L’immunité de groupe horizon désormais obligatoire ?
Comme beaucoup j’ai assisté à l’allocution du président de la République. Un thême m’a marqué : Il ne parle pas de l’imumunité de groupe.
Je sais que le sujet n’a pas bonne presse car assimilé à laisser mourir les gens du COVID. Pourtant sans être épidémiologiste, je voudrais faire remarquer une chose : La pandémie est désormais mondiale, aujourd’hui, français Italiens, américains, chinois sont désormais victimes du virus. Nous parlons certes de déconfinement, mais peut-on imaginer désormais éradiquer un virus hautement contagieux qui s’est répandu dans tant d’endroits ?
Sans être épidémiologiste, j’avoue avoir du mal à y croire. Alors comment gérons-nous ?
Si l’on prend le Diamond princess comme référence, il y a eu 7 morts sur 3711 passagers. Appliqué à la france cela représente 117000 morts soit le double de la mortalité annuelle. La prevalence de la maladie 625 Malades fut de 16,8%. Soit 11 millions de personnes à traiter.
A premiére vue nous sommes à plus d’un an d’un vaccin, d’ici là le virus sera partout ou en voie d’extinction car toute la population survivante sera immunisée.
Concrétement voici les chiffres que j’aurais aimé entendre dans l’interview. En combien de temps pouvons-nous prendre en charge ces 11 millions de personnes pour limiter notre mortalité à 117000 morts. Nous sommes sur le fil au dessus du ravin, maintenant il faut finir la traverse quoi qu’il en coûte et ensuite on pourra se demander si les décisions qui ont conduit à laisser exploser la maladie en France étaient sensées et relèvent ou non du pénal. Mais ceci est un autre affaire la vraie question maintenant est de limiter notre bilan humain pour que la mortalité ne dépasse pas celle du Diamond Princes +- les différences selon les tranches d’âges.
D’où la question comment allons-nous nous organiser ? Le vocable déconfinement est-il un moyen de laisser d’abord sortir ceux qui ont les meilleures chances de survie pour accroitre le groupe de ceux immunisés sans saturer les hopitaux ? Si oui, ne vaudrait-il pas mieux le dire ?
La mauvaise nouvelle est que les pays qui ont efficacement limité le coronavirus risquent de payer avec retard l’addition lorsque les cas des pays submergés (oui, je compte la France dans la liste) vont se répandre chez eux.
Encore une fois je ne suis pas épidémiologiste, mais je livre le sujet à la réflexion. Lorsque le virus était encore limité on aurait peut-être pu prendre les mesures pour le contrôler. Aujourd’hui avons-nous une autre stratégie ? Il ne me semble pas.
La question est alors de combien de place avons-nous pour limiter le nombre de morts, quels protocoles avons-nous pour limiter la mortalité.
Et sommes-nous encore capable de créer une telle stratégie ?
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