L’Iran se lève pour la liberté
Mi-juillet, le Conseil National de la Résistance Iranienne (CNRI) a rassemblé plus de 1 000 personnalités et dignitaires internationales de tous horizons politiques, géographiques et cultuels dans une conférence internationale en ligne, dans le but de soutenir la cause du peuple d’Iran, épris de liberté et de démocratie. Maryam Radjavi, présidente élue du CNRI a profité de cette audience virtuelle inédite, reliant 30 000 lieux à travers le monde, pour rappeler la détermination et la capacité d’organisation dont font preuve les résistants iraniens. Si d’aucuns pensent encore que le CNRI n’est que très peu suivi sur le terrain, nous ne pouvons que leur conseiller de lire ce qui va suivre.
Le poids des unités de résistance
Des années durant, la propagande des mollahs, audible jusque dans nos territoires occidentaux, martelait avec force que le mouvement de résistance au pouvoir Iranien n’était, au mieux qu’une lubie de quelques anciens Moudjahidine du peuple exilés à peine plus nombreux qu’une poignée de supporteurs de la théorie platiste, au pire, un complot américain fabriqué de toute pièce dans le seul but d’envahir l’Iran pour retirer les matières premières de son riche territoire à moindre coût. Et s’il est vrai qu’il reste encore aujourd’hui quelques propagandistes vantant les bienfaits de la théocratie iranienne, on peut aisément affirmer que leurs arguments découlent bien plus des émoluments qu’ils perçoivent de la part des mollahs que de leurs convictions profondes… Bien que les deux ne soient pas incompatibles.
Le fait est que la résistance au pouvoir en Iran ne date pas de la mise en place du régime du Guide suprême islamiste. Déjà, dans les années 60, les jeunesses Mossadeghiennes se révoltaient contre le pouvoir du Shah. Celui-ci, démis de sa tyrannie par le peuple lors de la révolution de 1979, a simplement transmis le flambeau à une forme de tyrannie religieuse, celle des mollahs. Les actions visant à obtenir une liberté réelle pour le peuple ont donc repris de plus belle dès 1981, date de la création du CNRI, coalition regroupant les oppositions démocratiques au pouvoir des mollahs. Depuis, et malgré les attentats à la vie des résistants et de leur sympathisants (faisant plus de 120 000 morts au bas mot) perpétrés par le pouvoir – on se rappelle de la fatwa lancée par Rouhollah Khomeiny en 1988 demandant l’exécution de tous les membres détenus du mouvement d’opposition des Moudjahidines du Peuple – la résistance ne cesse de s’organiser, en dehors du pays comme sur le terrain. Une organisation qui trouve son apogée depuis la fin de l’année 2017, avec les interventions efficaces des unités de résistance.
L’hommage de Maryam Radjavi aux militants de l’intérieur
Lors de la conférence internationale de mi-juillet, la présidente du CNRI a rendu un vibrant hommage à ces unités, présentes sur tout le territoire. Et chacune d’entre elle a tenu a préparé un témoignage vidéo de leur soutien sans faille au CNRI et à l’OMPI. L’union de deux forces complémentaires et indissociables qui permettra sans nul doute de renverser un régime tyrannique et corrompu dans un délai court. D’ailleurs, si l’on en croit la multiplication des dissensions internes et la hausse des tensions au sein même des cercles du pouvoir, il apparaît clairement que les jours sont désormais comptés pour les tenants d’un pouvoir qui n’en finit plus de vaciller.
Les voix des unités de résistance, diffusées lors de ce grand rassemblement en ligne, sont celles « des villes insurgées qui tournent la page du désespoir, de l’incrédulité et de l’impuissance et qui apportent le message que tout est possible et qu’il faut le faire. » Pour Maryam Radjavi comme pour toute la résistance, « les Unités de Résistance de l’OMPI sont la clé du changement de régime en Iran. »
Il est aujourd’hui impossible de dire que la résistance iranienne n’est qu’une façade ou un complot. Elle est l’expression même d’un peuple qui, lassé de la corruption et de la terreur infligées depuis plus de 40 ans, est déterminé à reconquérir sa liberté, sa souveraineté et sa destiné. N’en déplaise aux propagandistes stipendiés s’auto-érigeant spécialistes d’un pays dont ils fréquentent les cercles du pouvoir mais sont si en rupture avec son peuple, ses transformations et ses aspirations pour un Iran Libre et débarrassé des mollahs.
6 réactions à cet article
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON