L’espoir dans l’avenir
Du « pacte de responsabilité » à la « loi travail » rien n’aura été épargné à la classe ouvrière.
Le MEDEF réclame du financement de l’Etat pour créer des emplois, impose par ses hommes de mains (politiciens de droite d’extrême droite et socialo-réformistes) la réforme du code du travail.
Que ce soit le pacte de responsabilité avec un cadeau de 45 milliards d’€ fait aux patrons.
Que ce soit l’application de la « loi travail » avec l’application du 49.3 qui fait obstacle au débat démocratique, une loi qui porte atteinte aux conditions de travail, aux droits sociaux, aux droits syndicaux.
Toutes ces réformes vont dans un seul sens : La satisfaction pour le MEDEF de voir réduits à néant les acquis sociaux, de lui reconnaitre le droit à la surexploitation des travailleurs.
Il est indéniable que la puissance patronale arrive à ses fins : ces magnats de la finance décident, imposent, exploitent et pillent. Dans cette dictature du fric le peuple vit mal. L’insécurité de l’emploi, les fins de mois difficiles, la surcharge des taxes et des impôts sont autant d’abus causés par cette politique mortifère du libéralisme.
Ce que le grand patronat avait commencé avec Sarkozy, il l’a complété avec Hollande. Ces politiciens n’ont pas hésité à utiliser la forfaiture et les trahisons pour mener à bien la sacro sainte destruction de l’économie du pays et la disparition pure et simple de nos emplois, favorisant par leurs complicités les délocalisations, la liquidation des fonds publics au profit des nantis.
C’est tout un savoir faire qui est détruit, des centaines et des centaines d’hommes et de femmes qui sont jetés hors des entreprises et condamnés à quémander un petit boulot aux boites d’intérim ou chez pôle emploi.
Cette situation n’a que trop duré, il faut une autre politique qui mettra fin à cette dictature. Il faut que chaque société qui délocalise soit systématiquement placée sous tutelle de l’Etat, que les biens soient saisis et servent à relancer la production de l’entreprise. Il faut pénaliser les sociétés qui sont parties produire à l’étranger en donnant priorité aux productions réalisées sur notre territoire. Il faut aussi arrêter avec cette Europe du Capital qui suce notre produit financier pour enrichir ces banques Européennes.
Enfin redonner au peuple le droit à la parole dans sa représentativité dans le débat démocratique et dans les instances dirigeantes. Chasser ces politiciens véreux et carriéristes qui nous méprisent qui n’en finissent plus de revenir en trainant des casseroles de magouilles, de trahisons, et d’abus de confiance et qui perçoivent des revenus honteux.
Le changement est à ce prix : Il faut faire barrage à ces politiciens qui sont corrompus par le Capital, à ces petits bourgeois qui par leur abnégation ou leur soumission contribuent à perpétuer ce système qui nous entraine vers la misère et la mendicité.
08/09/2016
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