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Accueil du site > Tribune Libre > L’enjeu du vote UMP au second tour

L’enjeu du vote UMP au second tour

Le danger pour la France n’est pas Nicolas Sarkozy mais l’UMP. L’objectif de cette dernière est l’hégémonie. C’est un parti qui n’admet aucune diversité, aucune contradiction. Un parti où tout le monde doit être d’accord avec le chef, où la diversité de parole semble ne pas exister si elle n’émane pas du chef. C’est cette structure même de fonctionnement qui représente aujourd’hui le risque majeur pour notre pays.

C’est un parti antidémocratique où le seul courant qui existe est celui du chef pour le chef. Les divergences n’existent pas, les différences d’appréciation non plus. Un parti où le chef peut changer de propos ou d’engagements sans que ça ne provoque une seule réaction dans ses rangs. Un parti aux dirigeants violents et brutaux dans leurs pratiques politiques.

Un parti qui recrute ses nouveaux députés par pressions et menaces électorales. François Bayrou a très bien analysé ce danger de l’extérieur et auparavant Nicolas Dupont-Aignan l’avait subi. C’est un danger pour le pluralisme démocratique.

C’est un parti qui compte la quasi-totalité des grands dirigeants des médias. Un parti qui contrôle déjà tous les pouvoirs institutionnels mais aussi financiers. Un parti où toutes les limites de la déontologie et de l’éthique, de la vocation politique, mais aussi, et c’est bien plus grave, de la démocratie, ont été abolies. Un parti qui souhaite créer non seulement un pôle centriste, ce qui peut se comprendre, mais dorénavant aussi un pôle de gauche qui serait animé par un député débauché. Débauché en pleine campagne dans le seul objectif de déstabiliser l’adversaire le plus probable. Un parti qui absorbe ses concurrents pour les dissoudre dans la plus pure traduction d’une stratégie commerciale à la Microsoft. En contrepoint il s’agit d’un parti dont le président fut aussi nommé numéro deux du gouvernement au ministère de l’Intérieur, après une présence ininterrompue dans les exécutifs. Un parti issu du pouvoir qui « contrôle » non seulement le peuple par l’intermédiaire de son parti mais aussi toutes les forces de l’ordre du pays, y compris une force militaire comme la gendarmerie. Un parti que Nicolas Sarkozy veut rendre unique. Il veut associer tout droit individuel à un devoir ; qu’en sera-t-il du droit de vote ? On approche là dangereusement les bornes de la démocratie et de la liberté d’un peuple : la combinaison du parti unique et du vote obligatoire.

Le souverain n’est pas le président mais le peuple. Le calendrier électoral donne à l’élection présidentielle un poids tel qu’on doit se poser la question de savoir si l’on souhaite donner de nouveau tous les pouvoirs à l’UMP. Il faut inscrire ce second tour dans le même moment que les législatives. L’UMP doit être combattue en tant que telle, pas en combattant uniquement Nicolas Sarkozy à sa tête. Toute attaque contre sa personnalité sera repoussée par la stratégie de défense de l’UMP de la diabolisation.

Le danger d’une structure comme l’UMP est la concentration de tous les pouvoirs en un seul. La boîte de Pandore a été ouverte par Jacques Chirac en permettant à un président de parti d’entrer au gouvernement à la place qui a été la sienne de surcroît. Il en porte évidemment l’écrasante responsabilité. Dans la forme qu’a pris L’UMP en tant que parti politique on comprend mieux l’enjeu national du prochain scrutin. L’État de Nicolas Sarkozy sera l’UMP.

Les électeurs indécis et centristes doivent aussi se poser la question suivante : voulons-nous accorder tous les pouvoirs à l’UMP en imaginant que Nicolas Sarkozy en garderait le contrôle direct ou indirect en cas d’élection ? En en connaissant le mode de fonctionnement et les pratiques ? C’est une question qui se pose au delà du PS, des partis à sa gauche et du centre.
C’est une question qui se pose à l’immense majorité des électeurs qui n’a pas voté pour Nicolas Sarkozy au premier tour.

Les Chinois ont évolué en ouvrant la doctrine d’un parti unique antidémocratique au dogme d’un capitalisme national pratiquant un néolibéralisme débridé inhumain. Les Français amorceraient alors la même évolution dans le sens contraire : le capitalisme national le plus inhumain et antidémocratique imposerait au peuple son parti unique en concentrant tous les pouvoirs dans les mains d’un seul homme. Toutes les dérives deviennent alors possibles, y compris les pires de l’Histoire.

Il ne s’agit pas ici de juger de la personnalité du candidat Sarkozy. Il est question d’imaginer ce que de telles concentrations de pouvoir et de puissance peuvent produire comme résultat sur une nation où les fractures sociales sont aussi fortes. Il est question de se demander quels seront les contre-pouvoirs indépendants qui subsisteront après l’élection de son chef.

François Bayrou, Nicolas Dupont-Aignan ou Azouz Begag ont compris que ni Nicolas Sarkozy ni l’UMP n’en laisseront aucun.

Voilà l’enjeu du vote de ce second tour : nos contre-pouvoirs.

Voterons-nous pour l’UMP ?


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17 réactions à cet article    


  • Bernard Dugué Bernard Dugué 1er mai 2007 12:12

    Salut José, bel article, instructif

    Sarkozy et l’UMP, c’est la France qui se réveille, pour lutter contre la Chine qui s’est éveillée, et rien de tel qu’un parti unique pour mobiliser l’entreprise France et ses travailleurs


    • tvargentine.com lerma 1er mai 2007 14:00

      Avant toute chose,il convient de ne pas nous inquiéter car SARKOZY-LEPEN ne sera jamais président.

      Toutefois,nous pouvons dire aujourd’hui que les partis uniques au pouvoir dans des états ne sont pas des démocraties (Corée du Nord,Chine.etats africains...)

      Sarkozy inspire la peur ,alors que le citoyen aspire à la confiance Sarkozy inspire la traitrise ,alors que le citoyen aspire à la confiance

      Il n’y a pas photo,tous les citoyens qui veulent la paix sociale et une économie de marché régulée doivent voter contre LEPEN,..pardon ! je voulais dire SARKOZY


      • ExSam 1er mai 2007 17:55

        Ierma

        il convient de ne pas nous inquiéter car SARKOZY-LEPEN ne sera jamais président.

        Un optimisme qui fait plaisir à voir.


      • La Taverne des Poètes 1er mai 2007 15:27

        Personnellement, je peux m’accorder avec des gens de l’UMP mais pas avec le sieur Nicolas S. C’est contre ma nature, rien à faire.

        Le bonjour aux Plouzanéens !

        P.S : près du bourg de Plouzané, route de Penhuel, en haut dans le virage il y a une maison de plain-pied. C’est là que j’ai vécu mon enfance de 1969 à 1975.


        • José Peres Baptista José Peres Baptista 1er mai 2007 15:35

          Salut le Poète,

          C’est la forme prise par le parti UMP et ses pratiques qui m’inquiètent, ni ses électeurs ni son chef (même s’il ne m’inspire aucune confiance).


        • Francis, agnotologue JL 1er mai 2007 15:56

          Voulez-vous discuter lequel, de la poule ou l’oeuf est l’origine ?

          Le problème de la démocratie en France est peut-être ce parti godillot, mais le problème de ce parti godillot, c’est son chef. En conséquence, le problème de la démocratie ce serait Sarkozy s’il était élu.

          Dimanche, le meilleur moyen de faire barrage à l’UMP, c’est de barrer la route à son chef.


          • José Peres Baptista José Peres Baptista 1er mai 2007 16:07

            J’ai bien écrit que pour faire barrage à l’UMP, il faut inscrire le second tour de cette présidentielle dans le même moment électoral que les législatives.

            Il n’empêche que je serais moins inquiet de Nicolas Sarkozy président de la République s’il n’y avait pas ensuite toute la machine UMP couplée à celle de l’Etat.

            Tous, absolument tous les pouvoirs seraient alors concentrés entre les mêmes mains. Jamais ils ne l’ont été autant. C’est une dérive qu’il est temps d’enrayer et c’est ce point là en particulier que je traite.


          • José Peres Baptista José Peres Baptista 1er mai 2007 20:21

            ExSam,

            Merci pour ces précistions. Vous démontrez très exactement ce que je voulais exprimer par mon billet.


          • ExSam 1er mai 2007 21:35

            A l’auteur

            Merci. C’est bien souvent en remontant aux structures que les choses s’éclairent et révèlent ce qu’on dénonce, en « bout de chaîne » comme tu l’as joliment fait.

            De ce point de vue, il serait sans doute intéressant de regarder la « filière » de l’argent que récoltent les partis.

            Qui en donne, combien, où va t-il..Indépendamment des sources de financement publics, pour la présidentielle, ou pour les législatives, et autres...Ce qui amènerait sans doute pas mal d’éclairages sur les stratégies « politiques » des uns et des autres, tant la politique des partis est dépendante, aujourd’hui, du nerf de la guerre qu’ils se livrent. smiley


          • ExSam 1er mai 2007 17:53

            Quoiqu’on en dise les partis sont le socle de chaque candidat, la démocratie que l’on peut trouver dans chacun conditionne l’émergeance d’un candidat réellement citoyen

            Elle donne aussi une indication majeure sur le dégré de démocratie que le ou la candidature issue des ses rangs portera dans ses idées et sa pratique.

            Petite comparaison des statuts UMP et PS (extraits ; pour l’ensemble consulter les liens)

            UMP (extrait des statuts)

            L’unité territoriale de base de l’Union est la circonscription législative.

            Comités Départementaux

            composés de l’addition des comités de circonscription du département à raison de deux membres élus pour un membre de droit.

            Secrétaire départemental

            Nommé par le bureau politique sur proposition du Président de l’UMP

            Les Secrétaires Nationaux et le Comité d’orientation

            Les Secrétaires Nationaux sont désignés par le Bureau politique de l’UMP sur proposition du Président.

            Conseil National

            C’est le parlement de notre mouvement. Il se compose de membres de droit ainsi que des conseillers nationaux élus par les adhérents dans fédérations. Le Conseil national se réunit au moins deux fois par an et délibère sur l’ordre du jour fixé par le Bureau Politique. Les décisions du Conseil national sont prises à la majorité des suffrages exprimés.

            Commission nationale d’Investiture

            La Commission nationale d’investiture est désignée statutairement par le Bureau Politique avant chaque scrutin national

            Bureau Politique

            Présidé par le Président de l’Union, il se compose principalement de l’équipe dirigeante, des membres élus par le Conseil National, des Présidents de l’Assemblée Nationale et du Sénat, ainsi que des Présidents des groupes UMP des Assemblées. Le Bureau politique est composé de membres de l’Union, dans les conditions suivantes :
            - le Président et le Vice-Président délégué de l’Union ;
            - le Secrétaire Général et les Secrétaires Généraux adjoints ;
            - le Trésorier national ;
            - 10 délégués, représentant les Mouvements de l’Union : 5 délégués répartis en proportion des suffrages obtenus au Congrès ; 5 délégués répartis en proportion des parlementaires inscrits ; chaque mouvement désigne ses délégués.
            - 30 membres élus par le Conseil National, dans des conditions définies par le Règlement Intérieur ;
            - les anciens Présidents de la République, le Premier ministre en exercice et les anciens Premiers ministres ;
            - les présidents des Assemblées, des groupes parlementaires de l’Assemblée Nationale, du Sénat et du Parlement européen et le Président de la délégation française au Parti Populaire Européen au Parlement Européen ;
            - les anciens Présidents de l’Union ainsi que, pour une durée de trois ans, les présidents des formations politiques constitutives de l’Union en exercice au moment de la création de l’Union. Le mandat des membres du Bureau politique est de trois ans.

            elections membres qui ne sont pas de droit :

            Pour les membres désignés par les Mouvements de l’Union : Le représentant ou le mandataire de chaque Mouvement désigne ses délégués.

            Seuls les parlementaires ayant parrainé la déclaration de principe ayant obtenu plus de 10% des suffrages exprimés lors du Congrès peuvent être désignés.

            Pour les membres élus par le Conseil national :

            Les membres élus du Bureau politique sont élus au scrutin de liste à deux tours, avec dépôt de listes comportant 30 candidats

            http://www.u-m-p.org/site/index.php/ump/l_ump/notre_organisation/statuts/titre_iii_or ganisation_territoriale_de_l_union

            PS (extraits des statuts)

            Section

            La section est la structure de base du parti. Elle est constituée d’au moins cinq adhérents, dont le secrétaire de section et le trésorier. Elle correspond traditionnellement à une aire géographique : canton, commune, quartier ou arrondissement d’une ville importante.

            Secrétaire de section

            Le premier secrétaire de section est élu à bulletins secrets et au scrutin uninominal majoritaire à deux tours par la première assemblée générale des adhérents

            Fédérations

            Les sections constituent dans chaque département une fédération unique ayant son administration fédérale. Chaque fédération réunit son Congrès fédéral préalablement au Congrès national du Parti. Le(la) Premier(e) Secrétaire fédéral(e) est élu(e) à bulletin secret par l’ensemble des adhérents de la fédération, en Assemblées générales de section, après le Congrès national.

            Unions régionales

            Les fédérations d’une même région sont regroupées au sein d’une union régionale. Chaque fédération réunit son Congrès fédéral préalablement au Congrès national du Parti. Le Congrès fédéral procède obligatoirement au récolement des votes exprimés sur les motions nationales d’orientation dans les sections de la fédération, à l’élection des membres du Conseil fédéral représentant les motions nationales d’orientation, à l’élection des délégués de la fédération au Comité régional et au Congrès national.

            Le(la) Premier(e) Secrétaire Fédéral(e) est élu(e) à bulletin secret par l’ensemble des adhérents de la fédération, en Assemblées générales de section

            Comité régional

            L’union régionale est dirigée par un Comité régional du Parti, mis en place dans les deux mois suivant le Congrès national.

            Lors de sa première réunion, le Comité régional met en place un Bureau, constitué conformément aux modalités prévues par le règlement intérieur du Parti.

            Il élit également en son sein un(e) Secrétaire régional(e) au scrutin majoritaire à deux tours et à bulletins secrets. En cas de deuxième tour, seul(e)s peuvent se présenter les deux candidat(e)s arrivés en tête du premier tour. Le(la) Secrétaire régional(e) ne peut être simultanément Premier(e) Secrétaire d’une des fédérations de la région.

            Premier(e) Secrétaire Fédéral(e)

            Chaque fédération réunit son Congrès fédéral préalablement au Congrès national du Parti Le(la) Premier(e) Secrétaire fédéral(e) est élu(e) à bulletin secret par l’ensemble des adhérents de la fédération, en Assemblées générales de section, après le Congrès national.

            Conseil fédéral, Bureau fédéral, Secrétariat fédéral

            Le Conseil fédéral assure la direction de la fédération entre deux Congrès fédéraux.

            Il est composé pour les deux tiers des membres représentants des motions nationales d’orientation élus par les délégués au Congrès fédéral conformément aux articles 1.5.1 et suivants et pour un tiers, de Secrétaires de section, élus par le collège des Secrétaires de sections, dans le respect d’une bonne représentation géographique des sections au sein du département.

            Le Conseil fédéral élit en son sein, à la représentation proportionnelle des motions nationales d’orientation, un Bureau fédéral dont l’effectif est fixé par les statuts ou le règlement intérieur de la fédération.

            Le Conseil fédéral élit en son sein, sur proposition du(de la) Premier(e) Secrétaire fédéral(e), les membres du Secrétariat fédéral.

            Conseil National

            Véritable parlement du parti, le conseil national est composé de 204 membres élus par le congrès national et de 102 premiers secrétaires fédéraux.

            Les délégués au Congrès national, groupés en fonction des motions qu’ils ont signées, adoptent la liste de leurs candidats au Conseil national, au moins à concurrence du nombre de sièges qui revient à leur motion, majoré de 50 % ayant vocation à remplacer les membres du Conseil national élus au titre de leur motion et dont le siège devient définitivement vacant. Les listes de candidats doivent être conformes à l’article 1.6.

            Article 1.6 constitution des instances de direction Il est fixé à chaque Congrès l’objectif que toutes les listes d’élus titulaires et suppléants comprennent au moins un tiers de membres nouveaux. L’établissement des listes d’élus titulaires et suppléants doit tendre au respect du principe de la parité hommes-femmes à tous les degrés de l’organisation du Parti : national, régional, fédéral, section. Les listes doivent comporter au moins 40% de femmes.

            Le Conseil national est convoqué par le Bureau national autant que de besoin. Il tient au mois quatre sessions annuelles. Son ordre du jour est fixé par le Bureau national au moins deux semaines avant sa tenue et il est immédiatement communiqué aux fédérations pour être débattu par les Conseils fédéraux.

            Bureau national

            Entre deux sessions du Conseil National, la direction du Parti est assurée par le Bureau national.

            Le Conseil national élit en son sein le Bureau national.

            Il est composé du(de la) Premier(e) Secrétaire du Parti, de 54 membres élus conformément aux articles 1.5.1, 1.5.2 et 6.1 et de 18 membres désignés en leur sein par les Premiers Secrétaires fédéraux, en tenant compte de la diversité géographique et numérique des fédérations. Le cumul de trois absences non justifiées au Conseil national entraîne le remplacement du titulaire par sa motion d’origine.

            Secrétariat National

            Les membres du secrétariat national sont élus par le conseil national, parmi les membres du bureau national, sur proposition du premier secrétaire.

            http://fonctionnement.parti-socialiste.fr/category/les-statuts/


            • José Peres Baptista José Peres Baptista 1er mai 2007 20:23

              Mon commentaire au-dessus était pour vous ExSam, merci encore.


            • Lavande & Coquelicots Pierce 1er mai 2007 21:10

              L’UMP rassemble, notamment :
              - des libéraux
              - des conservateurs
              - des souverainistes
              - des socio-démocrates
              - des démocrates-chrétiens
              - des gaullistes

              C’est sûr, la diversité n’existe pas à l’UMP !

              Dites-moi, vous ignorez tout du sujet sur lequel vous avez prétendu faire un article, n’est-ce pas ?


              • José Peres Baptista José Peres Baptista 1er mai 2007 21:24

                C’est le fonctionnement même du parti qui pose problème. Ceux qui ne seront pas de la tendance du chef seront anonymes. Rassemblés peut-être mais anonymes. Ils n’existeront plus.


              • Foudebassan Foudebassan 1er mai 2007 22:07

                @ l’auteur

                Finalement, le seul reproche que vous faites à l’UMP est d’avoir des amis au sein de structures financières, médiatiques et institutionnelles.

                Un peu léger tout de même


                • José Peres Baptista José Peres Baptista 1er mai 2007 22:28

                  C’est effectivement une des collusions que je crains. En lisant ses statuts l’on comprend mieux à quel point c’est un système inspiré de la machinerie d’entreprise et non de la politique.

                  Avec un chef dont le langage est passé du nettoyage à l’éradication puis à la liquidation, je n’aime pas l’allure de l’entreprise France par Nicolas Sarkozy.

                  Je ne fais aucune attaque personnelle, je m’inquiète sur un appareil.


                • Marcel Chapoutier Marcel Chapoutier 2 mai 2007 10:19

                  Je ne vois pas la différence entre Sarko et l’UMP vu qu’il en est le patron...

                  La démagogie de Sarkozy n’a aucune limite,voilà maintenant qu’il se pose en candidat du peuple alors qu’il est le candidat de la bourgeoisie et maire de Neuilly,(le bled de France ou il y a le moins d’HLM on comprend facilement pourquoi). Donc,il se fout de notre gueule.

                  Pour comble de ridicule il fustige mai 68 et ses valeurs,c’est un peu comme si Giscard en 1974 pour être élu avait stigmatisé le front populaire et ses 1er congés payés.

                  On comprend clairement maintenant l’argument principal du candidat Sarkosy qui est à peu près le même que celui de Le Pen c’est « TOUT LES CONS AVEC MOI ! »éffectivement il ratisse assez large...


                  • vachefolle vachefolle 4 mai 2007 14:53

                    Mon article ayant ete refuse pour le motif suivant « Article contenant des informations évoquées abondamment dans l’actualité (non-inédit) »

                    Je me permet de le coller en commentaire de celui-ci, qui visiblement comporte des informations inedites.

                    Voici donc mes 40 raisons de voter Nicolas SARKOZY. Choisissez celle que vous voulez, mais VOTEZ dimanche 6 Mai.

                    1 Parce que SARKOZY a réussi a rassembler des gens de gauche (Besson, Seguela, Tapie), et du centre (la quasi totalité des représentants UDF, Giscard, Veil), alors que Royal n’a pas réussi a rassembler au delà de la gauche.

                    2 Parce que des dirigeants européens (Prodi, Zapatero) en exercice se sont publiquement prononcés en faveur de ROYAL au mépris des règles élémentaires de non-ingérence entre pays européens.

                    3 Parce que la gauche veut éternellement régulariser les clandestins, sans comprendre que ces populations peuvent se déplacer ensuite ou elles veulent. Ainsi quand son supporter Zapatero régularise massivement, il impose de facto sa décision a tous les pays de la zone Schengen sans aucune concertation préalable.

                    4 Parce qu’il a été insulté des milliers de fois tous les jours sur Internet et dans les médias, et que la démocratie se fait par les votes et les urnes, et non dans la calomnie et la diffamation.

                    5 Parce qu’il est accusé de contrôler les médias, alors que tous les jours Libe, Le monde, le canard, Marianne, l’express, le Nouvel Obs, France Inter, C+,... lui tirent dessus à boulet rouge.

                    6 Parce qu’il propose de ratifier un texte minimal sur l’Europe par voie parlementaire alors que ROYAL veut prendre le risque d’un deuxième referendum sur le sujet.

                    (Qui peut croire que ROYAL pourra faire passer ce referendum dans 6-8 mois avec les nonistes de gauche et l’extrême droite, sans parler de la droite qui aurait tout loisir de la faire chuter et Merci aux stratèges de gauche du fameux plan-B..Z de m’éclairer si possible !)

                    7 Parce que, à l’instar des pro-européens comme Giscard ou Bayrou, il est contre l’adhésion de la Turquie dans l’Europe, dont on voit aujourd’hui la situation politique interne, alors que ROYAL s’aligne, de facto sur la position de Blair et Bush, profondément hostiles a toute ambition politique européenne.

                    8 Parce qu’il disposera d’une majorité claire (UMP+UDF), alors que ROYAL devra compter sur un attelage improbable pour composer sa majorité.

                    9 Parce qu’il est tout a fait envisageable, compte tenu de la faiblesse électorale de la gauche, que ROYAL perde les législatives et que la France se retrouve dans une nouvelle cohabitation sclérosante.

                    10 Parce que ROYAL et ses amis Verts sont hostiles au nucléaire, alors qu’il s’agit de la seule technologie à court terme pour lutter contre l’effet de serre.

                    11 Parce que ROYAL se moque de nous lorsqu’elle dit que son programme comporte le referendum d’initiative populaire, alors qu’il ne s’agit que d’un simple droit de pétition (proposition N°73, regardez l’émission de TF1).

                    12 Parce que la démocratisation de la vie politique française passe par une proportionnelle au Sénat et non pas à l’assemblée qui doit rester une chambre de décision pour éviter les dérives de la 4 république.

                    13 Parce que la proportionnelle à l’assemblée ne serait pas appliquée avant 2012 comme cadeau à son successeur, alors que la logique voudrait que ROYAL s’engage à dissoudre l’assemblée de Juin pour la refaire re-élire à la proportionnelle.

                    14 Parce que la gauche (les verts) continue de soutenir un assassin comme Battisti, ayant pratiqué le terrorisme dans un pays démocratique ami.

                    15 Parce que les idées de solidarité prônées par la gauche ne sont aujourd’hui que des chèques en bois qui seront payés nos enfants.

                    16 Parce que la gauche continue de trouver des excuses aux casseurs de la gare du Nord, fruit de l’agression d’un fonctionnaire, alors que le respect de la loi républicaine est le fondement de notre pays.

                    17 Parce que la gauche hypocrite s’insurge lorsque l’on parle de ’racaille’, mais applaudit lorsque l’on parle de ’sauvageons’ qu’il faut mettre dans des camps militaires.

                    18 Parce que la gauche se drape dans la morale et l’éthique, alors qu’elle n’a, une fois au pouvoir, aucun comportement particulièrement exemplaire.(Rainbow warrior, Ecoutes de l’Elysée, Vincennes, triangle,....)

                    19 Parce que ROYAL veut revenir sur les lois Fillon, pourtant acceptées par des syndicats, au mépris de toute compréhension du problème démographique des retraites.

                    20 Parce que la gauche parle d’équité, mais refuse d’appliquer ce principe aux régimes spéciaux des retraites.

                    21 Parce que la gauche parle d’éventuels pleins pouvoirs UMP en cas de victoire de SARKOZY, alors que le PS contrôle la quasi totalité des régions et la plupart des grandes villes françaises.

                    22 Parce que la conception économique confondant assistanat et solidarité est toujours à la base des principes socialistes, alors qu’il faut réhabiliter le travail, l’effort et le mérite pour remettre l’économie en marche.

                    23 Parce qu’une personne qui traite quelqu’un d’imposteur, pour lui proposer une alliance politique trois jours plus tard n’est qu’un démagogue ou une girouette.

                    24 Parce qu’une personne qui n’aime pas les « riches », mais paye l’ISF est inconséquente.

                    25 Parce que la gauche ne comprend pas que l’ISF est un impôt contre-productif et destructeur d’emploi. (Précision, je ne paye pas l’ISF)

                    26 Parce que ROYAL navigue a vue sur tous les problèmes de politique étrangère. (Irak : « la situation de stabilise » Nov2006, L’efficacité de la justice chinoise, le traité de non-prolifération nucléaire irakien, l’adhésion turque,...)

                    27 Parce que ROYAL propose la baisse de la TVA avec comme objectif sa disparition (propositions de AClefeu), sachant pertinemment qu’elle ne pourra tenir ses promesses, et que la bonne méthode pour lutter contre les délocalisations est justement la TVA sociale.

                    28 Parce que SARKOZY est accusé de manipuler les medias, pendant que le Parisien publie en première page « Hulot soutient ROYAL » avant que celui-ci ne démente officiellement.

                    29 Parce que la gauche dénonce les chiffres de la délinquance, du chômage, de l’inflation, ...., alors que ce ne sont pas les valeurs absolues qui sont intéressantes mais les variations, et que le vrai débat est de comparer notre performance par rapport a celles de nos voisins. (A titre indicatif l’UE indique aussi une baisse du chômage en France)

                    30 Parce que la gauche soi-disant internationaliste dénonce la mondialisation, alors qu’elle permet a des millions de chinois ou d’indiens d’atteindre notre niveau de vie, et que nous en avons nous mêmes profité longtemps.

                    31 Parce que la gauche explique que si SARKOZY est élu, le peuple descendra dans la rue, je descendrai dimanche aux urnes pour voter pour lui.

                    32 Parce que l’idéologie archaïque du parti socialiste volera en éclats et permettra à un parti social démocrate moderne d’émerger.

                    33 Parce qu’il est un fils d’émigré qui a réussi tout seul contre vents et marées, et qu’il représente un exemple d’intégration réussie.

                    34 Parce que je ne comprends pas pourquoi le nombre de fonctionnaires augmente dans l’éducation nationale alors que le nombre d’élèves diminue.

                    35 Parce que je ne veux pas revoir Lang ministre ou Montebourg , le meilleur ami de Hollande, déclencher des crises diplomatiques au gré de ses jeux de mots.

                    36 Parce que l’idée de DSK de taxer les français travaillant à l’étranger est symptomatique d’une incompréhension du monde moderne. (Je sais que cela s’applique aux US, mais ce n’est pas convaincant)

                    37 Parce que la taxe écologique sur le pétrole est indispensable pour agir contre l’effet de serre.

                    38 Parce qu’il a fait reculer le FN sans compromission, et entretient des relations saines avec la religion Islamique en France.

                    39 Parce que durant cette campagne, la droite a montré un visage uni et solidaire, alors que la gauche s’est torpillée et émiettée.

                    40 Parce entre le choix de la raison et de la clarté, et celui de la passion et de l’archaïsme, j’ai choisi.

                    Le dimanche 6 Mai, mobilisons nous pour voter SARKOZY.

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