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Accueil du site > Tribune Libre > L’injustice en héritage

L’injustice en héritage

Contrairement à ce que l’on voudrait nous faire croire, le plus grand désir des hommes n’est ni l’égalité ni l’équité, mais bien plutôt la justice. Car l’inconscient collectif est porté à ressentir les différences inextricables qui nous séparent, et les peuples n’ont nul désir de voir les hommes se ressembler ni dans leur corps ni dans leur tête, et encore moins dans leur vie quotidienne. Ce que tous souhaitent, et je ne saurais l’imaginer autrement, c’est que chacun soit traité par la société de manière juste, c’est à dire que chaque être peuplant cette planète puisse au minimum avoir de quoi se nourrir et se loger. Une fois ce point de départ établi, il ne fait de doute pour personne que toutes les différences sont acceptables, pour peu qu’elles soient -donc- justes.

Le juste n’est pas une valeur absolue, et il existe de nombreuses définitions pour le situer, que ce soit d’un point de vue culturel, juridique, religieux ou philosophique. C’est cependant une notion universelle, capable d’être intégrée, apprise, mais aussi ressentie. La justice, pour moi, se caractérise d’ailleurs presque mieux par son opposée, l’injustice : car l’injustice se ressent, comme une limite inconsciente, comme un point de rupture qui fait une distinction nette entre ce qui est -ou n’est pas- acceptable. Qu’un individu trouve sa situation injuste et qu’il commence à la contester, et on comprendra alors qu’il a dépassé l’acceptable. Ce point de rupture sera différent chez chacun, mais chacun en possède un.

Et c’est bien de ce principe qu’ont émergé les lois, les révolutions, jusqu’à la démocratie. Selon une définition sans cesse adaptée à ce qu’un peuple est capable d’accepter, de celle d’un point à partir duquel il ne supportera plus sa situation sans réagir, les gouvernants de tous temps et de tous lieux ont tenté de s’approcher le plus près possible de cette limite sans jamais la dépasser. Mais le système qui nous dirige possède lui aussi un point de rupture, qui est déterminé par ce qu’on appelle la justice sociale, et que les lois démocratiques sont censées protéger du système capitaliste. Bien sûr on voit aujourd’hui que le point de rupture est en passe d’être dépassé, et il ne peut en être autrement : en effet, la justice sociale voudrait que chacun reçoive le minimum, que ce soit du point de vue de l’éducation, de l’accès à l’eau ou à l’énergie, aux administrations, à l’emploi, en bref à toutes sortes de progrès dont l’humanité serait en droit de jouir communément. Ce qui n’est évidemment pas le cas.

Le fait est que malgré toutes les avancées sociales qu’ont connu nos sociétés dites “développées”, les conditions minimales de justice n’ont pas été remplies ici et encore moins ailleurs, et qu’en plus de cela les nôtres (d’avancées sociales) se sont en réalité construites sur le dos des autres. C’est parce que nos pays ont exploité la misère et la faiblesse des autres que nous avons pu nous offrir le peu de justice que nous possédons (et qu’on voudrait aujourd’hui remettre en cause). Mais il semble qu’un long mouvement historique soit en train de nous traverser, et qui rende possible d’inverser la domination traditionnelle de “l’occident” sur les autres Etats (voir “le retournement du capitalisme“)

Face à cette relative justice (il est en effet, d’un certain point de vue, juste que les pays dits “émergents” profitent à leur tour d’avancées sociales), les pays riches ont l’occasion de faire en quelque sorte amende honorable, en se satisfaisant de cette sorte de vases communicants entre les pays “du nord” et ceux “du sud”, qui n’est que le retournement “naturel” du monde capitaliste. Pour certains, il semble même que la décroissance soit la seule alternative, mais c’est pour moi une mauvaise voie, susceptible de nous entrainer vers un retour en arrière : la théorie de la décroissance est une théorie capitaliste (j’y reviendrai sans doute ailleurs).

Plutôt donc que de laisser leur position dominante à la merci de leurs concurrents, les pays “riches” préfèrent logiquement satisfaire leur appétit de pouvoir en instaurant une injustice plus grande, c’est à dire tirer sur la corde de la justice sociale ici (au risque d’atteindre le point de rupture), pour ne pas avoir à laisser “les autres” profiter de la situation de crise qui les met en péril.

Et il se peut que la technique employée par nos gouvernants soit payante, car elle bénéficie d’un ascendant historique non négligeable : l’héritage. Car l’héritage est un point central du capitalisme, et est à l’origine des inégalités les plus injustes depuis la primogéniture mâle. Bien qu’il soit effectivement très encadré, il constitue le plus sûr moyen pour une classe sociale de se perpétuer à travers ses descendants. Par une déviation de son concept originel, il est devenu une sorte de symbole de la propriété privée. Si la plupart des dictionnaires définissent simplement l’héritage comme “un patrimoine transmis par voie de succession”, l’immense majorité des individus ne considèrent comme patrimoine que les biens matériels, alors qu’à mon avis il ne faudrait pas même les prendre en compte.

En effet l’héritage de biens matériels possède de nombreux défauts, car d’une part il transforme les relations sociales entre les individus, et d’une autre il est responsable de la perpétuation des inégalités à une échelle bien plus grande.

Tout d’abord, le donateur transmet, en plus de son patrimoine matériel, une certaine déconnexion du monde réel à ses héritiers, qui démarrent dans la vie avec une volonté amoindrie, ainsi qu’une moindre conscience des efforts à fournir pour “réussir”. De plus, leur position sociale suscite haine et convoitise de la part des autres, ce qui nuit à la formation de leur personnalité, entre paranoïa, complexes et vanité. Tout cela sans compter les drames familiaux que l’héritage provoque, mais qui sont tout de même assez nombreux pour qu’on ne les oublie pas.

Ensuite, l’héritage engendre ce qu’on appelle “la viscosité sociale”, ce qui permet aux descendants d’une famille socialement élevée de perpétuer ce rang à sa descendance, et qui favorise l’existence des “réseaux”, dont on voit bien les effets dans l’actualité. Les héritiers des “grandes familles” sont souvent encore très puissants, et entrainent derrière eux tout une ribambelle de courtisans prêts à tout pour intégrer ce monde qui, bien entendu, tente de protéger à tout prix sa prétendue “grandeur”. Cette “caste” de puissants a bien sûr évolué au cours du temps, et les “grandes fortunes” d’aujourd’hui ne sont plus les mêmes qu’autrefois ( soit victimes de ce qu’on appelle le phénomène des “générations montantes et descendantes”, soit ayant dépassé le point de rupture de l’injustice). Mais il ne faut pas oublier malgré tout que la fortune successive de tous ces puissants a permis à l’Etat de se constituer une puissance financière gigantesque, par le biais notamment des impôts et des taxes, et que l’héritage est pour lui une source de revenus non négligeable. Et au bout du compte, on peut faire rentrer en perspective élargie ce phénomène, car la puissance actuelles des pays riches est largement fondée sur l’héritage financier, matériel de leur histoire, à savoir une injustice perpétuée par les moyens de cet héritage.

Et tout ceci n’est pas le pire. Le pire, c’est que le concept d’héritage matériel existe. Alors qu’il devrait effectivement représenter la transmission de connaissances, de techniques, de valeurs spirituelles, d’histoire, une sorte de mémoire collective commune à tous, il n’est aujourd’hui que le moyen de faire ressurgir chez l’homme tout ce qu’il y a de plus vil en lui. Au lieu d’être le symbole du progrès de la civilisation, il est devenu celui de l’individualisme le plus radical, du capitalisme le plus absolu.

Alors que les progrès scientifiques et techniques permettent enfin d’apporter un peu de justice dans ce monde qui en a toujours manqué (en rendant l’héritage matériel obsolète), on voit aujourd’hui qu’il est difficile de s’en sortir matériellement sans l’héritage de ses aînés. Mais le jour où la société pourvoira aux besoins matériels des descendants sans avoir recours à l’héritage des ascendants, nos aînés cesseront de s’inquiéter pour l’avenir, et nos enfants n’envieront pas leur passé. En supprimant l’héritage, ils auront supprimé l’injustice.

 

Caleb Irri

http://calebirri.unblog.fr


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18 réactions à cet article    


  • Rough 22 juillet 2010 10:16

    la viscosité sociale !....Diantre ! Vous n’y allez pas avec le dos de la cuillère à connerie !....Pure expression de sociologue boboïsant vautré dans la bienpensance....
    Encore une fois un ramassis de tous les poncifs les plus éculés sur les « méfaits » de l’héritage !....L’héritage point central du capitalisme ! L’héritage à l’origine des inégalités !....

    Cet article c’est vraiment de la propagande de partageux jaloux et fainéant....Mes biens matériels sont ma pleine et entière propriété, je suis libre d’en faire l’usage qui me semble le plus judicieux....c’est tout....Vouloir remettre en cause ce droit fondamental de propriété c’est une hérésie communiste !

    Vous je suis allez tout donner à la SPA ou à la croix-rouge, j’en suis sur !


    • liberta 22 juillet 2010 11:17

      @ rough

      Diantre, je me permets de vous dire que le fonds de l’article vous a sans doute échappé

      Vous êtes resté sur une approche au 1er degré de ce qu’est l’héritage puisque vous l’avez perçu uniquement au niveau financier

      Cherchez à vous ouvrir sur ce que peut être l’héritage autre que l’argent et vous y trouverez d’autres richesses non sonnantes et trébuchantes


    • frugeky 22 juillet 2010 10:31

      C’est sûr que dame Bettancourt a bien travaillé, ainsi que sa fille, pour en arriver là où elle est aujourd’hui !
      C’est tout de même réducteur d’écrire qu’en supprimant l’héritage on supprimera l’injustice. En supprimant l’héritage, on supprimera une partie de l’injustice et ça sera déjà pas si mal.
      La propriété c’est le vol.
      Quant à être un partageux jaloux et fainaéant, vos biens m’indiffèrent et je travaille.


      • clostra 22 juillet 2010 10:51

        Oui et non à votre article
        Oui mais pour une plus large définition de ce qu’est l’héritage. Lors d’une discussion avec un ressortissant d’un village africain, nous évoquions finalement le double héritage (triple pourrait-on dire). Il s’agissait de latrines au fond du jardin et d’eau courante au lavabo.

        Ni vous ni moi n’avons participé d’une quelconque façon à l’élaboration technique, technologique et pratique de ces choses qui nous paraissent « aller de soi » : nous l’avons hérité. Pourquoi exigerions-nous des autres qu’ils effectuent tout le trajet que les générations précédentes ont fait pour obtenir ce que nous avons reçu de nos parents ?

        Je nous laisse réfléchir sur ce tout petit problème de « l’aide internationale » (en notant au passage que nous avons loupé quelque part la décolonisation pour un invraisemblable néocolonialisme)


        • Dingo117 22 juillet 2010 11:23

          Le Juste, c’est celui qui, lorsqu’il doit choisir entre ses 500 Roleix le matin, choisir les clés de laquelle Ferrari ou Porche qu’il va prendre,

          jette tout ,et va à la montagne, regarder le ciel, et se suicider...
          ... éphémère... .

          • pallas 22 juillet 2010 11:25

            Nous vivons une époque formidable,


            Tout le monde triche, ou l’individu Honnete est devenu une espece pratiquement disparu.

            Nous vivons dans la culture de la «  »« Victimisation »«  »« a outrance ou nous devenons en définitif le fasciste de quelqu’un d’autre.

            Triche/Victimisation, la culture commune de tous les humains actuels sur notre planete, au moins une valeur partager par tous les religieux et ethnies du monde.

            Il y arrive un probleme, il n’y a plus personne pour tenir la barque et la culture de la »«  »non responsabilité«  »«  », fait qu’il n’y a plus personne pour avoir le courage d’etre responsable.

            La culture de Victimisation, fait qu’il n’y a plus de responsable de quoi que ce soit, ou chacun finalement devient un parasite de l’autre, donc la Triche a tous les niveaux, la mauvaise foi, etc etc etc, et au final le mensonge et le renfermement sur soit pour en finir, la Culture de l’Argent, qui n’est en vérité qu’un simple moyen d’échange de produit et non une fin en soit.

            Et apres ont s’étonnent que le monde tourne a la catastrophe et qu’il n’y a pas de reponsable.

            Qui voudrait devenir le bouc émissaire ?, certainement pas moi.

            L’héritage est celui ci.


            • Rough 22 juillet 2010 12:28

              Si...si...liberta j’ai bien lu et bien compris l’article !....l’auteur y stigmatise bien, à plusieurs reprises, et de manière caricaturale l’héritage matériel, qui selon lui serait mal...et a contrario il fait l’apologie d’une « mémoire collective » garante de la transmission des valeurs « morales ».....

              Pour résumer la « pensée » de l’auteur, si tant est que l’on puisse appeler pensée ce ramassis de poncifs...Si tu hérites de la maison de ton père c’est que tu as perdu toute valeur éthique.....

              Pure connerie d’intello gauchisant....


              • Francis, agnotologue JL 22 juillet 2010 13:10

                Bonjour, votre tentative est intéressante, mais à mon avis elle part sur un malentendu. En effet, vous écrivez : « Contrairement à ce que l’on voudrait nous faire croire, le plus grand désir des hommes n’est ni l’égalité ni l’équité, mais bien plutôt la justice. »

                Or qu’est-ce que l’équité, sinon la justice ? L’équité ce n’est ni l’égalité ni l’injustice. Inique est synonyme d’injuste.


                • Francis, agnotologue JL 22 juillet 2010 13:15

                  Ps : je pense qu’il est utile de préciser que dans certaines matières, équité et égalité sont synonymes. Les sirènes libérales se sont appropriées ce concept d’équité, notamment pour ne pas payer d’impôts.

                  La différence entre équité et justice tient au fait que l’équité concerne les partages en général, alors que la justice concerne les décisions de l’autorité. Toute la question est donc de savoir ce qui est juste, d’un coté, équitable de l’autre.


                • anty 22 juillet 2010 13:13

                  L’héritage fait partie de la culture de l’homme
                  donner quelque chose aux descendant pour qu’ils puissent vivre mieux c’est beau , c’est louable
                  La plupart des héritages en France sont relativement modestes mais important aux yeux des français qui voit aussi un continuum entre les fruits du travail des anciens et ses efforts personnels

                  Quant aux grosses fortunes plutôt rares dans notre pays elles sont suffisamment ponctionnées par le fisc qu’il n’est pas nécessaire de faire tout un plat

                  Dans tout système même très égalitaire il y aura toujours des héritages mieux fournis que d’autres

                  Supprimer les héritages pourquoi pas
                  mais ce sera plutôt une source grave des problèmes et d’inégalités si on regarde les choses de près


                  • VivreDifferent VivreDifferent 22 juillet 2010 22:56

                    Pourquoi l’héritage devrait-il être matériel ? Je suis pour la suppression de l’héritage matériel, car il est source d’injustice pour les uns, et d’incitation à l’oisiveté (héritiers) et à l’avarice (ascendants) pour les autres. Au contraire, si l’héritage matériel n’existait pas, les ascendants seraient incités à transmettre leur savoir-faire et leur savoir-être qui leur on valu le succès qu’ils ont connu, et ils continueraient bien mieux à contribuer au progrès de l’humanité.

                    L’héritage matériel est une plaie sociale. Il répond certes à un penchant naturel, mais tous les penchants naturels ne sont pas à favoriser, loin s’en faut...


                  • anty 23 juillet 2010 10:46

                    Si vous ne voulez pas léguer votre héritage à vos enfants je vous propose de me le donner

                    Je l’accepterai volontiers

                    vos enfants ne vivront pas dans la oisiveté

                    et moi je le partagerai avec mes proches car j’ai une autre conception

                    du partage


                  • VivreDifferent VivreDifferent 23 juillet 2010 19:47

                    « Si vous ne voulez pas léguer votre héritage à vos enfants je vous propose de me le donner »

                    C’est un sophisme facile. Il est évident que la proposition de supprimer l’héritage matériel n’a de sens que si c’est une règle qui s’impose à tous. C’est comme pour la pollution, sans réglementation, ceux qui prennent des mesures sont désavantagés par rapport aux autres, alors que le bénéfice est également réparti sur tous. (Quelle entreprise traiterait ses déchets, si elle n’y était contrainte par la loi ?)

                    Cependant, votre question est intéressante. Pourquoi ne pas donner mes biens à des personnes ou des associations dont j’estime qu’ils en feront meilleur usage ? Mais je ne crois pas qu’on ait le droit de déshériter complètement ses enfants en droit français, tout au plus peut-on donner un tiers de ses biens à des ...tiers, je crois. En tout cas, j’espère que j’aurai autre chose à transmettre à mes proches que de l’argent et des biens matériels.


                  • ELCHETORIX 22 juillet 2010 13:17

                    OUI JL équité signifie équitable et pour qu’il y ait équité il faut que tout le monde accepte le partage des richesses produites , en commençant par le minimum vital jusqu’à plus soif pour celui qui souhaite accumuler sans cesse !
                    y a - t- il une justice en ce monde , en voyant ici en l’Hexagone LE SPECTACLE DE CES CORROMPUS qui prétendent gouverner !
                    RA .


                    • anty 22 juillet 2010 13:45

                      Ce ne sont pas les héritages qui posent problème mais bien une accession à un emploi qui es pour un individu une véritable source d’enrichissement matériel et de satisfaction personnelle

                      Le terrible chômage qui règne en France depuis une trentaine d’années est une véritable gabgie des possibilités d’individus qui sont bloqués dans leur ascension sociale

                      Dans ces conditions l’estime de soi des français est sérieusement érodé
                      C’est un peuple excessivement pessimiste qui ne voit plus ses possibilités réels
                      Pourtant ses possibilités sans êtres immenses sont réels


                      • non667 22 juillet 2010 15:37

                        à caleb
                        plus d’héritage ! = plus de société ,c’est la vie dans l’éphémère pourquoi je construirai une belle maison si a ma mort elle revient a la commune et devient habitée par le maire socialo-communiste et mes enfants se retrouvant à la rue ?????? smiley


                        • PhilVite PhilVite 22 juillet 2010 17:46

                          Tout comme l’idée d’un revenu maximum, celle d’un héritage maximum me semble intéressante à creuser. La remise au pot commun d’une bonne part du résultat d’une vie d’accumulation ne me paraît pas être une idée insensée.
                          Bill Gates lui-même la partage puisqu’il a annoncé en 2008, je crois, que ses héritiers ne recevraient que 5% de sa fortune (ne vous en faites pas pour eux, ils auront encore de quoi voir venir !). 95 % partant donc dans les caisses de ses fondations caritatives.
                          Comme toujours la question serait : où met-on le curseur ? que prend-on ? que laisse-t-on ? Selon qu’on considère l’héritage comme un bien intouchable, ou comme la matrice de l’inégalité sociale la réponse sera très différente. On devrait pouvoir mettre cette question au vote, ce serait intéressant.


                          • zelectron zelectron 22 juillet 2010 19:00

                            C’est pour cela même qu’on représente la justice les yeux bandés.

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