dirigeants de ces pays le savent bien, concernera davantage les populations que des brigands patentés.
C’est contre leurs propres populations que les nations s’outillent,
en caméra de surveillance, armes non létales, moyens de
dispersion des foules, forces d’intervention.
Car elles savent que les tensions ne peuvent qu’aller en
s’accroissant du fait de la priorité donnée, pour des
raisons de besoin de croissance des pays riches, à
l’accessoire, au confort, au luxe, voire au totalement inutile, mais tout à fait nouveau, et ce, au détriment de l’indispensable, comme le sont le
logement et la nourriture par exemple.
Dans ce domaine de la protection contre les violences populaires,
et dans le but de prévoir les émeutes de pauvres (telles que celles qui se répandent dans les pays pauvres), la Chine a beaucoup à apprendre aux Occidentaux.
Les reproches faits par ce pays, très efficace dans la
répression des débordements populaires, à l’occasion
du passage de la flamme olympique dans Paris, sont tout à fait
fondés.
En Chine, de semblables événements ne se seraient pas
produits ou, tout du moins, auraient été rapidement
contenus et comprimés, et leurs traces dans les médias
auraient été tout à fait minimes.
Nous avons beaucoup à apprendre de la Chine, si nous
souhaitons continuer sur la voie choisie (qui fera nécessairement augmenter le mécontentement et
les frictions avec le peuple***).
A moins, bien sûr, que l’Europe ne se rende compte que les options
prises et qui vont à l’encontre du potentiel réel de la
majorité de sa population, ne sont pas tenables et qu’il faut
recentrer son activité en tenant compte (comme on le fait pour le budget et les tâches d’une famille) des moyens réels et du potentiel humain existant.****
Dans le cas contraire, il est essentiel de renforcer les liens
entre la police chinoise et la nôtre de manière à
accélérer le transfert de ces compétences pour
lesquelles, alors que nous y avons singulièrement
régressé,
(communards)
l’Empire du Milieu brille particulièrement.
Le bilan de l’occupation chinoise apparaît effrayant, principalement durant la décennie
1966-1976, quand le Tibet a été livré aux Gardes
rouges fanatisés par Mao pour maintenir son emprise
personnelle sur le Parti. Les chiffres donnés par les
autorités de Dharamsala en 1984 font état, pour la
période 1951-1983, de 432 000 tués dans des
affrontements, de 343 000 morts de faim, de 130 000 morts
en prison, de 157 000 exécutions, de 93 000 victimes
torturées à mort ; rapporté au chiffre de la
population tibétaine, ce bilan n’a guère à envier à celui des Khmers rouges
cambodgiens... Un habitant sur cinq aurait ainsi disparu dans le
« grand Tibet ethnique ». Les destructions de
biens culturels ont été de même ampleur, et
témoignent d’une volonté très claire
d’éradiquer totalement la culture traditionnelle, dans la
perspective de la construction de l’homme nouveau cher aux tenants
du maoïsme.
(source ici)
...
* L’enquête n’est à ce jour pas tout à fait close.
** A Guantanamo.
La France ayant emboîté le pas dans le domaine criminel
avec la rétention de sûreté qui rend sans objet un
film tel que Minority Report (puisque l’on va bien plus loin. Et
que, dans l’ambiance actuelle, les rapports minoritaires
n’empêcheraient en rien les personnes d’être
enfermées... toujours dans l’esprit de la précaution
maximale).
*** On en voit les amorces avec les conséquences de la
nécessaire nationalisation - financement par l’impôt -
des déficits des banques qui les protège des
conséquences du dérèglement financier mondial, en
appauvrissant les populations et augmentant l’inflation (c’est-à-dire en faisant fondre la valeur des billets dans les
poches).
**** Alors que les options actuelles pour les populations sont
immigration choisie : ceux qui ont les diplômes qui
intéressent l’Europe (Nouvelles Technologies, haut niveau...)
peuvent immigrer.
Emigration choisie : ceux qui ne les ont pas et voient leurs
emplois disparaître doivent émigrer.
Le choisi est ici bien sûr utilisé à contre-emploi. Ou
plus exactement comme on le ferait d’une marchandise.
C’est celui qui la consomme qui choisit.
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