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Accueil du site > Tribune Libre > L’emprise du jeu et du divertissement...

L’emprise du jeu et du divertissement...

 

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Les loisirs encadrés connaissent un vif succès dans une époque comme la nôtre, vouée aux divertissements dispendieux.

Il faut payer pour mieux se distraire...

 

Le tourisme de masse nous incite à partir dans des voyages organisés où chaque journée est programmée selon des horaires précis.

Il vaut les voir ces touristes en tee shirt et bermuda, avec un chapeau vissé sur la tête...

N'oublions pas l'appareil photo indispensable au voyageur moderne.

 

Le touriste est guidé dans son périple, et on lui propose même des activités sportives variées pour qu'il ne s'ennuie pas.

Surf, planche à voile pour mieux profiter de la mer, activités découvertes pour mieux apprécier la montagne...

Comme si l'être humain n'était plus capable de partir à l'aventure, tout simplement de marcher pour découvrir la nature environnante...

 

Nos sociétés sont ainsi de plus en plus encadrées, infantilisées comme si l'homme n'était plus apte à se divertir par lui-même.

Il nous faut du jeu permanent : c'est ce qu'offrent de nombreux jeux vidéos aux adolescents et à un certain nombre d'adultes.

Les parcs d'attraction connaissent aussi un vif succès, ainsi que les centres aquatiques où de nombreuses activités sont disponibles... toboggans interminables, magnifiques piscines et autres bains bouillonnants, bouées, jeux d'eau, glissades...

 

Nous basculons peu à peu dans un autre monde, celui des loisirs organisés.

Plus un coin de plage où l'on peut s'isoler vraiment et prendre du plaisir à un simple bain de mer.

Plus un coin de campagne où on ne prévoit des activités champêtres : découverte d'un vignoble, d'une ferme.

 

Les plages sont envahies de monde, et c'est tout juste si on peut profiter d'un espace marin qui ne soit pas assailli par des surfeurs, des véliplanchistes...

Lors de compétitions sportives, des fans zones sont prévues afin de rassembler les supporteurs de foot en délire, dans une ambiance survoltée.

Et bien sûr, les fans de foot peuvent se procurer des chapeaux, du maquillage, des ballons aux couleurs des bleus...

Nous sommes dans notre intérieur même des utilisateurs de médias, internet, la télévision qui nous orientent vers tel ou tel loisir...

C'est le jeu permanent ! C'est l'infantilisation des foules qui se met en place aux quatre coins de la planète !

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Le blog :

http://rosemar.over-blog.com/2018/07/l-emprise-du-jeu-et-du-divertissement.html

 


Moyenne des avis sur cet article :  2.18/5   (17 votes)




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25 réactions à cet article    


  • Jean Roque Jean Roque 23 juillet 2018 12:21

     
    Améliorer la consommatitivité du gogochon maintient le Capital
     
     
    par la consommation,, idem la traite négrière remplit Supermarché
     
     
    Exemple : un bobo pédé gôôôcho consomme beaucoup plus qu’un paysan souchien amish, qui gardera son costume une vie...
     

    Le gôcho a un rayon maquillage homme, grand progrès de consommativité !
     
     smiley
     


    • Jean Roque Jean Roque 23 juillet 2018 12:36

      PUB DE VOITURE = FLATTER L’ACHETEUR, PAS LE PRODUIT
       
      « À mesure que l’austérité s’aggrave, le chiffre d’affaires de l’industrie du loisir, du tourisme, du plaisir augmente. Les deux semblent être en raison inverse. La jouissance “libertaire” social-démocrate a comme condition le productivisme, l’inflation, le chômage, etc. » Clouscard 1981
       
      Pub = signes existentiels (j’ai une vie dynamique, sportive, sociale, familiale, de gagnant etc...) et je consomme : c’est l’acquisition de la symbolique existentiel par le Capital Total (le amish pouvait être capitaliste mais état d’abord chrétien, sobre, méprisant le mattuvu gôcho ostentatoire...)
       
       »Veblen, Goblot, sont les grands précurseurs d’une analyse culturelle de classe, qui, au delà du ‘matérialisme dialectique’ des formes productives, tiennent compte de la logique des valeurs somptuaires [de différenciation], par laquelle seule la classe dominante assure sa domination et perpétue le code [existentiel], la mettant à l’abri en quelque sorte, par cette ‘transsubstantiation’ des valeurs, des révolutions dans l’ordre économique [que ne voit que le crétin gogochon] et de leurs répercussions dans les rapports sociaux [...] Les classes dominantes ont toujours - où bien assuré d’emblée sur les valeurs/signes (sociétés archaïques et traditionnelles) - ou bien tenté (l’ordre bourgeois capitaliste) de dépasser, de transcender, de consacrer [sanctifier] leur privilège économique en privilège des signes [écrire la grammaire existentiel du gogochon, comme César], parce que ce stade ultérieur représente le stade accompli de la domination."
       
      ‘Pour une critique de l’économie politique du signe du gogochon multiethniqué’ J. Baudrillard
       
      « C’est que cette civilisation est structuralement la récupération de la production [...] Toute la consommation mondaine relève de l’animation machinale [...] Et cet asservissement prétend dénoncer le machinisme ! [...] Depuis Huxley jusqu’à l’écologisme ... Quelle imposture ! » Clouscard
       


    • rosemar rosemar 23 juillet 2018 13:17

      @Jean Roque

      Une société d’hyper consommation et les loisirs n’y échappent pas.

    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 23 juillet 2018 13:50

      relire Debord. Il voyait le monde comme un jeu. La question est celle du choix. Enfants, le dimanche se décidait ou déridait selon le jeu du jour. En solo, duo, groupe, MONOPOLY, Mille bornes, Stratégo, Go, échec, Dames, puzzles, L’oie,.... Le jeu en lui-même n’est pas un mal. C’est plutôt le degré de « joui »ssance qui compte. Un peu comme chez le Docteur : avec votre main vous montrez les niveaux de votre douleur. Cinq : j’arrête,...


      • foufouille foufouille 23 juillet 2018 13:53
        rosemar n’aime ni le sport ( c’est visible) ni les jeux vidéos.
        "Plus un coin de plage où l’on peut s’isoler vraiment et prendre du plaisir à un simple bain de mer.

        Plus un coin de campagne où on ne prévoit des activités champêtres : découverte d’un vignoble, d’une ferme."

        tu as pas vraiment cherché manifestement.


        • rosemar rosemar 23 juillet 2018 14:25

          @foufouille

          Aujourd’hui, un reportage sur l’île de Zakinthos, désormais envahie de touristes, alors que ce lieu n’est accessible que par la mer...


        • foufouille foufouille 23 juillet 2018 17:35

          @rosemar

          j’ai juste dit que tu n’as pas cherché en vrai. IRL.



        • Enabomber Enabomber 24 juillet 2018 03:33

          @rosemar
          Ouais, mais Oléron avant l’arrivée ou après le départ du bétail...


        • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 23 juillet 2018 13:55

          Société liquide de Bauman.... Jouer n’est pas donné à tout le monde. C’est du grand art,....https://fr.wikipedia.org/wiki/Zygmunt_Bauman. Le problème est dans le parcours d’obstacle. Ils sont absents,...Donc, au final, cela fait pschitt ;


          • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 23 juillet 2018 14:06

            L’art est de faire jeu avec rien. enfant comme mes camarades nos punition consistaient à recpoer cent fois la même phrase. Alors, pour rendre l’activité attractive, nous écrivions en mots croisés. inventions des labyrinthes qui nous déséreintaient (je ne sais si le mot existe ?). enfin quoi on jouait avec rien. Maintenant on tente de se désennuyer avec tout....


            • xana 23 juillet 2018 15:22
              Bonjour Rosemar,

              je partage évidemment. Mais à quoi bon nous lamenter ?
              La Terre ne fait que 40000 km de tour de taille et nous sommes déjà plus de 7 milliards... avec manifestement aucune envie de réduire notre excessive présence à sa surface.
              Sur ces 7 milliards, la grande majorité ne sont guère plus que de grands singes incapables de voir plus loin que leur nez ou que leurs appétits primitifs. Il n’y a donc strictement RIEN à y faire.

              Vous en avez d’ailleurs un bel échantillon avec vos commentateurs habituels. La folle prétentieuse, l’e paranoïaque aux « gogochons », sont là pour vous rappeler que l’espèce humaine n’est qu’une branche pourrie dans le buisson de l’Evolution. Quand cette branche tombera la vie continuera.

              Jean Xana

              • rosemar rosemar 23 juillet 2018 19:20

                @xana

                L’homme est voué à disparaître, il sera peut-être un jour remplacé par des machines, il serait tout de même judicieux d’en prendre conscience pour reculer l’échéance...

              • xana 23 juillet 2018 20:55

                @rosemar


                Par des machines ? Nos « héritiers » en quelque sorte... Quelle prétention !

                Non, certainement pas. Quand nous disparaîtrons d’autres espèces prendront notre place. Et pas nécessairement des espèces intelligentes, car l’intelligence n’est pas le but de l’évolution, pas plus que l’aptitude à nager, à voler ou à creuser des galeries. Peut-être que l’aptitude à survivre sur une terre radioactive sera déterminante : Dans ce cas les scorpions ont peut-être plus de chances que d’autres de nous survivre et d’évoluer.

                Les hommes sont encore persuadés d’être la quintessence de l’évolution, les héritiers du Créateur qu’ils ont eux-mêmes imaginé à leur image. Quelle naïveté ! Nous ne sommes qu’un rameau (et pas le plus beau) dans une famille en forme de buisson. Il y en a des milliers d’autres qui n’attendent que l’occasion de nous remplacer.

                Jean Xana

              • rosemar rosemar 23 juillet 2018 23:42

                @xana

                Pas de cyborgs, à vote avis ? Si l’homme est capable du pire, il est aussi apte à créer, inventer des merveilles... Il me semble ?

              • Enabomber Enabomber 24 juillet 2018 03:38

                @xana
                Comme l’écrivait le regretté Gotlib, si on avait pris pour référence l’estomac au lieu du cerveau, c’est la vache qui serait considérée comme la reine de la création. Dommage qu’on n’étudie pas cet auteur en cours de philo.


              • gueule de bois 23 juillet 2018 18:26
                Plus un coin de plage où l’on peut s’isoler vraiment et prendre du plaisir à un simple bain de mer.
                Je m’inscris en faux contre cette affirmation.
                Tenez, je connais fort bien, entre autres, la côte varoise.
                Je peux affirmer qu’en pleine saison, (juillet août) environ 60% des sites offrant des possibilités de baignade sont presque déserts.
                De fait les gens sont massés sur les grandes plages célèbres où l’on trouve des ’commodités’ (places de parking, diverses locations d’engins nautiques, de matériel de plage, boutiques, vendeurs ambulants, etc...). Là, effectivement c’est un peu duraille de caser sa serviette.
                Mais si vous partez à pied ou en vélo et que vous empruntez à pied un (le) sentier littoral, vous allez découvrir plein de petites criques, parfois avec du sable, le plus souvent désertes. Il suffit en fait que ce soit un peu difficile d’accès (5 minutes d’escalade). Cela suppose aussi d’être équipé léger, mais que faut-il pour nager à part une serviette et un slip de rechange ?
                Il y a trois raisons qui poussent les touristes à se regrouper sur quelques lieux ’privilégiés’ :
                La première est sans nulle doute la paresse : refus de pédaler, de marcher, de grimper, de chercher un endroit isolé.
                La seconde est de vouloir emmener avec soi tout un ’barda’ qui n’a en fait aucune nécessité en rapport avec la baignade parasol, glacière, etc.. etc..)
                La troisième et sans doute la plus subtile c’est qu’en réalité, la plupart de gens aiment se retrouver en troupeau (instinct grégaire) tout en faisant mine de pester contre cela.


                • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 23 juillet 2018 18:30

                  @gueule de bois

                  La 4e c’est mater les gonzesses...


                • rosemar rosemar 23 juillet 2018 19:15

                  @gueule de bois

                  Mais regardez ce reportage : même une île sauvage est envahie par les touristes...



                • gueule de bois 23 juillet 2018 19:20

                  @Aita Pea Pea

                  Salut,
                  Oui c’est exact ! On peut même peut-être ne pas la placer en dernier.

                • gueule de bois 23 juillet 2018 19:25

                  @gueule de bois

                  Mais regardez ce reportage : même une île sauvage est envahie par les touristes...
                  Si elle est envahie par les touristes, c’est pas une île sauvage, et d’un !
                  Secundo, c’est un effet de mode, à preuve le lien. En 2008 nous avons fait un tour en voilier dans les Cyclades, et je peux vous assurer que des îles quasiment désertes il y en avait plus d’une. Ou bien même des îles majeures (Tinos) avec des plages peu fréquentées.
                  Encore une fois vous faîtes une généralité avec un fait anecdotique.



                • rosemar rosemar 23 juillet 2018 19:42

                  @gueule de bois

                  Allons ! « Les meilleures choses de la vie sont gratuites... », alors, le voilier, c’est un luxe !

                • Enabomber Enabomber 24 juillet 2018 03:47

                  @cassini
                  Et là on comprendra vraiment dans notre chair ce que signifie océan de plastique. Croissez et multipliez.


                • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 23 juillet 2018 22:04

                  Rosemar est-elle déjà sortie de sa provence pour prendre le grand large ? J’en doute. lol


                  • Enabomber Enabomber 24 juillet 2018 03:28
                    CA-NA-LI-SER.
                    Un peu comme ces couloirs de barrières métalliques qui mènent les bovins à leur destin.

                    « Dans l’histoire, les eaux stagnantes, qu’elles soient celles de l’habitude ou du despotisme, ne tolèrent pas la vie ; la vie dépend de l’agitation que provoquent quelques individus excentriques. En hommage à cette vie, à cette vitalité, la communauté doit accepter certains risques, elle doit admettre une part d’hérésie. Elle doit vivre dangereusement, si elle veut vivre » Herbert Read

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