• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > La civilisation de Gergovie expliquée par le vase de Vix

La civilisation de Gergovie expliquée par le vase de Vix

Il fut un temps où les Gaulois étaient des gens normaux, animés d'un certain bon sens. Tout juste après la guerre des Gaules, Strabon, qui reprend le témoignage de Posidonios, nous montre des habitants qui se consacrent pacifiquement aux travaux agricoles dans une Gaule partout cultivée, bref une Gaule tout ce qu'il y a de plus ordinaire, une Gaule pacifiée, très proche de ce qu'elle sera au Moyen-âge. En pays éduen, l'auteur grec nous donne le nom de la capitale, Bibracte, en la qualifiant de "arx", c'est-à-dire de citadelle. Il lui donne une cité au bord de la Saône, Cabillodunum. Il ne signale ni bouleversement urbain, ni nouveauté. Très précis sur l'oeuvre de César et Auguste, il ne signale aucune réalisation impériale dans la région, aucune fondation d'Autun comme aujourd'hui on le prétend pourtant. La capitale éduenne est toujours à Bibracte. 

Capitale d'un pays éduen qui avait alors la prééminence sur toute la Gaule, réputée pour la sagesse de sa gouvernance (DBG II,12), Bibracte ne s'est jamais trouvée au mont Beuvray ? C'est pour moi une évidence et je pense l'avoir amplement prouvée. A force de vouloir dénigrer les origines de notre Histoire, l'oligarchie archéologique qui fait aujourd'hui la loi ne veut toujours pas traduire et interpréter correctement les textes antiques. Comme l'a écrit pourtant très clairement Strabon et comme le confirme d'autres auteurs, Bibracte, au Ier siècle av.J.C., se trouvait entre la Saône (l'Arar) et la Dheune (le Dubis), et donc sur la seule position qui s'impose : Mont-Saint-Vincent, ancienne place-forte des comtes de Chalon et ancienne ville murée, au centre de la Bourgogne du sud.

Dans ce Ier siècle d'avant J.C., alors que Rome est déjà bien urbanisée, alors qu'en Palestine, Hérode le Grand a commencé à édifier son temple vers l'an -19, un temple monumental dont Flavius Josèphe nous a donné une extraordinaire description, tout érudit de bon sens devrait comprendre que la thèse d'une capitale des Gaules perdue au fond des bois ne tient pas la route. Une Gaule qui ne jouerait pas dans la cour des grands, c'est absurde ! Rappelons seulement que si Hérode a pu imposer son pouvoir en Palestine dès l'an - 37, il le doit en grande partie à la troupe gauloise qui l'accompagnait, une troupe probablement éduenne (après la reddition d'Alésia de -52, les combattants éduens étaient devenus dépendants de César et de Rome).

Bref, dans la Gaule richement cultivée de cette époque, comme je viens de le dire, on voudrait nous faire croire à une Bibracte sauvage isolée dans les forêts du Morvan. On nous montre une capitale de pauvres maisons de bois, avec comme seuls vestiges de pierre sculptée, une fontaine et un pied de colonne attribués aux Romains. Par comparaison avec le temple d'Hérode, comment se fait-il que les archéologues ne se rendent pas compte de la totale absurdité de leurs thèses ?

Myopie intellectuelle ou décadence héréditaire ayant génétiquement modifié les cerveaux ?

Cela a commencé par la querelle du site de la bataille d'Alésia et cela dure encore. Elle a principalement porté, au niveau universitaire, scientifique et médiatique, sur deux sites : le site d'Alise-Sainte-Reine en Côte d'Or et celui de Chaux-des-Crotenay/Syam dans le Jura. Incapable de traduire correctement le texte de César, incapable de comprendre la logique militaire de la bataille, ce milieu universitaire alimente encore aujourd'hui une presse chaque jour de plus en plus inculte. Chose incroyable, plus les fouilleurs d'Alise-Sainte-Reine mettent au jour les retranchements réalisés par César, plus ils sont contestés.

Situation tout à fait ubuesque, la presse se complaît depuis plus d'un siècle dans cette querelle d'Alésia où les preuves, pourtant, abondent en faveur d'Alise et elle ne se pose pas de questions sur la localisation officielle très discutable de nos anciennes capitales de Bibracte et de Gergovie.

En Bourgogne, avec l’ouverture prochaine du MuséoParc d’Alésia, nous avons une chance absolument folle, estime Vincent Guichard, directeur de Bibracte. En trois jours, voire en deux pour les plus pressés, sur un arc géographique qui fait 150 kilomètres de longueur, nous allons pouvoir véritablement proposer un parcours complet de ce que nous connaissons des Gaulois, explique-t-il. Ceci dès à Vix jusqu’à la période faste de la romanisation à Autun, en passant par l’épisode douloureux d’Alésia, et enfin, la période de rencontres et de construction sociale et économique à Bibracte. Nous n’avons pas de concurrence sur ce créneau.

Quatre sites, quatre erreurs. Bibracte, erreur de localisation. Autun, erreur concernant la date de sa fondation. Alésia, erreur concernant l'explication de la bataille. Vase de Vix, erreur concernant son origine et son interprétation.

Cratère de Vix : le chef-dœuvre de l'art arverne.

Debout sur son petit cône volcanique, au fond d'un cratère en forme de cuvette, voici la déesse Gergovie représentée en Korè ! Son corps est revêtu d'un long péplos et ses cheveux partagés en bandeaux sont couverts modestement d'un voile. Voici l'image douce, fine, intelligente et souriante de la civilisation arverne !

Gergovie, fille ou petite-fille des déesses antiques n'en est pourtant pas le pur reflet. Elle a vécu, elle a grandi. Elle est devenue elle-même, plus humaine peut-être : elle sourit. Avez-vous vu sourire souvent la déesse Athéna ?

Gergovie tenait-elle deux objets aujourd'hui disparus ? Il faudrait que je l'examine de très près. Dans la main droite, une phialle peut-être ; dans la main gauche, peut-être une cruche. Ou alors, tout simplement rien du tout. Un simple geste pour indiquer la voie droite ? Voyez ci-joint une statuette antique en argent représentant la déesse retrouvée à Saint-Honoré les Bains. Elle offre au touriste l'eau guérisseuse de ses sources thermales.

Décorant les deux anses du vase, voici, là encore, Gergovie, mais cette fois dans son aspect terrible et effrayant. Voici les serpents de la montagne de la Serre ! Voici les deux pattes arrière de la Gorgone qui serpentent, elles aussi, comme dans le chapiteau de Blesle, l'une vers le Puy de la Vache, l'autre vers le Puy de l'Enfer http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/culture/article/tout-a-commence-a-gergovie-19932. Elles rampent sur le flanc du cratère dans l'aveuglement de leur instinct, irrésistiblement attirées par les puissances infernales qui leur ont donné naissance. Elles rampent vers le royaume de Pluton d'où elles sont sorties, vers les bouillonnements nauséabonds de la lave en fusion.

La Gorgone est née du cratère de la même façon que la Salamandre est née des volcans.

Ce double aspect de Gergovie, ce double visage, est celui de toutes les colonies. Ou bien les colons ne veulent pas mêler leur sang au sang indigène, ou bien ils le mêlent. C'est la réussite ou le drame de la cohabitation de deux races : l'une, évoluée (question de point de vue), aventurière et dynamique qui s'implante, l'autre, barbare (même remarque), routinière, qui résiste ou accepte le progrès.

Comme dans l'homme habitant l'Atlantide de Platon, il y a dans Gergovie la partie humaine représentée sur le vase par la Gorgone (la barbarie) et la partie divine symbolisée par la déesse (la civilisation).

Indigènes de Galatie ! Indigènes du pays lingon ! Regardez vos visages de gorgones ! Vos membres ressemblent à des serpents, le péché vous animalise, cessez vos bavardages stériles, arrêtez vos calomnies ! car un jour, elles vous couperont la langue.

Ecoutez plutôt la parole divine dont nous sommes porteurs, nous les nouveaux colons ! C'est la parole du progrès garanti pour les cités qui se mettront sous notre protection et qui accepteront notre culture grecque… et phénicienne.

Marseille a été fondée par les Grecs au VIème siècle. De deux choses l'une, ou bien les Grecs sont montés ensuite jusqu'au Crest - là où je situe Gergovie - pour y fonder au centre de la Gaule une colonie à laquelle ils ont donné le nom de Gorgona - ce que je ne crois pas - ou bien, ils n'ont pas pu s'y installer pour la simple raison que la place était déjà prise par des Phéniciens/Cananéens. Dans cette deuxième hypothèse, ce serait par dépit qu'ils auraient appelé “Gorgona” cette cité barbare qui n'avait pas voulu plier le genou devant la déesse d'Athènes.

Dans ces deux hypothèses, Gorgona/Gergovie — puisqu'elle existait — ne pouvait ignorer les grandes métropoles de la Grèce, ni celles-ci, la grande métropole des Gaules. Et en effet, voilà notre Gorgone représentée à Corfou au fronton du temple d'Artémis, galopant entre deux panthères et tenant en laisse le cheval Pégase (la Gaule). Elle figure également sur l'égide d'Athéna.

Mais le monde et les hommes étant ce qu'ils sont, il en fut entre Gorgona et les grandes métropoles du vieux monde antique comme il en fut plus tard entre les Etats-Unis d'Amérique et l'Angleterre, entre la France et ses colonies.

Alors, les Grecs d'Athènes et d'ailleurs ne voulurent plus reconnaître dans Gorgona son beau visage antique divin ; ils ne voyaient plus que son visage barbare. Ils firent courir sur elle les bruits les plus infâmes. Ils l'avaient reléguée aux confins du monde occidental, du côté du pays des Hespérides et ils lui attribuèrent des griffes et des ailes d'airain. On disait que Poséidon, le dieu vénéré des Grecs et des Phéniciens exilés, avait aimé une Gorgone et qu'il en avait eu des enfants batards.

Gergovie s'appelait donc Gorgona, et lorsqu'elle enfanta à son tour des colonies en Gaule, elle donna à l'une d'entre elles, au mont Beuvray, le nom de Gorgobina, la petite Gorgone (DBG, VII, 9). Gorgobina, voilà une preuve de plus.

Mon explication du vase de Vix est confirmée par un chapiteau de Blesle.

Figée dans l’acte maternel et trônant, la Terre nourricière aux formes généreuses, les yeux aveugles perdus dans l’infini du ciel, nourrit la cité de Gergovie, indistinctement dans ce qu’elle a de bon (la Salamandre au sein droit) et dans ce qu’elle a de mauvais (le Serpent au sein gauche). Comme dans le thème du chapiteau précédent, la montagne de la Serre est symbolisée à droite par la Salamandre, née d’une volonté divine souterraine bonne car reliée au ciel par le cercle magique en forme de collier/torque, signe d’alliance, tandis qu’à gauche, figure le symbole du refus de Dieu, les bras croisés, portant au cou la bourse de l’avare, image de l’attachement aux biens terrestres ; de lui nait le serpent mauvais qui, lui aussi, a réussi à s’incarner dans le profil caractéristique du plateau de la Serre.

Coiffée du turban solaire, les cheveux rayonnants répandus sur les épaules, comme habillée par le seul astre du jour, dans une posture hiératique, jambes ouvertes, la Terre s’offre à la fécondation du ciel. Le sexe ouvert en fleur de lotus, elle reçoit les germes de la vie que déversent sur le sol les eaux du ciel dans le ruissellement invisible des corniches du chapiteau.

Notre grande richesse, non délocalisable, c'est notre patrimoine.

Quel est le seul homme politique à l'avoir dit publiquement ? Philippe de Villiers, secrétaire d'Etat au ministère de la Culture pour le Patrimoine en 1986 : La Culture, c'est l'emploi de demain. La France est le pays du monde qui a les ressources les plus extraordinaires par son histoire, ses monuments et ses savoir-faire. Ces ressources sont largement sous-utilisées (Promouvoir le patrimoine français pour l'an 2 000, éditions de la Caisse Nationale des monuments historiques et des sites, 1987, page XII).

Quel est le pays qui sait le mieux mettre en valeur son patrimoine ? L'Egypte avant sa révolution.

Quels est le pays qui mérite un carton rouge dans ce domaine ? Nos collectivités locales qui dénaturent nos sites historiques (Taisey, Mont-Saint-Vincent, Le Crest etc...)

Nos sites antiques les plus prestigieux sont Cabillodunum (Taisey) Bibracte (Mt-St-Vincent) et Gergovie (Le Crest). L'objectif économique pour nos futures générations sera de les remettre dans leur état d'origine et d'y faire disparaître la modernité de ces derniers siècles.

A droite : le lion de Bibracte et la Gorgone de Gergovie sur un bouclier gaulois. A gauche : un guerrier du vase de Vix. Casques, jambières et chars présentent beaucoup de similitudes.

Extraits de mon ouvrage "Histoire de Gergovie" www.bibracte.com

Vase de Vix : photos Wikipédia


Moyenne des avis sur cet article :  4.08/5   (13 votes)




Réagissez à l'article

14 réactions à cet article    


  • gordon71 gordon71 18 février 2012 10:41

    bonjour Emile 


    personnellement je suis bien incapable de trancher dans le débat sur la localisation de Bibracte, étant loin d’avoir les ressources pour donner un avis autorisé, mais la qualité des débats que vous soulevez constitue une leçon d’histoire pour moi qui en était resté à la succession un peu lancinante, gaulois romains, mérovingiens, carolingiens, etc...sans percevoir le contexte européen dans lequel ces mouvements culturels prenaient place.

    une petite question : que savons nous des voies de communications à l’époque éduenne, que nous disent leurs tracés et comment intégrez vous ces données ?


    • Emile Mourey Emile Mourey 18 février 2012 11:47

      @ gordon71

      Bonjour. Il n’y a aucun mystère concernant les voies gauloises à l’époque éduenne. Je lirai votre lien quand j’aurais le temps mais le déchiffrement de la carte de Peutinger m’en dit bien plus et pas seulement pour la Gaule. J’en donne de temps en temps des extraits dans mes articles notamment autour des sites où je situe Bibracte et Gergovie. Mais comme cela apporte à mes localisations encore une preuve de plus, on n’est pas près de me suivre. Nous avons dans cette carte l’image presque photographique du monde antique avant les bouleversements urbains de l’époque de Constantin, compte tenu de quelques mises à jour. Agrippa n’a, en fait, que repris le tracé des voies existantes.

    • Antenor Antenor 18 février 2012 12:16

      Les exemples égyptien et tunisien montrent bien que le tourisme n’est pas suffisant pour faire fonctionner une économie, c’est un pis-aller.

      La fondation phocéenne de Marseille est probablement un signe d’une dégradation des relations entre Phéniciens et Gaulois vers -600. On assistera plus tard à un nouveau renversement d’alliance, Carthage et les Gaulois se liguant contre Rome et Marseille.

      Des renversements d’alliance similaires ont pu se produire dès l’âge du bronze avec une alternance d’alliances gallo-égéenne et gallo-phénicienne remontant très loin dans le temps.

      On a l’impression que les Eduens alliés à Rome sont plus proches des Grecs et se placent dans la descendance d’Héraklès alors que les Arvernes alliés à Carthage sont plus proches des Phéniciens et se placent dans la descendance de la Gorgone. Le fait que la Gorgone ait été abattue par Persée, l’ancêtre d’Héraklès, en dit long sur la rivalité entre les deux peuples dominant la Gaule.


      • Emile Mourey Emile Mourey 18 février 2012 12:31

        @ Antenor

        Rivalité que confirme César dans ses Commentaires.

      • Antenor Antenor 18 février 2012 14:05

        Si on trouvait des références aux évangiles sur les autres chapiteaux de Blesle, il ne ferait aucun doute que celui-ci relate l’épisode des femmes aux tombeaux.

        http://www.romanes.com/Blesle/Saint_Pierre_de_Blesle_0053.html

        Le problème, c’est que les autres chapiteaux ont une allure pas très chrétienne. Ces trois femmes pourraient être les Parques.

        On peut même penser que si les auteurs des Evangiles ont placé trois femmes au pied de la croix de Jésus, c’est justement en référence aux Parques.

        Le chapiteau de Blesle ne serait donc pas inspiré des évangiles mais proviendrait d’un fond culturel commun, celui de l’hellénisme.

         

        Ce genre de bestioles ne déparerait pas sur des monnaies gauloises :

        http://www.romanes.com/Blesle/Saint_Pierre_de_Blesle_0043.html


        • Emile Mourey Emile Mourey 18 février 2012 16:48

          @ Antenor

          Blesle est une merveille. La scène du chapiteau que vous évoquez se passe dans le ciel. Les trois femmes arrivent avec leur urne funéraire contenant leurs cendres. Elles se présentent devant le personnage qui va les juger et éventuellement les autoriser à entrer... ou leur interdire l’entrée. Ce juge est assis sur un trône, comme de juste. Il porte un sceptre ; cet attribut existe depuis des temps reculés. Il porte des ailes car il habite les cieux.

          Il est manifeste que l’évangile a repris le symbole des trois femmes comme il a repris d’autres symboles. 

          Quant au bestiaire dit roman de tous ces animaux fantastiques, tout cela est antérieur au christianisme et correspond au paganisme que les prédicateurs chrétiens condamnaient. Il faut aller voir les chapiteaux édulcorés de Cluny pour se rendre compte de la différence.

        • gordon71 gordon71 18 février 2012 17:44

          L’objectif économique pour nos futures générations sera de les remettre dans leur état d’origine et d’y faire disparaître la modernité de ces derniers siècles.


          permettez moi d’ajouter en rêvant un peu, pour nos descendants, retrouver le goût du sacré, de la transcendance, du merveilleux et pourquoi pas se remettre à recréer des temples, (ou relever les anciens) pour une religion humaine et généreuse

          mais celà n’engage que moi, évidemment 

          • Emile Mourey Emile Mourey 18 février 2012 18:49

            @ gordon 71 et @ Antenor

            On ne refait pas l’histoire, mais au moins qu’on en conserve le souvenir et le merveilleux afin qu’on puisse, de temps en temps, s’y ressourcer et s’y replonger dans la pureté et la naïveté de la pensée originelle des Anciens. Cela suppose des travaux de restauration, des chantiers de taille de pierre, des compagnons qui vont d’églises en églises. Certes, on peut critiquer toutes ces croyances anciennes au nom de la science, mais nous-mêmes, avons-nous trouvé les réponses aux questions que nos prédécesseurs se posaient déjà ?

            Je ne pense pas qu’il faille construire de nouvelles églises ou des mosquées. Cela n’aurait aucun sens et dénaturerait notre paysage mémoriel. Et puis, si nous sommes en quête de spiritualisme, rien de tel que d’aller visiter nos vieux monuments. 

          • Richard Schneider Richard Schneider 19 février 2012 08:40

            Bonjour l’auteur,

            C’est toujours avec plaisir que je lis vos passionnants articles.
            Bien qu’étant historien de formation, je ne me juge pas suffisamment compétent pour donner un avis quant au fond de cet intéressant débat.
            Je suis particulièrement impressionné par votre vision de l’Histoire de cette période : elle est originale et très argumentée.
            Un bon point à Antenor au sujet des Trois Parques.
            Bonne dimanche,
            RS

            PS. Quand vous écrivez : « et puis, si nous sommes en quête de spiritualisme, rien de tel que d’aller visiter nos vieux monuments », moi je suis assez en accord avec vous. Mais je ne suis pas certain que tout le monde soit de votre avis. Mais c’est un autre débat ...

            • Emile Mourey Emile Mourey 19 février 2012 12:16

              @ Richard Schneider

              Merci pour votre soutien, mais vu le peu de lecteurs intéressés par le sujet, j’ai vraiment l’impression de parler dans le désert.

            • Antenor Antenor 19 février 2012 12:22

              Les Parques romaines sont intéressantes dans la mesure où on les retrouve aussi chez les Grecs sous le nom de Moires et chez les Vikings germaniques sous celui de Nornes. Il est donc très probable qu’elles existaient également chez les Celtes. La triade de femmes est un sujet courant du statuaire gallo-romain.

              Chez les Vikings, les Nornes puisent l’eau du destin dans un puits. Le petit édifice à côté duquel se tient « l’ange » sur le chapiteau de Blesle pourrait-il être un puits ?

              http://fr.wikipedia.org/wiki/Nornes

              http://temps.et.histoire.free.fr/fichiers/_2006_Fichiers/mai_2007/histoires _monde/cosmo_asgard.html


            • Soi Même 19 février 2012 19:47

              @ Emile Mourey, je trouve bien sympathique, même si parfois je ne suis pas d’accort avec certains article en autre sur la supposition hyperbolique de votre dernier article.
               Une question me taraude êtes vous Celtisiste où Latiniste ?
               


              • Emile Mourey Emile Mourey 20 février 2012 09:40

                @ Soi Même

                Bonjour. Je n’ai pas de réponse à la question que vous me posez. J’ai beaucoup trop d’interrogations qui demandent des réponses pour n’avoir pas le temps de me poser des questions sur moi-même.

              • Spartakus FreeMann Spartakus FreeMann 20 février 2012 12:37

                La fuite en avant continue. Fort de ne pas répondre aux questions sur ses « théories » linguistiques et étymologiques (voir l’article précédent), M. Mourey enfonce le clou, en publiant une énième réécriture de ses thèses...

                On résume : les motifs du vase de Vix sont grecs ; Gergovie est une colonie grecque (dixit) - donc le vase de Vix est bien gaulois. La logique militaire...

                 

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON






Les thématiques de l'article


Palmarès