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Accueil du site > Tribune Libre > La clé à cliquet Européenne

La clé à cliquet Européenne

Au nombre des grandes inventions de l'espèce humaine il y avait eu la roue il y a quelques milliers d'années, le papyrus quelques temps après, le fer enfin, la médecine, l'électricité, le nucléaire, etc...., et j'en passe.

Les concepteurs et les metteurs en œuvre de la construction de l'Union Européenne ont quant à eux inventé la clé à cliquet à sens unique de rotation. C'était l'outil qui manquait dans la caisse à outil du parfait assassin des peuples. Avec cet outil tout devient irréversible. On invente par exemple un nouveau concept ahurissant tel que celui de l'Euro qualifié "d'autoroute sans sortie".

La clé à cliquet à sens unique de rotation est en acier non délocalisé et probablement indélocalisable (même si certains estiment qu'elle serait née aux Etats Unis, au lendemain de la seconde guerre mondiale). De conception simplissime elle témoigne du génie des tyrans. C'est une oeuvre tout simplement géniale.

Pour rappel la précédente tentative de meurtre tentée par l’Allemagne Hitlérienne, l’Italie de Mussolini et l’Espagne de Franco, ayant échoué il fallait réagir et créer de nouvelles conditions favorables à une vraie, une incontestable dictature des peuples. Mais il ne fallait surtout pas reproduire les mêmes erreurs. Cette fois-ci il fallait se montrer malin.

Je ne sais si les protagonistes de ce gigantesque projet d'asservissement des peuples sont malins (l'avenir nous le dira), ce qui est sûr en revanche c'est qu'ils se sont montrés particulièrement efficaces jusqu'à présent. Avec les événements récents le monde de la haute finance et les multinationales peuvent se frotter les mains. Ils ont fait du beau travail avec leurs copains politiciens aux manettes.

C'est 27 pays qui sont maintenant corps et âme prisonniers.

Le servage a été officiellement rétabli.

La clé à cliquet à sens unique de rotation a fonctionné à merveille.

D'ailleurs le jury du prix Nobel ne s'y est pas trompé qui a décerné son prix Nobel de la paix à l'Union Européenne.

La paix, le servage des populations, tout cela c'est du pareil au même.

Demain je vous parlerai d'un autre outil merveilleux de la construction de l'Union Européenne : La pompe aspirante, ou comment spolier les peuples jusqu'à ce qu'ils en crèvent.


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12 réactions à cet article    


  • Romain Desbois 27 octobre 2012 08:35

    C’est dommage car le sujet semblait intéressant mais hélas c’est bourré de contre vérité comme disent les politiques.


    • BA 27 octobre 2012 10:19

      En zone euro, la dette publique de plusieurs Etats atteint des sommes inimaginables.

       

      En zone euro, la dette publique de plusieurs Etats est devenue hors de contrôle.

       

      Plus personne ne contrôle quoi que ce soit.

       

      1- Médaille d’or : dette publique de la Grèce : 300,807 milliards d’euros, soit 150,3 % du PIB.

       

      2- Médaille d’argent : dette publique de l’Italie : 1982,239 milliards d’euros, soit 126,1 % du PIB.

       

      3- Médaille de bronze : dette publique du Portugal : 198,136 milliards d’euros, soit 117,5 % du PIB.

       

      4- Dette publique de l’Irlande : 179,718 milliards d’euros, soit 111,5 % du PIB.

       

      5- Dette publique de la Belgique : 382,922 milliards d’euros, soit 102,5 % du PIB.

       

      6- Dette publique de la France : 1832,599 milliards d’euros, soit 91 % du PIB.

       

      7- Dette publique de Chypre : 14,939 milliards d’euros, soit 83,3 % du PIB.

       

      8- Dette publique de l’Allemagne : 2169,354 milliards d’euros, soit 82,8 % du PIB.

       

      http://epp.eurostat.ec.europa.eu/cache/ITY_PUBLIC/2-24102012-AP/FR/2-24102012-AP-FR.PDF


      • Romain Desbois 27 octobre 2012 10:43

        BA
        ce que vous dites est FAUX !

        Si les états se sont endettés, c’est parcequ’ils n’ont voulu faire payer des impôts aux gens et particulièrement aux plus riches.

        Le dette c’est de l’impôt différé augmenté du coût des intérêts .


      • Francis, agnotologue JL 27 octobre 2012 10:52

        BA,

        le ratio dette/PIB qui reste de l’ordre de 100 à 150% n’a pas de caractère dramatique en soi. Combien de ménages sont endettés à 200, voire300% de leurs revenus ?

        Ce qui compte c’est le remboursement. Pour un taux de 3%, cela ne fait jamais pour la France, que 2.7% de son PIB, 54 milliards tout de même. Ceci dit, il y a dette et dettes. et les ’bonnes dettes’ sont compensées par les cotisations qui elles aussi devraient augmenter avec la croissance, de sorte que ces bonnes dettes sont de fait et par principe, des dettes à taux zéro.

        Mais ce taux zéro défrise les prédateurs qui voudraient que toutes les dettes leur soient dues ; et c’est ce qui explique cette guerre sans merci qu’ils mènent contre les finances publiques.


      • Romain Desbois 27 octobre 2012 11:10

        oui de plus la France emprunte actuellement à 1% !!!!!

        en fait on réemprunte pour payer les traites de l’ancienne dette plus le déficit annuel qui va agrandir la dette.

        comme l’explique très bien Mélenchon, la dette se rembourse en sept ans. Donc l’état doit trouver 1/7ème de la dette par an soit moins de 300 milliards d’euros. Les impôts , taxes et autres rapportent à l’Etat près de 400 milliards d’euros par an.
        Si on rajoute la fraude fiscale de 50 milliards d’euros par an , plus Les centaines de milliards d’exonérations fiscales, plus les primes à la casse dont on voit les conséquences sur le marché de l’automobile et sur le marché de l’occasion ainsi que sur la perte de taf des garagistes, l’on peut tout à fait avoir un budget bénéficiaire. En France et ailleurs.


      • kimbabig 27 octobre 2012 12:37

        M.Desbois,
        l’accroissement de la dette de certains pays est justement dû au fait qu’ils ne maîtrisent plus leur monnaie et que celle-ci (actuellement l’euro) est inadaptée à leur économie. Ces pays ne pouvant plus dévaluer ou pour regagner en compétitivité, ou « faire marcher la planche à billets » pour se financer à bon compte comme ils le faisaient lorsqu’ils avaient leur propre monnaie, leur économie est à la peine et la dette augmente en flèche, ce qui est logique.

        Les chiffres annoncés par BA montrent clairement les conséquences nocives de l’unification monétaire. La force de la monnaie de ces pays avant l’euro est inversement proportionnelle à leur place dans la classement de surendettement fourni par BA (à l’exception de Chypre, qui a bénéficié de prêts spéciaux de la part de la Russie aux conditions bien plus avantageuses que les « sauvetages » de la troïka).

        Il est vrai que certains des pays endettés n’ont pas suffisamment fait payer aux plus riches de leur compatriotes. Mais le problème est qu’avec la libre circulation des capitaux, il devient difficile de taxer de l’argent qui peut s’évader très facilement vers des cieux plus cléments.

        Privés du contrôle de la monnaie et des flux d’argent entrants et sortants de leur territoire, obligés de rembourser leur dette et s’interdisant en plus d’en contracter d’autres, les états vont être obligés de renoncer à toute politique sociale, à leurs services publics (mis en concurrence), et de matraquer fiscalement les petits poissons qu’ils peuvent encore attraper, les classes moyennes, afin de rembourser les dettes déjà accumulées.

        Il vaudrait mieux adopter la solution islandaise, qui n’est possible qu’en sortant de l’ue


      • Romain Desbois 28 octobre 2012 02:56

        Kim
        Vous êtes bien embrigadé par des Jovanovic et consorts.

        Dévaluer une monnaie c’est appauvrir les gens. de plus ca n’a jamais empêché un Etat de s’endetter.


      • kimbabig 28 octobre 2012 03:10

        Desbois,
        Vous, vous êtes embrigadé par les monétaristes obsédés par la monnaie forte (façon Allemande), ou par les européistes qui essayent de faire croire aux pires catastrophes en cas de disparition de leur monnaie fétiche qui est justement en grande partie à l’origine de la catastrophe actuelle.

        Les dévaluations ne gênent vraiment que les rentiers, dont le capital s’amenuise en pareil cas. Le prix des gadgets importés augmentera certes, mais pas celui des produits de base (alimentation, logement...), qui sont produits sur place. Les rentiers préfèrent que le bon peuple se serre méchamment la ceinture, y compris sur les produits de base, pour maintenir une monnaie forte qui préservera leur capital.

        D’autre part une dévaluation est souvent la conséquence du fait qu’un pays a blousé ses créanciers, donc la conséquence d’une réduction de l’endettement.

        Mais peut-être faites vous partie de ces rentiers, en quel cas je comprends que cela vous dérange, mais rappelez vous que les rentiers sont minoritaires en France...


      • Romain Desbois 28 octobre 2012 12:24

        kim

        Vos suppositions sur ce que je pense ne reposent sur rien. Renseignez vous avant de juger les autres.

        Je suis contre une monnaie forte.

        De plus , l’augmentation des prix est une forme de dévaluation que subissent déjà les gens depuis l’instauration de l’euro. Mais je n’accuse pas l’euro qui n’est qu’un outil mais ceux qui en ont profité pour augmenter leurs prix.

        Qaund on se trompe de coupable , on commet une erreur judiciaire. Nul n’a besoin de boucs émissaire. L’époque de l’inquisition, de la terreur et de l’épuration est passée.. enfin j’espère.


      • Romain Desbois 28 octobre 2012 12:32

        une chose encore.

        Croyez vous que si l’on dévalue la monnaie, votre boulanger va continuer à vous vendre son pain au même prix ? Le prix de ses matières premières augmenteront de facto.

        Croyez vous encore que cela ne touchera que les rentiers ?


      • kimbabig 29 octobre 2012 01:57

        Ben si vous êtes contre la monnaie forte vous ne devriez pas être opposé aux dévaluations...
        Actuellement nous avons en France une monnaie qui est encore trop forte pour notre économie, donc vous conviendrez qu’il est nécessaire de la dévaluer. Et comme cette monnaie a l’inconvénient de ne pas être vraiment la nôtre, puisque nous la partageons avec 16 autres pays, qui n’ont pas tous besoin ou envie d’une monnaie dévaluée, voir de dévaluer leur monnaie plus qu’il ne serait nécessaire pour nous français, le mieux est de revenir aux monnaies nationales.

        En cas de dévaluations, c’est le prix des produits importés qui augmente, pas celui des productions nationales, et c’est justement l’intérêt de la chose : faire gagner en compétitivité les productions nationales. Donc il y a peu de chances pour que votre baguette augmente de façon inconsidérée, vu qu’elle et ses ingrédients sont produits en France. Il y aura, au pire, une légère répercussion de l’augmentation du prix du pétrole (importé et payé en $) sur celui de la baguette.

        Enfin, il me semble que vous vous acharnez à vouloir défendre un coupable évident. La principale tare de l’euro n’est pas celle qui fut le plus rapidement visible, à savoir l’inflation due aux arrondis faits par les commerçants à leur avantage, que tout un chacun a pu ressentir désagréablement, mais le principe même de vouloir faire adopter une monnaie unique à des pays dont les modes de fonctionnement et les intérêts sont incompatibles. La crise de la dette que subissent les pays méditerranéens de la zone euro est justement le résultat de ces divergences. A monnaie égale ils perdent toute compétitivité contre des pays comme l’Allemagne, et la BCE leur a confisqué l’imprimante à biftons. Si avant l’euro le Mark valait 1000 Lires c’est qu’il y a avait une raison qui n’a certainement pas disparu d’un coup de baguette magique en instaurant l’euro. Certains ont donné l’illusion avec des bulles spéculatives (immobilier en Espagne), mais à la retombée du soufflé, patatras... Pour qu’une zone monétaire tienne il faut que ses composantes les plus riches financent de façon permanente les composantes les plus démunies, or en zone euro, les pays les plus riches n’ont visiblement pas envie, et peut-être même pas les moyens, de financer les pays les moins compétitifs.

        Pour sauver leur construction monétaire aberrantes du poids de ces tares congénitales, la divergence profonde de ses membres, les dirigeants de l’ue sont en train d’affamer des pays entiers. D’abord la Grèce, puis le Portugal, l’Espagne, puis l’Italie, nous ensuite... Si nos gouvernants n’ont pas la clairvoyance de sortir la France de l’ue avant que ce soit vraiment notre tour.


      • Romain Desbois 29 octobre 2012 09:51

        Quand on s’acharne à accuser l’outil et pas l’utilisateur, l’on ne peut avoir de débat constructif.

        Plaisez vous à croire qu’une dévaluation ne touchera que les produits exportés.

        Parlez en à votre boulanger.

        Mais je refuse de débattre plus avant, vous êtes trop ancrés dans vos certitudes.

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