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L’hypocrisie bien comprise
Il est aisé d’atteindre son seuil d’incompétence. Il suffit de nourrir son ego avec vaillance et détermination et d’adopter quelques irréalistes ambitions. C’est tout simple et le plus souvent la marque de ceux qui aspirent au pouvoir, quel qu’il soit.
Or dans un monde en pleine mutation où le présent s’invente et se réinvente sans cesse, où les certitudes d’hier s’effondrent face à des lendemains hypothétiques mais où la misère se généralise, il semble, au minimum, préconisé de disposer de professionnels doublés de visionnaires à la tête des états, particulièrement à la tête de ceux, toujours plus nombreux, ambitionnant d’être partie à cette gouvernance mondiale qui se dessine de plus en plus sûrement.
L’évolution structurelle des forces en présence commande une nouvelle appréhension des équilibres « souhaitables » entre les pays émergents et l’Occident en général. Il est important de savoir ce que nous voulons réellement : Continuer à dépouiller les peuples plus fragiles ou apprendre, enseigner, éduquer au partage et à l’équité ? Beaucoup connaissent la voie à prendre mais l’ignorent en raison de leurs égoïsmes naturels.
Les spéculations au profit d’une infime minorité sont-elles encore soutenables ? Pourrions-nous, saurions-nous nous donner une chance à la mise en œuvre du savoir vivre ensemble ? Répondre à cette question par la négative serait synonyme d’une déclaration de guerre. Nous avons en effet atteint l’extrême limite de ce que les populations, non seulement du « reste du monde », mais encore occidentales peuvent endurer.
L’image qu’offrent les classes dirigeantes et leurs affidés fait songer au triste Néron de la Rome antique. Elle boute le feu, à l’instar de ce dernier, partout où elle passe L’Europe est à deux doigts de l’implosion et plutôt que d’agir les édiles se confondent en palabres. Qu’espèrent-ils ? Un divin miracle ? L’intransigeance des uns se brise sur le mur d’orgueil des autres. La confusion est générale, tout le monde parle et personne n’écoute. Malheureusement, les instances gouvernementales se refusent à toute analyse introspective et persistent, sous couvert de fierté nationale, à rechercher des solutions individuelles là où une approche collective s’impose. Le temps où nous pouvions nous passer de l’autre est révolu.
Les structures constitutives de nos sociétés, datant de plusieurs siècles, tout devrait être remis à plat en tenant compte de la multiplication des nouvelles connaissances et technologies. Il n’est plus possible d’ignorer les tensions populaires qui sévissent dans l’ensemble du monde et du monde occidental en particulier, de ne pas tenir compte des dissensions avec l’Asie et de celles, devenant toujours plus prégnantes, avec l’Afrique.
Toute attente nous rapproche d’une prochaine déflagration susceptible d’ouvrir la porte à un fascisme, encore présent dans tant de mémoires.
Il faut cesser l’hypocrisie !
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5 réactions à cet article
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Lire la suite ▼Merci pour cet article !
« Les structures constitutives de nos sociétés, datant de plusieurs siècles, tout devrait être remis à plat en tenant compte de la multiplication des nouvelles connaissances et technologies. Il n’est plus possible d’ignorer les tensions populaires qui sévissent dans l’ensemble du monde et du monde occidental en particulier, de ne pas tenir compte des dissensions avec l’Asie et de celles, devenant toujours plus prégnantes, avec l’Afrique. »Tout est dit...C’est tellement évident qu’il est aberrant qu’aucun « responsable politique » n’en parle.Et les peuples doivent être impliqués, seule solution pour que l’intérêt collectif soit considéré. Par définition.La responsabilité collective doit être le concept central, en lieu et place de l’insouciance égoïste généralisée ambiante : responsabilité collective face aux conséquences de notre modèle de société sur les pays du « tiers monde » (exploitation des ressources, des populations, déchetterie mondiale...), sur la majorité en occident qui tente de survivre en n’ayant d’autre choix que celui de se soumettre (aux politiques, au salariat, à la consommation par défaut..), sur la nature et les désastres multiples générés par nos modes de vie, et au delà de cela sur les générations futures...Cela n’est qu’une question de bon sens ! Nous ne sommes plus des enfants, qu’on se le dise !Mais nous sommes (et pour la plupart d’entre nous MALGRÉ NOUS, par défaut) coupable de CRIME CONTRE L’HUMANITÉ...Et le comble est que nous avons créé un « niveau supérieur » de crime contre l’humanité, puisque nous condamnons en toute conscience les générations futures !Et en ce qui me concerne, je n’arrive pas à assumer. Il faut absolument que cela change...-
Lire la suite ▼Le problème est que ce comportement que vous décrivez dans le premier paragraphe est pratiqué par la majorité de la population ... autant dire qu’il n’y a aucun espoir qu’un quelconque dialogue, nécessaire pour changer d’orientation, n’est susceptible d’émerger à la base.
Nous ne sommes pas dans une démocratie, mais une société de castes donc une tyrannie. Le totalitarisme a finalement, en fait toujours été la marque de fabrique des sociétés européennes. Ceci dit les oligarchies ont trouvé leur intérêt pendant un temps, au lieu de devoir contrôler ou maîtriser les populations, de leur faire croire, un qu’ils vivaient en démocratie, et en les brossant dans le sens du poil, ils étaient des peuples supérieurs aux autres peuples du monde, qu’ils avaient vocation de le diriger et tous droits à agir envers eux comme bon leur semblaient .... la majorité des occidentaux n’ont jamais été autre chose que de bons petits fachos et fiers de l’être.Maintenant ça coince, le système a atteint ses limites, les oligarchies occidentales commencent à perdre du terrain face aux oligarchies des pays « dits émergents » qui ne valent pas mieux que les nôtres mais n’ont pas oublié les humiliations que nous leur avons fait subir et sont très nationalistes. Donc depuis un petit moment, leur cupidité et avidité étant sans limite, ce qui est dans la nature de ces tares, après avoir fait croire à leurs populations que toute un chacun serait à l’instar de ses maîtres toujours plus riche, sur le dos du reste du monde, les oligarchies remettent les peuples en coupe réglée et en servage, de façon progressive parce qu’elles ont peur de se retrouver débordées par des mouvements sociaux violents, tout en mettant en place un arsenal de lois (sous-couvert d’anti-terrorisme) qui leur permettrons si nécessaire de criminaliser toute révolte sociale et pratiquer l’emprisonnement arbitraire par des juridictions spécifiques, tout en équipant police et armée pour en faire des outils de répression violents des manifestations.Nos concitoyens n’ont majoritairement que faire des exactions et crimes que nous commettons envers les autres peuples, tant qu’ils se voyaient eux-aussi comme des « petits maîtres », c’est d’être traité de la manière dont ils étaient fiers de traiter les autres qu’ils trouvent inadmissible. Nous avons vécu en parasites sur le dos des autres peuples et de la planète de la même manière que nos oligarchies vivent en parasites sur notre dos, et sans le moindre état d’âme.Il n’y a qu’à voir le déferlement de haine, de petitesse et de veulerie qui s’exhale un peu partout, sur les articles et forums des médias, envers les musulmans, les roms, les chômeurs, les immigrés, et tous les bouc-émissaires qui leur sont jeté en pâture, pour s’apercevoir que le fascisme il est déjà là, et a déjà ses collabos, ses « bons français ».Le système et la domination occidentale vont continuer leur effondrement, donc la situation dans nos pays ne va pas s’arranger, la misère est en train de se réinstaller et progresser, avec tous les maux qui l’accompagnent, la maladie, la faim, le froid. La Grèce est une bonne illustration de ce que les populations sont pour les oligarchies, du bétail, d’élevage industriel même, dont on peut laisser crever une partie, si on en a plus l’utilité ... ou que c’est plus rentable. Le masque de pseudo-démocratie de nos régimes est en train de tomber pour laisser voir leur vrai visage, celui de la tyrannie qu’elles n’ont jamais cessé d’être.L’avenir s’annonce sombre dans nos pays, et je ne vois rien qui permette d’espérer un sursaut de conscience avant une situation de chaos. C’est effrayant, d’autant plus que ça fait des années et des années qu’on peut le voir venir ... donc nous aurions pu éviter ça, mais en raison de ce que j’ai dit ci-dessus à propos de la mentalité des occidentaux ... aucune chance de l’éviter, c’est comme si cela avait été gravé dans le marbre.Pendant des années j’ai espéré me tromper, que nous n’en arriverions pas là, que nous pourrions limiter les dégâts maintenant c’est trop tard, et cette haine décomplexée partout, qui donne la nausée, ne permet pas d’espérer voir évoluer « positivement » la situation à court, voire même à moyen terme, sans pourvoir présumer du temps cela peut durer et des conséquences.Ailleurs ce sera selon, la chute de l’occident donnera de l’oxygène au reste du monde, ce que les gens en feront, dépendra d’eux, et sera sûrement variable.Le pire en fait est de voir les choses venir et d’être impuissante à les empêcher, parce que les actes et comportements individuels isolés, à part permettre de se regarder en face, ne changent pas grand chose à la réalité écrite par ceux du plus grand nombre.Désolée, je suis vraiment lasse face à tout ce que je lis, vois et entend ... et n’ai pas la moindre idée de ce qui pourrait avoir un impact pour impulser un changement d’orientation.-
Rien a ajouter, tout est dit...
Reste à trouver ce moyen « qui pourrait avoir un impact pour impulser un changement d’orientation. »C’est l’histoire des hommes qui est en marche...et ceux que se sentent responsables sont ceux qui peuvent influer positivement sur le cours de cette Histoire.Ubuntu ! « Je suis car nous sommes » -
Benedicte
Je suis en total accord avec le constat que vous faites et les conséquences naturellement chaotiques qui suivront notre civilisation arrogante.
Un effondrement a l’échelle mondiale. Le processus est déjà enclenché. -
22:49 16/03/2013
Qu’est ce que le profit à outrance ? D’où vient-il ?
Comment peut-on arrêter le commerce de l’argent,
(qui ne devrait pas être une marchandise, qui ne l’était
pas dans nos cultures, mais importé par d’autres cultures.)
Comment ramener le profit au niveau du juste échange
et non laisser galoper une spéculation vertigineuse, paupérisante.
Quel sont « les mains sales » qui essorent le marché
économique mondial, en « liquidant » l’outil de production
et mettant le travail à la rue.
Où est l’humanité de cette civilisation « humaine ».
Qu’elle est la solution ? qui remettra l’homme au centre,
des préoccupations de l’économie politique.
Ne peut-on s’intéresser à ces fondamentaux,plutôt que de « papillonner », en parodiant La Politique .
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