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Accueil du site > Tribune Libre > La civilisation sur le point de s’effondrer ?

La civilisation sur le point de s’effondrer ?

Le mois d’août se prête à des méditations riches comme un désert d’ennui parsemé de quelques oasis d’idées émergeant tel un mirage dans une conscience détendue face à l’éternité du mouvement estival filmée par une docilité médiatique qui n’en fera pas un festival. Ainsi sombre l’ennui dans la chaleur d’un été chaque année de plus en plus insignifiant.

Cette année 2010 a vu se dessiner quelques catastrophes naturelles ayant marqué les esprits. La tempête Xynthia fut certes dévastatrice mais à une échelle limitée, sans commune mesure avec le séisme en Haïti puis les deux événements atmosphériques extrêmes que connaît le continent asiatique et est européen. Au Pakistan, des inondations comme le pays n’en a jamais connu, alors qu’en Russie, une canicule tout aussi exceptionnelle assomme ce pays avec les incendies de forêt. Autant dire que ces événements font réfléchir non sans susciter quelque sentiment apocalyptique. Ames sensibles s’abstenir. La réaction d’un pays face aux catastrophes naturelles marque le plus souvent l’état de son développement industriel. Les Etats-Unis ou le Japon ont les capacités pour rebâtir après un séisme de forte amplitude. Le Chili aussi, bien que le défi soit plus difficile à relever. Quant à Haïti, force est de supposer que ce pays, déjà miséreux, ne se relèvera pas de sitôt après le fléau qui l’a frappé. La Russie semble avoir également les moyens de reconstruire les villages partis en fumée, néanmoins, ces incendies laisseront des traces pendant une bonne décennie. La globalisation de l’information nous fait prendre conscience d’une planète aux pays inégalement développés. Vivre dans un pays industrialisé, sécurisé, pacifié, pas trop secoué par le climat, constitue un privilège sans égal. On se demande bien comment des gens habitués à un confort existentiel finissent par se pourrir la vie. Au Pakistan, peut-on parler d’existence pour ces quinze millions de personnes déplacées suite aux inondations et dont la préoccupation première est de survivre. Le Pakistan est plus développé que Haïti mais mettra des années à se relever de cette catastrophe, sans compter l’opportunité pour les talibans de se renforcer avec les moyens que l’on connaît.

Les catastrophes naturelles sont des fléaux dont on se relève souvent avec difficulté mais cela n’empêche pas les hommes de pourrir les situations en jouant de guerres civiles ou de conflits classiques avec comme spécialité récente la toute nouvelle guerre d’ingérence, menée par les Etats-Unis en Irak puis en Afghanistan. Deux pays où il ne fait pas bon vivre. C’est l’homme qui cette fois crée un climat pourri. Lors d’une catastrophe naturelle, il est préférable de ne pas croiser un arbre se déracinant ou se trouver face à une coulée de boue ou sous un immeuble s’écroulant. Dans un pays en guerre, il vaut mieux éviter les mines, ne pas se trouver près d’un kamikaze doté d’une ceinture d’explosif, ni croiser une balle, qu’elle soit perdue ou pas. Réjouissons-nous donc d’habiter en France, sans pour autant fermer les yeux sur le monde qui ne va pas très bien et dont les événements laissent penser que la course au progrès a peut-être trouvé ses limites. L’avenir ne reposant pas tant sur les innovations industrielles que sur le psychisme humain. Réfléchissons aux 60 millions de contrats passés en téléphonie mobile, presque un par habitant. Par contre, il reste des millions de mal (ou pas) logés mais l’industrie produits des véhicules de plus en plus luxueux et donc coûteux. Le blé augmente, l’électricité aussi, plus un tas de services essentiels, sans compter les impôts locaux et les loyers. Mais les salaires n’augmentent pas. Concluez par vous-même. Quelque chose ne fonctionne plus. Sans l’imagination de la raison et la raison du cœur, point de solutions aux défis qui nous attendent. 2010 aura-t-elle été l’année de la prise de conscience ?

Méfions-nous cependant des gourous climatiques. Il semble que des phénomènes naturels extrêmes augmentent en nombre et en intensité. Cela nous pouvons le constater et compter sur les Etats pour réparer les dégâts. Par contre, invoquer un dérèglement climatique lié au réchauffement reste une hypothèse et il y a pire. Ceux qui pensent qu’on peut réduire ces phénomènes et agir sur le climat nous font perdre notre temps et notre argent. Il faudrait les licencier de leur emploi dans les instituts, cela ne pourrait que rendre plus serein le climat ambiant. Le climat repose sur les lois de la physique statistique. C’est un phénomène entropique auquel s’ajoute l’entropie produite par l’homme. Entropie et anthropie. Nous ne savons pas si la sécheresse en Russie et les inondations sont influencées par l’activité humaine. Mais nous savons que ces phénomènes sont catastrophiques.

La perception du monde varie en fonction des périodes. Force est de constater que l’époque n’est plus à l’optimisme que les plus de cinquante ans ont connu dans les années 1970. Pourtant, à cette époque, nous vivions dans la perspective d’une possible destruction de la planète au cas où les deux blocs décident d’appuyer sur le bouton nucléaire. Néanmoins, cette option n’altérait pas le cours ambiant du monde car tant que l’arsenal dissuasif était sous contrôle, les affaires continuaient. A l’inverse, la situation économique en 2010 aux Etats-Unis ne semble plus être sous contrôle et si la destruction de la planète n’est plus à l’ordre du jour, certains analystes s’interrogent sur le devenir du pays de l’oncle Sam avec ses masses errantes, sans logement, sans emploi, se précipitant pour demander des formulaires d’aide. A voir cette foule de 30 000 Américains quémandant un bout de papier, on se met à imaginer les scènes de famine avec ces Somaliens attendant leur ration de riz. Quant à ces queues d’Américains attendant de pouvoir bénéficier de soins dentaires organisés par l’aide publique, elles évoquent l’ancienne Union soviétique et ses files d’attente pour quelques morceaux de viande.

Si l’on suit cette inquiétante analyse proposée par Dedefensa, les Etats-Unis, pays qu’on croyait inébranlable, capable de surmonter toutes les crises, eh bien ce pays serait en voie d’effondrement. Quant à notre vieille Europe, on dira en usant d’un euphémisme qu’elle n’est pas bien servie par ses dirigeants, surtout ceux d’Italie et de France. Le pays qui s’enorgueillit d’avoir inventé les droits de l’homme vient de promouvoir un racisme d’Etat par la voix de son président. Signe supplémentaire d’une mauvaise passe. Le débat philosophique est lancé. La civilisation moderne est-elle sur le chemin d’un lent effondrement ? Voilà une interrogation digne de mobiliser les esprits. Mais sans doute, est-il plus facile et juteux de jouer les inquisiteurs de la cause freudienne en allant fouiller les fonds de tiroirs de Sigmund. Après tout, la crise étant ce qu’elle est, rien n’interdit de faire des affaires. Tant que le système tient, tout ce qui est technique et répond à un besoin ou un désir est réalisable, avec quelque profit en perspective. Ensuite, la chute finale est envisageable. Il est des civilisations, celle des Mayas par exemple, qui ne se sont pas relevées. La civilisation moderne livre quelques signaux montrant qu’elle prend le chemin du chaos mais nul ne peut prédire l’avenir. Rome s’est transformée en s’effondrant. Quid de l’Occident après 2000 ?

Pour être honnête, la thèse d’un effondrement généralisée relève de l’eschatologie spéculative, empruntant quelques ressorts aux vieilles prophéties et autres gnoses millénaristes. Les conditions matérielles vont certainement changer, mais le système restera productif. Les sociétés amorceront sans doute quelques virages politiques, avec la crainte de dispositifs policiers très « agressifs », le tout adossé à une surveillance généralisée. L’homme s’est plus dévoilé comme un animal docile ou despotique que comme un sujet épris de liberté. L’ordre devrait régner sur les territoires, avec des zones problématiques, marquées par le non droit, la délinquance, la pauvreté, les trafics illicites. Le système fonctionne de manière absurde. Les fonds nécessaires pour aider le Pakistan sont équivalents à ce que coûte deux ou trois d’intervention militaire en Irak et en Afghanistan. La Russie souffre des incendies alors que les milliardaires russes emplissent les palaces. Le système est stupide.

Au bout du compte, les effets positifs du progrès semblent décliner et même le progrès en lui-même. Est-ce le progrès qui régresse ou bien notre perception d’un progrès continu ? Sans doute, si nous transformons nos règles d’évaluation, tant matérielles qu’axiologiques, nous verrions que le progrès suit non pas « sa course » mais peut emprunter un chemin que nous ne savons pas encore pratiquer avec une docte sérénité et une application déterminée.

Docilité et despotisme, finalement, c’est le lot ordinaire de l’Histoire et des sociétés. La Civilisation serait une super-forme culturelle produite par de grands ensembles sociétaux organisés grâce à une substance sociale faite de despotes et de populations soumises. Tel se présente le verre à moitié vide. Ajoutons la liberté, l’art, la vérité et l’amour, nous aurons un verre à moitié plein. Alors que ceux qui ont lu ce billet jusqu’à la fin trinquent. Bon appétit, bonsoir !

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38 réactions à cet article    


  • Numero 19 Numero 19 18 août 2010 10:29

    En astrologie ou dans les tarots, la figure de la Mort est l’équivalent du changement, du renouveau.
    Les partisans de théories newages n’ont peut-être pas tort. Bon, ok, quand ils parlent d’extraterrestres bienveillants qui parlent aux médiums avec des termes relativement éthérés ils sont moins crédibles.

    Il y a un truc pourri dans l’atmosphère, un truc qui déconne au niveau global. Géosphère, atmosphère et biosphère ne sont plus en paix. Un équilibre qui n’est plus, un ordre établi à l’agonie.

    On ne peut que palabrer un peu au coin du feu, en attendant de voir ce qui se passera, en jouant les prédicateurs et plaisanter sur une fin du monde pour faire frissonner.

    On va mener notre petit train-train quotidien, pour ensuite tweeter un « lol merde c’est la fin. Adios. ».


    • Gabriel Gabriel 18 août 2010 10:45

      Bonjour N° 19

      Il y a un truc pourri dans l’atmosphère, un truc qui déconne au niveau global. Géosphère, atmosphère et biosphère ne sont plus en paix. Un équilibre qui n’est plus, un ordre établi à l’agonie.

      Ecologiquement parlant nous allons droit dans le mur car nous pourrissons notre environnement, mais chut ! Il ne faut pas le dire sinon vous êtes un dangereux écolo intégriste bobo … Ne pas bousculer les certitudes télévisuelles, ne pas déranger la finance, chut !….    


    • Alpo47 Alpo47 18 août 2010 10:34

      La civilisation sur le point de s’effondrer :
      Sommes nous vraiment « civilisés » ? Quels en sont les critères ?Les bien matériels ou ... la place accordée aux plus faibles. Dans le deuxième cas, je doute ...

      « ...Vivre dans un pays industrialisé, sécurisé, pacifié, pas trop secoué par le climat, constitue un privilège sans égal.... »
      Certes, et pourtant ces pays sont également très fragiles et leurs habitants peu habitués à vivre simplement. Un gros « accident », nous mettra dans un grand embarras, tellement nous sommes dépendants, notamment de l’énergie.

      Pour ma part, il n’y a pas de spéculation eschatologique, mais je pense que nos économies ont été minées,par les folies spéculatives, les excès prédateurs du capitalisme, l’aggravation de l’état de la planète, mais aussi les injustices profondes qui sont à la base de quasi toutes les sociétés.

      Effondrement ? Tout dépend encore de ce que l’on met derrière ce mot ? Une période plus ou moins chaotique et compliquée, surement. Ensuite, ce sera à nous de recommencer, autre chose...


      • ze_clarky ze_clarky 18 août 2010 23:08

        Autre chose... Hélas, j’en doute. Le problème ne réside pas, à mon sens, dans les systèmes (monarchie, empire, dictature, oligarchie, démocratie...), ni même dans les économies (communisme, capitalisme, étatisme...), mais bel et bien dans l’être humain. Tout ce qu’il y a de pire et de plus dénonçable en l’être humain, lui est intrinsèque, réside au plus profond de ses gènes... Avons-nous la prétention de pouvoir modifier le génome de l’homo sapiens sapiens (nous) ? Non bien sûr. Seuls les Américains, dans les années soixante s’étaient essayés à rendre plus « pure » ce qu’ils considéraient être la « race américaine » en castrant une certaine catégorie de la population (les pauvres). Donc, ayant conscience de notre misérable condition, nous petits être humains perdus dans l’univers, et sachant pertinemment que nous n’en sommes certainement pas au stade ultime de notre évolution (puisque encore trop en proie à nos pulsions, émotions et vices) ; nous devrions prendre conscience que, quoi qu’il en soit, quoi que nous fassions, quel que soit le contexte et l’époque que soient les nôtres, nous aurons toujours à faire à nos contemporains, qui eux, seront toujours plus « tentés ». Même si nous, lecteurs et rédacteurs d’Agoravox, en relisant a L’esprit des lois » de Montesquieu, nous pouvons nous dire que finalement, les Grecs avaient raison en parlant de stoïcisme, et qu’il y aura toujours des hommes et des femmes pour penser, et envisager la civilisation ; nous ne devons pas pour autant tomber dans l’idéalisme ou la naïveté.


      • pallas 18 août 2010 10:44

        Sa fait quelques années que je repete inlassablement la fin de notre civilisation Occidental.

        Au début sur Agoravox, que de mépris à mon égard, traité de tous les noms, ou de pessimiste.

        Aujourd’hui nous voyons le bilan de 40 ans de décadence qui a débuté par cette Génération 68, la pire Génération de toute l’histoire de l’Occident, qui a tout détruit comme Attila le Huns pour jouir sans entrave.

        Destruction total de la civilisation, la notre, en faisant dans la médiocrité comme valeur absolu, il suffit de voir ce fameux Art Contemporain qui est à l’image de notre société puéril, qui n’a d’allure qu’une vulgaire Décharge Public.

        L’Occident est terminé, les nouvelles Générations les Trentenaires et les Quadra ne sont rien d’autre que de vulgaire crétins, non intelligents.


        Nous vivons dans un monde ou «  »«  »«  »«  »le Plus Fort Mange le Plus Faible«  »«  »«  », qu’on le veuille ou non.

        Nous ne representons absolument rien dans le Monde, mise à part que nous sommes pris pour une bande de Tocard, les USA font rigoler le Monde entier, l’Occident est devenu soit le Bouffon du roi ou simplement c’est l’indifférence, c’est au choix.

        Des pays en état de guerre civil multi ethnique, ultra endetté, ultra corrompu, chomage de masse, une école qui fabrique des crétins, des pays vivant à crédit.

        Une société de Rentier, de feignant, de lache, une société de Parasite.

        L’Occident est Mort.

        C’est un fait irréfutable, nul ne peut maintenant le contester.

        Nous ne sommes qu’au début de la fin de notre civilisation, vous n’avez encore rien vu.

        L’Occident vie comme un Parasite au Crochet de l’Asie, mais celle ci nous ejecteàjuste raison comme des malpropres.


        Augmentation de plus de 30% des salaires en moyenne en Chine que ça soit la classe moyenne et Prolétarienne, pendant que nous sombrons dans les ténèbres.


        Pendant que nos sombrons dans le Tiers Monde, l’Asie est devenu le Maitre du Monde.

        Hier l’afrique dominé par l’Occident, aujourd’hui et demain dominé par l’Asie.

        Les deux dragons d’Asies suivi des tigres d’asies font regner la pluie et le beau temps sur la planete, le Soleil ce leve à l’Est dorénavant.

        Nous sommes devenu le Nouveau Tiers Monde.

        L’Europe, qui hier était Fiere est devenu une vieille prostituée ce vendant au plus offrant comme une vulgaire Catin du Bois de Boulogne.


        • anti-oligarchie anti-oligarchie 18 août 2010 12:23

          Le plus alliénant de tous ça, c’est l’animation culturel tout autour. Propagande sur le féminisme...sur l’homosexualité...Du pseudo-progressisme pas chère. Pour finalement mieux cacher la véritable lutte des classes.

          La destruction de la civilisation occidental commence par son taux de natalité. Nous sommes dans un modèle ou la femme ne reproduit plus(syndrome Bridget Jones oblige) ,et donc nous sommes obligé de faire venir des immigrés(que j’aime bien d’ailleurs, meme si d’un point de vue théorique...),qui eux meme viennent faire pression sur les salaires et détruire les acquis sociaux des français.

          Quelques signes de cette dégénérescence qui ne trompe pas.Laddy gaga. Chantant à poile avec des cannettes de soda sur la tete. C’est à dire le retour à l’état animal(on retrouve certains spécimen dans l’amazonie proche de laddy gaga)


        • dom y loulou dom y loulou 18 août 2010 12:51

          malheureusement exact pallas

          et ce ne sont pas les perspectives ni les idées ni les remèdes qui manquent,

          mais cette stupide croyance que la grande industrie veut le bien du nombre.


        • ze_clarky ze_clarky 19 août 2010 00:29

          Je suis partiellement d’accord avec votre commentaire Pallas. Il est vrai que, chaque année, en Chine, il entre dans la classe moyenne, 60 millions de personnes ; et que dans une quinzaine d’années, la voix des Chinois portera bien plus qu’au préalable. Cela dit, vous semblez chier sur ce que vous appelez « l’occident ». Faut-il vous rappeler ou vous apprendre que c’est l’occident qui est à l’origine de la Pénicilline, du vaccin contre la Rage, de la neurochirurgie, de l’I.R.M... Faut-il vous rappeler ou vous apprendre que c’est la France, qui est à l’origine de l’idée qu’un homme n’est ni un animal, ni un objet (les droits de l’Homme) ; à l’origine de la séparation des pouvoirs (grâce à Montesquieu d’ailleurs) ; à l’origine de la logique (grâce à Descartes notamment) ; à l’origine de l’égalité de traitement quel que soit votre rang ; votre grade, ou votre classe sociale (grâce à Napoléon et son code civil, sur lequel vous vivez encore aujourd’hui)… Napoléon qui, on aurait peut-être trop tendance à l’oublier, est l’instigateur de nombreuses idées si novatrices que l’on vit encore dessus aujourd’hui (Code civil, code pénal, code du travail, premier code de la route, préfectures, collèges, lycées, universités, chambres du commerce et de l’industrie, chambres des métiers, haute cour des comptes…). Faut-il vous rappeler que c’est également la France qui est à l’origine de l’Internet (L’armée américaine avait sollicité un professeur en psychologie cognitive pour élaborer un système de communication qui puisse fonctionner même après une attaque, d’où l’idée de ce cognitiviste Français de calquer le réseau de communication de cette armée sur le réseau neuronal, naquis un réseau décentralisé) ; faut-il vous rappeler ou vous apprendre que c’est aussi la France qui est à l’origine de ce que l’on appelle le micro-ordinateur, car, en effet, c’est encore un Français qui avait eu l’idée de placer tous les composants d’un ordinateur dans un seul et même boitier ; faut-il vous rappeler ou vous apprendre que c’est encore la France qui est à l’origine de la carte à puce avec Roland Moreno ; faut-il vous rappeler ou vous apprendre que c’est aussi la France qui est leader en matière de train à grande vitesse (T.G.V.), en matière de jets privés (Falcon), en matière de bateaux pneumatiques motorisés (Zodiac) ; faut-il vous rappeler ou vous apprendre que c’est une fois de plus la France qui est à l’origine de l’écran tactile et de la miniaturisation des disques durs utilisés dans tous les appareils de type iPhone et autre… ? J’en oublie beaucoup. Ce n’est pas parce que nous sommes actuellement dirigés par un parasite, placé là par les hommes d’une certaine Amérique (qu’il est allé remercier quelques jours après son élection), que nous devons pour autant baisser les bras, et ne plus croire en le potentiel de notre pays, et notre civilisation. Certes, les valeurs de l’argent et du consumérisme sont des non-valeurs, à foutre à la poubelle, mais tout de même, ne croyez-vous pas que l’on a encore notre mot à dire, que l’on a encore de nombreuses cartes à jouer ? Il suffit en réalité qu’un véritable homme d’État, amoureux de sa patrie, arrive au pouvoir pour qu’il lui redonne toutes ses chances, et tout son potentiel. Je suis convaincu que la voix de la France, et peut-être, par cette dernière, la voix de l’occident, peut encore porter à travers le monde.


        • 65beve 65beve 22 août 2010 16:01

          Pallas,

          Vos parents ont dû vous imposer de vivre dans une communauté du Rouergue quand vous êtiez enfant.
          A trop vous être fait piquer le cul par des orties, vous detestez maintenant tout ce qui se rapporte de près ou de loin à 1968.

          Ai-je raison, là ?


        • liberta 18 août 2010 10:47

          La planète entière s’est fragilisée en se dotant de toujours plus de technologies

          Il suffit d’une catastophe naturelle ou d’éléments induits par l’homme (le nucléaire) pour remettre l’homme à la place qu’il avait au moyen-âge, et cela d’une minute à l’autre !

          Nous sommes tributaires de ces technologies toujours plus sophistiquées ayant entrainé la perte du « savoir-faire » que possédait nos ancêtres

          Savoir vivre aujourd’hui sans eau, ni électricité avec les concentrations urbaines introduites depuis un siècle relèverait de l’impossible pour la plupart d’entre nous

          La différence entre les populations paysannes du Pakistan et nous en Occident est que nous ne pourrions survivre là où eux le peuvent car ils possèdent le savoir- faire que nous n’avons plus

          Ils savent réparer, transformer un objet et en faire un outil, vivre de peu, tout ce que nous n’avons plus

          Je peux en attester, ayant vécu quelques années au Pakistan

          Nos richesses matérielles seront peut être en cas de catastrophe naturelle notre déclin par manque de « savoir-faire » qui aurait du rester le lien entre l’homme et la nature

          De puissants conglomérats financiers en ont décidé autrement et nous imposent aujourd’hui une vie faite d’artifices qui un jour nous pèterons à la figure

          La survie sera plus facile pour ceux qui ont la connaissance de la nature et aurons encore quelques notions de « savoir-faire »

          Jamais la planète ne s’est trouvée en situation de fragilité comme aujourd’hui - ce n’est un secret pour personne mais rien ne s’est mis en travers de cette fuite en avant

          Les écologistes sont souvent discrédités, à raison, dès qu’ils se déchirent en politique et dans le monde qui est le nôtre, comment faire exister un mouvement écologique sans le politiser ?

          Il faut que ce soit les citoyens qui s’emparent de ce problème qui, sans réactions populaires nous entrainera nos enfants vers le chaos



           -
















          • paul mohad dhib 18 août 2010 11:23

            Salut
            je vois aussi que la planète est fragilisée par la technologie....et la dépendance a une source énergétique abondante, et peu chère pour nous ....par rapport a ce que l’on gagne...
            pas chère est en effet toujours par rapport a quelque chose....
            D’accord aussi quand tu parles de populations du Pakistan qui survivent la ou on ne survivrait pas, surtout avec encore une horde de voleurs sur le dos...nota. pour moi financiers = voleur...raccourci qui me plait....
            un savoir faire disparu.....tel , l’utilisation de plantes ou de nourriture pour ne pas être malade...
            mon grand père mort en 1970 environ, n’a jamais eu d’électricité, d’eau courante , de chemin goudronne, faisait son jardin ,avait une basse court, faisait ses paniers en osiers, marchait avec des sabots en bois, tres utile pour poser des collets a lapin, ca laisse mois d’odeur...etc etc...
            c’est étonnant ce décalage entre lui en 1970 et ce monde....
            pour moi l’état de l’esprit est ce qui importe , se contenter de peu en se forçant ne marche pas, se contenter de peu est un effet secondaire d’être en harmonie avec la vie...avec sa vie,..et la la nature redevient primordiale,
            .la coopération volontaire de même serait alors un effet secondaire, comme d’aider un autre humain, ce monde est le notre car l’humain est malheureux , souffre , et comme il ne regarde pas en lui, il ignore ce qui se passe et alors il se venge sur les autres, sauf exceptions bien sur...mais ce n’est ni une raison ni une excuse ...
            vaste sujet a aborder par chacun, le sujet d’une vie....
            amicalement..


          • insomnia 23 août 2010 20:02

            @ Liberta

            Tout à fait en accord avec vous ! Rien à redire.


          • ze_clarky ze_clarky 8 octobre 2010 01:28

            Il ne s’agit pas de la technologie qui est en cause dans ce que vous dites. Vos constats sont justes, à certains endroits, la biomasse a disparu à 90 %, et les spécialistes du vivant estiment que toute vie terrestre cessera dès que cette même biomasse aura disparu à 95 % environ. Toute vie sur terre dépendant des autres (chaine alimentaire oblige), se voit menacée dès qu’une autre disparaît. Il semblerait même que le cataclysme du crétacé soit une partie de rigolade par rapport à ce qui nous pend au nez si l’on ne fait rien. Ainsi, comme je vous le disais, ce n’est pas la technologie qui est en cause, mais bel et bien les hommes, et quelque soit le système économique du moment. À ce sujet, et pour rappel, sous l’Empire romain, l’Afrique a connu un désastre écologique, en ce sens que certaines espèces avaient quasiment disparu en raison de l’exploitation que l’on en faisait pour les jeux du cirque aux quatre coins de l’empire. Bien plus tard, les communistes de l’U.R.S.S. ont également démontré qu’ils excellaient eux aussi en matière de désastre écologique, avec l’invasion des crabes de Mourmansk ou l’assèchement et la disparition de la mer d’Aral. Puis de nos jours, les Américains ont à leur tour démontré qu’ils n’ont rien à prouver non plus en matière de pillage du vivant (agent orange, napalm, RoundUp, O.G.M., culture intensive...). Trois systèmes économiques bien distincts et différents, mais les mêmes constats. La technologie est le produit du cerveau, de la culture. Elle a toujours existé et nous accompagne depuis que l’Homme est Homme. Lorsque l’Homo sapiens erectus s’est mis à frotter des silex pour faire du feu, il était en possession d’une technologie !


          • stephanemot stephanemot 18 août 2010 10:47

            Gros coup de blues ?

            Je vous suggere d’ecouter Screaming Jay Hawkins. Rien de tel pour garder le sourire pendant que Babylone s’effondre.


            • ZEN ZEN 18 août 2010 13:27

              Bonjour Stéphane !
              Non, pas de blues, Bernard est notre nouveau Toynbee...
              A suivre de près !


            • ELCHETORIX 18 août 2010 11:00

              bonjour l’auteur ,
              j’ai commencé à lire votre article par la conclusion et en remontant , puis , je l’ ai lu dans le bon sens .
              Que dire , sinon que votre analyse peut « tenir la route » , mais où avez-vous remarqué la civilisation , du moins une civilisation équilibrée ou du moins la plus équitable possible , il n’y en a pas , sauf celles en voie de disparition des tribus d’îles ou de forêts .
              Pour moi , on assiste à un effondrement des « valeurs » qui ont montré à la fois les capacités et les limites de ce système d’économie capitaliste industriel et financier .
              Bon je ne développe pas , car j’ai beaucoup de lectures .
              Cordialement .
              RA .


              • LE CHAT LE CHAT 18 août 2010 11:02

                qui vient d’être lapidé sur la photo ?


                • floyd floyd 18 août 2010 12:06

                  Les catastrophes naturelles ont toujours existé. Ce qui a changé c’est qu’elles sont médiatisées et qu’elles touchent plus de monde, puisque nous sommes plus nombreux.

                  Les titres alarmistes des journaux qui nous parlent d’évènements sans précédent n’ont aucune base scientifique. Mon propos n’est pas de nier la caractère tragique des évènements, mais de dire que cela a toujours fait partie de l’histoire humaine.

                  Je vous conseille de lire le livre de Emmanuel Garnier : Les Dérangements du Temps. Voici la présentation de l’éditeur :

                  « La certitude qu’ont nos contemporains de vivre un » changement « climatique ne date pas d’aujourd’hui. Tiré d’archives inédites, le présent ouvrage souhaite offrir une autre réalité des fluctuations climatiques et des perceptions que celle que les Européens en ont eue au cours des 500 dernières années. La première constatation concerne le caractère neuf du réchauffement observé depuis 30 ans. La réponse de l’historien est sans appel. Bien avant le Global Warning, nos ancêtres connurent des épisodes parfois très chauds dont l’intensité fit reculer les glaciers alpins à des niveaux inférieurs à ceux d’aujourd’hui. Plus tard, au beau milieu du fameux Petit âge glaciaire, l’Europe fut même confrontée à de véritables... vagues de chaleurs doublées de sécheresses mettant en péril la survie des populations. L’histoire ne serait-elle alors qu’un éternel recommencement. Si la réponse apparaît difficile à formuler en matière de climat, il est en revanche certain que les événements extrêmes qui focalisent tant l’attention de l’opinion publique aujourd’hui faisaient déjà partie du quotidien des sociétés anciennes. La sévérité des catastrophes observées sur cinq siècles démontre qu’elles n’eurent rien à envier à nos désastres récents. Confrontées à l’adversité climatique, nos sociétés, croit-on, passent d’une interprétation religieuse, avec son cortège de processions, à une sécularisation du fait météorologique dans le sillage de la pensée rationaliste et de l’intervention croissante des Etats. Une nouvelle fois, le verdict de l’histoire détonne et étonne. La notion d’Etat providence mérite une réinterprétation totale quand les archives révèlent, dès le XVIIIe siècle, les premières mesures d’indemnisation massive au profit des sinistrés ou encore la mobilisation mise en œuvre par les monarchies européennes en faveur des régions victimes des caprices de la nature. D’une actualité » brûlante « , cet ouvrage ne prétend pas livrer un nouveau récit linéaire accumulant des événements mais plutôt répondre, à l’aune de recherches récentes, à des questions concrètes que les scientifiques mais plus encore nos concitoyens et les médias se posent. »


                  • dom y loulou dom y loulou 18 août 2010 12:42


                    quand le mensonge est affectionné par le nombre, la civilisation, aussi technologique soit-elle, est déjà disparue et enterrée.
                    mais vous touchez le point précis que l’on PEUT changer
                    et comme il y a très peu de facteurs que l’on peut changer, celui-ci est d’autant plus valeureux.

                    car il FAUT s’en rendre compte
                    pour une civilisation il faut des êtres humains, debout, entiers, fiers d’être universels et non fiers de la personne qui leur est prêtée ou d’un système dont ils ne veulent rien comprendre et qui les étrangle petit à petit et donne à chacun son petit cancer mortel.

                    Ne pas se soucier des moteurs qui nous font agir et qui nous permettent de vivre est déjà de l’animalerie sans psyché et cette bétaillère pleine de divertissements prétend EXACTEMENT cela.

                    Rendormez-vous, amusez-vous, on s’occupe de tout et le barbare consomme jusqu’à l’esprit aujourd’hui dans une arrogance inégalée à ce jour.
                    accepter de vivre dans un contexte où toute logique est interdite sous peine de se voir criminalisé par un establishment COMPLETEMENT DEBILE ET SADIQUE est l’équivalent d’abdiquer de lêtre humain en faveur d’une bétaillère.
                    Relire Rhinoceros de Ionesco.

                    c’est pourquoi certains fondamentaux, les piliers de l’âme selon le christ, ne doivent pas être oubliés ou c’est l’ignorance qui, incapable de s’occuper de sa propre vie, prétend gouverner la vie des autres. Barbarie assurée.


                    www.ludus.ch

                    « c’était comme quelqu’un qui aurait donné de l’eau à boire à des assoiffés
                    qui niaient avoir soif... comme si quelqu’un leur avait montré l’esprit et quils
                    nieaient l’avoir appelé. Voyez-vous, ce qu’il avait à leur dire ne leur plaisait pas. »

                    tiré des illustres récits « des hommes et des mâchemarloffs » ...  ;)


                  • dom y loulou dom y loulou 18 août 2010 12:44

                    merci bernard pour les questions de fond


                    • slipenfer 18 août 2010 12:51

                      bon article : quelques détails a discuter mais je préfère participer a la prise de
                      consciences.
                      Vidéo musique sur l’aliénation des peuples conséquente à la mondialisation.
                      De mieux en mieux les vidéos, vraiment excellent anti-NWO :Lien

                      Le nouvel ordre mondial  : Lien (Une vidéo de qualité a voir en entier)

                      A manger pour les trolls (Cette année 2010) l ’année n ’est pas fini etc..ect......


                      • Frabri 18 août 2010 13:38

                        L’effondrement de la civilisation tombe bien pour « le temps des utopies »

                        http://www.monde-diplomatique.fr/mav/112/

                        Et pour un « nouveau projet de civilisation »

                        http://www.google.fr/search?hl=fr&source=hp&q=%22nouveau+projet+de+civilisation%22&meta=&btnG=Recherche+Google


                        • zackgg zackgg 18 août 2010 14:26

                          Peut être que le monde aurait gagné a stoppé son évolution à un moment de l’histoire. Y a t-il eu à un moment un point d’équilibre qu’il n’aurait pas fallu dépasser entre l’homme et la nature ?

                          L’homme bien présomptueux croit pouvoir régler tous les problèmes et améliorer son quotidien à l’infini. L’arrogance fini toujours par avoir raison de toutes les bonnes intentions.

                          Il ne faut pas se leurrer. Croyez vous que tous les habitants de cette terre pourront un jour vivre dans la paix et le confort ? Cela sera toujours pour une minorité. Les différences seront toujours sources de conflits. Les associations n’existent que pour écraser ou asservir d’autres rendus plus faibles.

                          La nature parait parfois impitoyable mais elle aussi doit lutter pour survivre. Et peut être qu’elle nous aide plus qu’elle ne nous menace en agissant comme régulateur....

                          De toute façon l’homme n’a pas besoin des catastrophes naturelles pour disparaitre, pour cela il se suffit à lui-même.


                          • maow maow 18 août 2010 16:22

                            C’est en faisant des erreurs que l’on apprend. Mais encore faut-il se remettre en question de temps en temps, ce que fait un certain nombre de personnes, sauf les gouvernements et les industries, et c’est bien là le problème, il va sûrement falloir que ce soit le peuple qui donne le signal d’appel... smiley


                            • slipenfer 18 août 2010 16:28

                              bonne nouvelle ? on va etre krabouillé par une planète
                              NIBIRU ARRIVAL DATE CONFIRMED IN A CROP CIRCLE !!  smiley

                              aux secours ils arrivent, que fait donc la police, toutes ces céréales
                              aplatis par 2 mec bourrés c ’est honteux et en pleine crise du blé !
                              Le prix du pain monte de 20 % en Russie smiley


                              • jjwaDal jjwaDal 18 août 2010 17:53

                                Nous vivons tous bien au-dessus de nos moyens (avec l’économie ubuesque qui est la religion moderne) et donc tous coupables. Certains plus que d’autres, mais on ne va pas mégoter...


                                • Coopain des bois Coopain des bois 18 août 2010 18:44

                                  Un éveil ! Nous assistons à un éveil !

                                  Eveil tout simplement à la réalité existentielle, la fragilité, l’éphémère, l’impermanence, l’insécurité, la cruauté tout autant que la générosité, la solidarité, la créativité qui l’habite.

                                  Il me semble que j’assiste à l’écoulement globale d’une illusion : celle de la possibilité de s’échapper, de se distancier, de se mettre en sécurité, de s’abstraire de cette réalité existentielle par la science, la technologie, la convoitise, le sexe, le pouvoir et l’argent !

                                  Tout cela va s’écrouler et c’est grandiose ...
                                  ... car l’illusion est un enfermement, un enfer mental qui ne peut générer qu’un enfer relationnel !

                                  Tout est contenu dans l’instant présent, ni plus, ni moins, un contenu qui se transmet ainsi de génération en génération !

                                  Illusion dans le sens que rien ne change essentiellement,
                                  mais qu’il ne s’agit que de variations de l’épreuve humaine,
                                  toujours la même épreuve humaine,
                                  qui ne fait que changer de modalité :
                                  reconnais toi, toi-même !

                                  Les êtres, comme les civilisations passent, naissent dans les douleurs de l’enfantement, et finissent par mourir dans les douleurs du pourrissement.

                                  Paradoxalement plus on essaie de prendre de la distance, de se mettre en sécurité, de s’affranchir de la réalité, plus elle nous rattrape durement avec brutalité !

                                  Je crois que le bonheur dans tout cela, est une quête sans fin, d’une simplicité déconcertante, et gratuitement accessible à tout à chacun, celle de la contemplation de la réalité, un bonheur contagieux dans la plus simple des rencontres banales.

                                  L’icone du Christ sur la Croix est dans ce sens, une source d’inspiration de la Sagesse,
                                  un garde fou à toute tentative d’illusion,
                                  car le meilleur de l’humain y resplendit en plénitude dans la pire affirmation de l’adversité,
                                  ce qui donne au contemplatif de plonger tout entier dans la réalité telle qu’elle EST
                                  ni plus, ni moins !

                                  Il y a dans d’autres spiritualités d’autres chemins qui mènent à la même fin : cheminer !

                                  Je ne suis qu’un passeur de la Vie
                                  un semeur de bonheur,

                                  qui s’ignore,

                                  et quand il se reconnait,
                                  appelé faiseur de PAIX !


                                  • Pyrathome pyralene 18 août 2010 22:42

                                    Vous auriez été plus inspiré en mettant cette image sur votre excellent article, Bernard......
                                    Une balle dans le pied pour en finir avec la façade démocratique en est le vrai symbole.....


                                    • entrevuew 18 août 2010 23:34

                                      La solution est dans le métissage :

                                      http://www.youtube.com/watch?v=3CMwcdtYlK0&feature=player_embedded

                                      Notre civilisation est morte il est temps de laisser place à l’Afrique et à son peuple qui le mérite entièrement après tant d’oppression.

                                      L’Afrique est l’avenir de l’Occident bientôt les Présidents Européens seront noirs et ce jour là, on aura gagné car être bon c’est aussi donner sa place même si cela peut faire mal (comme avec l’imposition de quotas).

                                      Mais nous devons relever les défis du métissage et devenir un pays arc en ciel comme l’Afrique du Sud et le Brésil puis avec le temps nous seront tous noirs et ce jour là nous aurons gagné.

                                      Merci à ceux qui apprécieront mon message de paix et d’amour, si rare par les temps qui court.


                                      • ffi ffi 19 août 2010 00:45

                                        « Est-ce le progrès qui régresse ou bien notre perception d’un progrès continu ? »

                                        Il me semble contradictoire de parler d’un progrès qui régresse. En effet, par définition le progrès progresse.
                                        Le problème me semble être plutôt ce qui est vendu sous le label progrès. Cela fait plusieurs années que sont pratiquées des politiques de régressions sociales pour l’écrasante majorité des gens, mais vendue sous l’étiquette « progrès »

                                        Par exemple, privatiser la monnaie fut un de ces « progrès » nous ramenant 50 ans en arrière (ou 200 ans si l’on veut bien considérer que l’aspect oligarchique de la Banque de France telle qu’elle fut créée par Napoléon était déjà une régression). Ou bien les délocalisations, elles furent un de « ces progrès » nous déchargeant de ces « productions à basse valeur ajoutées ». Ou encore, l’abdication de la souveraineté en faveur d’une Europe sans démocratie réelle, ce fut un de ces « progrès » sensé nous mener vers le gouvernement idéal « la gouvernance ». La multiplication des médias, seul changement récent, n’est rien d’autre qu’un progrès des perceptions illusoires.


                                        • Coopain des bois Coopain des bois 19 août 2010 08:18

                                          D’accord pour dénoncer cette confusion du langage : « progrès, croissance » qui sont en réalité « régression, décroissance ».
                                          Croissance : « développement progressif d’un être, d’un animal ».
                                          La croissance économique ( PIB) ne rend compte que de l’activité. L’activité n’est pas forcément croissance. Une guerre est une source de croissance économique, la production de produits polluants, le gaspillage de nos ressources énergétiques est une source de croissance. Dans un organisme, le cancer est une suractivité de multiplication cellulaire dans un corps jusqu’à compromettre la vie de l’être.

                                          Une collectivité pourrait être défini comme un ensemble structuré et organisé de personnes, structuration et organisation ayant comme vocation de favoriser tout autant la créativité, le bien-être de chacun que de toute la collectivité, et d’assurer l’entretien, la valorisation du patrimoine à transmettre aux générations futures.

                                          Dans cette définition il est évident que notre économie en suractivité débordante est en pleine décroissance.

                                          Le progrès pouvant être défini comme l’amélioration des qualité de la collectivité, donc de ces engagements socio économiques et environnementaux. Nous constatons que nous sommes à un point de régression tel que la survie de la collectivité est menacée.


                                        • mpag 19 août 2010 03:08

                                          ce ne sera pas la fin de la civilisation mais la fin d’un modèle de gouvernance et le début d’un nouveau bien pire , et celui ci a déjà commencé.
                                          l’occident nous ont vendu la democratie comme le remède à tout les maux. le peuple souverain de lui-même (bien sur) et détient le pouvoir collectivement (de mieux en mieux)
                                          c’est plutôt l’inverse qui se produit. vote de loi à l’insu du peuple rappelons nous le traité de Lisbonne, manipulation psychologique de la population (diviser pour mieux régner, noir contre arabe, gitan contre français.............), programme télé indigne, fait pour nous abrutir (seul certains auteur de presse écrite sont digne d’intérêt) .......... et j’en passe
                                          Le but de la démocratie c le controle de la population par les sentiments (telles causes tels effets) et non par intérêt du peuple.
                                          nous sommes rentrer dans une « démocratie » deguisée en véritable dictature du pouvoir et de l’argent. la civilisation est sauve même si au fond la véritable démocratie est sur le point de mourir


                                          • Mikado 20 août 2010 02:21

                                            Ce n’est que mon avis, ce que je ressens, et une partie de ce que pense ceux avec qui j’en parle ... car celà fait déjà des années que je ne peux m’empêcher d’en parler avec les gens, amis, collègues, voisins ... quelque soit leur origine, culture, religion ...
                                            Nous sommes dans un système « d’escavage moderne » ou le fouet a été remplacé par « le pouvoir d’achat » et « le rêve qu’on vend dans les médias (eux même non objectif et controlé, voir acheté) ». On barratine les gens avec tout de sorte d’histoire (soit disant vrai), toutes les plus sordides les unes par rapport au autres, en y glissant des émission « variété » de plus en plus débile ... abrutissant, voir hypnotysant la population. Tant que les gens ne se poseront pas de questions, encore des questions, suivi de quelque bonnes question sur le monde et la société dans laquelle ils vivent, tant qu’ils ne seront pas confronté à des problèmes dramatiques les touchant directement, et tant qu’ils garderont leur petit comfort alors ils accepteront toujours ce que les dirigieants politiques leur promettent mais ne font pas pour le peuple ( + aussi ceux qui sont derrières, les grands lobying dont on ne parle jamais (ex : Groupe Linderberg) )

                                            Avide de toujours plus, ces « dirigeant », courreront à leur perte et à celle du monde d’une manière ou d’une autre, car comme tout le monde ici le constate et le pense, notre maison (la terre) est mis à sac d’années en années, mais personne ne voit de concrète solution.

                                            Les scientifiques sont de moins en moins des « sages » et « émettent » trop vite de nouvelles hypothèse pour tel ou tel phénomène, comme si ils étaient entrain de se concurencer pour continuer ) recevoir des budgets pour ne pas être au « chomage » ... (je pense au réchauffement climatique, qui pour moi est avant tout lié au cycle de notre planète, et de l’influence de notre soleil, et même peut-être d’autre source d’influence ... auquel nous rajoutons la pollution globale à tout niveau, mais aussi au OGM dont les sicentifiques de Monsanto ont modifié les résultats des tests sur les effets indésirables, et il y en a bcp d’autres encore qu’on ne médiatise pas bcp, car ca dérange le système mis en place partout dans le monde.... ).

                                            Les vraies valeurs de respect, entr’aide, courtoisie etc ... disparaissent peu à peu, et l’égoisme prend le dessus ... les nouvelles générations se retrouvent de plus en plus tot dans une jungle, nétant que le reflet de notre société, devenant de plus en plus tot, à la fois des enfants rois, mais également des animaux entre eux et dans notre société ... notre ... si l’on peut dire, car ceux qui souhaite se marginaliser ne le peuvent pratiquement pas, et si ils le font, ils sont automatiquement catalogué et pointé du doigts comme tous ceux qui ne rentre pas dans le moule à cause de leur différence physique (personne obèse, naine, handicapé, ...) Les nouvelles valeurs mis sans cesse en évidence par les magazines, les médias, sont le pouvoir, l’argent, la beauté, de suivre la mode, la technologie .... des valeurs qui n’ont plus de valeur une fois la société détruite ... qui ne servent plus à rien et qui ne permet pas de simplement vivre !

                                            Démocratie (cause tjrs tu m’interresses mais je m’en tappe) est juste moins virulente de la dictature, et pourtant c’est ce que les grands de ce monde essaie de mettre en place ... dans le monde, par la ruse, par la force !

                                            Nous sommes inefficace face à tous les « problèmes » dans les différents aspects du monde, puisque les vraies valeurs ont changées ... et que le système a pratiquement déjà ANEHANTIT la définition du mot SOLIDARITE !


                                          • Axel de Saint Mauxe Nico 22 août 2010 10:46

                                            Encore un article qui ne dit que des banalités.

                                            Je préfère la philosophie de comptoir, elle est au moins plus rigolote.

                                            Là, c’est plus fade q’un camembert au lait pasteurisé, en plus cela ne dit rien. Aucun intérêt.


                                            • M.Junior M.Junior 22 août 2010 10:47

                                              Bernard

                                              De l’histoire des civilisations de Toynbee, j’ai retenu la faiblesse de sa démonstration quand au rôle d’une église universelle.

                                              De la grammaire des civilisations de Fernand Braudel, j’ai retenu que la civilisation pouvait être au singulier ou au pluriel

                                              Du choc des civilisations d’Huntington, je conteste son absence de créativité quant à créer une nouvelle humanité où l’économie n’est qu’une composante du système et non le système sous-jacent.

                                              Des expériences passées, des cycles de la vie, je n’oublie pas d’inventer ma vie et non d’être dans des scénarii de vie déjà rédigés.

                                              A bientôt


                                              • MICHEL GERMAIN SO ! 23 août 2010 08:44

                                                Je passe par là 5 Mn...Mayas, Egyptiens, Grecs, Romains...t’en veux des chutes de civilisations toi ?
                                                 
                                                « Civilisation » ne veux pas dire « organisation humainement juste ». C’est d’ailleurs peut être pour cela qu’elles s’effondrent toutes... ? Non ?


                                                • MICHEL GERMAIN SO ! 23 août 2010 15:00

                                                  Il y a quand même quelqu’un qui est allé jusqu’en bas pour mettre un moins... ! C’est Dugué ?


                                                  • MICHEL GERMAIN SO ! 23 août 2010 15:04

                                                    je vais en mettre une qu’elle est profonde : « un peuple libre est un peuple qui peut imaginer autre chose que ce qui est »...

                                                    ça va achement penser la, du coup...

                                                    BiSo.

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