La consommation, vers un acte politique ?
« Vivre mieux que ses parents », acheter une maison, une voiture, des années de croissance économique continue et d’accumulation de biens façonnent un modèle de pensée, de société et de développement, je possède, je suis heureux et j’existe.
Dans un « Essai sur le besoin », Frédéric Pearson étudiant en communication et politique nous explique que « Dans le modèle de base, l’acte central est celui que le consommateur pose afin de combler un besoin. Or, dans une société industrielle, l’activité économique, dont le besoin est le moteur, nécessite une quantité énorme de ressources (humaines, naturelles et financières). La satisfaction d’un besoin engendre toute une série d’actions que le consommateur déclenche sans pouvoir en mesurer la portée. Il est l’étincelle déclenchant l’explosion. Accepter sa toute-puissance, c’est se contraindre à ramasser sans cesse les débris sociaux et environnementaux – les « coûts » dans le langage des économistes. »
Que voulez-vous que je fasse contre les enjeux planétaires ? Ce n’est pas moi, petit consommateur, qui va faire bouger les choses !
Tant que le consommateur se verra en tant qu’individu seul et non connecté aux autres, le système économique, sur les standards actuels de production et de consommation, a de beaux jours devant lui.
Le meilleur bien reste celui que l’on ne consomme pas et donc que l’on ne produit pas.
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