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Accueil du site > Tribune Libre > L’industrie pharmaceutique ou l’association de malfaiteurs ? (...)

L’industrie pharmaceutique ou l’association de malfaiteurs ? Santé publique en danger

—Vidéo 1 explication : 

 

Que savons-nous après visionnage de cette vidéo ?

 1° : Dès la naissance d'un médicament, ils s'empressent de déposer un brevet, normal. Ensuite il passe par des essais cliniques qui varient selon l'empressement de la mise en circulation du médicament (de 12 semaines à 1 an). Le but étant d'étudier leur efficacité ainsi que leurs effets secondaires éventuels.

 2° : On pourrait s'attendre à ce que ces opérations visant à certifier l'efficacité et surtout la non-toxicité de ces médicaments, soient faites dans des règles strictes et de façon impartiale.

De par même la composition de ces "assemblées" composées essentiellement de médecins asservis au Laboratoire qui créent les médicaments en question....

Comme si les délinquants étaient eux-mêmes les juges et gardiens de prisons !!

Rappelons ici qu'il s'agit de santé publique.

 3° A la suite de "ces essais cliniques", les résultats sont confiés au laboratoire et émetteur du dit médicament afin que toutes les informations récoltées y soient traitées et analysées... Il est évident que tous les dossiers négatifs des patients ayant réalisé le test sont purement et simplement mis de côté pour ne laisser place qu'aux patients présentant des résultats positifs.

Dés lors toute enquête menée et prouvant que tel ou tel médicament présente des risques évident de santé sont bizarrement écarté par l'Agence Française de la Sécurité Sanitaire des Produits de Santé (AFSSAPS).

C'est à se demander quel est exactement son rôle ?

 4° Il est évident que les laboratoires conscients des risques mortels que peuvent générer leurs médicament, provisionnent des sommes susceptibles d'être distribuéés aux familles des victimes éventuelles. De leur côté, certains médecins étant aussi responsables politiques (sénateurs ou députés) tentent d'alerter leur pairs, réussissent à déclencher des enquêtes sénatoriales ou autres mais la majorité d'ente-eux (UMP, PS etc) traînent les pieds et boudent les résultats de ces dites commissions..

Pourquoi ?

Est-ce que ces messieurs auraient des intérêts cachés avec ces laboratoires ou la santé publique ne les intéressent pas, préférant sans doute des questions sécuritaires économiques ou islamiques ?

Qui élisons-nous à ces postes de confiance ?

La législature française serait-elle corrompue, même quand il s'agit de la santé publique ?

 

La commision d'autorisation de la mise sur le marché :

 Vidéo2 :

La CAM : Son But : autoriser les laboratoires à mettre leurs médicaments sur le marché publique pour que ces derniers puissent grassement se rémunérer. Il n'est pas question dans cette commision d'aborder une quelconque approche médicale ou scientifique.

 Après visionnage de cette vidéo que savons-nous ?

 1° : Les résultats publiés dont l'opacité n'a d'égal que les ventes d'armes se résument en quelques mots laconiques, ce qui n'empêche cette commission, sans disposer de résultats scientifiques, à autoriser le ''médicament" à faire son entrée sur le marché. L'irresponsabilité de cette commission autorisant des poisons à pénétrer le marché publique pourrait être comparé à une démission de ses obligations voulues par le législateur.

A quoi bon maintenir une telle commission ?

Qui sert-elle, en réalité ? 

 2° : Budget de la CAM : On apprend que le budget de cette commission est financé à 80% par les laboratoires eux-mêmes mais aussi que la totalité des experts composant cette commisssion sont soit d'anciens employés, soit employés actuels. Donc nous pouvons qualifier cette commission de partiale de fait, et ses avis ne peuvent en aucun cas n'avoir l'objectivité nécessaire à la responsabilité qu'il lui incombe.

C'est un peu comme si les juges d'une cour de justice étaient d'anciens voyous ou des voyous encore en activité...

Le président de cette commission assure que les travaux réalisés sous sa présidence ne souffrent d'aucun conflit d'intéret voir même de conflits d'intéréts mineurs...

Comment un "salarié" peut-il juger son employeur ?

Qui au sein de cette commisssion représente réellement garantit réellement la santé publique ?

 3° : Si par aventure, un médecin intègre (j'entends par là non salarié d'un grand laboratoire) présentait sa candidature au sein de l'AMM, celui-ci se verrait aussitôt écarté au titre qu'il n'est pas reconnu par l'AMM comme expert. Alors que, lors de la phase des essais cliniques, il serait tout à fait compétent étant donné qu'il s'agit de travaux "fictifs".

Etonnant, non ??

Mais ce n'est pas tout l'Etat encourage cette pratique au sein même du règlement de l'AMM...

 4° : 95% des médicaments étant présentés à l'AMM sont autorisés en entrer sur le marché bien que pour un grand nombre, ils ne présentent aucune avancée médicale si ce n'est que le packaging, ou même d'une simple différence moléculaire.

Ainsi prenons par exemple, Le PLAVIX dont l'efficacité est relative à la prise d'une aspirine ou selon le Professeur de Médecine EVEN, la prise par un patient de deux verres de vin aurait les mêmes résultats sur l'organisme.. 

Néanmoins il est vendu au patient au prix 27 fois plus cher que ne l'est l'aspirine ou une bouteille de vin.

 5° : Nous apprenons aussi que certains universitaires médicaux peuvent doubler , voire même quadrupler leur salaire simplement en siégeant à l'AMM : c'est le cas pour 50 d'entre eux sur les 1200 personnes qui la compose...

Ceux d'entre vous qui verraient dans ces faits une forme de corruption seraient des ignares gauchistes !!

 6° : L'industrie pharmaceutique n'est pas comme on pourrait se l'imaginer une bienfaitrice des patients.

Il faut bien comprendre sur 100 médicaments qui passent par l'AMM seulement 5 représentent l'innovation réelle d'un point de vue thérapeutique : le reste n'étant rien d'autres que du "vent".

 Pour ces industriels peu scrupuleux, la seule chose qui les intéressent étant d'assurer à leurs actionnaires un retour sur l'investissement de 20 à 25 %.

Dans le cas du PLAVIX, pas plus efficace que deux verres de vin, mais qui est néanmoins le plus cher des médicaments remboursé par la sécu : 401 millions d'euros.

Ne s'agit-il pas là d'une escroquerie politico-financière ?

A qui profite le crime ?

SANOFI-INVENTIS étant l'industriel chanceux, propriétaire du PLAVIX .. !!

 

 FIN DE LA PREMIERE PARTIE

 

(Mouvement Coluchiste)


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10 réactions à cet article    


  • clostra 29 janvier 2011 11:32

    Merci pour ces infos édifiantes.
    Ne croyez surtout pas que le réseau s’arrête aux frontières...


    • gimo 29 janvier 2011 11:41

      En réalité La vérité est pire que cela  tout est bon pour faire du fric cela dépasse l’entendement la compréhension normal des logiques humaines  
      du même tonneau de les banques et la politique avec son couillonnage de vote  pour retardés dans son développement intellectuel
      Ce sont des actes criminel et doivent être punis comme tel un (Nürnberg vite)


      • clostra 29 janvier 2011 11:47

        Pour être clair, la « vraie » recherche d’un médicament commence après sa mise sur le marché (leur toxicité est un peu débroussaillée, leur efficacité souvent biaisée) et ce sont les patients, ceux-là même à qui on vente le fait qu’on leur prescrit un tout nouveau médicament, qui vont le tester.

        Il y a eu une rupture dans la tradition du « soigner », de l’humain, proche de la nature, on est passé au « conceptuel » pensant que l’homme était une machine. Or le corps humain et sa physiologie sont en perpétuel adaptation à leur environnement. Et ce dans le cadre de l’homéostasie : l’équilibre étant l’état le plus instable.
        Or que fait-on ? on standardise les essais pour les rendre comparables avec rien à voir dans la réalité.
        C’est ainsi d’ailleurs que l’accusation (ne pas sortir d’études standardisées) contre l’homéopathie ne tient pas lorsqu’on connaît la complexité de la physiologie humaine.

        Erreur conceptuelle de départ. Porte ouverte au n’importe quoi. L’industrie pharmaceutique, à quelques exceptions près, s’enferre dans une erreur.


        • clostra 29 janvier 2011 12:44

          Cherchons donc comment on peut en arriver là.

          Quelques exemples de détournement de la science statistique à des fins de lobby.

          La presse nous raconte (oui c’est un conte) un jour que les obèses sont plus nombreux dans les classes défavorisées.
          ça ressemble à la vérité et pourtant ça n’a aucun sens.
          Le protocole d’analyse des données avait-il défini la classe sociale comme un paramètre principal ?
          (si oui : quels sont les « imbéciles » qui ont fait ça ?)
          Quand on applique cette science aux êtres humains, on se pose les bonnes questions avant de commencer.
          commençons par la classe sociale défavorisée :
          exemple :
          - on sait que l’obésité est un facteur d’exclusion dans le monde du travail
          - Jean-Didier Vincent nous apprend qu’on mange en fonction du jeun suivant (et non pas du jeun précédent) : les personnes qui ne sont pas sures du lendemain consommeraient-elles plus que ceux qui n’ont pas ce souci ?

          On voit ainsi, que le facteur « classe sociale » est une bêtise


          • clostra 29 janvier 2011 12:53

            Partout le profit s’infiltre.

            Autre exemple, celui du tabac.
            Bien sûr et tous sont d’accord : la fumée est une gêne et un danger pour son voisin, surtout dans des espaces confinés.
            Pourtant, il s’agit d’un produit naturel ayant des propriétés pharmacologiques certaines.
            Les cigarettiers auraient proposé d’étudier une feuille de tabac comportant moins de substances dites « cancérigènes »

            Que nous sort l’industrie pharmaceutique ? des molécules plutôt dangereuses : patchs et autres dont l’un qui va être retiré illico de la vente (merci le médiator !)

            Dans le même genre d’idées : les béta bloqueurs. Tiens donc ! (ça vaut bien la nicotine) : au bout d’un certain temps les gens accros ne peuvent même plus se déplacer normalement...

            Dégagez !


            • gimo 29 janvier 2011 21:58

              @clostra 

               très bien bonne définition des choses je te +++


            • zelectron zelectron 29 janvier 2011 15:44

              Ce sont des marchands de mort à toute petite dose :
              - d’abord c’est très difficilement détectable sauf sur de longues durées, mais ils se sont remplit les poches pendant tout ce temps
              - il faut que le patient soit psychosomatiquement apte à croire aux effets bénéfiques du médicament actif (faiblement empoisonneur)+ placebo
              - il est nécessaire que la posologie soit observée scrupuleusement pour produire ses effets collatéraux à terme
              - le prix est calculé pour qu’il « passe » auprès de la sécu (au besoin : quelques pattes graissées)
              - lorsque l’heure de la mort est proche profitant du désarroi de la famille du patient il lui est administré force pilules à des prix ahurissants (« gratuits » pour celui-ci, par exemple du genre substances morphiniques, dont on connait le faible prix de reviens par rapport au prix facturé à la collectivité)


              • gimo 29 janvier 2011 16:29

                Pour eux les mafieux groupes« que sont » PHAMA.LABO.DOC.POLITICO «  »
                 nous sommes des tapis de casino
                avec une roulette à un seul trou  ils gagnent a tout les coups 
                 TOUT ça pendant que les citoyens dorment


                • Robert GIL ROBERT GIL 29 janvier 2011 17:40

                  S’il est un domaine où la notion de rentabilité devrait être relativisée, c’est bien celui de la santé. Il est loin le temps où le docteur Jonas Salk, créateur du premier vaccin contre la poliomyélite, déclarait à un journaliste lui demandant à qui appartenait le brevet : « Eh bien... au peuple. Il n’y a pas de brevet. Peut-on breveter le soleil ? » Depuis, les droits de propriété intellectuelle et les brevets sont passés par là, tout doit être source de profit. La privatisation de la santé représente des milliards de bénéfices pour les multinationales. Voir...
                  http://2ccr.unblog.fr/2010/10/29/medecine-sante-et-profits/


                  • clostra 29 janvier 2011 18:24

                    Il est grand temps de remettre le patient au centre de son système de santé.

                    Car, c’est tous les jours ! on n’en peut plus !

                    Hier cette personne qui raconte avoir fait un malaise lors d’une opération de la cataracte. Comme elle et beaucoup d’entre nous n’y connait rien, elle analyse ça comme quelque chose incombant à sa personne.
                    Or que s’est-il passé. Elle arrive à l’heure dite (8h30) aussitôt on lui fait les injections locales (je suppose : dérivé de cocaïne+adrénaline), or le médecin tarde à arriver. Il arrive à 9h, l’anesthésie est en cours d’estompage. Elle ne se laisse pas faire et se plaint que son employeur ne va pas apprécier son retard. Il lui répond avec flegme : j’habite Paris. On lui refait les injections et là elle et prise d’un violent malaise. Comme elle n’y connaît rien, elle ne songe pas que ceci lui a apporté une double dose.

                    Pas un jour sans ce genre d’histoire ! y’en a marre !
                    Que ceux qui font scrupuleusement leur travail se démarquent de ces j’m’en foutistes.
                    Autre analyse : l’infirmière n’attend bien sûr pas que ce médecin toujours en retard soit là pour médiquer.
                    Et le malade, il est où ?

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