La crozemarisation de l’Etat...
... au revers des métastases de la prohibition. Tout ce que les politiques ne comprennent pas, ils préfèrent l'interdire. Dans les démocraties directes modernes comme en Californie, lors d'élections d'hommes d'État, un référendum annexe de dizaines de questions accompagnent le bulletin, correspondant à une part du programme que devra appliquer ce politique s'il et élu. Le bilan qui en ressort lors de la campagne de fin de mandat, apporte au candidat adverse les arguments sur un plateau pour le remplacer ou non. C'est ce système qui manquait dans les années trente pour arrêter les méfaits ruineux liés à la célèbre prohibition, et qui gangréna sévèrement la société nord américaine pour une décennie. C'est la même raison qui motive aujourd'hui la Californie à s'engager dans la voie de l'autorisation légale de détention de vingt huit grammes de marie jeanne par consommateur, et la plantation modeste à domicile de ce végétal rustique à usage purement récréatif.
La prohibition a créé un tremplin pour les trafics de production et de distribution d'alcool entrainant toutes les dérives en matière d'absence de taxes, de contrôle de qualité, et d'enrichissements crapuleux. Mais surtout, elle a jeté un voile sous les yeux de la population du pays qui n'a pas vu le vent de la guerre arriver, par une misère savamment organisée et entretenue par cette loi scélérate. Dans les années soixante dix, des reportages et scénarios de séries largement répandues par les grandes chaines à vocation de propagande mondiale, montraient comment la sévère répression contre la plantation de cannabis opérait. Un jeune qui faisait pousser innocemment cette plante dans le fond du jardin de ses parents ou de ses voisins, si elle était repérée par l'hélicoptère des brigades des stup locales, cinquante cops lourdement armés et une cohorte de juges et huissiers, procédaient brutalement au démantèlement de la famille en petits morceaux et à la vente immédiate de tous les biens. Cette peur largement excessive a participé à créer le mécanisme de flicage des populations du monde entier, ruinant au titre de dangereux trafiquants, toute la famille de simples planteurs consommateurs communs et innocents.
Aujourd'hui, en Californie, les propositions émanant d´une initiative populaire sont numérotées, le vote est électronique, fonctionne avec la même précision que l'informatique bancaire, et toute élection est doublée d'une vingtaine de questions ouvertes faisant office de thermomètre populaire infaillible. En somme, c'est l'ère de l'internaucratie numérique ! Cette nouvelle donne est entièrement issue de la progression naturelle du réseau informatique généralisé, que n'ont pas vu venir nos politiques au pouvoir. Le retard que prennent les tenants du pouvoir pour sauter dans le train de la communication par cet outil fantastique, tend à démontrer comment ils vont moins vite que le système qui les a dépassé. Au niveau désormais mondial actuel de l'internet, c'est d'ailleurs l'internaucratie populaire naissante, résistante et active, mais sans autorité dominante, qui est venue à bout de la fausse pandémie de grippe h1n1.
Si un tel régime numérique s'activait au dessus des têtes de nos dirigeants et en temps réel, aucune de toutes ces réformes votées en douce ou en force n'auraient pu voir le jour, repoussées par la vindicte populaire de ce peuple français riche en idées lumineuses, et critique râleur à toutes heures. Le net offre la possibilité au peuple d'enfin faire entendre sa voix, au niveau mondial et en temps réel. C'est le vent du désaccord avec la politique israélienne qui a soufflé les bougies du bénéfice escompté de l'opération « plomb durci ». La prise en compte par une machine humaine du vent de colère exprimée et de désaccord unanime, lorsqu'elle se compte en milliards, tétanise les autorités qui se sont mis dans leur tort en matière de morale. Le net du 21ième siècle interdit strictement toute vieille méthode du 20ième pour la bonne raison que désormais, le peuple peut tout savoir, y compris sur les vieilles ficelles usée pratiquées dans un passé encore proche.
Cette région phare pour le monde entier, après avoir sévèrement propagé dans les séries télévisées répandues sur toutes les paraboles du monde entier, que le cana était un poison nuisible à la santé économique de la région, va finir par en légaliser chez elle la consommation, l'usage, et même la culture à domicile. Maintenant que la prohibition s'est métastasé jusqu'à l'autre bout de la planète, et pendant qu'elle subit l'assaut d'autres drogues bien plus dangereuses, plus dures, et plus infâmes, la Californie légalise son cancer. La répression qui est née de cette légende brise encore des familles entières de par tous les pays du monde, en cousant d'or un pont intermondial pour les trafics en tous genres aux mains sales des mafias légales, puisque légitimées et soutenues par les autorités aveugles et maladroites. Cette répression à outrance participe à remplir des contingents de prisons ou de camps, en hommes de tous ages, pour un gramme dans la poche de plante naturelle.
Dans le cas de ce cancer, ce n'est pas du diagnostique, fut-il le plus précoce, dont il est réellement besoin, mais bien de la légalisation de ce qui pourrait constituer un début de remède au problème récurrent des trafics de drogues à travers le monde entier. Mieux encore que le préventif, l'absence de répressif sur le remède constitue peut être la source de la révélation à toute cause. Dans tous les cas, il n'est pas question d'attendre encore vingt ans avant que notre pays ne s'y mette enfin à la meilleure façon de témoigner d'un réel diagnostique immédiat sans abonnement annuel au coûteux dépistage...
Avec les moyens mis en oeuvre et payés par la communauté, pour engager la répression avec hélicoptères de la gendarmerie contre les modestes planteurs à usage personnel et responsable, Il y aurait bien les moyens d'opérer la sélection par voie légale, les graines de cette plante dans sa version inoffensive en faible taux de thc, et ainsi aider les usagers récréatifs à sortir des réseaux tentaculaires internationaux ruineux pour la communauté. Le manque à gagner pour l'État dépasse de loin l'effet escompté puisque l'usage récréatif d'une substance qu'il plante responsabilise l'usager jusqu'à l'extraire du circuit de la consommation même de tabac. Celle-ci rapporte trop gros au gouvernement qui en profite pour toujours régulièrement un peu plus augmenter ses dépense en budget, lui permettant ainsi de vivre sur le dos de la Bête, comme les puces sur le dos du chien, ce qu'avait très bien compris Jacques Crozemarie : Les sommes versées par 3,5 millions de donateurs : 72 % étaient consacrés au fonctionnement et à la publicité de l'ARC, seulement 28 % à la recherche contre le cancer.
Cette loi injuste d'interdiction d'une simple plante naturelle, participe actuellement à l'ouverture d'une faille légale dans laquelle s'insinuent insidieusement les trafiquants toujours en avance d'une carte sur les autorités impuissantes et incompétentes. Ils diffusent désormais des sachets d' herbe semblant à tout point au cannabis séché, alors que ce n'est que du gazon ou n'importe quel plante ramassée sur les bas coté de routes, mais juste sur lesquelles sont vaporisés des poisons mortels. Si, malgré les grands moyens dépensés en pure perte, les Autorités étaient jugées à la tâche et au résultat, il y aurait longtemps que plus personne ne voteraient pour eux
l'étude d'Yves Cannac sur la lente dérive des dépenses de l'État, avec les comparatifs statistiques d'avec les principaux pays industrialisés comme l'Allemagne et le USA :
http://www.larevueparlementaire.fr/pages/RP889/RP889-debats-yves-cannac.htm
L'histoire de la pleurnicherie quotidienne diffusée sur les ondes des années durant à toute heure par le dévoué docteur Jacques Crozemarie qui pompait 72% des dons pour le cancer pour se payer châteaux, appartements sur la côte, où il recevait en grandes pompes ses plus serviles infirmières à travailler à genoux pour séduire et inviter ses partenaires autorités publiques à faire silence sur les partages et profits...jusqu'à ce que mort s'en suive
le livre du maire de Sevran Stéphane Gatignon, aux premières loges puisque Sevran est devenue la plaque tournante du trafic dans le 93, il serait urgent de demander à ceux qui sont les plus directement concernés par ces sujets, puisqu'ils sont également élus, de faire eux-même les propositions qu'ils jugent les plus utiles à régler ce problème chronique. « Sa ville est "victime d'un système hypocrite", dit-il dans un entretien avec l'AFP à Paris. » « L'action de la police contre les dealers ? "On vide la mer à la petite cuillère", » Ce sont les contribuables qui payent les polices , équipements et hélicoptères, utilisés pour suivre les filières et au bout du compte intercepter 10 % de la came... ! Faut-il multiplier par dix cette gabegie militaro-politique pour réduire à néant ces trafics dont souffrent le plus, en premier les jeunes qui vivent et meurent dans des conditions sordides... ? : http://www.lepoint.fr/societe/drogue-le-maire-de-sevran-plaque-tournante-du-cannabis-pour-la-fin-de-la-prohibition-04-04-2011-1314835_23.php
("Pour en finir avec les dealers" de Stéphane Gatignon et Serge Supersac. Editions Grasset. 220 pages, 16 euros. En librairie le 6 avril)
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/pour-en-finir-avec-la-drogue-57579 2 pages
http://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/pour-en-finir-avec-la-drogue-79704 2pages
http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/trafic-autour-des-interdits-72691 3pages
http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/exhibition-prohibition-68331 3pages
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