La carte ou le territoire ?
L’occident a perdu le contact avec la réalité ; à force de virtualisation, les occidentaux ont fini par penser que le papier monnaie était plus puissant que les ressources qu’il permet d’acheter, que le milliardaire est toujours plus fort que le lutteur, en oubliant que dans un hexagone ou sur un ring de boxe, les milliards sont de peu d’utilité. La formation d’élites, en particulier en France, totalement déconnectées des réalités, élevées dans la certitude de leur supériorité intellectuelle et morale, n’est pas étrangère au désastre occidental et français qui se profile en Ukraine, et qui aura des conséquences bien au-delà de l’Europe, comme on commence déjà à le voir en Afrique et au Moyen Orient. Le « roi est nu ».
La volonté de mettre à genou la Russie, un pays qui dispose en surabondance de toutes les ressources nécessaires non seulement à son fonctionnement mais également au développement de son industrie et au soutien sur le très long terme d’une économie de guerre est d’une stupidité qui devrait écarter ceux qui ont eu cette idée saugrenue de toute tâche de direction dans les affaires d’un État. Mais en France, cela n’arrivera pas et toutes ces élites qui depuis des décennies orchestrent méthodiquement le déclassement de la France, entité dont ils renient la pertinence, voire jusqu’à l’existence, poursuivront la tâche qu’ils se sont assignée de détruire la nation, terme désormais honni, en occupant de leur suffisance crasse des postes où ils peuvent à loisir démontrer la pertinence de leur idéologie, tout en jouissant sans entrave des largesses de cette république finissante qu’ils essoreront jusqu’à la dernière goutte. On peut être certain que toutes les décisions qu’ils prendront, tous les discours qu’ils prononceront, tous leurs engagements internationaux démontreront que cette France dont ils souhaitent la disparition, est un acteur aussi incongru sur la scène internationale que le guitariste des Béruriers Noirs dans un orchestre symphonique. Certains pourraient voir un échec dans leur orchestration du spectacle atroce de cette déchéance qui mène les français autrefois joyeux et prospères vers la tristesse et la misère mais pas eux, car cette déchéance démontre la pertinence de leur idéologie.
Il est entendu, dans les cercles autorisés et qui décident, que la France n’aurait pas la bonne dimension pour peser sur les affaires du monde, pour se défendre, pour être prise au sérieux… et loin de percevoir leur responsabilité dans les conséquences mortifères qui suivent leurs mauvaises décisions, ils y voient au contraire la confirmation de la nécessité de dissoudre cette France inutile dans un ensemble plus grand, européen dans un premier temps et mondial dans un second temps. Le transfert des responsabilités régaliennes se fait progressivement, selon leur acceptation par les populations assommées par des divertissements tous plus stupides les uns que les autres, avec parfois quelques accélérations, comme lors de la « crise » COVID, véritable école d’obéissance. La construction européenne n’est pas achevée que la France commence déjà à transférer certaines de ses responsabilités régaliennes en matière de santé vers l’OMS, cet organisme presque intégralement financé par une industrie pharmaceutique tellement corrompue et tellement corruptrice, qu’elle est également l’industrie la plus condamnée, après que nos élites se soit occupées de ramener en moins de 20 ans un système médical classé parmi les plus performant au monde au rang de celui de certains pays du tiers monde, mais toujours avec la bonne conscience du devoir accompli, fut-il de la trahison, mais on ne trahi jamais que ses maitres.
Est-on certain que le peuple est toujours le maitre des élites politiques censées défendre ses intérêts ? Qui autorise leur nomination, l’impression de leur nom sur les bulletins de votes que de braves moutons iront déposer dans les urnes, après avoir été mis en garde par les médias contre les choix nauséabonds qu’ils ne devront pas effectuer ? Tant que les français ne se poseront pas certaines questions, ils n’auront que ce qu’ils méritent car on ne possède que ce qu’on veut et peut défendre et pour avoir la volonté de se défendre, il faut déjà comprendre que l’on est attaqué.
4 réactions à cet article
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON