La crise démographique et migratoire au XXIe siècle
Libre circulation des capitaux, libre circulation des touristes capitalistes-salariés pour visiter les quatre coins de la planète. Par contre la libre circulation des demandeurs d'emploi est impossible. Touts les États sont juridiquement fondés sur cette base. C'est que chaque État est profondément déchiré par l'antagonisme entre le capitalisme-salariat et les chômeurs-précaires.
Cet antagonisme est dû au mode de production actuel fondé sur la propriété privée des biens de production et la propriété privée des biens de consommation. Ce mode de production est en contradiction permanente avec l'accroissement des forces productives (hausse de la productivité) engendrant de façon chronique des crises économiques et financières. La hausse de la productivité signifie le développement plus rapide du capital investi dans les biens de production par rapport au capital investi dans les salaires. Ce qui engendre une population de chômeurs et précaires non seulement permanente mais qui va en grossissant proportionnellent à la population active.
Le premier effet de ce mode de production capitaliste-salarial est la dénatalité. En effet avec le développement du chômage et de la précarité, le revenu par habitant autrement dit le niveau de vie général de la population baisse ce qui rend l'élévation des enfants de plus en plus difficile. Ce mode de production en lutte contre l'espèce humaine veut inconsciemment la faire disparaître car le vieillissement généralisé n'est que le premier pas vers l'effondrement démographique. Le maintien de l'espèce implique la croissance de la population soit 2,1 enfants par femme pour renouveler les générations. Certains diront que les ressources de la planète sont limitées : alors dans ce cas, la planète Terre n'est que le berceau de l'espèce en tout cas si elle veut exister. Mais on est très très loin de l'épuisement des ressources.
Face donc à la hausse du taux de chômage, surtout dans les pays développés, le mode de production exerce une pression de dénatalisation pour adapter la population à son propre déclin. Il n'est pas le premier. Dans l'Histoire, à chaque fois qu'un mode de production entre en déclin, elle essaye de tirer la population dans sa chute : lorsqu'il y a des dissettes chroniques, les paysans se marient tardivement et la détérioration de leur santé hausse le taux de mortalité,etc.
Dans les pays où le mode de production capitaliste-salarial est jeune et embryonnaire, avec le développement des vaccins et autres médicaments au XXe siècle, le taux de mortalité des enfants chutent radicalement et on voit une explosion de la population dans ces pays. Mais plus la population s'urbanise et s'occidentalise, plus on remarque une baisse générale de la fécondité dans ces pays. De sorte que toute l'espèce tend vers le vieillissement.
Intérieurement, le mode de production capitaliste-salarial tend à comprimer la population et celle qui vient l'extérieur, les migrants économiques, sont refoulés, mis en état d'illégalité, etc.
Et pourtant un autre mode de production, communiste, permet de dépasser le chômage et la précarité, de passer du tourisme culturel au tourisme du travail.
Mais nous sommes en lutte de superclasses, cette société communiste qui est une nécessité aujourd'hui, n'est possible que lorsque les chômeurs seront dominants dans la population active c'est à dire après l'effondrement économique de ce mode de production.
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