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Accueil du site > Tribune Libre > La corrida, le bel art, le sport viril !

La corrida, le bel art, le sport viril !

Assistant par hasard à une séquence de la corrida sur une télévision espagnole et devant tant de sang et de douleur étrangement fêtés, on ne peut qu' exprimer son malaise.

On peut aimer ou détester les espagnols pour plusieurs raisons comme toutes les peuplades du Globe d'ailleurs. Mais s'il n'y avait qu'une seule chose qu'on peut abhorrer dans la culture la péninsule ibérique elle ne peut être que la corrida et la tauromachie, qui est tantôt cataloguée comme culture, tantôt comme sport alors qu'elle n'est et ne peut être ni l'une ni l'autre. C'est tout simplement une mise à mort sauvage émergeant des profondeurs obscures du passé de la création.

Il nous est donné d'assister à cette cruelle manifestation à travers la télévision qui met en relief la crudité des gestes du matador et les maladresses du taureau. La foule dans une liesse macabre jubile avec chaque pique et chaque blessure dans le corps de la pauvre béte. Les commentaires du présentateur embilissent obscènement la douleur, le sang, les blessures et la mort.

La corrida n'est qu'une activité vile et basse puisque basée sur ce qui est le plus vil et le plus bas chez une créature en général et chez l'homme en particulier, à savoir la ruse et la tricherie. Aucun être quel que soit sa force et sa corpulence ne peut avoir de chance face à ces deux caractéristiques diaboliques.

Dans ce spectacle païen, la foule jubile et dans une communion de sang et de son odeur tout le monde veut toucher, effleurer le bourreau qui brandit fièrement les preuves de son crime et de la futilité de son acte.

On ne peut que se demander à une époque où on brandit toute sorte de droit, toute sorte de règle, toute sorte d'évolution ; à qoui sert une telle sauvagerie ?


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17 réactions à cet article    


  • bourne 8 mars 2014 10:57

    Bof...vous pourrez toujours protester de cette saloperie, il y aura toujours ici un maboule pour sublimer un combat mortel au nom de la virilité des deux combattants. Et puis vous savez qu’il s’en passe de bien pire dans les abattoirs et patati et patata ...


    • nemotyrannus nemotyrannus 9 mars 2014 08:40

      Non , hommes dans le sens « humains »



      • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 8 mars 2014 11:43

        Addendum :

        « La foule dans une liesse macabre jubile avec chaque pique et chaque blessure dans le corps de la pauvre béte. »

        Aucun « aficionado » ne jubile de la souffrance infligée au « toro ». Sa jubilation est ailleurs.
        Cela a déjà été expliqué en long en large et en travers. Mais, les anti-corridas ne le comprennent pas.
        Exercice irrémédiablement inutile...

      • nemotyrannus nemotyrannus 8 mars 2014 12:14

        Comme les chasseurs , ce sont des poètes.

        Ils tuent mais c’est pas ça qu’il faut voir , hein...
        C’est secondaire , c’est tradition... 

        Faites voir du beau autrement , nom de dieu.




      • bourne 8 mars 2014 16:33

        Il est complètement De Llabrés Jean-Pierre ...

         


      • tinga 8 mars 2014 13:32

        Éloge de la torture et de la lâcheté, mise en scène grotesque, musique ridicule, bref un art tout à fait en phase avec un certain esprit occidental.


        • hervus 8 mars 2014 15:06

          ...... Les jeux du cirque...en moins viril, bien sûr...mais c’est vrai, tout celà est d’une haute spiritualité mystique que nous ne pouvons comprendre...Le cerveau reptilien au pouvoir..


          • philippe913 8 mars 2014 15:06


            @Tinga
            "Éloge de la torture et de la lâcheté, mise en scène grotesque, musique ridicule, bref un art tout à fait en phase avec un certain esprit occidental.« 

            remplacez »occidental« par »oriental, africain, indien, asiatique, ou ce que vous voudrez, ça marchera tout aussi bien.
            Par pitié, cessez cette autoflagellation qui ne rime absolument à rien, vous trouverez des saloperies et « un certain état d’esprit » dans toutes les civilisations, à plus ou moins grande échelle bien sûr.

            @Iphis
            "La corrida n’est qu’une activité vile et basse puisque basée sur ce qui est le plus vil et le plus bas ... chez l’homme en particulier, à savoir la ruse et la tricherie. Aucun être ... ne peut avoir de chance face à ces deux caractéristiques diaboliques."

            waow, être rusé c’est être vil, bas et diabolique ?


            • hervus 8 mars 2014 15:06

              ...... Les jeux du cirque...en moins viril, bien sûr...mais c’est vrai, tout celà est d’une haute spiritualité mystique que nous ne pouvons comprendre...Le cerveau reptilien au pouvoir..


              • hervus 8 mars 2014 15:11

                à philippe
                Est ce parce que les autres font des « saloperies » qu’il faut accepter celle là....Et oui, rusé signifie tromper son monde...et le torero est plus rusé que le taureau...rusé est à coup sur dans ce cas synonyme de diabolique..mais, la fin justifie les moyens...heureusement pour ce brave torero...
                si l’on veut se prouver a soi même sa bravitude..je connais plein d’autres moyens qui n’engagent que soi......


                • Fergus Fergus 8 mars 2014 16:32

                  Bonjour, Iphis.

                  100 % d’accord avec votre répugnance, la corrida est un spectacle barbare et dépassé qui fait appel aux plus vils instincts de l’homme. Par chance, sa disparition se profile d’ores et déjà, jusqu’au cœur de son pays de prédilection, l’Espagne.


                  • Croa Croa 8 mars 2014 23:14

                    L’auteur semble ne considérer que les corridas données en Espagne alors qu’elles sont aussi la honte du midi de la France et que les espagnols et surtout les catalans espagnols contestent bien plus cette barbarie que les français et alors que les médias français font même carrément l’apologie de la tauromachie !


                  • COVADONGA722 COVADONGA722 8 mars 2014 17:31

                    A las cinco de la tarde.
                    Eran las cinco en punto de la tarde.
                    Un niño trajo la blanca sábana
                    a las cinco de la tarde.
                    Una espuerta de cal ya prevenida
                    a las cinco de la tarde.
                    Lo demás era muerte y sólo muerte
                    a las cinco de la tarde. 

                    El viento se llevó los algodones
                    a las cinco de la tarde.
                    Y el óxido sembró cristal y níquel
                    a las cinco de la tarde.
                    Ya luchan la paloma y el leopardo
                    a las cinco de la tarde.
                    Y un muslo con un asta desolada
                    a las cinco de la tarde.
                    Comenzaron los sones del bordón
                    a las cinco de la tarde.
                    Las campanas de arsénico y el humo
                    a las cinco de la tarde.
                    En las esquinas grupos de silencio
                    a las cinco de la tarde.
                    ¡Y el toro, solo corazón arriba !
                    a las cinco de la tarde.
                    Cuando el sudor de nieve fue llegando
                    a las cinco de la tarde,
                    cuando la plaza se cubrió de yodo
                    a las cinco de la tarde,
                    la muerte puso huevos en la herida
                    a las cinco de la tarde.
                    A las cinco de la tarde.
                    A las cinco en punto de la tarde. 

                    Un ataúd con ruedas es la cama
                    a las cinco de la tarde.
                    Huesos y flautas suenan en su oído
                    a las cinco de la tarde.
                    El toro ya mugía por su frente
                    a las cinco de la tarde.
                    El cuarto se irisaba de agonía
                    a las cinco de la tarde.
                    A lo lejos ya viene la gangrena
                    a las cinco de la tarde.
                    Trompa de lirio por las verdes ingles
                    a las cinco de la tarde.
                    Las heridas quemaban como soles
                    a las cinco de la tarde,
                    y el gentío rompía las ventanas
                    a las cinco de la tarde.
                    A las cinco de la tarde.
                    ¡Ay qué terribles cinco de la tarde !
                    ¡Eran las cinco en todos los relojes !
                    ¡Eran las cinco en sombra de la tarde !


                    Federico Garcia Lorca


                    • COVADONGA722 COVADONGA722 8 mars 2014 23:28

                      yep , moinsser Federico Garcia Lorca ,in fine une charogne reste une charogne meme

                      sous le fard de la « bontée » 

                    • Prudence Gayant Prudence Gayant 8 mars 2014 19:18

                      IL ne faut pas oublier le joli costume extrêmement cintré, pour faire la nique au taureau quand il n’aura plus les siennes ?


                      • relstein34 8 mars 2014 19:36

                        J’habite une région ou ce« sport » est pratiqué et je ne m’y plais pas.Pour plusieus raisons mais bien sur à cause de ce « sport ».Un jeune homme vient d’être condamné à un an de prison pour avoir maltraité un chaton:parfaitement normal.Alors pourquoi torturer jusqu’à la mort un taureau,est tout naturellement admis dans certaines régions de France ? Pourquoi ce deux poids deux mesures ? Personnellement je suis convaincu que les individus qui prennent plaisir devant cette horreur,sont potentiellement,ceux qui en d’autres circonstances,passeraient sans cas de conscience,de l’animal à l’homme

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