L’UNEF ? on s’en balek *
Il n’y a pas si longtemps, avant que le siège de Solférino ne soit devenu trop grand pour le cacochyme PS, il fallait pour devenir un apparatchik solférinien être placé en couveuse à la FIDL pour ensuite rejoindre la pouponnière Unef, vivier inépuisable d’alevins senestres dont les plus agités d’entre eux pouvaient décrocher une place enviable dans le marigot socialiste.
Mais hélas, sous l’action conjuguée du réchauffement climatique et du pitoyable quinquennat d’un président si normal qu’il en devint rapidement quelconque, le marais s’est asséché et la possibilité d’y frayer gaiement pour repeupler la socialie s’est éteinte en même temps.
L’un des derniers à avoir profité de ce pernicieux système de cooptation fut Jean Baptiste Prévost qui prit les commandes de l’Unef en décembre 2007 pour la quitter en avril 2011. En 2018 de nombreux articles de presse* évoqueront la présidence libidineuse de ce socialiste lubrique probablement de stricte obédience strauskanienne, qui si l’on en croit une enquête publiée dans Libération en février de cette même année transforma l’organisation étudiante en terrain de chasse sexuel subventionné par les contribuables.
Cela n’empêcha pas ce brillant personnage, sans doute lassé par une consommation excessive de jeunes oies blanches, de se délecter des fromages de la république puisqu’il siégea trois ans au Conseil économique, social et environnemental (CESE) avant d’atterrir dans des cabinets ministériels dont celui de Najat Vallaud Belkacem en 2014 où son expérience d’homme de terrain l’amena tout naturellement à occuper le poste de conseiller chargé du social et de la vie étudiante.
Il reste bien la France Insoumise où certains trouvent refuge comme William Martinet, ex-étudiant attardé et président de l’Unef de 2013 à 2016 devenu coresponsable du pôle auto-organisation et candidat aux européennes mais celle-ci n’a pas, contrairement au PS du temps de sa splendeur, la capacité d’offrir aux anciens leaders d’alléchantes perspectives de carrière politique ou de sympathiques emplois fictifs à la LMDE ou jadis à son ancêtre la MNEF.
Le crépuscule de ce syndicat étudiant a accompagné tout naturellement l’inexorable décrépitude du PS et cette trop longue consanguinité a eu des effets dévastateurs sur la descendance. Jadis chantre de la laïcité et du féminisme et de l’universalisme républicain et de l’antiracisme l’Unef, de plus en plus groupusculaire verse désormais dans le communautarisme et le racialisme indigéniste en prônant un racisme anti blanc décomplexé.
L’embrasement de Notre Dame a permis à certains de ses cadres de déverser leur haine, dont la récidiviste Hafsa Askar, vice-présidente de l’UNEF à Lille, qui estimait fin 2017 « qu'on devrait gazer tous les blancs, cette sous-race » et qui en a remis une couche en twittant : « Je m’en fiche de notre Dame de Paris car je m’en fiche de l’histoire de France » et « les gens ils vont pleurer pour des bouts de bois. Wallah vs aimez trop l’identité française alors qu’on s’en balek objectivement c’est votre délire de petits blancs »
Si l’on en juge par la photo qui accompagne son compte twitter, non seulement cette charmante étudiante semble souffrir de troubles d’identité et d'une curieuse mésestime de soi car elle apparait manifestement de type leucoderme mais aussi sans doute de dysphorie de genre car il semble hautement improbable qu’elle puisse, même en y mettant beaucoup de conviction, s’en battre les roubignoles.
Malgré tout le respect que peut inspirer cette vieille et vénérable dame plus que centenaire qu’est l’Unef, il m’est difficile, en la voyant se consumer inexorablement, d’exprimer autrement le sentiment que j’éprouve qu'en usant de cette expression poétique "Ca m'en touche une sans faire bouger l'autre"
* en Français « on s'en bat les c....... »
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