La chanteuse Jenifer et son petit ami condamnés pour violences sur un photographe
Le lundi 21 janvier, à la suite d’une plainte déposée par un photographe pour agression, la chanteuse Jennifer et son compagnon ont été convoqués par la 13e chambre correctionnelle du Tribunal de Grande Instance. Ils ont été condamnés pour des faits de « violences en réunion ».
Dégoutée des paparazzi
Ce n’est plus un secret. Depuis l’époque où elle avait remporté la star Academy jusqu’à aujourd’hui, Jenifer a les paparazzi en horreur. Elle a avoué dans les médias qu’elle se sentait constamment épiée et poursuivie par ces photographes qu’elle jugeait sans égards. Dans une interview que Jenifer Bartoli avait accordée à Sept à Huit, diffusée le 7 octobre passé, elle racontait avoir été choquée par un paparazzi qui l’avait suivie et bousculée alors même qu’elle était enceinte. Loin de s’inquiéter ni de se désoler, l’homme avait continué à la photographier à terre. « J’ai été récupérée par un pharmacien (…) Ça m’étouffe et puis je me suis empêchée beaucoup de choses à cause d’eux, des choses complètement futiles que tout le monde fait… » Confie-t-elle.
Cette sensation de « bête traquée » et cette relation difficile avec les paparazzi s’aggrave dans la nuit du 5 au 6 mars 2017 lorsque le minibus de tournée de son équipe percute un véhicule faisant deux victimes. Cette situation traumatisante pour la chanteuse avait alimenté la presse people. Jenifer traquée l’avait mal vécu : « Quand je sors de chez moi, il y a tout le temps un informateur. C’est quelqu’un qui vous suit et qui vous shoote ou qui ne vous shoote pas, ça dépend du sujet qu’ils ont envie d’aborder… »
La jeune femme de 35 ans a dénoncé en musique sur le titre « Hey Jen » les dérives de ses amis-ennemis photographes. Dans Quotidien, Jennifer déclare :" Maintenant quand ils écouteront cette chanson, ils seront peut-être susceptibles de trouver un petit peu de décence, un petit peu d’intégrité. Et peut-être d’avoir le courage, par exemple, d’aller faire des reportages de guerre, des trucs un peu plus vaillants, un peu plus courageux, un peu moins lâches et qu’il arrêteront de me casser les bonbons !"
Condamnée pour « violences en réunion »
C’est un nouveau coup dur dans sa bataille contre les paparazzis. Les faits ont lieu en 2017. Jenifer et son compagnon se promènent dans les rues de Paris quand ils constatent la présence d’un photographe à scooter. Celui-ci explique à l’audience comme transcrit Public : « À un moment, je suis pris dans les embouteillages et le compagnon de Jenifer me fait un signe de revolver à travers la vitre de son auto, avant de démarrer"
Il poursuit : "Comme il pleut, je décide de faire une pause et de ranger mon appareil photo. Je m’abrite sous le porche d’une boutique de vêtements pour enfants sans me rendre compte que Jenifer fait des achats à l’intérieur." Après avoir reçu un coup de poing au visage asséné par le compagnon de Jenifer, et alors que je suis toujours au sol, je vois la chanteuse sortir du magasin comme une furie (…) Là, elle m’insulte, me tire les cheveux, me donne des coups de pied".
Le couple a été reconnu coupable de violences en réunion n'ayant pas entraîné plus de huit jours d'ITT. Ils ont été condamnés à régler une amende de 2.000 euros avec sursis chacun, 1.000 euros de frais de justice et 500 euros de dommages et intérêts au photographe.
Aux Etats unis, Halle Berry était entrée en guerre contre les paparazzis. Soutenue par Jennifer Garner et Adele, Elles avaient réussi à obtenir du gouverneur de Californie, le durcissement de la loi envers les paparazzi qui prennent en photo les enfants de stars. Depuis lors, ces photographes risquent jusqu’à un an de prison et 10 000 dollars d’amende pour la prise ou la diffusion de ces photos d’enfants.
En Angleterre la princesse Diana avait trouvé la mort en 1997, à la suite d’un accident au moment ou un paparazzi poursuivait la voiture royale à une très grande vitesse. Ainsi, plusieurs lois régissant le métier de paparazzi ont été votées en Angleterre.
En France Me Richard Malka spécialiste du droit de la presse explique à l'AFP : "Toute photo d'une personne dans un cadre privé ne peut être publiée qu'avec son accord et la condamnation est quasi-automatique".
Précisons que le montant des dommages et intérêts est relativement négligeable et ne dissuade pas. Les publications en tiennent compte dans leur budget.
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