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Accueil du site > Tribune Libre > L’immobilier en France serait-il en attente d’un destin du (...)

L’immobilier en France serait-il en attente d’un destin du genre « Titanic » ?

Ayant constaté en 2012 qu’à la différence du Royaume-Uni, de l’Espagne et des Etats-Unis, les prix de l’immobilier en France n’avaient guère été secoués vers le bas ni par les suites de la crise financière de 2007-2008 ni par la petite rechute de 2011, Alexandre Mirlicourtois s’interroge :
« L’immobilier cher est-il un atout ou un boulet pour l’économie française ? »

C’est selon…
« Car des prix de l’immobilier surévalués se traduisent aussi par la cherté des loyers et des autres dépenses afférentes au logement. »

Or, en la matière, le différentiel n’est pas peu de chose, ainsi que le graphique donné par Alexandre Mirlicourtois et les commentaires qui l’accompagnent en font foi :
« Selon Eurostat, le coût moyen des dépenses liées au logement en France sont 27% supérieures à la moyenne européenne. »
« La France surplombe l’Allemagne de 17 points, l’Italie de 23 et l’Espagne de 24. »

Autrement dit, il semble qu’en France la rente immobilière exerce une domination tout à fait spectaculaire !… Serait-ce au détriment du profit entrepreneurial ?

Sans doute, mais cela passe tout d’abord par un petit détour :
« Pour les ménages c’est autant de pouvoir d’achat libéré en moins pour d’autres dépenses. »

Alexandre Mirlicourtois constate aussitôt qu’il n’est pas possible d’en rester là :
« Comparons avec l’Allemagne. Le faible coût de l’immobilier, aussi bien résidentiel que commercial, est un élément clé de la compétitivité outre-Rhin : 1- la modération salariale est en effet plus facile à mettre en œuvre dans un pays quand l’évolution du coût du logement est maîtrisée et n’entame pas trop le budget des salariés 2- plus directement, le prix des structures commerciales réduit les coûts fixes des entreprises. »

À l’inverse donc pour la France, où le rapport de force est bien plus favorable à la rente qu’au profit… c’est-à-dire aux propriétaires plus qu’aux entrepreneurs… Ce qui correspond ensuite à un déséquilibre en faveur du patrimoine acquis, et au détriment des activités de production créatrices de richesses à travers le travail, seule source de création de la valeur économique…

Ainsi l’entreprise de production française, au moment d’investir, se heurte-t-elle assez fortement à la barrière de cet immobilier qui prétend, à travers la hausse des prix, lui dévorer une partie croissante de ses marges. Deux chiffres d’Alexandre Mirlicourtois rendent bien compte de l’importance de ce handicap par rapport aux industriels d’outre-Rhin :
« Or le déflateur de l’investissement dans la construction s’est élevé de 51% en France contre 23% en Allemagne entre 2000 et aujourd’hui. Du simple au double. »

La conséquence de ce processus est double, elle aussi :
«  Finalement, on le voit, les prix élevés de l’immobilier pèsent sur notre croissance…sans résoudre le problème du logement. »

C’est-à-dire que la rente immobilière joue à la fois contre l’investissement productif et contre la rémunération du travail producteur de richesse… à travers un coût du logement très engagé, lui, du côté de la production de sans-domicile-fixe… Drôle d’avenir… pour une société qui s’enkysterait dans ce processus…

Mais laissons Alexandre Mirlicourtois poursuivre son propos :
« Et la France est face à un choix politique cornélien. D’un côté, défendre la valorisation de son patrimoine immobilier, ce qui satisfait une France d’épargnants et de propriétaires. »

Là, se trouve l’essentiel du vote… Seconde option :
« De l’autre, faire baisser le prix du logement et de l’immobilier, surtout en zone urbaine. »

Or, puisque ceci s’opère en mode capitaliste de production, ce que perd la rente immobilière ne peut, en aucun cas, passer du côté de la rémunération du salaire… Et doit donc glisser du côté du capital productif (de la plus-value engendrée par l’exploitation de l’être humain par l’être humain) :
« Ce serait un moyen pour donner des marges de manœuvre à une politique de modération salariale sans entamer le pouvoir d’achat. Une maîtrise des coûts salariaux qui serait l’un des atouts dans une politique de reconquête de la compétitivité. »

Voici donc du capitalisme pur et dur…
« Mais avec près de 60% de propriétaires en France, qui osera se lancer dans une telle stratégie ? »

Alors, la France… Que comptes-tu faire ?

Et de cette Allemagne conquérante qui veille sur toi… tout en te tenant la dragée de la production un peu plus haut qu’il ne faudrait pour te permettre d’en attraper autre chose que des miettes pour cette population que tu chasses peu à peu, non seulement de ses habitations, mais encore de tous ces moyens de production élaborés sur ton sol par plusieurs générations de travailleuses et de travailleurs ?…

NB. Cet article est le quarante-septième d'une série...
« L’Allemagne victorieuse de la Seconde Guerre mondiale ? »
Pour revenir au document n° 1, cliquer ici


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33 réactions à cet article    


  • lala rhetorique lala rhetorique 9 mai 2019 11:41

    Sauf qu’en Allemagne, les prix de l’immobilier ont beaucoup augmenté, certes sans atteindre le niveau de la france, suivant les villes ; Berlin par exemple, ville à la mode, a des prix immobiliers élevés. La France c’est un pays. Il y a quelques villes, dont Paris, où les prix sont en augmentation constante, mais les prêts sont proches du taux zéro.... Par contre, dans certaines villes de province, ça ne se vend pas, et la location ça n’existe pas ou peu. Tout est en perturbation totale. Et l’INSEE refuse toujours de dévoiler le panier sur lequel sse basera l’inflation, et qui comprend donc le taux attribué au logement (certaines mauvaises langues parlent de seulement 6 % des revenus en moyenne). Immobilier ou autre, tout est fait pour que certains se servent dans la poche des autres. Il ne s’agit donc pas du tout d’une réflexion de logique économique.


    • Trelawney 9 mai 2019 13:30

      Ce qui correspond ensuite à un déséquilibre en faveur du patrimoine acquis, et au détriment des activités de production créatrices de richesses à travers le travail, seule source de création de la valeur économique…


      patrimoine acquis

      Comment se fait-il que dans la plupart de nos ville comme : Marseille, Dijon, Saint Etienne, Nancy, Belfort, Besançon, Metz, Reims, Le Mans, Poitiers, Limoges etc le prix de l’immobilier n’arrête pas de baisser. tandis que dans certaines villes il stagne et dans seulement 4 agglomérations (Bordeaux, Lille, Lyon et Paris) il augmente ?

      C’est trés loin d’être un patrimoine acquis !

      à travers le travail, seule source de création de la valeur économique…

      C’est le progrès technologique qui est source de création de valeur économique et pas le travail. Le travail n’est que la résultante induite de la création de richesse. Il ne faut pas inverser les rôles.


      • Michel J. Cuny Michel J. Cuny 9 mai 2019 15:06

        @Trelawney
        Merci pour votre commentaire.
        La main fait-elle partie de la technologie ?


      • Trelawney 10 mai 2019 12:35

        @Michel J. Cuny
        La main fait-elle partie de la technologie ?
        De moins en moins. L’IA est les robots contribuent à ne plus l’utiliser.

        Mais pour revenir à votre article. Un important promoteur immobilier américain se posait la question : « Pourquoi l’homme paie pour avoir un toit sur la tête ? ». C’était dans un débat TV américain. Il trouvait cela très étrange et très problématique.

        C’est loin d’être une question anodine, car l’homme fait ce qu’aucun animal ne fait sur terre. Il donne une partie de son temps pour un travail rémunéré dans le seul but de s’acheter un toit sur la tête (et accessoirement le superflu qui va avec). Et il fait cela depuis que l’homme a inventé les villes et les villages. C’est à dire depuis des lustres.

        Il en découle : l’invention de l’économie capitaliste avec ses crises à répétition, la pollution, le gaspillage des énergies, les maladies contagieuses etc.


      • Michel J. Cuny Michel J. Cuny 10 mai 2019 13:19

        @Trelawney
        Merci pour votre réponse.
        Elle vient de votre main.
        Pas de technologie sans la main. Voilà où vient se loger le temps de travail, seul créateur et mesure de la valeur économique.
        Pour faire écho à la suite de votre propos, je vous livre ce que j’ai écrit ici...
        https://unefrancearefaire.com/2017/02/19/le-point-dorigine-de-lanalyse-marxiste/


      • Trelawney 13 mai 2019 11:25

        @Michel J. Cuny
        J’ai démarré ma vie professionnelle en utilisant ma main pour distribuer des baffes, étrangler, étouffer, appuyer sur la gâchette (queue de détente) d’un fusil. ca n’apportait pas beaucoup de valeur ajoutée.

        La main n’est qu’un outil mais certainement pas l’alpha et l’oméga de notre société


      • Cyril22 9 mai 2019 14:49

        « le rapport de force est bien plus favorable à la rente qu’au profit… c’est-à-dire aux propriétaires plus qu’aux entrepreneurs »

        Voilà bien un cliché macronien, en réalité l’immobilier souffre d’une fiscalité bien plus élevée que les profits financiers : l’impot sur la fortune a été supprimé sur la finance et maintenu sur l’immobilier, la flat tax a été instaurée sur la finance et non sur les revenus locatifs. Les règlements ne cessent d’alourdir les contraintes, en hiver,

        le propriétaire doit loger gratuitement les locataires insolvables, la taxe foncière s’ajoute aux autres prélèvements, etc. Le problème existe en zones tendues fautes d’appliquer la réglementation sur le plafonnement des loyers (en euro par mètre carré), ce sont des disparités de certaines métropoles qui constituent une distorsion par rapport au reste du pays où on peut louer un pavillon au prix d’un studio à Paris.


        • Désintox Désintox 9 mai 2019 21:52

          @Cyril22
          Vous voulez dire qu’à Paris, on loue un studio au prix d’un pavillon ?


        • Cyril22 10 mai 2019 09:30

          @Désintox
          Il faut lire toute la phrase, je reformule donc : un studio à Paris est loué aussi cher qu’un pavillon dans le reste du pays.


        • Désintox Désintox 12 mai 2019 22:26

          @Cyril22
          Ma phrase était ironique ...


        • Ruut Ruut 13 mai 2019 07:40

          @Cyril22
          C’est logique vue que les transports en commun fait grimper la valeur des biens.
          Et plus l’essence sera cher, plus l’accès aux transports publiques fera grimper les prix.

          Car l’accès aux transports publique, c’est de nos jours, un luxe.

          Par contre ça peut changer du jour au lendemain lors de l’arrivé des véhicules sans pilotes qui supprimeront l’abus actuel des taxis (tarifs inabordable).

          Et vue que l’offre des transports publique est de plus en plus rare et de moins en moins abordable (merci Macron et l’UE), une offre alternative a tarif raisonnable fera un carton. (Pour le moment le lobby TAXI maintien son monopole)

          Il est triste de constater qu’un trajet Tours Bruxelles soit moins cher en BUS (polluant) qu’en train (non polluant).

          Et notre gouvernement nous parle l’écologie... Quelle escroquerie.


        • Crisispreparado 9 mai 2019 17:53

          L´immobilier représente la plus grosse partie du capital de la classe moyenne et disons moyenne supérieure. Cela va de la résidence principale basique au parc d´immobilier locatif, résidentiel, commercial ou industriel.

          L´effondrement du marché de l´immobilier va être la fin de toute conversion possible de capital pour ces gens.

          L´immobilier est déja majoritairement invendable, principalement dans tous les anciens pays développés où les prix ont atteind des sommets sans relation avec les réalités économiques et de terrain.

          Oui, je sais, l´office des notaires, les syndicats d´agents immobilier et autres officines du domaine, clament des prix records, des ventes records, des rendements locatifs en hausse, et j´en passe. Remarquez, on claironne bien aussi le ¨presque¨ plein emploi, et la crise qui n´en finit pas de finir depuis 10 ans, et qui finalement ne ferait peut-être que commencer. Alors, à vous de voir...

          https://crisispreparado.yolasite.com/


          • goc goc 9 mai 2019 18:37

            J’ai toujours dit qu’il faut diviser par 2 les loyers et les remboursements de crédit immobilier si on veut relancer le pays (ce qui permettrait aussi de baisser les salaires et donc les charges)

            pour info

            il y a 30 ans, je gagnais 3000 euros et je payais une villa avec vue sur la mer, 850 euros.

            aujourd’hui le mec qui fait mon boulot gagne en net a peine plus que moi a l’époque, mais la villa est passée à 1800 euros/mois

            il est évident que le surcout de l’immobilier est la cause principale de la crise actuelle, soit directement par sa valeur, soit indirectement à cause de l’obligation pour les « moins bien payés », de se loger loin du lieu de travail, et donc d’avoir des surcouts de carburant, de médecins (à cause de la fatigue ), de la dégradation du tissu familiale (à cause des horaires de travail+trajet)


            • goc goc 12 mai 2019 11:06

              @zzz’z
              ça dépend des montants.
              si vous divisez par 2 les loyers et les remboursements des emprunts immobiliers, le salarié acceptera plus facilement une baisse de 10 à 15% de son salaire. Et cette baisse des charges sera compensée par une baisse du chômage


            • McGurk McGurk 9 mai 2019 21:12

              En France, les prix de l’immobilier ont toujours été délirants.

              Il est injustifiable de payer pendant quinze ans un deux pièces, surtout en banlieue. On nous fait toujours miroiter, en réponse, « les services de proximité » (train, commerces, etc.) mais cela cache surtout le marché de la spéculation qui considère le foncier comme un produit lambda soumis à la demande du marché.

              Et encore, on ne parle pas des charges et impôts locaux bien trop élevés dans certaines communes. La plupart des appartements que j’ai pu visiter ne valait clairement pas son prix (même si on nous dit que c’est « le prix du marché »), mais comme c’était dans « un coin riche » leur valeur était démentielle et ce même en cas de conditions défavorables.

              Ce qui me fait marrer (et pleurer également), c’est qu’on nous vend du vieux à un prix ridiculement élevé. Je ne compte plus le nombre de logements des années 60 (vieux, mal foutus, immeubles affreux et bons à dynamiter) qu’on voit partout en France...


              • Désintox Désintox 9 mai 2019 21:59

                @McGurk
                "Je ne compte plus le nombre de logements des années 60 (vieux, mal foutus, immeubles affreux et bons à dynamiter) qu’on voit partout en France..."

                Vous avez raison. Amiantés et non isolés, leurs prix de vente sont sans rapport avec leur valeur réelle.
                En France, au paye les agences immobilières au lieu de payer les ouvriers du bâtiment.


              • McGurk McGurk 9 mai 2019 22:28

                @Désintox

                Ce n’est pas tellement l’amiante, elle a été majoritairement enlevée.

                C’est surtout le style à gerber, l’espace (de vie individuel et collectif) très mal géré au niveau architectural, la non correspondance des besoins actuels avec ceux de l’époque et enfin les projets démentiels de ces deux décennies (ex : des greniers individuels minuscules sous les combles).

                Dans un immeuble de cette époque, j’ai vu...des vide-ordure...sur le palier ! Et encore, avec la politique actuelle de supprimer les vide-ordures (sous prétexte que ça fait remonter la vermine), ils avaient été condamnés ! Un peu comme si on avait mis des chiottes sur le palier comme il y a quelques siècles, ou bien des latrines.

                D’ailleurs c’est très con cette tendance à enlever une technologie simple et très utile sous des prétextes fallacieux. Du coup, dans les immeubles modernes, il faut se faire chier à aller jusqu’en bas de l’immeuble pour balancer les déchets. Sous prétexte qu’une bande de cons balance n’importe quoi dans les vide-ordures, on condamne du coup tout le monde...

                Dans un autre pas loin, ils avaient réduit tellement les couloirs que les chambres paraissaient immenses. Par contre, c’était une personne à la fois qui circulait !

                J’ai vu aussi, dans un immeuble des années 70, une chambre en triangle ! A part un pieu, impossible d’y mettre un bureau ou une chaise.

                Bien entendu, les prix de ces trois logements crevait le plafond, sous prétexte qu’on était « dans une bonne ville », qu’il y avait des services à proximité. La blague.


              • Désintox Désintox 12 mai 2019 22:28

                @McGurk
                « Ce n’est pas tellement l’amiante, elle a été majoritairement enlevée. »

                hum ! hum !


              • Désintox Désintox 9 mai 2019 21:56

                Pour baisser les prix de l’immobilier, il n’y a pas 36 solutions : il faut augmenter l’offre, en construisant massivement des habitations à loyer modéré. Quand l’offre sera supérieure à la demande, les prix baisseront.

                Actuellement, on achète des logements vétustes à des prix délirants et les acquéreurs n’ont plus d’argent pour en assurer la rénovation thermique.


                • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 9 mai 2019 22:05

                  @Désintox Ba Ba ...


                • McGurk McGurk 9 mai 2019 22:34

                  @Désintox

                  C’est aussi et surtout revoir la politique d’urbanisation du territoire et la concentration des activités entrepreneuriales.

                  Beaucoup de régions en France attendraient un gros coup de pouce. Rien ne nous empêche de distiller les entreprises sur tout le territoire ce qui entraînera une politique de construction/de rénovation du patrimoine déjà existant.


                • L'apostilleur L’apostilleur 10 mai 2019 00:18

                  @Désintox

                  « Pour baisser les prix de l’immobilier, il n’y a pas 36 solutions : il faut augmenter l’offre, en construisant massivement des habitations à loyer modéré... »

                  Pourquoi pas, sauf que les principales métropoles sont à l’abri de ce risque par manque de surfaces disponibles et que dans de nombreuses villes, les propriétaires n’arrivent pas à louer ou vendre leurs biens.

                  Après 2008 les prix n’ont pas beaucoup baissés, le marché s’est contracté en attendant la reprise, largement dépassée maintenant.

                  Le changement viendra d’ailleurs, en délocalisant massivement des emplois, comme le gouvernement veut le faire avec ses transferts d’activité dans la Creuse.

                  Conséquences de cette décision ; moins de pression sur le marché parisien et un soutien efficace pour un territoire qui devrait s’en réjouir.


                • Trelawney 10 mai 2019 08:30

                  @Désintox
                  Pour baisser les prix de l’immobilier, 
                  L’intox : l’immobilier augmente. L’info : il baisse partout sauf dans 3 agglomérations (Lille Lyon Paris) où il augmente sévérement.
                  Questions : Pourquoi augmente-t-il dans ces 3 agglomérations ? Parce que l’expansion économique des ces 3 villes est telle qu’elle surpasse le développement en logement et transport. ce qui fait que dans ces agglomérations, se loger coûte cher et les transports en commun sont toujours à la traîne.

                  On est en train de faire une généralité d’un phénomène local.


                • Cyril22 10 mai 2019 09:45

                  @Trelawney
                  Vous avez raison que l’on généralise des situations particulières à des « zones tendues ». S’ajoute -notamment pour Bordeaux- le fait que les fausses locations style RBnB assèchent l’offre locative, cela de manière non déclarée ou bénéficiant de fortes exonérations. La question de la fiscalité est majeure.

                  Comme beaucoup d’intervenants l’ont fait remarquer, une décentralisation économique faciliterait la solution du logement -et des encombrements routiers-.


                • Désintox Désintox 12 mai 2019 22:29

                  @Trelawney
                  Oui, et comment faites vous ?


                • Désintox Désintox 12 mai 2019 22:32

                  @Trelawney7J
                  Je n’ai pas dit qu’il augmente...
                  Il n’a pas besoin d’augmenter encore pour être trop cher.


                • Eveil Francais TV Eveil Francais TV 10 mai 2019 06:07

                  Il ne faut pas oublier que les banques et les assurances investissent massivement dans l’immobilier, ceux a qui Jupiter sert la soupe en gans blancs...ce sont eux qui font grimper les prix. Les propriétaires qui louent des logements en nombre limité, ne font que profiter de cette locomotive dévoreuse de pouvoir d’achat de celui qui ne peut pas devenir propriétaire et se voit obligé de louer des taudis pour ne pas voir ce qui reste de ses Economies s’envoler !!

                  ...Les différents gouvernement inféodés aux intérêts des entreprises du CAC40 n’ont fait qu’amplifier cette hausse en bridant volontairement la construction de logements sociaux qui font forcement baisser la valeur immobilière de la rue ou ce trouve un tel type de logement...

                  La solution est de lancer un grand programme de construction de logements sociaux et de surtaxer les plus-values des investisseurs pour faire de l’immobilier un bien d’usage et plus une valeur spéculative qui met 40% de la population dans des difficultés permanentes avec des salaires largement dépassés par un inflation crapuleusement cachée par les stats de l’Insee


                  • Trelawney 10 mai 2019 08:36

                    @Eveil Francais TV
                    Il ne faut pas oublier que les banques et les assurances investissent massivement dans l’immobilier,
                    Faux ! Les banques vendent aux particuliers du produit financier basé sur l’immobilier (majoritairement de bureaux et d’hôtels). le particulier s’achète à crédit (vente du crédit) des parts dans une sci (vente de l’immobilier). Il touchera des dividendes garanties le temps de rembourser son crédit et ensuite c’est au petit bonheur la chance et généralement c’est la cata pour le particulier.
                    En attendant ca fait marcher le bâtiment, les banques, les assurances. ca donne l’illusion aux politiques locaux qu’ils ont de beaux bureaux ou commerces et que bientôt (on ne sait pas quand) des entreprises vont venir y créer de l’emploi.
                    Et le particulier aura ainsi financé les futurs friches industrielles.
                    C’est cela la spéculation immobilière !


                  • Cyril22 10 mai 2019 09:50

                    Problème : la population augmente très peu, il se construit chaque année des logements, or on reste en situation de pénurie. La raison est la concentration urbaine, car la France regorge de logements vides.


                    • zygzornifle zygzornifle 10 mai 2019 10:48

                      @Cyril22

                      Bientôt le gouvernement les rempliras de migrants logés gratos avec eau électricité et chauffage ....


                    • Cyril22 10 mai 2019 12:01

                      @zygzornifle
                      c’est une alternative plutôt que l’hôtel en centre ville.


                    • zygzornifle zygzornifle 10 mai 2019 10:47

                      Pourquoi toujours le Titanic , le Bismarck serait bien aussi ....


                      • Olivier 10 mai 2019 15:45

                        Il faut dire que l’immobilier en France est pathologique dans à peu prés tous les domaines.

                        Les prix sont devenus délirants (en tout cas en région parisienne et certaines métropoles régionales) malgré l’extrême médiocrité du parc immobilier, style HLM très mal conçus, sans aucune isolation phonique, et bien entendu hideux.

                        Dans l’habitat individuel ce n’est pas mieux : il suffit de voir la médiocrité consternante de la plupart des pavillons actuels, style toit à 2 pans avec vélux, tous identiques, vendus 5 fois leur prix de construction sur un terrain agricole devenu constructible au grand bénéfice de certains.

                        L’état favorise systématiquement la spéculation par le jeu des niches fiscales, ce qui revient pour le propriétaire à faire payer son bien par le locataire. On constitue ainsi une caste parasitaire de rentiers de l’immobilier.

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