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L’illusion de l’opposition dans la cinquième république

Aussitôt nommé, le nouveau gouvernement de Manuel Valls est pris à charge par la « droite » de la finance… Enfin, à charge, façon de parler. Eh oui, il faut bien une opposition, même si elle est factice et soyons clair « droite et gauche » ne servent qu'un seul maître la finance, non les Français.

Une explication s'impose : la « droite », telle qu'elle est composée, est aussi un allié de la finance internationale. Nicolas Sarkozy, de par sa politique, ses réseaux et ses fréquentations, l'a amplement démontré. Aujourd'hui, cette droite qui n'est pas en capacité de gouverner, a tout de même adoubé le choix des banques d’affaires : celui de nommer Emmanuel Macron comme ministre de l'Economie. Rappelons qui est ce nouveau ministre de l'Economie : il a été inspecteur des Finances. Il est entré chez Rothschild fin 2008 et a été recruté par François Henrot. Il a couvert également l’industrie agroalimentaire et a travaillé aussi sur le deal Atos-Siemens. Il a été également membre de la commission Attali. Plus proche de nous, il est à l'origine du pacte de responsabilité. Doit-on rappeler les conséquences du bilan dramatique et humain qu'a engendrer cette politique en Grèce, par exemple ?

Cette « droite » factice a donc besoin d'un bouc émissaire, d'un tigre de papier si l'on veut, afin d'exister et surtout pour justifier sa position en tant qu'opposition, même virtuelle et aboyeuse au gouvernement. Elle vient donc, par l'intermédiaire de ces cadres les plus médiocres, de lancer une violente charge contre Najat Vallaud-Belkacem. Que voulez-vous, il faut bien maintenir, autant que faire se peut, à travers l'artifice médiatique ce clivage « gauche-droite » totalement désuet, dans le seul espoir de maintenir ce système ultra libéral et systématiquement américanisé et ainsi le pérenniser, jusqu'à l'éclatement général de l'Etat français et de sa souveraineté.

Nous ne faisons pas l’impasse sur Najat Vallaud-Belkacem et nous n'ignorons pas ce qu'elle représente : c’est une binationale qui a travaillé de décembre 2007 à décembre 2011 pour le roi du Maroc. A cette occasion, elle est nommée membre du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger pour le roi Mohammed VI. Elle percevra des émoluments de complaisance dont le montant est presque un secret d'Etat. Au-delà des couloirs sans visages de la politique, elle n'hésite pas à faire l’apologie de la théorie du genre tout en étant une fervente partisane du mariage homosexuel.

Par sa présence au gouvernement, nous savons qu'elle collabore activement avec les gens de la finance internationale qui œuvrent au démantèlement de la structure sociale, éthique, économique, politique, culturel... de la France. Sinon elle aurait été une démissionnaire comme l'ont été Arnaud Montebourg, Benoît Hamon ou Aurélie Filippetti.

Pour les patriotes sociaux, disons le clairement, elle n’est qu’un instrument pour appliquer des volontés politiques qui se dessinent et se décident dans les allées feutrées du Pouvoir. Qu’il s’agisse de Najat Vallaud-Belkacem ou d’une autre personne qui pourrait être parachutée à sa place, la politique aurait été la même. Nous n’avons aucun doute là-dessus. Concrètement, ce qu'il faut comprendre sur l'actuelle ministre de l'Education Nationale, c'est qu'elle est à ce poste pour capter et canaliser les attaques et les insultes à l'encontre des mesures politiques que le gouvernement va mettre en place au fur et à mesure. C'est donc son rôle politique que d'être ce fusible gouvernemental. Il est important de comprendre également que plus elle va être la cible de violences verbales, mieux elle pourra retourner la situation pour se faire passer pour une victime grâce à ses atouts : sa tenue vestimentaire, son physique, son sourire, sa jeunesse, bref, tout ce qui ne fait que son charme et sa personnalité. Nous avions eu d'ailleurs exactement le même cas de figure avec une journaliste de l'émission « On n'est pas couché » qui au-delà de son charme relatif mais très provoquant ne relatait rien d'autres que la bêtise et l'ignorance, Audrey Pulvar exactement.

On pourra nous rétorquer que la charge d'une ministre diverge de celle d'une journaliste. Nous répondrons que malgré les responsabilités, l'importance reste la même : pour celle de la ministre, mettre en place une politique qui se fait l'écho de la vox populi et être intelligente et innovante, et pour la journaliste, relater objectivement avec sang froid et clarté l'actualité. A aucun moment ces deux fonctions n'ont été crées comme concours de mode et de médiocrité. Il y a des émissions de téléréalité pour cela.

Et c’est ce qui nous permet d’affirmer que la véritable lutte et les véritables enjeux sont ailleurs. L'action à mener se place dans la sphère de la politique sociale et incorruptible et non pas dans la sphère du sociétal à travers les effets d'annonces sans aucune réelle importance et les commentaires de commentaires.

Et on comprend mieux, ainsi donc, pourquoi la première charge de la droite financière se concentre sur Najat Vallaud-Belkacem, et non pas sur Emmanuel Macron.

Et l'idiote utile, ou pas, de ce système, la fervente religieuse qui encourage le mariage entre cousins et cousines, nous l'a nommons Christine Boutin, a été, pour le moment, la plus virulente contre la ministre de l'Education Nationale. Et si nous l'a qualifions d'idiote utile c'est qu'il y a une raison à tout cela : elle se comportait déjà de la sorte lors de la mobilisation en opposition au « mariage pour tous ». Il faut rappeler que pendant que la droite financière manifestait et captait chaque jour durant des mois la « Une » des médias, elle ne s'opposait pas à la casse sociale appliquée par les mesures antisociales du gouvernement Hollande-Ayrault. Pas plus qu'elle ne s'exprimait. C'est pourtant à ce moment précis que les licenciements et les fermetures d'entreprises se sont accélérés, notamment pour des questions d'intérêts boursiers. C'est aussi à cette période que le gouvernement a élevé l'âge de départ à la retraite et que les bases de la politique d'austérité ont été posés.

Ceci étant, cette « catholique » bien inspirée devrait au contraire, au nom de la doctrine sociale de l’Eglise, s’élever en premier lieu contre la nomination de Macron qui est un véritable allié des banques d’affaires et qui œuvre de toutes ses forces à la mise en pratique de la politique d'austérité comme tous les Français avant elle.

Que fait donc Christine Boutin et ses amis, entre autre Hervé Mariton et Henri Guaino, pour se faire entendre dans la rue, avec la même ferveur et la même virulence qu’ils ont fait preuves lors des « Manifs pour tous », afin de mettre en mouvement une force populaire de résistance à la politique d'austérité pilotée par la finance internationale ?

Qu'attendent-ils pour utiliser la « Manif pour tous » pour bloquer le processus des privatisations des services publics et empêcher les délocalisations au nom des intérêts boursiers ? Qu’attendent-ils aussi pour dénoncer avec force, cœur et raison, la redistribution de l’argent public qui va dans le secteur bancaire et dans les mains des amis de Monsieur Gattaz ?

Enfin, qu’attendent-ils pour œuvrer à une politique régénératrice de la France pour que notre patrie retrouve son tissu industriel, son indépendance monétaire, sa souveraineté nationale, sa force militaire et diplomatique ainsi que son instruction populaire et nationale… ?

Au moins, la « manif pour tous » serait vraiment utile pour tous !

Nous déplorons que ces personnages politiques falsifiés qui s e revendiquent du catholicisme attaquent, de façon haineuse et violente, une partie de la population française, afin de flatter des bas instincts. Est-ce donc les préceptes que Jésus leurs guide à tous nous enseigne ? Nous ne le pensons pas au contraire et nous regrettons que les falsificateurs de l'histoire déterrent les morts en démystifiant leurs langage et en le trahissant et en lui enlevant son universalisme et son intelligence.

Il est toujours facile de s'en prendre aux plus petits et aux plus humbles. Nous aurions aimés les entendre lorsque les droits des salariés et des citoyens français sont menacés et se réduisent par l'attaque violente de la finance internationale. Car après tout, la doctrine originelle et sociale de toutes les Eglises dénonce et combat les puissances d'argent et du mal, mais la finance internationale « elle », attaque et impose tel un empire invisible sont culte et son vorace égoïsme darwiniste qui méprise la vie, et qui fais mal aux Nations, qui fais mal à la France où des hommes et des femmes, des enfants et des adolescents, des retraités et des personnes âgées y vivent.

Alors oui, nous aurions aimés que cette haine des bas instincts, de ces esprits politiques misérables, soit au contraire au service d'une cause noble, collective, qui dépasse même nos simples frontières territoriale, et qu'elle se métabolise en une critique sainte contre les puissants de ce monde qui méprisent les humains et l'humanité !

Nous pensons qu'il est temps que Christine Boutin prenne sa retraite politique pour s'occuper de ses petits-enfants et de sa famille. Elle sera dans ce domaine beaucoup plus utile. Ses agissements et son comportement ont totalement dévoyés la pensée de la démocratie sociale et chrétienne française qui par ailleurs est utile.

Et, cette pensée a façonnée la vie politique et intellectuelle. On ne peut pas dire, aujourd'hui, que Christine Boutin façonne celle-ci.

Nous pensons qu'il est temps que cette vieille génération politique stérile se mette en retrait. La nouvelle génération qui a l'ambition, par idéalisme, par conviction, par force, de combattre le système qui soumet les gens aux dogmes de la consommation et de la finance, doit prendre place dans les assemblées représentatives ! Telle est la vision de notre patriotisme sociale et participatif.

Jean Jaurès déclarait qu'« A toute époque, les classes dirigeantes se sont constituées par le courage, par l’acceptation consciente du risque. Dirige celui qui risque ce que les dirigés ne veulent pas risquer. Est respecté celui qui, volontairement, accomplit pour les autres les actes difficiles ou dangereux. Est un chef celui qui procure aux autres la sécurité en prenant pour soi les dangers  ».

Alors nous autres, les patriotes sociaux et ainsi la majorité des Français, nous faisons le choix de ne pas tomber dans la simplicité et dans les pièges que tentent de nous tendre la finance internationale et sa politique qui aujourd'hui est au pouvoir, mais aussi ses sbires qui se croient plus utiles que les autres et plus malins que tout le monde. Nous voulons élever le débat, la réflexion et la lutte.

A nos yeux, Najat Vallaud-Belkacem n'est qu'une médiocre responsable politique, plus encline à évoluer dans le monde politique par les réseaux et les basses combines que par son travail et son intelligence. D'ailleurs, si c'était le cas, serait-elle nommée dans les responsabilités qu'elle occupe aujourd'hui ? Poser la question, c'est y répondre.

Donc, nous faisons le choix de cibler les vrais responsables de cette situation par l'action et la réflexion globale.

Car enfin, soyons clairs, c’est bien la finance internationale, dans sa logique de dérégulation de la société pour accumuler les richesses (pas exclusivement financière) et les profits et la culture et l'éducation qui agit activement au démantèlement de nos services publics et celui de l’Education Nationale n'y échappe pas. Il a commencé son œuvre par l’autonomie des Universités et par le non renouvellement des enseignants sous l'ère de Nicolas Sarkozy. Et que dire aussi de la fermeture de nombreuses écoles dans les zones rurales ?

Qu’il y est aujourd’hui des dysfonctionnements dans l’organisation et la gestion de ce service public est une chose et nous ne le nions pas. Qu'il y ait à sa tête des ministres qui se servent de cette structure pour diffuser des idées qui n’ont pas leur place dans la transmission du savoir, nous en convenons aussi parfaitement. Mais tout de même, les problèmes sont politiques et ils doivent donc être traités de manière intelligente, coordonnée et politique.

Aujourd'hui, un ministère tel que celui de l'Education Nationale n'a aucun sens et aucun intérêt a exister si on lui prive des moyens humains, techniques et financier pour permettre de transmettre la connaissance et le savoir. L'Education Nationale n'est qu'une structure vide de sens si il n'y a pas une volonté de transmettre l'héritage de notre partie sociale aux nouvelle générations. Car n'en doutons pas, si l'Education Nationale était une banque, alors tous les moyens possibles et inimaginables seraient déployés pour sauver le ministère.

Pour les patriotes sociaux, la question de l'instruction et de la transmission de la connaissance et du savoir est quelque chose de capital. Sans hésitation nous ferions de ce ministère, l'un des plus prestigieux de notre patrie sociale et les moyens déployés seraient à la hauteur du génie et l'ambition culturelle français.

Et Jean Jaurès conscient des réalités sociales et des enjeux de la patrie sociale s'adressait ainsi aux instituteurs : « Vous tenez en mains l’intelligence et l’âme des enfants. Vous êtes responsables de la Patrie. Les enfants qui vous sont confiés n’auront pas seulement à écrire et à compter. Ils sont français et doivent connaître la France, son histoire, sa géographie, son corps et son âme. Ils seront citoyens et doivent savoir ce qu’est une démocratie libre : quels droits leur confère, quels devoirs leur impose la souveraineté de la Nation. Enfin, ils seront hommes et il faut qu’ils aient une idée de l’homme. Il faut qu’ils sachent quelle est la racine de notre grandeur : la fierté unie à la tendresse. Il faut leur enseigner le respect et le culte de l’âme en éveillant en eux le culte de l’infini qui est notre joie ». 

En quelques mots, en quelques lignes, Jean Jaurès définissait avec clarté et exactitude ce que devait être cette école du savoir, de la connaissance et de la vie.

C'est parce que la finance internationale veut détruire le beauté, le sacré, le génie français et qu'elle est l'ennemi de la transmission du savoir, de la connaissance et de la culture, que nous la combattons et que nous refusons la dictature des intérêts agressifs particulier. Nous appelons à une véritable révolution sociale et humaine afin de remettre les choses à l’endroit, et de remettre au cœur de la société, au cœur de notre civilisation, l'humain !

Et dans cette lutte, nous identifions trois catégories : il y a celui des amis de la finance, c'est-à-dire les ennemis de la patrie sociale et du peuple. Il y a aussi ceux qui participent consciemment ou inconsciemment au maintient du système par des gesticulations stériles et contre-productifs. Enfin, il y a ceux qui ciblent les luttes à mener par ordre de priorité, dans la volonté de l’unité et de l’intérêt de la partie sociale et de ses citoyens, afin de sortir de la crise par le haut.

En tant que patriotes sociaux, nous avons choisis notre camp ! C’est celui des luttes politiques et sociales pour le Bien commun, issues des héritages du socialisme français et du patriotisme. Et cette lutte globale, dans l’action politique et sociale, ne peut être qu’incarnée que par le patriotisme social !

Nous faisons le choix de vouloir mettre l’homme au cœur des priorités sociales et politiques car s’il faut choisir entre le système financier qui mène les peuples à la mort, et le patriotisme qui, seul, peut rallumer la flamme de leur espérance, alors, sans conteste ni hésitation possible, nous choisissons la lutte pour la vie et la dignité de l’humain !

Grégory Gennaro

Site Internet : http://www.patriotismesocial.fr
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4 réactions à cet article    


  • claude-michel claude-michel 30 août 2014 09:41

    Mais le « Problème »...est hélas que des gens vont voter pour élire ces bas du fronts...et à chaque élection on retrouve de bons Français qui se précipitent pour mettre le bulletin magique dans l’urne..et ça recommence pour un tour..depuis des années c’est ainsi..Les cons..ce sont les Français qui vont voter uniquement..la secte politique sait que le peuple est un ramassis d’idiots..ils en profitent tout simplement..Ils vendent du vent et des couillons achètent.. ?


    • claude-michel claude-michel 30 août 2014 10:02

      En v’là déjà un qui met un moins...


    • mmbbb 31 août 2014 21:20

      Et oui pour une fois je suis d’accord Le peuple est amnesique et con a chaque election il se laisse berner par des promesses a la con des candidats comme Hollande ( je suis tres content qui’l a ainsi cocufie son electorat ) font des discours emphatique savent qu ils mentent comme des publicistes et ca marche a chaque coup Le peuple aime bien se faire mettre 


    • xael xael 31 août 2014 21:46

      Les Français sont comme les autres, ils vont voter pour qui on leur a dit à la télé.
      Quand tu aura compris ça claude-michel le faf de service, on pourra peut être passer à la suite.

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