L’ordonnance à 800 millions d’euros du docteur Bachelot

En plus, il parait qu’il est dangereux comme tout ce vaccin, avec une liste de 3 pages d’effets secondaires ou indésirables, classés secret-défense par les laboratoires.

On imagine le pire, la peste bubonique ou une paralysie de la fesse droite,en tout cas le bon sens ou le génie de ce peuple facétieux a encore triomphé de tous les prophètes de malheur.

Les plus marrants, comme d’habitude, ce sont les experts, à peu près aussi crédibles que les guignols qui nous parlaient des armes secrètes de Saddam Hussein.

Ce doit être finalement assez rassurant pour nos gouvernements de savoir qu’il existe des experts et des spécialistes à peu près pour toutes les causes, même les plus pendables.

Qu’il s’agisse de bombarder un pays, fermer des hôpitaux ou filer des milliards aux banquiers, on voit immanquablement surgir sur nos plateaux de télévision, des mecs encravatés qui viennent nous dire à quel point on est des cons sans espoir.

Bien sûr, personne n’est vraiment impressionné ni convaincu et le point de vue le plus répandu dans nos bistrots et PMU, c’est que tout ça c’est mensonges, filouteries et compagnie

Quand on pense à ce pauvre David Douillet occupé à ramasser des pièces jaunes pour des hôpitaux dont ses collègues ont programmé la fermeture.

Des milliers de lits hospitaliers fermés et des doudous pour les enfants, il va passer pour le King des Kongs après avoir fait se bidonner tous les chinois, le jour où on lui a piqué des mains la flamme olympique.

Finalement,on doit bien reconnaitre qu’on a jamais le temps de s’emmerder avec Sarkozy et qu’après le bombardement raté des tours de La Défense, le coup des douches à 250 000 euros, il nous laisse à peine le temps de respirer.

C’est un peu la revanche des humbles, savoir que celui qui flotte dans le costume de De Gaulle peut toujours endosser le veston de Charlie Chaplin.

Depuis des siècles que nous vivions sous la dictature morale de Plutarque, il était temps d’en finir avec les hommes illustres.

Après tout, pourquoi l’ambition et l’appétit ne vaudraient-ils pas autant que le talent et le génie.

On imagine une histoire du monde écrite par de tels hommes, Alexandre le pas très Grand, Ivan le pas Terrible, François dernier, Henri quatre quatre, le pois Soleil, le roi Salami, Kiki impératrice, Monaco au lieu de Versailles et Courchevel au lieu de Schönbrunn.

On n’en est pas encore là, mais on y va doucement, à moins que d’ici là, ce peuple farceur, frondeur et facétieux, en ait assez de se faire taxer ses clopes et de se faire dépouiller des oripeaux d’un glorieux passé.

A moins que revienne le temps des cerises et gais rossignols et merles moqueurs...