L’État français et sa phobie « du mort »
L'État français a peur, peur d'un "mort", d'un manifestant mort (à mettre au féminin si l'on a peur aussi de ce côté là) depuis longtemps d'ailleurs (l'affaire "Malik Oussékine") alors qu'il (elle ? L'État au féminin ?) ne devrait pas. S'il y a mort, dans des cas de rébellion illégale et illégitime eh bien cette mort est la résultante stricte d'un choix volontaire celui d'affronter ce bien commun l'État. Surtout en démocratie.
L’État français et sa phobie « du mort »
L'État français a peur, peur d'un "mort", d'un manifestant mort (à mettre au féminin si l'on a peur aussi de ce côté là) depuis longtemps d'ailleurs (l'affaire "Malik Oussékine") alors qu'il (elle ? L'État au féminin ?) ne devrait pas. S'il y a mort, dans des cas de rébellion illégale et illégitime eh bien cette mort est la résultante stricte d'un choix volontaire celui d'affronter ce bien commun l'État. Surtout en démocratie.
Aussi est-il bien étonnant, mais au fond pas tant que cela, de voir ce dit "monstre froid" se coucher sous nos yeux aux pieds d'une utopie, celle de croire que l'on peut mettre à genoux toute une ville, Nantes, et ses alentours, forcée de se plier devant l'exigence de quelques-uns quand bien même expérimenteraient-ils des "recettes" avec quoi l'on prétendrait créer le futur, jusqu'à même estimer, climat prospectif oblige, que de toute façon le trafic aérien étant condamné à terme ce ne sera bientôt plus d'actualité alors que nombre d'indications montrent précisément le contraire.
Mais peu importe, et au-delà du problème de Notre Dame des Landes, et tout en tenant compte des cinquante Notre Dame des Landes à venir, force devrait rester "normalement" à la Loi, notre Loi, celle du Bien commun, et toute personne qui en entraverait sciemment le processus jusqu'à en perdre la vie devrait ne s'en prendre qu'à lui-même.
Il faut donc en finir avec cette politique de la soumission au "zéro mort" à tout prix, ce n'est pas possible, cela n'a jamais été possible d'ailleurs, quand bien même de belles âmes (qui n'ont jamais eu de mains, surtout pour les mettre dans le cambouis des travaux et des jours) s'émoustillent jusqu'à se fendre de "tribunes" vengeresses passées présentes et à venir.
On peut certes taxer cette position visant tout simplement à faire respecter la loi, républicaine, démocratique, de propos "d'extrême-droiteuuu" alors que la "loi à défendre" (LAD ?) provient d'un État dit "de Droit".
Mais la lâcheté et son hypocrisie sont sans limites, surtout lorsque l'on voit ces forces politiques et des individualités hurlant préventivement à la "bavure" passée présente et future se taire lorsque, dans le monde, le Droit, en particulier celui des opposants, est continuellement bafoué.
Parler haut et fort en France est bien plus aisé : lion chez soi, lapin au-dehors.
Mais qu'attendre d'une classe politique et intellectuelle en totale banqueroute ? Qui ne tient que par les subventions et les roueries d'une machine étatique vérolée (par elle) ?
Bienvenue en Absurdie.
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