La colère dans l’instant…
Nous sommes le 25 du mois, encore quelques jours à sentir les tortillons s’emparer de l’estomac !
Il est possible de n’être pas au mieux chaque fin de mois, faire partie du groupe des indigents, sans emploi et ce n’est pas faute d’essayer que de le chercher ce petit boulot, reste comme une sorte de déchéance subite, et qui ne fait pas dans la subtilité.
Pourquoi, en colère ? Peut-être parce que ne pas avoir pu rebondir à temps, ne pas avoir forcé le destin, m’être reposer avec confiance sur nos institutions, m’incombe. Ne pas avoir su retrouver un petit boulot, passer mon temps à me lamenter à force de chercher sans trouver, et à souffrir dans mon corps peut être sans raison, à dire que pas de chance, sans doute un peu, mais…
Le blâme a « pas de chance », parce que la période est trouble, notre monde fabriquant des personnes vouées à l’échec de vivre simplement. Nos responsables politiques, de tous bords n’ont qu’un leitmotiv, s’accrocher à leurs acquis avec égoïsme et sournoiserie, parfois mensonges et profits, et comme but ultime de prospérer sans apporter de solution à quelques 8.6 millions de personnes vivant avec 960 € par mois, et vous avec cette somme parfois moins, que pourriez-vous faire, messieurs ?
A croire que leurs présences à ces politiques n’est dû qu’au bon vouloir de certains à tirer les ficelles, et que tout ceci est orchestré, par la finance, la spéculation, l’économie, donc quelques gens (foutre) bien-pensant, accumulant à profit des trésors inutiles. Alors oui, la colère m’éreinte, et m’use plus que de raison. Etre raisonnable, en entendant le discours prononcé par certains organismes, qui prêchent le « il faut croire… », « Vous devriez… », « Vous pouvez… », « Vous ne pouvez pas… » . Comment l’être ? Ah oui, devoir, si ce doit en être un, encore faut-il avoir plus que de l’espoir, et une compréhension légitime des problèmes.
Les problèmes capables de s’auto générés et de s’empiler sans discrétion, entraînant dans une spirale mortifère, la personne ayant sans avoir le choix mis le pied dans la première case du « Monopoly », celle qui sans retour vous emmène à la déchéance et à la banqueroute, payer à chaque case et à chaque lancé de dés un tribu non redistribué, en voyant la case prison à l’horizon comme la sanction de ne pas pouvoir, ne plus vouloir, ni avoir droit d’espoir.
Va-t-on me laisser le choix, de dire ça suffit ? Pas même ! Pris dans cette engrenage, à vouloir interrompre la spirale infernale, occupé par le temps à ne pas désespérer, acharné à ne pas sombrer, pas vraiment le temps de tant discuter. Et puis discuter à quel propos, en étant l’instigateur du dialogue entre un sourd et un muet, la solution n’est plus là !
Alors aux bons penseurs, aux donneurs de conseils, aux biens portants, vous offrir mon 25 du mois serait une gageure à mes yeux, mais sans doute un repos de quelques jours. Plus besoin de dire, comprendre en substance la bataille du quotidien, me suffira amplement. De fait chaque jour du mois est un 25… Le temps ne semble ainsi ne plus s’écouler, tant le jour semble long.
Demain surement un autre jour, a peut-être surprendre… mais à continuer le chemin…
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