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Accueil du site > Tribune Libre > L’éthique : on en parle à l’INRA !

L’éthique : on en parle à l’INRA !

Babélien supérieur, langue de bois et gargarisme ampoulé

Do you speak INRA ?

Lu ce qui suit dans Le Courrier de l’environnement de l’INRA (mai 2011) que j’ai le privilège de recevoir en version papier et par la poste, ayant publié en qualité de free-lance sur ces nobles pages de la « Mission d’Anticipation Recherche/Société » de l’Institut National de la Recherche Agronomique financé par les Françaises et les Français. Yep !

« Le retentissement éthique des biocarburants.

Au vu du panorama précédent, l’interrogation éthique concernant les biocarburants ne se réduit donc pas, loin s’en faut, à un arbitrage entre valorisation alimentaire et non-alimentaire des productions agricoles. Cette interrogation retentit plus largement, notamment en amont, dès lors que toute maîtrise effective d’une recherche finalisée se situe de fait dans l’ordre des fins, c'est-à-dire encore dans la visée éthique dont est dépositaire et garante l’institution publique de recherche. C’est ce que l’on dénomme ici par éthos de la recherche agronomique, soit un ensemble de principes d’action découlant de cette visée éthique communément partagée. La réflexion sur les biocarburants révèle donc bien des interrogations éthiques au sein des deux institutions. Leur éthos apparaît aujourd’hui doublement débordé, tant par des rationalités orientées par des finalités technologiques et économiques qui imposent la forme des innovations, que par des rationalités orientées par des valeurs aujourd’hui en forte hausse : conscience écologique mondialisée, biodiversité, souveraineté alimentaire, multifonctionnalité agricole et rurale… Recourir à cette distinction suggérée par Max Weber, entre une rationnalité (sic) instrumentale et une rationnalité (sic) axiologique, peut nous exposer à l’opposition parfois réductrice entre une éthique dite de responsabilité et une éthique dite de conviction. Il n’empêche, l’interrogation éthique autour des biocarburants cristallise ce double débordement, avec le risque d’un dévoiement des principes éthiques fondateurs de la recherche agronomique, tel, par exemple, le scénario d’une recherche innovante sur les biocarburants qui contribuerait en définitive à un renchérissement des prix alimentaires. »

(Un avis du Comité commun d’éthique pour la recherche agronomique biocarburants liquides et finalités de la recherche. Comité consultatif commun d’éthique pour la recherche agronomique INRA-CIRAD)

 

Je n’ai reproduit que le premier paragraphe du premier chapitre.

L’entièreté de l’étrange chose est disponible en ligne :

http://www.inra.fr/l_institut/organisation/l_ethique/comite_d_ethique/defi_alimentaire_et_valorisation_non_alimentaire_des_produits_agricoles

Éthique, supplices et spécisme

À propos d’éthique, d’éthos et d’INRA, au-delà de la pédanterie, de l’arrogance, de la posture, de l’imposture et du langage châtié, on trouve la souffrance conférée. Et c’est insupportable.

Le scandale tranquille de la vache à hublot

Des vaches suppliciées par des bourreaux snobinards, nouveau rappel, le combat doit reprendre, écrivez nombreux, manifestez sur place, l'INRA doit mettre un terme à cette cruauté raffinée !

Suivez les liens (réservés aux pour amatueurs avertis) :

D'innombrables références du combat sont disponibles sur la toile, informez-vous et contactez vos associations de défense animale !

Michel Tarrier

Écosophe


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2 réactions à cet article    


  • Marc Viot Marc Viot 5 septembre 2011 11:34

    Des animaux considérés comme des meubles. Ils ne faut pas s’étonner que les consommateurs deviennent des psychopathes culturels malades du non respect au vivants et que ceux qui se livrent à de tels agissement relèguent aussi les humains au rang de simples ressources, comme jadis ces noirs ou ces indiens qui aux dire des religieux que l’on entend pas sur ce genre de sujet, déjà à l’époque ils avaient jugé que ceux-là n’avaient pas d’âme ...


    • panpan 5 septembre 2011 15:11

      Ca fait déjà un certain temps que j’avais vu la photo de cette pauvre vache avec son trou dans le bide. Je l’avais montrée autour de moi... Personne n’avait réagi, même les mémères à chien-chiens... : « Ben oui, quoi... Mais c’est pour la ’Science’ »... La science mon cul !
      Il faut croire qu’il y a deux poids et deux mesures...
      Tout cela pour analyser l’impact des gaz à effet de serre émis par les pets des vaches... Enfin, c’est ce qu’on nous dit. Quelle honte ! Quelle saloperie ! Quel mensonge ! Ces chercheurs sont des malades.
      A lire : Un futur sans avenir : Pourquoi il ne faut pas aider la recherche scientifique
      Les chercheurs sont tous des vendus au capital, à l’armée, les « gardiens du mensonge ».
      Ne parlons pas de ce qu’ils font aux grands primates.
      Tout ça pour quoi ? On meurt toujours autant qu’avant... Vivement la fin de cette race humaine pourrie.


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