L’impasse
L'humanité est dans une impasse.
Le système capitaliste est un système qui demande une croissance toujours plus accrue pour obtenir des taux de profit suffisants pour alimenter la bourse et fournir des dividendes aux actionnaires.
La planète est au bord de l'implosion, à la fois sur le plan environnemental, celui des ressources, et du réchauffement climatique.
Il y a incompatibilité entre la poursuite effrénée du capitalisme et les défis environnementaux.
Les capitalistes le savent, mais ne veulent en rien modifier leur mode de vie personnel et les États-Unis ne veulent pas diminuer leur consommation énergétique, bien au contraire. Ils extraient le gaz de schiste peu rentable et éco-destructeur pour continuer.
Mais s'offre à eux une solution qui vient des années quatre-vingt, inaugurée par Bill Gates. Les hautes technologies et leur reproductibilité quasi-gratuite leur permettent de créer des profits en diminuant la part humaine et énergétique dans leur production. Ils vendent de l'immatériel.
Les taux de profits obtenus sont considérables, mais plombés par l'industrie manufacturière, désormais financièrement inutile. Elle doit disparaître. Mais pour cela, doivent aussi disparaître les besoins des peuples qui utilisent les objets de cette industrie manufacturière. Même en produisant en Chine, ou en Malaisie, un produit réel à un coût incompressible.
La solution est donc la grande réinitialisation, qui réduit la population à s'habituer à n'avoir rien et à en être heureux, tandis que la très haute bourgeoisie aura tout, et en sera peut-être malheureuse !
Le Covid a été une belle opportunité, à la fois sur les gains engendrés par les vaccins, et la peur générée (1) ; mais les émeutes de Toronto en ont montré les limites. Les peuples ne veulent plus être vaccinés et n'y croient plus.
Alors il leur faut aller plus loin, et instaurer une dictature planétaire. Leur souci est que ni la Chine, ni la Russie, n'acceptent ces transformations destructrices. La Grande réinitialisation de Klaus Schwab ne les enthousiasme pas.
Il leur faut donc menacer ces nations nucléairement, directement, à leurs frontières, afin qu'elles acceptent ce diktat. D'où l'invasion de l'Ukraine par l'UE et les États-Unis, avec l'agression par les Ukrainiens des populations civiles russophones, et la perspective rapide d'installation de moyens d'agression lourds face à la Russie (2). D'où la riposte de la Russie. Bien entendu, l'agresseur crie à l'agressé et la Russie est mise au ban de toutes les "nations civilisées".
Tout se tient. Entre la chasse aux anti-Vaxx, aux convois de la liberté et à la Russie, l'objectif réel est le même. Asservir les peuples pour pouvoir leur imposer une dictature qui les détruira.
Il n'est pas étonnant que ce soit le système de communication, dont Facebook et Google, qui soient en tête de l'anti-russisme et des sanctions, puisqu'ils sont directement bénéficiaires du nouveau capitalisme (turbo-capitalisme) immatériel. Ils vont donc tout bloquer de ce qui est en contradiction avec leurs éléments de langage et leur propagande. Internet est dans ce sens un lieu privilégié de leur action.
Si le bloc occidental gagne contre la Russie et réussit ce que Le Maire ambitionne, son anéantissement, les peuples, y compris les Européens, vont perdre tous leurs droits. L’effondrement de l’URSS a donné lieu à une phase intense de privatisations, de rabaissement des services publics, de perte de droits dont le droit du travail. Là, il va s’agir de la liberté d’expression, du droit de propriété, de celui de posséder des biens, et peut-être même de se nourrir correctement.
Mais c'est une impasse, à long terme, car ils ne peuvent ainsi détruire les populations sans qu'elles ne se rebellent, malgré leur propagande systémique et leur répression massive. Il existe toujours, dans les pires dictatures, un moment de bascule où l'action l'emporte sur la peur, lorsque ne rien faire est pire que d'agir. La dictature s'effondre alors.
Quant à la France, elle est en-dessous de tout, ignorant que le fait de mettre de l'huile sur le feu ne peut que nous nuire, et augmenter le risque de de déflagration qui se produirait en Europe, donc détruirait... La France. Si nous avons par le passé été des modérateurs, une sorte de passerelle possible entre l’URSS et les USA, remplissant un rôle délicat d’équilibriste, depuis Sarkozy, nous ne sommes plus que des vassaux de l’Empire, jusqu’à ne plus voir nos intérêts à long terme. La destruction de l'Europe par elle-même serait bien vue outre-Atlantique. Mais nos zélites sont aveugles sur ce point où elles sont proches de l'abîme et continuent d'avancer les yeux bandés.
Les vociférations actuelles ne sont qu'une étape vers un chaos à venir et ne servent qu'à couvrir leur irrépressible forfaiture, au lieu d'agir en intelligence pour préserver les humains.
Il est urgent que la population se réveille enfin avant qu'il ne soit trop tard.
1 : Le forum de Davos, ici, l’explicite lui-même. Il suffit de bien interpréter ce qu’ils disent dans le sens de leurs intérêts propres . Klaus Schwab le dit lui-même : « The pandemic represent a rare but narrow window of opportunity to reflect, reimagine and reset our word » (La pandémie représente une occasion rare mais étroite de réfléchir, de réinventer et de réinitialiser notre monde).
2 : il s'agit d'une crise due à l'implantation de missiles sur le sol ukrainien. Voir : https://www.dedefensa.org/article/une-lecture-schock-awe
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